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22 déc. 2018, 11:02
 Bristol,RPG+  L'étrange Noël des Delphillia  solo 
Semaine de vacances de Noël 2043


Le train, de longues heures sur les rails à regarder le paysage enneigé de Grande-Bretagne. Plus elle s’approchait de Bristol, plus son sourire s’agrandissait sur son visage. Ces parents avaient pu prendre leurs congés pour Noël et ils seraient tous les deux-là. L’année dernière, Aliénor avait dû passer Noël au château. Ça lui avait permis de rencontrer des gens et de visiter un peu plus le château et tous ces recoins secrets. Mais elle était tellement heureuse de vivre ces fêtes en famille. Tous ces petits moments qui représentent Noël pour elle. Elle adore sentir le sapin et le décoré avec sa mère, l’odeur des bougies à la cannelle qu’elle allume le soir, le feu dans la cheminée et le traditionnel grillage de chamalows en écoutant des musiques de Noël. Et puis elle avait envie de peindre avec sa mère, ça lui avait manqué ! Et parler avec son père de l’école, du quidditch et tout ce qui s’en suit. Juste passer un beau moment en famille.

Son excitation grandissait alors que bientôt la gare de Bristol apparaissait sous la neige. Elle avait des étoiles dans les yeux et était presque collée à la fenêtre pour ne pas rater ces parents qui devaient l’attendre sur le quai. Ce trajet, de Londres à Bristol, elle le connaissait par cœur, chaque virage, chaque sursaut des roues, etc… Elle avait souvent eu l’occasion de prendre ce train seule ou avec son père qui doit souvent être sur Londres pour son travail au ministère.

Le train commençait à ralentir et le quai apparaissait laissant découvrir certains parents, travailleurs ou même jeunes. Au final, il y avait pas mal d’élèves de Poudlard qui faisaient le trajet en train jusqu’à Bristol. Ils s’étaient mis ensemble à la sortie du Poudlard express et avaient parlé tout le voyage. Par la fenêtre, Aliénor aperçu ces parents avant que le train ne s’arrête totalement. Elle prit rapidement sa grosse valise et descendit du train tout sourire. Une fois devant ces parents, elle prit sa mère dans ces bras. Son père n’est pas très démonstratif. Mais ça mère ne la serra presque pas contre elle, se contentant d’une caresse dans le dos. Ça ne lui ressemblait pas, mais Aliénor n’y fit pas plus attention que ça. Elle était bien trop heureuse dans sa bulle pour faire attention à ces petits détails.

La petite famille prit la voiture pour se rendre jusqu’à leur maison. Une fois sur place, Aliénor sourit. Elle partit déposer ces affaires dans sa chambre avant d’aller directement dehors pour saluer sa rivière chérie. Elle arriva devant elle, l’Avron entouré de neige est toujours aussi beau que dans ces souvenirs. Et surtout, elle n’a plus peur. Toutes ces soirées à braver le lac noir avaient porté ces fruits. Elle était là, devant le lieu de l’accident et rien. Aucun frisson, aucun tremblement, aucune sensation étrange, juste une grande sérénité et une belle fierté. Elle avait vaincu sa peur grâce à Zoé et ça, c’était le plus beau cadeau de Noël que pouvait lui faire son amie. Elle pouvait de nouveau observer la beauté de ce lieu, sans qu’il ne soit gâché par des flashs d’un cauchemar passé. Aliénor écarta les bras et prit une grande bouffée d’air froid en s’étirant. Elle se relâcha une un gros nuage de fumée s’extirpa de sa bouche pour s’envoler de disparaitre un peu plus haut. Elle était bien, elle était à sa place.

C’est souriante toujours qu’elle retourna dans sa maison pour préparer au mieux Noël avec sa famille, sa si belle famille.
Dernière modification par Alienor Delphillia le 25 mars 2019, 17:29, modifié 2 fois.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

24 déc. 2018, 13:09
 Bristol,RPG+  L'étrange Noël des Delphillia  solo 
Le fait de voir les cadeaux sous le sapin avait de don de rendre heureuse la fillette Sa maman s’amusait beaucoup à voir, au cours des achats le dessous du sapin se remplir de cadeaux multicolores. Aliénor caressa du bout de ces doigts les épines du sapin avant de rejoindre sa mère qui devait être dans son atelier de peinture. Elle y passe la plus part de son temps, peignant sans voir les heures passer. C’est dès petite qu’Aliénor l’accompagnait dans cet exercice. C’était leur activité mère fille. Mais Aliénor est bien plus à l’aise avec un crayon qu’avec des pinceaux. Mais passer ce temps privilégié avec sa mère lui fait tellement plaisir. L’univers de la Poufsouffle est tout le contraire de celui de sa mère. Elle qui imagine ce monde si sombre, de créatures étranges et de paysages inconnus. Sa mère elle, vit dans un monde de couleurs, réalisant des tableaux haut en couleurs et toujours pleins d’espoir.

