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16 avr. 2019, 16:12
La maison des Eragon [Luton]-Recueil d'OS
-Située au: 14, Cardigan st, Luton
-Très grande et ancienne.
-10 chambres, 3 salles de bain, un grenier, une cave, 2 salons, 4 étages.
-Habitée par: Julie Eragon, Antoine Eragon,  Thierry Eragon, Nadège Eragon, Marius Eragon, Octave Eragon, PNJ à venir
-Animaux: Un Boursouflet nommé Djan (Julie), une chouette nommée Felicia (Antoine), un chien nommé Luc (famille), un chat nommé Félix (Marius), animaux de PNJ à venir
Aout 2037 
Partir

Juillet 2043
Vieilles querelles

Avril 2044
Usage illicite de magie=mort


Usage illicite de magie = Mort


Vacances de printemps 2044 :
-P'pa, t'as pas le droit !

Des cris résonnent dans la grande maison des Eragon, faisant crier le jeune Rufus Eragon, sept mois. Sa sœur Julie le tient dans ses bras pâles en essayant de le calmer, sans y arriver. Le gamin gigote dans tous les sens en essayant de se dégager des bras protecteurs de sa grande sœur de 13 ans. Celle -ci soupire devant la dispute qui résonne au rez-de-chaussée de sa grande maison. Un conflit a éclaté entre Antoine Eragon, 17 ans, et Thierry Eragon, son père, mais la blonde ne sais pas se qui se passe. Une histoire de privation de magie car le garçon utilise trop souvent sa baguette peut-être. Toujours est-il que la seule fille de la famille n'arrive pas à calmer  Rufus, et qu'ils l'empêchent de lire. Ouvrant la porte bleue turquoise de sa chambre, elle descend les escaliers en bois de la maison ancienne, son frère dans ses bras, et arrive devant une scène imprévue : son père Thierry tenant la baguette magique de son fils dans la main, alors qu'il avait cassé lui même sa baguette en quittant l'école Poudlard. Lâchant délicatement son petit frère qui commença à marcher à quatre pattes faire sa famille, elle courut vers la dispute :

-Qu'est-ce que vous faites ? Pourquoi t'as pris la baguette de Antoine ?

Sa mère Nadège arrive dans le salon, un journal plié en quatre dans la main. 

-Julie, ne te mêle pas de ça, dit-elle, les lèvres pincées. Et Antoine, laisse ton père s'entrainer.

-Mais s'entrainer à quoi ? demanda le garçon. Il a quitté Poudlard, c'est plus un sorcier !

Thierry pousse son fils violemment, et celui-ci tombe à terre. Julie s'étrangle devant cette scène de violence, elle qui avait toujours vu son père comme un homme d'affaire calme et serein. 

-Maintenant, vous allez me laisser m'entrainer ! crie-t-il, le regard fou. 

-Maman, ne me dis pas que tu accepte ça ? questionna la gamine, un sanglot dans sa voix.

Sa mère la regarde avec dédain, avant de lui rétorquer que son mari doit faire ce qu'il pense être bon. Celui prends un objet quelconque dans sa main et le pose sur une table, avant de lancer un sort qui détruit l'objet en morceaux. Julie tressaille en voyant Rufus qui passe devant son père, mais elle se garde bien de le dire, de peur d'attirer la rage de l'homme sur le gosse. Elle enlève ses lunettes de son nez et essuie les larmes qui ont coulé dessus.  Soudain, son père sort une souris blanche de sa poche, en la regardant avec un regard effrayant.

-Elle pensait être tirée d'affaire quand je ne lui ait pas roulé dessus ! ricana-t-il de bon coeur. Quelle innocence ! Quelques heures comme cobaye l'aidera à comprendre la cruauté de ce monde.

La jetant violemment sur le sol, il leva sa baguette et s'apprêta à lancer un sortilège. Horrifiée, Julie saisit le bras de son père.

-Mais qu'est-ce  que tu fais ?

Son père la repousse d'une claque très violente et lance le sortilège de stupéfixion, sans apercevoir son fils couché près de la souris.

-Stupéfix !

Un éclair de lumière rouge souleva le corps du bambin et soudain il retomba sur le sol, tête la première. Un craquement se fit entendre, et le regard de l'enfant se voila.

