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02 févr. 2019, 00:04
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Pv :@Alice Sangblanc

31 Decembre 2043

Paris, appelez aussi la ville lumière par les moldus, est la capitale du glorieux état français. Une ville magnifique remplit d’histoires glorieux mais aussi d’histoires pour le moins dérangeantes. La capitale avait l’air de ne jamais se reposer, les passants marchaient dans tout les sens dans le froid glaciale que leur servait l’hiver, les engins à quatre roues laissaient entendre des sortes de gargouillements depuis l’intérieur de leur ventre mais le pire c’était ce bruit aigu qu’elle faisait quand les autres quatre roues n’avançaient pas.  C’était la première fois de sa vie que Carry s’éloignait autant de sa maison et jamais elle n’eut ressenti une aussi forte envie de rentrer. Elle repensa aux plaines de Binsey à coter d’Oxford, là où elle habitait et là où le calme était préservé par le manoir des Harrison. Un regard vers le ciel, Carry lâcha un long soupire qui en disait long de la ville où elle avait atterri : Oxford lui manquait plus qu’elle ne le pensait.


Tout ce bruit dont elle n’était pas habituée lui donnait un mal de crane, comme si quelqu’un était en train de taper sa tête avec un marteau contre une enclume. Comment était-il possible de vivre dans une ville pareille ? Les gens ne connaissaient-ils dont pas ce qu’était le calme ? Ne supportant plus tout se caquant, la petite Harrison couvrit ses oreilles avec ses mains gantées de cuirs pour atténuer la douleur. Rien à faire le bazar était toujours là et il n’avait pas l’air de vouloir partir. Alors que Carry s’apprêtait à piquer une crise, elle croisa le regard froid de son père qui lui intimait de garder le silence. Il se tenait sur sa droite tandis que sa mère elle se tenait sur sa gauche en train de regarder partout, sans doute était-elle à la recherche de quelques choses ?

-Je sais que tu n’aimes pas cet endroit et moi non plus. Mais nous sommes en pleins milieux d’une centaine de milliers de moldus et si tu piques ta crise, tu pourrais nous faire remarquer et nous attirer de très gros ennuis…Manquerait plus que je m’adresse à l’un d’eux… Quelle idée de fêter le nouvel an ici…

Carry pouvait sentir que son père n’était pas à l’aise ici non plus, lui qui d’habitude était sérieux à en mourir le voilà maintenant suspicieux et discret. C’était presque comique de le voir ainsi mais ce n’était pas l’avis de madame Harrison qui avait préféré ignorer la dernière phrase de son mari. Soudainement, prise d’une excitation sans nom, madame Harrison pointa du doigt une statut qui avait l’air d’être assise sur un socle de pierre.

-C’est par là ! Arrêtez de vous disputer vous deux et venez sans plus tarder ! Nous allons finir par être en retard ! Pesta la mère en entraînant les deux autres membres de sa famille par la main. Aussi douce qu’elle pût paraître, Dayla Harrison, la mère de Carry, pouvait se montrer tout dure et n’avait pas sa langue dans sa poche.

Une fois la rue qui les séparait de la statue en question fut traversée, tous se dirigèrent devant le petit socle noir où se trouvait la grosse statue. Voulant montrer son impatience, monsieur Harrison tapa avec régularité le sol avec sa canne en argent.

*tac tac tac tac tac tac tac tac tac tac…*

La main de sa femme vint se poser doucement sur les siennes lui intimant d’arrêter son manège, ce qu’il fit sans attendre en lui souriant faussement. Alors que les deux adultes étaient en train de se disputer, Carry remarqua que la statue devant laquelle ils se tenaient commençaient à regarder autour d’elle, comme si elle vérifiait que personne ne les regardait. Après avoir regardé autour d’elle une bonne dizaine de fois, la statue s’abaissa et se mit à danser surplace ouvrant un passage du même type celui qu’il y’a à la gare de King’s cross. Sans attendre et sans un mot Carry et ses parents entrèrent dans le passage pour ensuite atterrir devant un grand bâtiment. Carry souffla un grand coup ; Enfin il venait de passer les frontières entre le monde moldu et celui de la magie.


Madame Harrison, montrant une certaine jalousie envers cette maison, continua de menée le petit groupe sans rien laisser paraitre. Une fois à la porte, Carry sourit à sa mère qui lui fit signe de prendre la tête mais qui s’arrêta net quand elle tomba nez à nez avec un réceptionniste qui leur sourit et leur souhaita la bienvenue en français. Ne comprenant pas ce qu’il voulait dire, la petite Serpentard s’écarta pour laisser sa mère prendre le relais et répondre à sa place qui parlait couramment le français. Carry savait un tout petit peu parler français, mais clairement pas assez pour tenir une conversation, elle se promit qu’un jour elle apprendrait cette langue qui a des consonances merveilleuses.

*La mère de Carry se tourna vers les deux membres de sa famille avec un visage surpris*
-Alors oui nous sommes bien sur la liste mais apparemment à cause de manque de place ils nous ont mit avec une autre famille qui s’appelle Sangblanc. Bon eh bien nous verrons comment tout ça va se passer.

Acquiesçant d’un signe de la tête, tout le monde se mit en file indienne et marchèrent en direction de la salle de réception. Avant qu’ils ne puissent rentrer tous firent fasse à un miroir. C’est vrai que depuis qu’ils étaient partie d’Oxford, Carry n’avait pas remarqué ce que ses parents portaient :

Le père de Carry portait un long manteau noir et dessous un costume trois pièces de couleur bleu fonces et une chemise à carreaux blancs et bleu claire. Autour de son cou il avait une cravate de la même couleur que son costume qui venait se cacher dans le manteau de la première veste du costume. Pour le bas il avait choisi de prendre de simples chaussures de ville noir et bien sûr il avait encore et toujours cette canne en argent à tête de serpent qu'on lui avait donné, en soit-elle ne servait à rien, ce n'était pas une arme ni même un outil pour l'aider à marcher une aide pour marcher. C'était juste un objet qu'il aimait exposer pour montrer sa classe sociale. La mère de Carry, elle, portait des talons de couleurs noirs suivit d'un collant sombre et d'une robe cache cœur évasée verte fonces, à croire qu'elle voulait vraiment montrer son appartenance à la maison Serpentard. Une veritable famille qui décidément aimait se pavaner.