Mais la fillette déchanta en passant la porte de l’atelier. Celui-ci était plongé dans le noir, il n’y avait personne, même les volets n’étaient pas ouverts. Aliénor pressa doucement l’interrupteur à sa droite, surprise de ne pas trouver sa mère ici. Sa surprise fut encore plus grande quand la lumière éclaira la pièce. Tout était fermé, pas de pots de peinture fraiche ouverts, pas de pinceaux salles dans un verre et surtout, pas de toile ni sur le tablier ni par terre comme elle le faisait parfois. Rien. Aliénor s’avança dans cette pièce qu’elle ne reconnaissait plus. Elle ouvrit les fenêtres qui avaient mêmes quelques petite toiles d’araignées dans leurs angles et fit entrer la lumière. Une brise froide vint balayer les rideaux de voiles de la pièce, chassant une odeur de fine poussière et d’ancien. Aliénor referma vite la fenêtre pour ne pas avoir trop froid et observa de nouveau la pièce. Elle n’avait pas l’air vivante, elle était morte, comme si la vie était partie depuis longtemps. Aliénor regarda les tableaux empilés dans un coin. Elle les regarda un par un se souvenant par moment avoir vu sa mère les peindre et aussi quand elle peignait avec elle. Mais quelques toiles attirèrent l’attention de la fillette. Elles n’étaient pas joyeuses, pas colorés, elles représentaient un évènement très réaliste, toujours le même. Un accident de voiture, un grand arbre abimé par le choc et une fille en larmes.

Aliénor savait que la famille de sa mère était décédée en entier dans un accident de voiture, mais c’était il y a longtemps et puis jamais sa mère n’avait ressassé cette expérience depuis qu’elle se souvienne. Elle sortit une des toiles et sa posa sur le sol. Elle observa cette scène, tellement réelle. Qu’es ce qu’il se passait, elle n’avait jamais vu ces toiles donc elles doivent être récentes. Mais pourquoi peindre ça maintenant, elle a fait son deuil depuis bien longtemps… Aliénor était perdue face à cette toile, elle ne ressemblait tellement pas à sa mère si joyeuse.

Soudain, la porte de l’atelier s’ouvrit. Aliénor tourna vivement la tête vers le bruit pour voir de qui il s’agissait. C’était sa mère qui se trouvait là, dans l’encadrement de la porte. Elle fixait la toile étendue sur le sol et elle n’avait aucune expression sur le visage, du moins elle ne laissait rien paraitre. Mais elle fuyait étrangement le regard d’Aliénor.

-Maman, qu’es ce que c’est ?

Sa mère s’avança alors, passant à côté de sa fille sans répondre. Elle s’abaissa, caressa doucement la toile puis la souleva brusquement pour la ranger à sa place. Aliénor la suivait du regard, toujours dans l’incompréhension. Pourquoi sa mère était si étrange en ce moment ?

-Aliénor, on va manger. Tu viens ?

Un sourire apparu sur son visage mais ces yeux eux, avaient l’air si tristes… Aliénor baissa les yeux, si sa mère ne voulait pas en parler, elle ne pourrait rien en tirer.

-J’arrive, on peint ensemble après ?

-On verra Aliénor, on a encore pas mal de choses à préparer pour le Réveillon.

Toujours avec ce sourire de façade, Claire passa sa main dans le dos de la fillette pour l’entrainer dehors. Elle ferma dans un geste lent, laissant couler un dernier regard dans l’atelier avant d’aller dans la salle à manger. Aliénor s’assit perplexe sans dire un mot. Son père la fixa pour essayer de savoir la raison du mutisme de sa fille. Mais rapidement, Claire arriva avec la nourriture coupant toute envie de questions à Aliénor. Peut-être en apprendra-t-elle plus auprès de son père ?

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

25 déc. 2018, 22:00
 Bristol,RPG+  L'étrange Noël des Delphillia  solo 
Après ce repas ordinaire en apparence, Aliénor essaya d’attraper son père pour pouvoir discuter avec lui. Elle avait réfléchi durant presque tout le repas, pour savoir ce qu’il se passait, pourquoi elle ne peignait plus et pourquoi ces toiles si étranges. Alors qu’il rangeait la vaisselle, Aliénor lui demanda s’ils pouvaient parler tous les deux sur la terrasse. Sa mère elle ne faisait comme de rien, et Aliénor ne cherchait pas trop à comprendre ce comportement.