-Rufus !cria Julie en pleurant.

Les deux enfants se jetèrent sur le corps mort de leur frère, mais c'était trop tard. Son cœur venait de cesser de battre, à cause de son père. Celui-ci regarda avec étonnement la souris bien vivante qui s'enfuyait, puis ses enfants. La mère et le père restèrent bouche bée, tandis que Julie s'enfuyait hors du lieu du drame, son frère sur les talon. Cela ne pouvait être possible. Il ne pouvait être... mort. Pas son petit frère, pas lui. Elle éclata en sanglot, le bras de Antoine autours des épaules. 
Dernière modification par Julie Eragon le 12 oct. 2019, 10:55, modifié 14 fois.

3ème année RP (2044-2045) - M.E.R.L.I.N : Bruce
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins

21 sept. 2019, 21:39
La maison des Eragon [Luton]-Recueil d'OS
Vieilles querelles

Juillet 2043 :

C'était une soirée de juillet, une soirée très chaude et propice à sortir dans son jardin pour profiter de la chaleur. Mais les Eragon restaient confinés dans leur maison, subissant la visite de James, le père de Thierry. Les trois enfants Eragon regrettaient apparemment d'être descendus voir la dispute, car les deux hommes voulaient tous deux avoir raison. Le vieil homme était toujours vif contrairement aux apparences. Les cicatrices qu'il abordait sur sa joue gauche se crispaient à chaque fois que le grand-père s'exclamait, ce qui faisait une jolie chorégraphie obligeant Julie à se mordre la joue pour ne pas éclater de rire. Quentin, l'air blasé, semblait regretté d'être venu faire un petit coucou à sa famille cette semaine-là. Quant à Antoine, il regardait le feu qui brulait dans la cheminée pour ne pas avoir à se concentrer sur son père et son grand-père.

-Tu as gâché ta vie à cause de tes bêtises et de tes idioties ! pesta James en se relevant de sa chaise. Tout ça parce qu'un idiot de Serpentard te cherchait les poux !

Julie émit une petite toux en entendant cette insulte à sa maison, histoire que son grand-père se rappelle que deux de ses petits-enfants avaient été envoyés chez les verts et argents. Quentin lui jeta un regard amusé, tandis que le vieillard se tournait vers la blonde.

-Quoi ? beugla-t-il en faisant tressauter ses cicatrices. Ne me dis pas que tu as rejoins ces... ces horribles Serpentard ?! Ce sont tous des traitres, qui veulent seulement le pouvoir et rien d'autre ! Regarde ton frère, cet idiot, un Serpentard ! Il a quitté notre famille comme un rebelle, il nous a abandonné pour un petit poste minable ! Regarde sa tête de fainéant ! Le portrait craché de son père !

Le jeune adulte ne releva pas l'insulte, à l'inverse de son père.

-Très cher père, commença l'infirmier d'un ton cinglant et ironique, sachez que je n'ai fait que défendre l'honneur de ma famille en attaquant ce très cher serpent, il y a de cela vingt ans. On aurait pu imaginer que tu te serais lassé de me hurler dessus en tant d'années, mais apparemment non. Alors maintenant tu vas m'écouter : je ne suis plus un gamin sur qui tu peux crier, et je ne suis pas fier de mon fils aîné. C'est un idiot parfait, et il ne me ressemble en rien.

Il avait dit cela avec un calme absolu, tout en imitant la diction de son père, mais ce calme était effrayant car il montrait que ce qu'il disait, ce n'était pas sous l'effet de la colère. Quentin l'avait aussi comprit, car il se raidit et se leva avec un visage qui voulait être froid, mais qui exprimait la tristesse qu'il éprouvait. Sa sœur l'observa avec pitié, horrifiée par ce que sa famille pouvait dire du jeune homme. Elle écoutait néanmoins ce qu'il dirait, espérant qu'il ferme une bonne fois pour toute le clapet de son père et de son grand-père.