Finissant par poser son regard sur elle-même, la deuxième année ne se trouvait pas trop mal habillé pour une simple soirée de nouvel an. Elle portait une petite robe noire et grise avec un petit Pins argentée de la tête d'un serpent au niveau de son épaule. Il n'y avait pas à dire, elle aimait beaucoup trop sa maison.

Carry, n’ayant pas écouté ce qu’avait dit sa mère auparavant, était toute excitée quand elle put voir là où aurait lieux le gala. Une belle et grande villa blanche avec un toit bien noire. Le sol était fait de marbre blanc et les murs étaient ornées de tableaux dont Carry ignorait leur signification. Tout était blanc…Absolument tout, les chaises, les tables les fauteuils et même les tapis. C’était à croire qu’ils étaient entrés au paradis, là où la pureté avait sa place. Sauf que ce paradis…risquait de devenir un enfant quand Carry aperçut avec qui elle allait devoir s’asseoir… une longue crinière blanche tressé avec des mèches rebelles, des yeux en amande dont la couleur était d’un argent brillant. Mais le plus remarquable était la blancheur de sa peau...Pas de doute possible c'était bien elle...Alice...La fille qui avait défendu Brett Carter dans la Grande Salle à Poudlard...C'était bien elle et Carry allait devoir passer le nouvel an avec cette peste...

Génial, pensa-t-elle en voyant son nom sur l’assiette qui se situait juste à coter de celle d’Alice. D’un pas lent, Carry se dirigea vers sa place et ne quitta pas une seule seconde la première année des yeux avec un petit sourire narquois…Cette soirée allait se montrer des plus intéressante…

*Carry inclina sa tete en signe de salutation, elle s'assit et fit face à la petite Alice*

"-Bonjour ! Comment ça va ?" finit-elle par dire avec un Français plus que maladroit et un accent exagéré .







Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

06 févr. 2019, 07:59
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Blanc. Tout était de blanc. Du sol au plafond, de la moindre chaise à la plus insignifiante des serviettes de table. Si on mettait de côtés les nombreux tableaux qui ornaient ses murs, la salle de réception avait des allures de désert arctique, pris d’assaut par une centaine de riches sorciers. Les costumes et les robes suffisaient à habiller de mille couleurs la villa aux pierres blanches de miss Sally.
Un nombre impressionnant de table ronde était dressé dans toute la salle. Six à chaque table, en général. Petit à petit, elles se remplissaient. Et, petit à petit, le tumulte des invités de miss Sally grimpait dans la salle. Ce n’était pas ce genre de brouhaha grossier qu’on associait volontiers aux « autres ». Ceux qui n’auraient jamais été des invités de miss Sally.
Les Sangblanc étaient là, eux aussi. Sans grande surprise, car la femme de monsieur Sangblanc était amie avec miss Sally. Une amitié qui échappait à ce dernier. Mais qu’est-ce que sa femme pouvait trouver de si intéressant chez cette vielle dame ? Alice non plus ne comprenait pas. Surtout, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait été forcée de venir et pas ses deux frères. Injuste. C’était injuste. On l’arrachait à son grand père, chez qui sa famille séjournait le temps des fêtes, pour assister à un repas avec des gens qu’elle ne connaissait pas. C’était injuste.

Ses doigts opalins frappaient frénétiquement le bord de la table. De ses grands yeux, Alice fixait son père installé en face d’elle. Il ne la regardait pas, conscient que si il croisait son regard, il serait forcé de lui expliquer pourquoi ses frères avaient eu l’autorisation de décliner l’invitation. Les cheveux blancs de Dorian Sangblanc étaient tirés en arrière, une seule petite mèche retombait sur son front. Sa jolie barbe était bien coupée et bien peignée. Il avait de l’allure, vêtu de son costume bleu marine tendu par sa musculature. Quelques femmes s’étaient dévissés la tête lorsque les Sangblanc étaient passés à côtés d’elles pour rejoindre leur table. Alice les avait vu. Et madame Sangblanc aussi. Sa longue chevelure blonde était tirée en un chignon lâche, agrémenté de boucles folles qui dansaient tout autour. Son visage en forme de diamant était subtilement maquillée, ses lèvres pulpeuses sublimée par un rouge à lèvre rouge. Elle était enfilée dans une longue robe noire qui effleurait le sol de marbre. Sur ses épaules retombait un châle de soie blanche assortie au cristal qui pendait à ses oreilles. Elle était sublime, surtout lorsqu’elle souriait. Alice, elle, ne souriait pas. Elle était furieuse. Furieuse de finir l’année dans un repas ennuyeux organisé par une vieille chouette qu’elle ne connaissait même pas. Furieuse d’être loin de son grand père pour clore cette année. Pourtant, si elle daignait sourire, elle aussi était jolie. Ses longues boucles blanches étaient attachées en une seule et même tresse perchée sur son crâne, sa longueur retombant sur son épaule, son extrémité caressant le haut de ses hanches. Alice également portait une robe longue, mais la sienne était bleu pastel, et couvrait ses bras. Elle se serait certainement sentie ravissante si la colère ne l’habitait pas.

Monsieur Sangblanc jeta un coup d’œil à la place vide à sa droite. Il plissa les yeux un instant en observant la petite affichette déposée sur l’assiette, annonçant le nom du sorcier ou de la sorcière à qui appartenait la place.

« - Harrison, annonça Monsieur Sangblanc. Ce nom t’est familier, Renesmée ?
- L’épouse est une amie de miss Sally, répondit miss Sangblanc.

Harrison ... Harrison ? Les épaules d’Alice se dressèrent d’un coup. Ce nom sonnait familier à ses oreilles. Mais c’était certainement une autre famille Harrison.
C’était certainement cela.

- Mesdames, je crois que nos voisins de table arrivent, lança monsieur Sangblanc.

Il se leva lorsqu’il en fut convaincu pour les saluer. C’était un homme poli. Sa carrure athlétique trompait parfois les gens et le rangeait immédiatement dans la catégorie des brutes sans cervelle, ce qu’il n’était pas. Miss Sangblanc se leva à son tour et salua leurs voisins de son plus beau sourire. Alice avait imité ses parents, indifférente à la situation... jusqu’à ce qu’elle se remette à sa place, et jusqu’à ce qu’une voix s’élève à côté d’elle :

- Bonjour ! Comment ça va ?

Pas elle. Tout mais pas elle ! Alice jeta un regard à la fillette qui venait de prendre place à ses côtés. Des cheveux noirs, des yeux sombres et un visage cruel. Carry Harrison, Serpentard de deuxième année et bourreau de son meilleur ami. Qu’est ce qu’elle faisait ici, en France ? Maudite miss Sally !