Elle alla donc sur la terrasse dehors, elle prit en passant une grosse couverture et s’enroula dedans. Elle s’installa sur le banc face au jardin. Son regard se perdit au loin, dans la forêt ou elle jouait souvent et un peu plus loin la rivière. Elle plia ces genoux pour les rapprocher de son torse. Elle posa son menton sur ces genoux et soupira lourdement. Elle avait l’impression d’être arrivée dans un endroit inconnu, qu’es ce qu’il peut bien ce passer ici ? Elle regarde s’élever le nuage de fumée s’élever de sa bouche et se dissiper doucement. Est-ce que c’est ça la vie ? Les choses se dissipent aussi vite qu’elles se construisent ?

Cyril s’installa aux côtés de sa fille et posa une main sur son épaule ce qui fit frissonner la fillette. Elle planta ces yeux dans les yeux noirs et profonds de son père. Ils sont si impressionnants elle a l’impression de se faire passer au scanner. Mais il n’y avait pas besoin de scanner pour voir sa mine défaite.

-Que ce passe-t-il ma chérie ?

-Je ne sais pas vraiment, maman est bizarre en ce moment…

Son père se redressa doucement, ne lâchant pas le regard de sa fille. Ca à l’air d’être sérieux… Aliénor fronça les sourcils, elle avait vraiment besoin de savoir qu’es ce qu’il peut se passer ? Son père rompit le lien qu’il y avait entre eux deux par le regard. Il regardait au loin alors qu’Aliénor essayait de décrypter les expressions de son père. Mais celui-ci est loin d’être aussi simple à lire que Claire ou Aliénor. Cyril est toujours maitre de ces émotions et ne laisse rien paraitre.

-C’est un peu compliqué en ce moment à la maison Aliénor.

Il laissa quelques secondes peut-être pour chercher ces mots, ou peut-être autre chose. Mais Aliénor avait besoin de savoir, elle commençait à s’impatienter. Il y a forcément un rapport avec l’accident, vu qu’elle ne peint plus que ça… Mais quoi ?

-Ta maman passe une période un peu compliqué, mais elle ne voulait pas t’inquiéter.

Il se retourna de nouveau vers sa fille, celle-ci pendue à ces lèvres, essayant de remettre dans l’ordre les pièces du puzzle. Mais pour l’instant elle avait trop peu d’éléments.

-On essaye de régler cette histoire tous les deux. On va passer un bon Noël ensemble, on en a besoin. Soi gentille ma chérie.

Il passa la paume de sa main sur la joue d’Aliénor. Ce contact si froid, mais si agréable. Aliénor ferma les yeux pour se laisser porter par ce geste d’affection. Un peu de tendresse, cette chaleur, qui ne réchauffe pas le corps mais le cœur.

-Mais papa, c’est quoi le rapport avec l’accident ?

Cyril se redressa, fixant sa fille avec un air interrogateur.

-Cet accident… Essaye de ne pas y penser Aliénor, essaye juste de passer un bon Noël.

Son père se leva pour rentrer dans la maison. Aliénor suivit du regard on père, mais ces réponses ne lui convenaient pas. Elle était encore plus perdue. Des tas de questions tournaient dans sa tête et aucune réponse probable ne se présentait à elle. Elle ne savait rien de cet accident, à part que toute la famille de Claire était à l’intérieur, donc son frère et ces parents. Mais sa mère a toujours préservé Aliénor de toutes ces histoires. Mais cette fois elle avait besoin de comprendre. Aliénor secoua la tête. Ces parents veulent certainement juste la protéger. Mais la protéger de quoi ? Elle devait arrêter de se triturer les méninges. C’est alors que de nouveau la porte de la maison s’ouvre, laissant apparaitre son père tenant un bol fumant.
Il s’approche d’Aliénor et se place en face d’elle. S’accroupissant, il tend le bol à sa fille en souriant légèrement.

-Tiens, ça va te réchauffer. Aliénor, s’il te plait, fait attention à ta mère… C’est encore plus compliqué pour elle en ce moment, elle a besoin de nous, elle a besoin de toi.

Aliénor releva la tête vers son père et hocha la tête avant de porter le liquide fumant à ces lèvres. Un chocolat chaud, comme lorsqu’elle était petite. Pourquoi quand on grandit tout deviens plus complexe ? Elle aimerait tellement rire et jouer dans la neige avec sa mère. Elle se voit un peu plus loin dans le jardin avec ces parents, se roulant dans la neige et riant tous à gorge déployé. Un sourire triste se dessina sur son visage. Les adultes ont des problèmes bien trop compliqués. Aliénor ne veut pas avoir de problèmes comme ça… Elle aimerait rester une enfant, insouciante et toujours heureuse. Mais ça lui fait plaisir de voir que son père peu au moins se confier un peu à elle. Même si elle n’a pas toutes les clefs de cette histoire, elle a l’impression que son père ne la laisse pas totalement de côté comme une petite fille.