-Vous savez, je suis venu ici pour m'excuser d'être parti, dit-il en réprimant des larmes. Mais je crois en fait que ce soit vous qui me deviez des excuses : je ne suis pas un fainéant, je ne suis pas un idiot, et je ne suis pas un rebelle. J'ai fui cette horrible famille car je n'y étais pas à ma place. Je pensais que le temps ferrait passer tout ça, mais non. Mon ignoble père l'a bien dit, dans cette famille on n'oublie pas les erreurs passée. Alors une bonne fois pour toutes, au revoir.

Il se leva et jeta un regard à sa sœur et son frère, mais pas aux autres membres de cette famille. Puis il prit la direction de la porte d'entrée, sans un regard aux visages ébahis de sa famille. Julie se leva elle aussi et courut après son grand frère dans l'espoir de lui faire entendre raison.

-Quentin ! l'apostropha-t-elle avec un visage implorant. Ne pars pas !

L'homme se retourna et regarda la blonde qui le suppliait de rester. Il dit avec un sourire ironique :

-Demande à ton père s'il veut encore de moi.

Sans attendre de réponse, il s'engagea dans l'obscurité.

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Quentin :

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Antoine :

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James :

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Thierry :

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Dernière modification par Julie Eragon le 12 nov. 2019, 18:06, modifié 1 fois.

3ème année RP (2044-2045) - M.E.R.L.I.N : Bruce
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins

12 oct. 2019, 10:54
La maison des Eragon [Luton]-Recueil d'OS
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Aout 2037 :
Thierry et Octave discutaient dans le salon du 14, Cardigan st, Luton, quand Julie et Marius arrivèrent en courant dans la pièce. De la paperasse était étalée sur la table qui séparait les deux hommes se disputant à voix basse. La petite fille, alors âgée de six ans et se préparant pour sa rentrée en Year 2, s'avança vers son oncle et son père tandis que le petit garçon aux cheveux noirs lui touchait l'épaule en disant "Touché, c'est toit le chat !". Mais la gamine ne voulait plus jouer, préférant découvrir le sujet de la dispute entre les deux adultes.

-Tu n'as pas à l'emmener loin de toi ! dit Octave, un pli sévère traversant son front. Sa place est ici, dans cette maison, dans cette famille !
-Il me semble qu'il s'agit de ma fille, non de la tienne, rétorqua son petit frère. Cet internat lui permettra de découvrir une atmosphère différente que celle de cette ville. L'Irlande lui fera le plus grand bien !

La jeune Eragon comprit soudain que son père voulait qu'elle parte. Elle tira le bras de son cousin et lui chuchota à l'oreille :

-Pourquoi papa veut pas que je reste ? 

Le garçon de huit ans souleva ses épaules pour montrer qu'il ne savait pas, avant de poser un doigt sur ses lèvres pour intimider au silence la petite fille. Lui aussi paraissait inquiété par la conversation, ne voulant pas que sa cousine le quitte. Octave remarqua les enfants pour la première fois et parut gêné qu'ils eut surpris la conversation.

-Je veux aller avec elle, réclama Marius en fronçant ses sourcils. Elle ne doit pas aller s'ennuyer dans un endroit nul toute seule.

Le père de Julie leva ses yeux bleus au ciel, exaspéré par le lien qui unissait les deux jeunes enfants, tandis qu'Octave s'agenouillait devant son fils ainé pour se mettre à sa hauteur.

-Tu sais, Marius, commença-t-il en cherchant les mots justes, là bas ce sera un  endroit assez dur. Tu sera loin de nous pendant longtemps.
-Je veux aller avec elle ! répéta le garçon en tapant du pied. Ça se ferait pas si je la laissait seule.
-Soit. Tu ira avec elle si tu veux, mais tu as intérêt à bien travailler. Je ne serais plus là pour t'aider avec tes devoirs de Moldu.

Marius aborda un sourire triomphant tandis que Julie retenait ses larmes, se demandant toujours pourquoi son père ne voulait plus d'elle à ses côtés. Le petit garçon la tira par le bras pour qu'ils sortent du salon, mais elle eut quand même le temps d'entendre quelques phrases prononcés par les adultes :

-Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas qu'elle reste ici.
-C'est une sorcière, elle a eu quelques signes de magie il y a quelques semaines. J'espérai qu'elle soit normal, qu'elle resterait avec nous.
-Tu devrais avoir honte d'être jaloux de ta fille !

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Julie

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Marius


Octave

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Thierry

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