- Tiens, Carry Harrison. En voilà une surprise...

Son accent français était parfait, sa langue impeccable. Alice forçait un sourire qui ressemblait plus à un rictus d’inconfort mais sa mère n’y verrait que du feu. Son père, en revanche... il observait les deux fillette, sourcil haussé.

- C’est une camarade, expliqua Alice. Une autre Serpentard.
- Le monde est petit.
- Très...

Alice reporta son attention sur Carry et lâcha, à mi-voix :

- Je ne savais pas que miss Sally avait engagé des harpies pour l’animation... »

La rage qu’elle éprouvait pour Carry était encore très forte. Ce qu’avait ressenti Brett, sa colère, ses doutes, sa honte... c’était à cause de cette sorcière infecte.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
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06 févr. 2019, 12:01
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Carry un jour lu la définition du mot destin. Le destin est une puissance qui, selon certaines croyances, fixerait de façon irrévocable le cours des événements. Et si c’était un coup de Destin alors celui-ci avait un drôle d’humour que Carry n’apprécierait guère longtemps.

En guise de réponse à la provocation d’Alice, Carry s’assit sur la chaise blanche et balança ses jambes pour s’assurer que son talon finisse par s’enfoncer dans la jambe de la petite première année. Était-ce donc une façon d’accueillir une invitée à sa table ? Comment diable avaient-elles réussi à se retrouver à la même table à la même soirée ? Décidément, Destin et Carry n’allait pas du tout s’entendre.

Une fois le petit coup donné, Carry regarda Alice et lui présenta son plus beau sourire de remerciement accompagné d’un petit rictus mauvais. Ah ! Cette soirée qui promettait tellement d’être ennuyante allait en fait devenir très intéressante. Tenir tête à Carry était quelque chose qu’elle-même avait du mal à supporter et surtout Alice allait devoir payer pour les insultes qu’elle avait osé dire lors de la fameuse rencontre dans la Grande Salle. Ce soir, il était temps de rendre des comptes et la petite boule de neige allait en rendre tout le long de la nuit.

Alors que la soirée allait débuter pour de bon, la mère de Carry prit le bras de sa fille et le pressa assez fort pour lui faire mal. De bien des tentatives, Carry essaya tant bien que mal de se dégager de l’emprise de sa mère mais sans résultat. Plus les secondes passèrent et de moins en moins elle ne put s’empêcher de grimacer à la douleur.  Finalement la deuxième regarda sa mère avec incompréhension qui lui répondit d’un regard indifférent. De manière studieuse, la mère posa son regard sur la petite Alice puis sur sa fille.

-Carry Harrison, je t’ai vu donner un coup à cette fille qui ne t’a rien fait. Je ne tolèrerai pas un tel comportement à cette table avec ces invités de marques. Ne me fait pas honte et présente tes excuses tout de suite.

Carry releva la tête d’un coup et ne put s’empêcher de souffler du nez en regardant sa mère. Elle n’avait pas l’habitude de se faire réprimander par sa mère et ce soir-là fut l’un des rares soir où sa maman se dressait dans le camp adverse. Alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre, Dayla regarda sa fille avec froideur et plissa légèrement les lèvres pour montrer à sa fille qu’elle commençait à perdre patience. Carry comprit très vite qu’elle allait dépasser les limites et qu’elle risquait de recevoir une correction si elle n’améliorait pas son comportement.

La mort dans l’âme, Carry se tourna vers Alice, qui devait selon elle surement se délecter de la scène, et abaissa sa tête et prononça d’une voix tremblotante.

-Pardon Alice … Finit-elle par dire à contre cœur.

Pensant en avoir fini avec ces excuses qu’elle aurait bien vomit à la figure d’Alice, sa mère pressa de nouveaux son bras avec force, ce qui lui fit ressentir une vive douleur au niveau du biceps. Surprise, Carry ne put retenir le petit couinement de douleur qu’elle sentit dans son bras. Ne comprenant pas ce que sa mère voulait, elle la regarda avec détresse cette fois-ci. Ma sa mère resta froide impassible et reprit son ton doux et à la fois tranchant.

-En français, Carry. Je te l’ai pourtant appris…

S’en était de trop, maintenant de l’humiliation ? Carry voulait se lever de table pour partir pleurer dehors, mais elle savait que si elle faisait ça, une fois à la maison elle recevrait bien pire qu’un « serrage de bras » en guise de punition. Elle retint du mieux qu’elle pouvait ses larmes et inspira profondément pour trouver le courage de trouver les bons mots.

-Je… Commença-t-elle en corrigeant son accent du mieux qu’elle pouvait. Je vous demande…pardon, mademoiselle Alice.

Cette fois ça n’avait rien d’un accent exagéré ou même de maladresse. Carry venait de faire un effort plus qu’incroyable pour se souvenir des leçons de sa mère pour parler correctement le Français. Mais elle fut rassurée quand elle sentit l’emprise de sa mère se détacher et qu’elle lui sourit avec un hochement de tête en guise d’approbation. Alors qu’elle pensait être débarrasser de sa mère, Dayla passa de Carry à Alice qu’elle observa doucement de haut en bas. La mère de Carry finit par s’adresser à elle avec un français plus que correct et un léger accent.

-Alors comme ça vous connaissez ma fille ? comment vous vous êtes rencontrés ? 

De nouveau sur le qui-vive, Carry comprit avec dificulte la question de sa mère. Alors qu’elle se dressa autant que possible pour attirer l’attention de sa mère, celle-ci posa la main sur l’épaule de sa fille pour la rasseoir et se concentra de nouveau sur Alice. Comprenant que sa mère voulait l’opinion d’Alice et non la sienne, Carry regarda la petite fille toute blanche avec un regard de détresse… Si jamais ses parents apprenaient pour ce qui se passe dans l’école s’en était fini d’elle.

Renvoyée de Poudlard
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Chasseuse de né-moldus professionnelle
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09 févr. 2019, 08:17
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Mots en gras pour la Cabane de Cristal

Alice maudissait. Quoi, elle ne le savait. Qui, elle n’en était pas certaine. Tout le monde, peut être. Sa mère, tout d’abord, pour avoir eu la brillante idée de liée une amitié avec une vieille folle amie de tous. Miss Sally, pour ne pas être fichue de célébrer la fin d’année avec les autres Sally et seulement eux. Son père, ensuite, pour avoir refusé qu’elle ne reste avec son grand père pour fêter la nouvelle année. Et puis Jacob, pour avoir préféré faire nouvel an avec ses abrutis d’amis plutôt qu’avec elle ! Et évidemment, Thomas, pour aucune raison en particulier ! Mais surtout, surtout, Alice maudissait Carry Harisson et sa famille pour avoir osé se faire inviter à SA table. Infectes petits rats. Non, pas des rats. Les rats ont le bon goût d’être adorablement mignons. Des cafards. Voilà.