Des larmes perlèrent au coin de ces yeux. Des larmes de tristesse mais aussi de joie. Elle était réellement heureuse d’être ici, mais si triste que tout ne se passe pas comme prévu. Et puis ce soir, elle savait qu’elle allait passer un bon moment. Ce soir c’est chamalows grillés auprès du feu de la cheminée. Elle avala une grosse gorgée de liquide qui lui brula la gorge. Mais tant pis, on avait besoin de sa bonne humeur alors elle serait là, pour ceux qu’elle aime.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

26 déc. 2018, 19:47
 Bristol,RPG+  L'étrange Noël des Delphillia  solo 
Aliénor rentra donc chez elle une fois le breuvage terminé et l’esprit apaisé. Elle était bien décidée à être de bonne humeur et à tout faire pour que cette soirée se termine bien mieux que ce qu’elle n’a commencé. C’est donc avec un grand sourire que la fillette parti à la cuisine pour laver sa tasse et récupérer les allumettes pour allumer le feu dans la cheminée. Elle adorait cette soirée autour du feu à manger des chamalows et à écouter des chansons de Noël et chantant et en dansant. C’était le vrai début des fêtes pour la fillette, le moment où elle se disait, ça y est on est à Noël.

Elle installa 3 chaises à proximité de la cheminée et s’accroupit pour allumer le brasier après avoir préparé les brindilles et autres petits bois. Elle se souvenait que plus petite, elle s’entrainait des semaines avant Noël pour réussir à allumer se feu et au final c’était toujours son père qui prenait son relais après de nombreux échecs. Mais depuis l’année dernière elle avait pris le coup de main et aussi comprit que la chef se trouvait dans la préparation du futur feu.
Elle craqua son allumette, arrêtant de respirer et alluma le papier journal qui petit à petit embrasa les brindilles au-dessus de lui. Aliénor sourit, c’était une réussite. Elle mit des bois un peu plus gros avant d’aller allumer l’enceinte pour mettre de la musique. C’est vrai qu’avec tout ce qu’il se passait dans le monde moldu la vie n’était pas simple, mais sa famille s’en sortait bien, mis à part ce problème dont Aliénor ne connaissait toujours pas la cause.

Elle revient vers le feu en quelques pirouettes vers le feu devant le regard attendrit de son père qui venait de rentrer. Elle plaça une grosse buche sur le foyer et prit place sur une chaise avec un large sourire.

C’est alors, accompagnée d’un grand vent froid que Claire, la mère d’Aliénor rentra à la maison les bras chargés de courses. Aliénor se leva brusquement les yeux pétillants, elle avait hâte de commencer cette soirée. Mais, l’air joyeux et excité de la fillette s’heurta à un mur. Le regard de sa mère était perdu dans le feu et celle-ci semblait vaciller. Cyril, en un geste protecteur, amena sa femme sur une chaise. Elle se laissa tomber dessus laissant échapper un :

-Oh non…

A peine perceptible. Aliénor fixait sa mère essayant de comprendre pourquoi ce « oh non ». Qu’es ce qu’il pouvait bien se passer encore ? Elle avait fait les choses mal ? Aliénor regarda un instant autour d’elle avant que la voix de sa mère la stoppe dans ses questionnements.

-J’ai oublié les chamalows…


Aliénor tourna doucement son regard dans la direction de la coupable. Elle avait fait quoi ? Comment pouvait-elle oublier ça ? A chaque putain de Noël c’est la même chose, on ne peut pas oublier une tradition ! Aliénor serra les dents et des larmes de colères perlèrent au coin de ces yeux. Elle serrait les points, si elle devait faire des efforts sa mère aussi devait en faire. Mais là, c’était trop !

-Comment ?...

Sa gorge la brulait sous la colère, elle baissait les yeux, fixant le sol pour ne pas montrer ses larmes qui coulaient maintenant sur ses joues.

-Comment as-tu pût oublier ça ?

Aliénor releva la tête d’un coup pour faire face à celle qu’elle aime tant. Elle fit quelques pas en avant, avant de se stopper net.

-On ne peut pas oublier ça, t’as pas le droit ! Ce n’est pas parce que ça ne va pas très bien que t’as le droit de gâcher Noël !


Aliénor regarda autour d’elle faisant de grands gestes.

-T’as tout gâché !

Elle criait, ces ongles lui faisaient mal, ils étaient plantés dans la paume de ces mains. Elle était déçue, terriblement déçue. Elle qui voulait faire si bien, tout ça pour rien.

Aliénor partit en courant presque dans sa chambre. Elle ferma sa porte d’un coup de pieds en criant qu’elle avait tout gâché. Elle s’effondra en pleurs sur son lit, maudissant sa mère et se maudissant elle-même de s’emporter si facilement et de certainement faire du mal à sa mère. Elle frappa du point contre le mur et par enchainement se fit mal au poing. Elle s’allongea alors sur le ventre et pleura toutes les larmes de son corps dans l’oreiller. Cette si belle soirée était gâchée par une si petite erreur, si petite, mais si grave. C’était la chose à ne pas oublier, tout serait passé, tout, sauf ça.

Aliénor resta bien une bonne dizaine de minutes à pleurer dans son oreiller. Elle se redressa doucement, essuyant d’un revers de manche les quelques larmes qui coulaient encore. Qu’elle imbécile d’insulter sa mère qui fait certainement de son mieux pour leur offrir un beau Noël. Et Aliénor non, elle s’énerve pour un paquet de bonbons.

Aliénor souffla un grand coup. Elle attrapa sa baguette posée sur sa table de chevet. Elle la regarda, elle, l’extension de sa magie, celle qui la canalise et la redirige en quelque chose de beau. Aliénor agita sa baguette et murmura « Avifors » en direction de l’ampoule du plafond Celle-ci se transforma doucement en un oiseau bien connu de la fillette, un corbeau Celui-ci vola dans la pièce, formant des spirales envoutantes puis se posa sur le chevet de la jeune fille Aliénor regarda l’animal, pourtant créé de bien autre chose, il avait l’air si réel, c’est ça la magie. Elle ouvrit la porte et laissa partir l’oiseau avant de sortir elle aussi de son refuge.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

27 déc. 2018, 12:29
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Point de vue des parents d’Aliénor


Tout était sur le point de commencer, Aliénor allait arriver à la maison et cette année les deux parents de la fillette étaient près à l’accueillir. Malgré ces jours sombres pour les deux parents Delphillia, ils voulaient offrir à leur fille un Noël digne de ce nom. Claire avait beaucoup de mal à faire face depuis qu’elle avait reçu cette lettre anonyme. Cette histoire qui pesait sur la famille Thermilian, cette lettre mystérieuse expliquait celle de son frère des années auparavant. Tout s’emmêlait dans la tête de Claire, la jeune femme si souriante et avenante avec ceux qui l’entoure, elle ne savait plus démêler le vrai du faux et le pourquoi du comment. Heureusement, son pilier, sa bouée dans la tempête, son mari, Cyril la soutenait autant qu’il le pouvait. Mais celui-ci était bien plus conscient de l’impact que cette histoire pouvait avoir sur sa fille. Il avait peur pour elle, elle devait grandir à son rythme et ne pas se prendre ça dans la tête. Mais c’était leur quotidien à présent, ils n’avaient pas le choix que d’affronter ces épreuves.

Quand Aliénor arpentait la maison comme une enfant, les deux adultes essayaient de faire face, sans rien montrer ce qui était bien plus complexe pour Claire. Les émotions, du côté de la famille e Cyril, ils avaient l’habitude de cacher tout, les émotions, les sentiments, quitte à paraitre froids. Mais quand celui-ci vit sa fille à table, il se douta qu’elle avait découvert quelque chose. De toute façon cela affectait trop la petite famille pour rester invisible aux yeux de cette jeune fille.
Il devait lui parler, pour apaiser ces doutes sans pour autant trop l’impliquer dans cette histoire. Cyril devait tires les ficelles délicatement pour le pas tout faire tomber.

Mais il fut surprit devant la perspicacité de sa fille, elle savait que tout cela avait un rapport avec l’accident. Cet accident, ce n’en était pas un, Amaury était tombé dans un cartel de drogue et était visiblement embarqué jusqu’au cou dans des affaires louches et dangereuses. Ces histoires ont entrainé toute sa famille dans la mort et Claire à échapper à ça car elle était à Londres. Mais apprendre que toute sa famille a été assassiné est loin d’être facile à accepter, Claire devait de nouveau faire son deuil surtout que les criminels s’en prenaient maintenant à elle. La police était bien sûr au courant, mais ce sentiment de peur et d’inquiétude qui régnait sur les deux adultes était très pesant, surtout pour Claire qui se sentait coupable.

Cyril fit comprendre à se petite fille qu’ils avaient autant besoin d’elle qu’elle d’eux. Exposer ces sentiments était assez complexe pour le père Delphillia, mais celui-ci avait de mal à voir sa fille s’inquiéter comme ça pour ces parents. Ca ne doit pas être comme ça, Aliénor doit garder son insouciance et ne pas vouloir grandir trop vite, elle n’a que 12 ans après tout. Mais cette situation était très instable, personne ne pouvait savoir ce qu’il allait se passer, donc autant d’avoir un maximum de souvenirs heureux avant que tout ne se casse lamentablement la gueule.