Alice lâcha un petit cri aigu lorsqu’elle sentie une vive douleur au niveau de son mollet. C’était Carry. Évidemment que c’était elle. L’horrible petite fille venait de lui enfoncer son talon dans la jambe. Cruelle petite fille. Et elle souriait, la sale bête ! Alice bouillonnait, enrageait. Ses deux yeux d’argent braqués sur elle s’assombrissaient, comme deux lunes se voilant de nuages. Elle ne pouvait pas répliquer. Pas devant sa mère. Pas devant son père, surtout pas devant lui. Sa petite fille était forte. Elle ne cédait pas à la violence.

Et puis, le glaive de la justice s’abattit sur Carry : sa mère l’avait vue. Elle l’avait vu s’en prendre à Alice avec sa fichue chaussure. Oh ce qu’elle aurait aimé se moquer, rire à gorge déployée, ou seulement sourire ! Mais il fallait se retenir, car c’était elle la victime. Pas ce monstre à la tignasse noire.
L’étreinte des doigts de miss Harrison se resserrait cruellement autour du bras de sa progéniture. Alice se délectait de cette vision. Rien n’aurait pu lui faire plus plaisir que l’humiliation physique de ce démon de Carry Harrison.

Les trompettes de la justice retentirent à nouveau : elle devait s’excuser. Ce qu’elle fit une première fois, mais ce n’était pas suffisant. Elle fut forcée de le faire une seconde fois. En français. Humiliée. Elle était humiliée.
Alice força un petit sourire attristé en regardant Carry, demandant son pardon. Pauvre petite chose, la honte lui allait si bien au teint.

« - Ce n’est pas grave, dit Alice de sa voix la plus douce, de son accent le plus léger. Tu n’as certainement pas fait exprès.

Alice sourit à nouveau. Délectable. C’était délectable !
Pour la première fois depuis cette horrible rencontre, Alice jeta un bref regard à ses parents. Si sa mère souriait, ce n’était pas le cas de son père. Il observait les fillettes, l’air prêt à intervenir. Qu’aurait-il fait de plus ? La mère de Carry gérait sa fille avec une main de fer qui plaisait beaucoup à l’héritière Sangblanc. Il le compris visiblement, car il ne fit aucun commentaire, et ne chercha pas à ajouter son grain de sel.

Miss Harrison posa la plus délicieuse des questions à Alice, peut-être pour essayer de noyer le poisson. Mais la réaction de Carry ne faisait que renforcer ce sentiment de supériorité qu’Alice ressentait : elle la tenait enfin entre ses griffes.
C’est avec son plus beau français que Alice répondit à miss Harrison :

- Nous nous sommes rencontrés dans la grande salle de Poudlard, lors d’un repas. Votre fille venait de faire une sorte de blague qui n’avait pas fait rire grand monde. Elle n’a pas trop d’ami, je crois d’ailleurs qu’elle n’en a aucun... je pense qu’elle est un peu.... maladroite ? Mon mollet en témoigne.

Un petit rire cristallin s’échappa d’entre lèvres d’Alice. Il était si doux, si gentil, si bienveillant... que son père fronçait quelque peu les sourcils. Alice sentait son regard sur elle. Il était froid, comme un coup de vent d’hiver sur la nuque. Il connaissait sa fille, et il savait qu’à ce moment précis, elle n’était pas sincère. Il savait que sa petite fille, son trésor, qui lui réclamait jadis des bonbons, des sucreries en tout genre, cachait quelque chose. Mais il ne dit rien, conserva son allure droite et son air charmant. Il se permis même une poignée de main avec un sorcier à la cravate orange qui passait dans son dos. Un ami de l’oncle Léon, certainement. La couleur de la cravate était bien trop criarde pour appartenir à un ami du cercle de monsieur Sangblanc, c’était évident. Ce genre de personne à qui les mots « linoléum» et  « cirage » étaient familiers. Des Nés-Moldus, bien sûr. Avec leur drôle de chose qu’eux seuls comprennent. Ils étaient bien capable de faire leur nid dans ce genre d’endroit, pourtant réserver aux gens comme les Sangblanc. C’était presque insultant.
Alice reporta son attention sur miss Harrison, puis sur sa camarade.

- Il faudrait peut être que tu fasses plus d’effort, tu sais. Je sais que pour toi ce n’est pas évident, bien sûr. Mais je suis certaine que tu peux faire mieux, Carry ! »

Alice lui lâcha un sourire, ses grands yeux dans les siens. Oh il voulait en dire, ce sourire. Il exprimait tant de chose qu’Alice aurait été incapable de tout expliqué. Mais une chose était sur, il y avait de la haine. Une haine muette qui éclatait aux yeux de celle qui avait pensé que jouer avec les sentiments de son meilleur ami avait été une bonne idée. Une haine vengeresse qui menaçait de tout détruire sur son passage, et Carry en serait la première victime. Mais Alice ne s’abaisserait pas à s’en prendre physiquement à elle. La destruction mentale, c’était le choix le plus judicieux. Car il était silencieux et invisible pour ceux qui ne regardent pas. Ou pour ceux qui deviennent des alliés sans s’en rendre compte. Le tout était de ne pas trop abusé de miss Harrison, car les alliances se font et se défont très vite.
Mais pour l’heure, Alice jubilait. Carry était à sa merci grâce à sa mère. Elle venait de lui servir Carry sur un plateau d’argent.

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09 févr. 2019, 17:31
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
En entendant les révélations d’Alice, Dayla regarda d’on œil interrogateur sa fille qui restait clouer sur son siège. Miss Harrison ne comprenait pas trop le but de ce regard qu’elle lançait à Alice mais s’il y’avait quelque chose dont elle était sure : d’après la petite Alice, Carry fréquentait la solitude et ça Dayla ne pouvait laisser passer. Lui lançant son plus beau sourire, La mère de Carry reprit.

-Et quel genre de blague est ce que mon petit monstre fer-
-Mère je vous en prie, il suffit ! Finit-elle par dire en anglais.