Claire elle de son côté essayait en vain de trouver le plat favori de sa fille pour lui cuisiner à Noël. Elle avait pris toute sortes de fruits pour en faire une salade et avait prévu de la bonne viande, tout pour ravie sa merveille. Mais son esprit était très embrumé en ce moment surtout depuis que sa fille avait remué ces toiles dans l’atelier. Cet atelier qu’elle délaisse depuis maintenant plusieurs mois. Claire souffla en passant la caisse. Cette soirée allait bien se passer et elle allait retrouver sa fille si joyeuse et pleine de vie. Surtout que le changement vis-à-vis de cet été n’était pas passé inaperçu aux yeux de la jeune femme. Sa fille avait enfin passé le cap de cet incident le jour où elle a fait ces preuves de magie. Cette peur de l’eau qu’elle n’abordait jamais, elle l’avait surmonté et cela mettait en joie Claire.

Mais Claire déchanta en passant la porte de la maison. Elle avait oublié les chamalows pour les faire griller comme chaque année. Ça lui était totalement sorti de la tête. Elle se sentit atrocement mal, comment expliquer ça à sa fille ? Mais déjà elle était en colère et Claire ne pouvait rien y faire, elle avait oublié c’était totalement de sa faute. Elle resta immobile sur sa chaise, les bras ballant et le regard perdu sur le sol. Sa fille énervée devant elle, elle avait le droit d’être énervée. Mais Claire avait fait tout ce qu’elle a pu, tout pour que ça se passe bien, mais ce n’était pas assez. La porte de la chambre d’Aliénor claqua ce qui finit d’achever la volonté de Claire. Celle-ci fondit en larmes cachant son visage dans ces mains.

Rapidement, une douce chaleur enveloppa la jeune femme, la chaleur accompagnée d’une force bienveillante, elle se laissait aller dans les bras de son amant.

-Ca va aller… Je suis sûr qu’il nous reste un paquet dans le placard.

Claire releva la tête avec un léger sourire. Ces yeux s’accrochèrent aux iris sombres de celui qu’elle aime. Son visage se reflétait dans ces yeux et elle se perdait dans se noir envoutant.

-J’ai voulu faire au mieux.

-Tout va bien se passer, laisse lui un peu de temps. Viens.

Cyril s’écarta un peu de sa femme, lui tendant la main pour l’inviter à venir avec lui. Claire s’en saisi et en quelques gestes habiles, elle se retrouva debout dans les bras de son mari valsant doucement au son de la musique de fêtes. Le temps se figea autour d’eux, les larmes se firent plus douces sur la peau fragile de Claire.

-On va s’en sortir ?

-On va s’en sortir.

Ils s’écartèrent l’un de l’autre pour de nouveau se perdre dans les yeux l’un de l’autre.

-Elle a tes yeux.

Les deux avaient prononcés cette phrase en même temps et le même sourire se dessina sur leur visage. Au final, la seule chose qui les inquiétait vraiment était le bien être de leur fille. Claire porta son regard vers le couloir menant à la chambre de sa fille. Mais les doigts de Cyril firent revenir son regard vers lui. Il dessina doucement le contour de son menton avant de lui chuchoter.

-Laisse lui du temps, va ranger les courses, je trouve ce paquet.

Il sourit tendrement à sa femme puis partit en direction du placard en volant un baisé à sa bien-aimée. Celle-ci resta immobile un moment avant de se mettre à la cuisine, ce Noël n’était pas encore fini.

Quelques minutes plus tard, alors que Cyril avait retrouvé des chamalows et aidait sa femme à la cuisine, un oiseau noir entra dans le salon. Les deux parents regardèrent l’oiseau faire quelques pirouettes avant de s’éclater en milles plumes. Leurs regards suivirent les plumes et derrière se rideau sombre, leur fille attendait, debout au milieu, le visage si triste. Claire se précipita vers elle pour la serre dans ces bras, rien, rien ne devait les séparer plus longtemps.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

28 déc. 2018, 11:22
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Aliénor sorti de sa chambre à pas feutrés à la suite de son corbeau. Alors que celui-ci éclatait en miles plumes, Aliénor se tenait au milieu du salon en train de réfléchir à quelles excuses seraient bienvenues dans son cas. Mais, avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit, elle se retrouva plaquée contre un corps, encerclée par des bras fins mais protecteurs. Aliénor plaça sa tête dans le cou de sa mère et respira son parfum si délicat. Elle ferma les yeux et savoura la chaleur de cette étreinte. On n’a vraiment pas besoin de mots des fois. Même si Aliénor ne put se retenir de chuchoter un

-Désolée…

Dans l’oreille de sa mère. Celle-ci resserra son étreinte comme seule réponse. L’amour qu’elle porte à sa fille est bien plus fort que tout ce qu’il peut se passer. Claire attrapa les épaules de sa fille pour la regarder dans les yeux, ils étaient humides, pourquoi ce fait-on du mal comme ça ?

Aliénor sourit à sa mère quand l’odeur de viande qui cuit arriva à ces narines. La fille sourit franchement à sa mère.

-Tu fais quoi à manger ?

Avant même qu’elle ne réponde, Aliénor ce précipita dans la cuisine passant à côté de son père. Elle ouvrit de grands yeux quand elle découvrit les magnifiques bouts de viande rouge en train de cuire dans une sauce brune qui donnait vraiment envie. Son regard dériva sur les pelures de fruit dans la poubelle.

-T’as fait une salade de fruit ?

Aliénor se tourna vers sa mère et aperçu le paquet de chamalows posé sur une chaise non loin de la cheminée. Elle se senti mal, elle s’était encore mise en colère pour rien. Mais la main que passa son père dans son dos dissipa tout ce brouillard qui se formait au-dessus de la tête de la fillette. Ce Noël n’était pas si gâché que ça, tout pouvait encore bien se passer.
C’est dans une ambiance bien plus relaxée que la petite famille se retrouva autour de la table et partagèrent un repas. Très bon d’ailleurs.

Le feu crépitait doucement dans le cheminée, le père d’Aliénor rajouta une buche pour que toute la petite famille puisse faire griller des chamalows avant minuit, heure où tous pourraient offrir leurs cadeaux. Aliénor regardait uns pas uns les paquets sous le sapin, elle avait tellement hâte, comme n’importe quel enfant.

Mais avant cela, c’est grillage de chamalows en règle et chant très moche. Aliénor ne chantait vraiment pas très bien, tout comme son père, ce qui n’était pas des plus agréables à écouter. Claire elle avait une voix bien plus mélodieuse et surtout plus juste. Mais les rires fusaient dans la petite maison des Delphillia et rien que ça, c’était une victoire sur les évènements qui pouvaient perturber ce foyer.

Soudain l’horloge sonna, sonna 12 fois, indiquant le moment tant attendu pour Aliénor qui les yeux brillant se jeta littéralement sous le sapin. Il y avait pas mal de cadeaux, plus ou moins gros, mais tous avait ce même effet sur la fillette, cette joie et ce sourire qui faisait tant plaisir à ces parents. Elle tomba sur une petite boite où son nom était inscrit. Elle l’ouvrit avec précaution pour en découvrir le contenu. Sa surprise était totale. Dans cette boite se trouvait le pendentif de sa mère. Elle ne s’en séparait jamais pourtant, cette pierre bleu et orangée, qui représentait le feu et la glace pour la fillette. On dit que cette pierre change de couleur en fonction des émotions ressenties par la personne qui le porte. Mais pourquoi s’en séparer maintenant, Aliénor n’a jamais vu sa mère sans. Elle se tourna avec un regard interrogateur, qu’es ce que cela pouvait signifier ? Mais comme pour mettre fin à ces doutes Claire s’approcha de sa fille pour lui passer le bijou autour du cou.

-Garde le précieusement tu veux ?

Aliénor pris la pierre dans ces mains et regarda sa mère en approuvant d’un signe de tête. Elle mit le collier sous son haut et sourit timidement à Claire avant de reprendre son entreprise de cadeaux.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

03 janv. 2019, 11:35
 Bristol,RPG+  L'étrange Noël des Delphillia  solo 
Une fois tous les cadeaux déballés, il régnait une ambiance chaleureuse dans la maison. Malgré tout, la fille Delphillia restait interdite vis-à-vis de ce cadeau de la part de sa mère. Elle ne savait pas vraiment d’où venait ce cadeau, mais cette pierre était très précieuse pour Claire. Elle se souvenait, les fois où sa mère réfléchissait, elle faisait rouler la pierre entre ces mains, un geste banal mais qui montre à quel point cet objet faisait partie d’elle. Mais il se faisait tard et il n’était pas tant de questionner ces parents ce soir. Cette soirée avait déjà été assez encombrée de sentiments contraires. Ces parents l’embrassèrent avant de la laisser partir en direction de sa chambre.