Carry, ayant assez de ne rien comprendre à cette conversation, prit la main de sa mère et la regarda avec pitié. Carry avait compris la leçon que sa mère lui donnait et n’avait aucunement envie que son humiliation continue et pour ça elle serait prête à faire n’importe quoi pour que tout cela cesse. Miss Harrison, ayant vu que sa fille avait accepté sa punition, décida d’arrêter de poser des questions à la camarade de Carry qui avait l’air pourtant plus que joyeuse d’y répondre. Soulagé de voir que sa torture prenait fin, Carry grinça des dents et se tourna vers Alice qui, comme elle s’en doutait, jubilait à la situation problématique qu’avait fait face la deuxième année.

-Carry ma chère, nous aurons à parler une fois que nous aurons regagné le domaine familial.

Oui, ils auront à parler car Dayla ne pouvait pas laisser sa fille sans rien n’y personne. Après avoir prononcé ces quelques mots, elle foudroya du regard son marie qui semblait une conversation des plus captivante avec les autres membres de la table. Dans les pensées de miss Harrison, la raison du manque de sociabilité de Carry venait en partie à cause de son époux qui tenait beaucoup à isoler Carry… Mais leur fille, connaissant la vérité, ne se préoccupait nullement de toutes ces pensées.

Bruler, noyer, écorcher, étouffer, écraser… tant de possibilités et pourtant une seule façon de tuer. C’était la première fois que l’esprit de Carry ressentit un tel sentiment de vengeance. Elle voulait se nettoyer de l’humiliation subit mais par la même occasion elle voulait prendre une revanche certaine contre la Sangblanc. Si Carry faisait des erreurs dans ces choix de stratégie, c’était quelqu’un qui apprenait très vite de ces erreurs et qui pouvait riposter de manière frénétique et elle savait qu’il était fort probable qu’elle n’ait pas sa vengeance aujourd’hui. Mais il était certains qu’elle n’en avait pas fini avec Alice.

Alors que Carry s’apprêta à répliquer, l’ambiance à la table se refroidit. Un homme, qui passa derrière le père d’Alice, fit une poignée de mains à celui-ci et commença à faire un tour de table pour dire bonsoir en serrant la main. Une fois arrivée au niveau de Dayla Harrison, l’inconnue présenta sa main pour serrer la sienne, mais La mère et le père de Carry se contenter de regarder le jeune monsieur en lui faisant un simple signe de tête en guise de salut tout en buvant une gorgée dans leur verre de Cristal. Carry ne comprenant pas ce qui venait de se passer, tira sur la manche de sa mère pour qu’elle lui explique. Mais c’est après que l’inconnue soit partie, qu’elle remarqua l’expression discrète de dégout que ses parents tenaient. Carry se risqua à poser discrètement une question à sa mère pour être sûre d’avoir compris.

-Né-Moldu ? demanda-t-elle discrètement à sa mère.

Sa mère acquiesça d’un hochement de tête d’une façon incrédule en buvant une autre gorgée dans son verre. Sans regarder sa fille, elle commença sans s’adresser à qui que ce soit en particulier.

-Je pensais que ce genre de réunion était pour les sangs-purs, tout porte à croire que je me suis trompée…Miss Sally devrait revoir ses fréquentations… Dit-elle à son tour sans même dissimuler sa voix.

Sentant la tension monter avec sa famille, Carry décida de se tourner vers la diablesse blanche qu’était Alice pour essayer de trouver refuge en attendant que tout se calme. Alors qu’elle se tourna vers elle, Carry vit qu’Alice continuait de la regarder en lui adressant son faux sourire. Comme elle s’y prenait mal, c’est fou. En souriant comme ça, c’était comme si elle criait devant sa victime comment elle allait la tuer. Mais bon il fallait faire passer le temps et très vite car la soirée allait en réalité devenir très longue. Tout d’abord, remettre Alice à sa place était la priorité numéro une.

-Très jolie ta tenue, Alice… Carry la regarda de haut en bas, est ce qu’elle est a toi ou a l’un de tes amis ? finit-elle sa phrase en insistant bien sur le mot ami. Elle ne le réalisait pas encore mais en utilisant la mère de Carry comme épée, elle allait et venait de rendre la vie de Brett Carter cent fois plus difficile.
Dernière modification par Carry Harrison le 11 févr. 2019, 09:21, modifié 1 fois.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

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10 févr. 2019, 22:20
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Les époux Sangblanc étaient comme l’eau et le feu, le noir et le blanc ou encore le jour et la nuit. Très différent l’un de l’autre et pourtant complémentaire. Mais leur plus grande différence était leur appréciation du monde qui les entourait. L’ouverture d’esprit de Dorian Sangblanc était exemplaire. Il pouvait être en désaccord avec beaucoup de chose mais il s’efforçait toujours de faire preuve d’empathie. Après tout, le monde était vaste et les avis nombreux. Il fallait essayer de comprendre les autres. Renesmée Sangblanc, elle, ne voyait pas grand intérêt à s’intéresser aux avis qui divergeaient des siens. Comprendre ce qui ne lui ressemblait pas, ce qui ne lui correspondait pas, était une perte de temps.
A la vue du Né-Moldu qui avait approché sa table, Dorian avait forcé un sourire et avait serré la main qu’on lui tendait. Pourquoi ne l’aurait-Il pas fait ? Ce pauvre bougre faisait preuve d’une politesse chargée de cran, car il fallait osé approcher une table d’inconnu. Il fallait osé en faire le tour pour la saluer. Renesmée n’avait accordé que peu de valeur à cette politesse. Elle avait jugé cet homme de ce regard dédaigneux que son époux exécrait. Sa vilaine main tendue dans sa direction lui avait soulevé l’estomac. L’insecte, comment avait-il osé penser qu’une dame de son rang lui serrerait la main comme le plus vulgaire des Moldu ?
Moldu. Né-Moldu. Vermines faufilant à travers leurs rangs, contaminant leur air avec leur manière de primate. Diaboliques petits cafards trop ambitieux pour comprendre que leur place était à mille lieux des gens comme miss Sangblanc. Miss Harrison et son époux semblait partager son avis : ils n’avaient pas daignés salué le malheureux qui s’en était allé.
La réflexion de miss Harrison était légitime, sur bien des points : que faisait-Il à ce repas ?

« - Ce cloporte n’a certainement pas été invité par miss Sally, lança Miss Sangblanc d’un français frappé d’accent. Ils se faufilent partout, sans le moindre scrupule... vous savez comment sont ces parasites...

Dorian Sangblanc avait jeté un regard froid à sa femme. Il haïssait ce comportement. Il haïssait cette verbe cruelle qui se cachait derrière les sourires de son épouse. Il haïssait qu’elle en use devant leur fille.

Alice n’écoutait plus. Le Né-moldu, elle n’en avait cure. Son gibier à elle était plus intéressant. Plus remuant. Carry. Carry et son regard de vipère. Carry et sa langue fourchue. Carry et ses crochets cruels. Maudite Carry.
Maudite Carry qui, encore, se servait de Brett pour atteindre Alice. Elle se servait de ses mensonges pour la pousser dans ses retranchements. Elle savait à quel point Alice avait souffert de voir son meilleur ami attaqué par cette diablesse.
Pourtant, à ses mots, Alice sourit. C’était un sourire étrange, énigmatique. Il dégoulinait d’émotion contradictoire. La rage suscitée par ses mots, la joie de savoir Carry humiliée.
Alice ajusta sa tresse sur son épaule d’un geste las.

⁃ Oh Carry, pauvre Carry, soupira Alice, feignant la pitié Tu saurais que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleurs si seulement tu avais eu des amis pour te le dire. Oh, suis-je bête... mais tu as une amie. Enfin, « avait » serait plus exact. Cette fille à lunette, aux cheveux noirs.... Jenny, c’est ça ?

Alice lâcha un très léger rire. Jenny. L'amie de Brett. Et quelle amie... savait-il que cette fille était...ce qu'elle était ?

- Une Née-Moldue, ajouta Alice. C'est aimable à toi, de faire dans l'humanitaire. Pas sûre que cela plaise à ta mère.. Il faudrait peut être que je me corrige auprès d'elle, tu ne crois pas ? Tu sais te faire des amis. Seulement....ce sont des sang-de-bourbe. »

Ce terme, sale dans la bouche de quiconque, claqua méchamment dans l'air. Ses grands yeux d'argent pointés sur Carry ne feignait plus une quelconque douceur. Harrison voulait toucher aux amitiés ? Alice allait jouer.

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18 févr. 2019, 23:16
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
La soirée commençait vraiment. Plus personne n’entrait dans la grande salle blanche ou n’en sortait. Tout ce qui pouvait se faire entendre était les discussions sérieuses entre adulte, quelquefois en français, quelquefois en anglais. Et le tout accompagnée avec de la musique classique qui commençait à se faire entendre dans la salle. De la harpe, du piano, des violons, un mélange de son mélodieux qui donnait le rythme de cette soirée. Les entrées commençaient à être servit à toutes les tables par des serveurs habillée en costumes sans manche. Ils venaient à tour de rôle déposer les assiettes remplit de la fameuse gastronomie française : une salade de César. Magnifique dressage des assiettes, on pouvait voir les morceaux tendres de cubes de poulets lestement cuits avec des petites taches brillantes montrant le léger salage dont la viande blanche avait fait part. Tout ça accompagné avec la bien verte et fraichement cueillit, salade romaine qui avait l’air d’être des plus goûtus mais aussi des plus croquantes. Mais ce n’était pas tout non, que serait la France sans pain ? Ce petit chef d’œuvre vert avait avec lui des petits morceaux de croutons légèrement salée à l’ail qui se mariait parfaitement avec les cubes de poulets et les fraiches couvertures de laitues romaines. Cerise sur le gâteau, ce petit dressage eut la visite de flocons de parmesans apportant une petite légèreté dans l’assiette dans ce monde de verts et croquants. Ce n’était plus de la cuisine, mais de l’art.

Malgré cette belle préparation qui frôlait la perfection, Carry se tenait devant son assiette et n’y toucha point. Comment diable Sangblanc avait réussi à prendre connaissance de l’existence de Jenny ? Un traitre qui lui aurait raconté ? Impossible, La jeune fille se rappela très bien de n’avoir rien dit à qui que ce soit et pourtant Alice savait à son sujet. Mais quelque chose l’interpella dans ces paroles. Alice avait dit que Jenny est une Née-moldu, hors Carry savait de Jenny qu’elle est une sang-mêlé. Conclusion, Alice était mal informée. Cependant, Alice commit une très grave erreur en appelant celle à qui Carry tenait le plus au château une sang-de-bourbe. Non seulement s’était faux mais en plus Carry faisait du mieux qu’elle put pour contenir la tempête qui était en train de ravager ses émotions. Si elle ne laissait ne serait qu’une once de colère sortir, cette soirée pouvait virer au cauchemar. Au lieu d’exploser de rage comme une partie de son être aurait voulu faire, elle se tourna vers Alice et lui sourit en la regardant avec mépris. Elle voulait jouer dans une cour qu’elle n’appartenait pas et la petite Alice allait vite comprendre qu’elle n’y avait pas sa place.

-Pour ta gouverne, Jenny est une sang-mêlé et non une sang-de-bourbe. Elle vaut largement mieux que ces sous-êtres qui osent se faire passer pour des sorciers. *soupir* Si tu la connaissais un minimum elle te l’aurait dit. Mais bon j’imagine bien que ça doit-être ta petite copine Bretty qui a dû te raconter tout ça. Je sais que Bretty et Jenny sont ‘’amis’’… Le sourire de Carry s’élargit à ses paroles. Qu’est-ce que dirait Jenny si elle apprenait que Brett l’a traité de sang-de-bourbe a sa meilleure amie ? Carry porta sa main à sa bouche l’air faussement choquée. Mais pire encore, que dira Brett en apprenant que c’est la faute de sa meilleure amie si lui et Jenny ne sont plus amis ? Carry regarda avec amusement Alice. Seront-ils toujours meilleurs amis ? Je me demande bien tiens…La deuxième année prit son verre d’eau dans les mains et le porta à sa bouche. Tu vois Alice, moi aussi je peux raconter des histoires… et ça sera ta parole contre la mienne à chaque fois…  Avec un joli sourire narquois sur le visage, Carry fit mine d’être victime d’une sévère quinte de toux et en profita pour verser le reste de son verre sur la belle robe d’Alice. Oups…La maladroite. Excusez-moi Dit-elle en Francais d’un ton faussement désolé et un sourire moqueur .

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
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23 févr. 2019, 00:09
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Le tintement de l'argenterie s'élevait religieusement de la table Harrison-Sangblanc, annonçant le début du repas. La délicate odeur de l'entrée française ravivait l'odorat des amateurs de gastronomie. Et ils étaient nombreux, ce soir. Si certains c'étaient déjà attaqué à leur assiette, d'autres regardaient ce chef d’œuvre avec des yeux de connaisseurs. C'était comme ci la moindre feuille de salade était un morceau d'émeraude brute qu'il fallait déguster d'abord visuellement. Perte de temps.

Alice, elle, ne se préoccupait que d'une chose : Carry. Affreuse Carry. Diabolique Carry. Maudite Carry.
La fillette écoutait sa tirade avec un sourire en coin. C'était certain, Carry pensait détenir le pouvoir sur elle. Carry pensait que ce genre de menace pouvait avoir un impact sur elle. Alice aurait pu les craindre si elle n'avait pas eu confiance en ce lien qui l'unissait à Brett. Elle le connaissait, elle savait ce qu'il penserait. Elle savait que Brett lui aurait pardonné. Elle savait qu'il ne se laisserait pas abusé par le venin de cette vipère.

Alice aurait volontiers répondu aux attaques de Carry mais cette dernière se mis soudainement à tousser comme si elle avait un Doxy dans la gorge. Au même moment, Alice sentit une morsure froide et humide sur sa cuisse, ce qui la fit se redresser d'un bond. Ses genoux choquèrent contre la table, et le verre de miss Sangblanc se renversa sur la nappe. Une belle tache écarlate grossissait sur la table sous les yeux horrifiés de la mère d'Alice. Mais la fillette, elle, fixait Carry, furieuse. Elle se retenait si fort de lui effacer son horrible sourire à coup de fourchette...

« - Alice ! s'écria miss Sangblanc. Par Merlin, ne peux-tu donc pas rester tranquille le temps d'une soirée !
- Mais...mère !
- Tais toi ! Regardes ce que tu as fait ! La belle nappe de miss Sally !

Alice serrait les poings, les joues rougies par la honte et la colère. Un sentiment brûlant d'injustice montait progressivement en elle. Carry n'allait pas s'en sortir comme ça.
D'un coup de baguette, monsieur Sangblanc avait fait disparaitre la tache qui s'étalait sur la fichue nappe de miss Sally. D'un signe de tête, il invita sa fille à s'asseoir à nouveau. La fillette, tête haute malgré sa colère, se rassied sur sa chaise. Elle n'adressa pas un seul regard à Carry. Pas tout de suite. Il fallait attendre. La tension devait retomber. Elle devait se calmer et réfléchir. Carry voulait qu'elle réagisse ainsi, c'était évident. Il ne fallait pas se laisser faire.

La petite Sangblanc attendit que ses parents se remettent à leur repas avant de tourner sa tête vers Carry, sourire aux lèvres. Elle lui glissa, assez bas pour qu'elle soit la seule à entendre :

- Ta parole ne vaut rien, traitresse à ton sang. Jenny est une moitié de moldue. Une impure. Qui te croira, toi qui te déshonore à te lier d'amitié avec ça ?

Alice agita un peu sa robe en riant, un sourire aux lèvres.

- Décidément Carry, tu es vraiment très maladroite ! dit Alice à voix haute pour se faire entendre de toute la table. As-tu encore bu de la bièraubeurre avant de venir ?

La fillette se tourna vers Carry comme si elle voulait parler du bon vieux temps.

- Comme à la soirée de Noël ! Oh ce que tu avais fait comme folie ce soir là... ça te change tellement, toi qui es si sage au quotidien ! Et avec qui étais-tu ce soir là, d'ailleurs ? ... Ha oui, Jenny ! La Sang-Mêlé ! Oui, voilà ! Vous nous aviez vraiment fait rire ce soir là, vous savez vraiment mettre la bonne ambiance ! »


Alice laissa traîner son joyeux sourire encore quelques instants avant de le transformer en une grimace de surprise. C’était comme ci elle avait oublié qu’il ne fallait pas le dire. Alice gagnerait à ce petit jeu, elle en était convaincue.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
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24 févr. 2019, 04:30
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Ah ! Douce vengeance ! Comme s’est délicieux de te voir écraser tes ennemies. Alice avait eu ce qu’elle méritait il semblerait. Elle, qui venait de recevoir de l’eau sur sa jolie robe, voila maintenant qu’elle se faisait gronder par sa maman. Carry voyant à quel point Alice se faisait gronder, ne put s’empêcher d’afficher un demi-sourire satisfait. Comment diable faisait les acteurs pour ne pas rigoler devant une situation hilarante ? Mais la rigolade ne dura pas longtemps… La petite Sangblanc contrattaqua.

Elle l’avait fait…Elle avait osé le dire haut et fort devant les parents de Carry… Le sujet Jenny PoirreFresh venait d’être déposer sur la table et attendait d’être critiquer avec soin par les parents de Carry. Les mains de la deuxième année commencèrent à devenir moite et sa gorge s’asséchait. Plus Alice parlait de Jenny et plus Carry baissait la tête, elle souhaitait plus que tout rétrécir pour disparaitre de cette table et ne plus jamais y revenir. Mais l’heure des lamentations n’étaient pas encore arriver…mais très proche. Sans s’en rendre compte la main de Carry vint machinalement attraper le poigner de sa camarade comme pour lui intimer d’arrêter de parler. Mais qui vint donc à son secours aussitôt ?  Miss Harrison avait à son tour attraper le petit poignet de Carry qui allait surement lui poser des questions sur sa Jenny.

Jenny…Jenny…Non, non, non ! Le sujet arrivait beaucoup trop vite ! Ses parents n’étaient pas encore prêts à entendre parler d’elle. Ils n’étaient pas encore prêts à entendre la vérité. Et si jamais ils en savaient trop…Adieu Jenny. La haine que Carry ressentait était quasiment palpable à travers ses veines. La deuxième année était quasiment au bord du gouffre, une simple pulsion de la part du démon blanc et elle tombait dans le précipice de la honte.

Elle savait que plus elle gardait le silence et plus ça en disait de qui était Jenny… Il n’y avait rien à faire, Carry avait beau réfléchir du mieux qu’elle pouvait et elle avait deux options, soit mentir et devenir la parfaite anti-moldu et salir la confiance de Jenny, soit dire la vérité et s’écraser devant Alice. Carry n’avait aucunement l’intention de blesser Jenny et pour la protéger…Elle devait s’avouer vaincue… La vérité allait éclater et Carry serait sacrifiée sur l’autel de la honte…Mais pas toute seule. Il faut dire que la ténacité d’Alice était à saluer. Mais Carry allait faire exploser une bombe dont Alice elle-même serait victime.

Carry prit le même ton de voix qu’Alice en s’adressant à elle et fit même en sorte que même les parents d’Alice entendent ce qu’elle allait dire.

« N’est-ce pas ? Nous nous sommes tellement bien amusées ce soir-là. Merci encore de m’avoir fait connaitre Jenny ! Elle m’a dit que vous étiez de très bonnes amies toi et elle. Carry faussa un rire plein d’amusement.  Je ne vous remercierai jamais assez, toi et ton petit ami Brett, de m’avoir permis de passer une aussi bonne soirée ! D’ailleurs Alice, Carry prit l’épaule d’Alice comme pour la prendre aparté, il faudra me raconter ce qui s’est passée après la soirée, parce que  juste avant de partir en cours le lendemain,  on vous a retrouvé en train de dormir ensemble sur le canape de la salle commune, ahah espèce de petite cachotière, Je suis si contente pour toi ! Dit-elle sans meme le penser. Satisfaite de ses paroles, Carry lui fit un petit clin d’œil soi-disant timide pour montrer qu'elle la soutenait. Tic…Tac…Tic…Tac… Carry regarda ses parents innocemment et le posa finalement sur Alice. Ah petit monstre blanc, tu ne t'attaques pas a un rejeton du diable, tu t'attaques a un demon, pensa-t-elle  avec un demi-sourire de diablotin visible seulement par Alice. Une pierre deux coups. Brett… Et Alice. Echec. 

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
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25 févr. 2019, 10:12
 PV   France  Bonne "Année"  Alice SangBlanc 
Quel doux sentiment que celui de la supériorité. Elle avait réussi à lui faire payer, à cette peste. L’honneur de Brett était vengé. De toutes façons, ce n’était qu’une question de temps avant qu’Alice ne s’en mêle. Ce malheureux mensonge qui avait fait passer Brett pour un voleur était à présent derrière lui, et Carry devait regretter de s’en être pris à lui.
Ses longs doigts perfides s’étaient saisi du poignet d’Alice alors que Carry se liquéfiait. La jeune Sangblanc lui avait sèchement dégagé la main. *Souffres* avait elle pensé *Souffres*.
Mais était-ce vraiment une histoire de vengeance ? Brett n’avait-il pas été vengé lorsque Jenny elle même s’était retournée contre Carry ? N’avait-elle pas assez souffert de ses mensonges ? Alice ne savait plus. Peut-être ? La vengeance n’avait pas de frontière. Elle n’avait pas de règle ou de code d’honneur. Alice aimait à penser qu’elle agissait pour et uniquement pour Brett. Mais la vérité, c’était qu’elle prenait beaucoup de plaisir à torturer Carry. Et elle n’était pas prête à lâcher son nouveau jouet.

Mais la voix de Carry s’éleva a côté d’elle. Elle ne suppliait pas, elle ne pleurait pas, elle ne s’excusait pas.
Elle contrattaquait de la plus cruelle des façons. Carry utilisait Brett pour l’atteindre. Elle mentait sur lui. Sur leur relation. Mais n’était-ce pas un juste retour des choses après ses propres dires ? Après tout, Alice également avait menti. Mais pas sur tout, contrairement à Carry ! Elle mentait, elle mentait toujours !
Cachée par le pan de la nappe blanche, Alice vint claquer son talon sur le bout du pied de Carry avec une telle violence qu’elle senti des vibrations jusqu’à sa propre cheville. *Souffres.
Miss Sangblanc était trop occupée à fixer Alice pour s’apercevoir de la violence passagère de sa fille.

« - Brett, répéta sèchement miss Sangblanc. Qui c’est, ça, Brett ? Brett comment ?

Alice ne répondait pas. Ses yeux étaient braqués sur Carry. Elle allait le payer.
La main de miss Sangblanc s’abattit sur celle d’Alice dans un « clac » sonore. La fillette ramena aussitôt sa main vers elle, ses grands yeux se tournant sur sa mère. Ses sourcils étaient froncés, ils durcissaient son visage angulaire. Ses yeux clairs n’étaient plus que deux fentes qui lui crachaient des salves de menaces silencieuses. Alice sentait son sang bouillonner sous ses veines. Sa mère avait osé la frapper. Et cela, elle le devait à ce sale petit rat de Carry.

- Quand je te poses une question, je veux une réponse !
- Brett est mon meilleur ami ! Pas mon petit copain, enfin !
- Ha oui ?

La voix de son père glaça le sang bouillonnant d’Alice. Il s’en mêlait enfin, et au pire moment possible. Alice n’osa pas rencontrer son regard. Elle ne voulait pas sentir le poids de la honte sur ses épaules. Non, il fallait contre-attaquer. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que Carry soit réduite en charpie, jusqu’à ce qu’elle n’ai plus que la honte pour se cacher. Alice ne lui laisserait pas le dernier mot. Elle ne le laisserait pas son père se faire des idées sur son meilleur ami, car si il pensait que sa fille était amoureuse d’un garçon, il ne l’a laisserait pas aller chez lui cet été. Et s’était hors de question qu’Alice soit loin de Brett durant deux longs mois.
Alice força un sourire, ses yeux se reportant sur Carry.

- C’est fou les bêtises que tu peux dire quand il s’agit de Brett. Mon petit copain, n’importe quoi.

Elle haussa les épaules avec une innocence qu’on accorderait aisément à un enfant de chœur. Alice continua :

- Je suis trop petite, moi ! Je n’ai pas l’âge ! Oh.. et je me demandais... tu ne l’aimes pas, Brett ? Car c’est vrai que tu inventes toujours des choses sur lui...Je salue ton imagination, tout de même ! C’est comme quand tu l’avais fait passer pour un voleur de vêtement de fille en les volant toi même. Il est pourtant gentil, Brett. Mais bon, si tu préfères l’amitié d’une moitié de moldu à celle d’un Né-Sorcier... C’est ton choix. Jenny je ne l’aime pas, contrairement à ce que tu as l’air de penser Elle est trop... bizarre. Moldue. »

Le sourire d’Alice se transforme en une grimace de dégoût, comme si ce simple mot était sale dans sa bouche.
Le visage de monsieur Sangblanc s’était durci, Alice le sentait. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne devienne un allié pour Carry. La fouet du bourreau qu’elle était. Mais Alice se battrait jusqu’à la fin. Carry tomberait avec elle, et bien plus fort. Il n’y aurait pas d’égalité. Alice gagnerait.
Dernière modification par Alice Sangblanc le 24 juin 2019, 22:47, modifié 2 fois.

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