Aliénor se laissa tomber sur le lit et fixait son plafond. La journée avait été pleine de découvertes et elle voulait comprendre ce qui se tramait. Mais elle n’avait que peu de pièces du puzzle. Elle savait que tout était relié à sa mère et que ça impliquait cet accident. Cet accident, ça aussi c’est un gros point d’interrogation. La fillette sait juste qu’il s’agit d’un accident de voiture, mais les circonstances autour sont inconnues. Pourtant les parents de Claire étaient des gens prudents, beaucoup moins qu’Amaury d’après ce qu’elle avait pu entendre, mais c’était le père de Claire qui conduisait. Aliénor prit la pierre dans ces mains. Celle-ci avait pris une teinte bleutée très claire et très belle. Mais quel était cette chose qui dévoilait ces sentiments au monde entier ? Et surtout, comment sa mère pouvait-elle avoir un objet magique. Non, ce n’était une pierre de bouiboui auquel il fallait croire. Il y avait de la vraie magie là-dedans elle le sentait. Mais rien de méchant, au contraire, c’était quelque chose de doux et rassurant.

Aliénor se mit à analyser la pierre sous tous ces angles mais rien, il n’y avait rien. Mais alors qu’elle allait renoncer, sur le métal qui entourait la pierre, à l’intérieur, il y avait quelque chose de gravé. Aliénor eu beaucoup de mal à déchiffre ce qu’il y avait d’écrit, mais elle parvint à lire : « Ton frère qui t’aime. » La fillette n’avait pas vraiment entendu parler du frère de Claire, elle ne savait pas grand-chose de lui. A vrai dire elle ne sait pas grand-chose de la vie et la famille de sa mère. Il était sorcier ? Voilà quelque chose que la fillette ne connaissait pas. Mais comment est-ce possible, pourquoi sa mère n’aurait rien dit ? Aliénor retira le collier et le posa sur sa table de chevet. Elle comprenait peu à peu que sa mère était un mystère pour elle et plus elle en apprendrait, plus elle se rendrait compte qu’elle ne la connait pas.

Mais les vacances de Noël devraient être composées uniquement de joies et de rires, comme ceux que l’on peut entendre ce matin dans la petite maison. Malgré ces questions, Aliénor se tenait à l’engagement qu’elle avait pris auprès de son père. Etre joyeuse pour sa mère. Mais toutes ces questions, Aliénor avait l’impression d’être un détective qui doit résoudre une enquête. Mais c’était décidé, elle allait laisser les vacances se passer normalement et le dernier jour, elle irait interroger son père. C’était auprès de lui qu’elle pouvait avoir le plus de réponses, sa mère était bien trop fragile en ce moment.

Les jours défilèrent et cette joie qui semblait résonner dans la maison s’effritait par moments. C’était comme si une épée pouvait tomber sur Claire et l’écraser à tout moment. Mais Cyril était là pour elle toujours attentionné et patient. Aliénor elle faisait comme de rien, restant la petite fille souriante qu’elle a toujours été. Le dernier jour arriva, alors qu’Aliénor faisait sa valise, son père entra dans la chambre pour vérifier que tout allait bien. Normalement c’est sa mère qui venait vérifier si elle n’oubliait rien, son père étant tout aussi étourdi qu’elle. Aliénor saisi ce moment, c’était le moment parfait pour avoir des réponses à ces questions.

-Papa ?

-Oui ma chérie ?

Aliénor s’assit sur le lit et son père fit de même, il passa une main dans son dos soupçonnant quelque chose. En même temps, le visage de sa fille est très expressif, elle ne peut pas cacher grand-chose.

-Le frère de Claire, c’était un sorcier ?

Cyril regardait sa fille avec tendresse, il se doutait bien qu’elle allait continuer à fouiller, comme lui l’aurait fait. Leurs caractères étaient très proches physiquement, elle avait presque tout pris de sa mère sauf cet œil étrange et mentalement, elle tenait beaucoup de lui.

-Amaury ? Oui il était sorcier, il a fait ces études à Poudlard, il avait 2 ans de plus que moi. Pourquoi me poses-tu cette question ?

-Je ne savais pas… Pourquoi maman n’a rien dit.

-Elle était proche de son frère.

Cyril prit une grande inspiration. C’était un sujet qu’on évitait d’habitude dans cette famille mais il savait bien que sa fille ne lâcherait rien.

-Sa mort l’a beaucoup affectée, Amaury était quelqu’un de bien différent de ta mère, fêtard et indifférent des règles. Mais c’était justement cette différence qui les liait.

-Le collier, il vient de lui ?

-C’est lui qui l’a fait.

-Alors pourquoi me l’offrir ?

-Je te l’ai dit, ta mère traverse une phase difficile, elle ressent le besoin que tu aies une part d’elle avec toi. Maintenant fini ta valise, on part bientôt.

Cyril se leva et sorti de la chambre sans un mot de plus. Les épaules d’Aliénor tombèrent, voilà qui était encore très flou, elle ne savait où tout cela mènerait, mais elle avait peur que ce soit grave. Elle n’avait jamais vu sa mère dans cet état. Elle ne peint même plus… Aliénor ferma sa grosse valise et se dirigea vers la sortie. Elle savait que ce chemin allait être long, très long…

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle