Maison des Kingson | PV
Maison sur deux étages avec un petit jardin à l’arrière, cette maison est assez grande pour la famille de cinq personnes que compose celle de Wilson. Dans le jardin, on peut voir une voiture, à moitié démonté. Un séjour avec tous les appareils moldus du quotidien, une cuisine et une salle de bains composent le rez-de-chaussée. Un garage reconvertit en atelier tient sa place sur le côté. A l’étage, chaque enfant possède sa propre chambre et les parents disposent d’une chambre avec dressing. Tout le confort y est, c’est une charmante maison de moldus.
Membres de la famille Kingson :
Henry Kingson – Commercial en voiture électrique - PNJ NON VALIDÉ
Mary-Line Clark Kingson – Professeur d’Université - PNJ VALIDÉ
Zoé Kingson – Lycéenne - PNJ NON VALIDÉ
N'habitant plus sous ce toit :
Wilson Kingson – Étudiant à Poudlard
John Kingson – Agent de liaison, Réveil - PNJ VALIDÉ
Info + :
Ce sujet RP est un sujet-maison. Des One-shot seront posté pour illustrer les moments de vie de Wilson chez lui. Des RPG pourront aussi être effectué avec d’autres si jamais il reçoit l’un de vos personnages à la maison. Une date sera toujours inscrite en début de post pour bien séparé les événements des uns des autres. Je vous remercie.
Dernière modification par Wilson Kingson le 01 août 2022, 12:20, modifié 12 fois.
seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
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Maison des Kingson | PV
Le 21/12/2043
Le Poudlardexpress arrive en gare, comme d’habitude, Wilson revient pour passer Noël avec sa famille, mais cette fois-ci une petite boule au ventre, il sait très bien que sa mère sera réticente à le laisser retourner dans son école, il va falloir encore négocier. Traînant ses affaires le long du quai, il passe la barrière magique et quelqu’un lui saute dans les bras, c’était Zoé, sa petite sœur.
« Wilson ! »
Elle avait un peu grandit, on se rend pas compte mais même en quelques mois, les gens peuvent changés. Cela faisait du bien de revoir ses deux parents et Zoé. Le seul qui n’était pas là, c’était John, mais Wilson sait déjà pourquoi. Il n’a jamais accepté que son petit frère ait des pouvoirs magique. Quand les deux garçons se voient, ils ne peuvent s’empêcher de se reprocher l’un à l’autre le faite d’être différent et John ne veut pas entendre parler de Poudlard. Wilson a prit l’habitude d’éviter le sujet devant lui.
En remontant la gare côté moldu, les parents avaient la mine fermé, et Wilson constata qu’il y avait beaucoup plus de monde que d’habitude. Cela était très étrange, pourquoi tant de monde ? Il devenait difficile d’avancer, beaucoup de gens attendaient des trains, trains qui était plus nombreux que d’habitude. Arrivé à hauteur des panneaux indiquant les départs et les arrivés, la famille s’arrêta.
« Le prochain train pour Oxford est dans 20 minutes. »
« Attendez… vous n’êtes pas venu en voiture ? »
Des gens autour d’eux le regardait comme s’il venait de se réveiller d’un comma. Son père soupira et s’éloigna, comme si Wilson venait d’évoquer un sujet épineux. Zoé le suivit. C’est sa mère qui lui annonça la nouvelle, même s’il la connaissait déjà, pour l’avoir lu dans la gazette du sorcier.
« Tu n’es pas au courant ? Pourtant ton journal en a parlé aussi. Nous devons vivre sans pétrole depuis le mois dernier. Il y en a plus, plus du tout. Alors la voiture… »
Ce que Mary-Line Kingson appela « ton journal » était, en faite, la gazette du sorcier, que Wilson faisait parvenir à ses parents, sur leur demande. La maman de Wilson veut savoir ce qu’il se passe dans le monde de son fils et être au courant quand il y a un problème. Impossible de mentir donc.
Wilson n’y avait plus pensé, mais l’absence de pétrole engendra une absence de carburants pour les voitures, les avions et tout autres moyens de transports qui en dépendait. Et encore, il ne savait pas quel autre domaine avait été touché par ce fléau. Mais la vie des moldus avait bien changé en quelque mois, et Wilson avait été préservé par Poudlard de toutes ces difficultés.
Vingt minutes plus tard, toute la famille était dans le train direction la maison. Il fonctionnait de manière électrique et avait des panneaux solaires sur le toit pour aider à recharger le courant. Les moldus ont du s’adapter dans un monde sans pétroles, leur alternative est l’électricité. Le voyage s’est mal passé, Wilson était serré comme une sardine. En tout cas, il fut surpris par la rapidité à laquelle les trains ont su s’adapter à ce problème.
Arrivé à Oxford, le manque de pétrole fut tout aussi marquant. Aucune voiture ne roulait dans les rues ou presque. Il y avait bien ceux équipé de voiture électrique mais pour produire de l’électricité, autrefois, le pétrole était beaucoup utilisé. Aujourd’hui, vu qu’il y en a plus, il faut faire sans. L’électricité étant conservé pour des usages plus important, seuls les quelques riches et égoïstes se permettent de conduire en voiture électrique. Wilson entend son père insulter un automobiliste d’irrespectueux des ressources, d’égoïstes et d’autres chose moins polis en passant de l’aire de jeux devant laquelle il doit passé pour se rendre chez lui. Apparemment, les enfants prennent plaisir à jouer avec des pneus neuf qui ne servent plus à rien. Des logements sont à vendre. Beaucoup. Wilson se demandent pourquoi, mais il comprend vite en rentrant chez lui.
Sa maison n’a presque pas changer, il a toujours les produits électroménager et les appareils qu’utilisent traditionnellement les moldus. A la place de la voiture familiale, Henry Kingson a acheté une rosalie, permettant au moins de faire quelques kilomètres. En rentrant à la maison, Henry va directement au garage, Zoé monte dans sa chambre, et Wilson s’installe dans un siège auto qui sert maintenant de fauteuil de salon pour écouter sa mère lui expliquer :
« Ton père a été licencié de son entreprise, chéri. Depuis il bricole les électroménagers des voisins et des habitants des communes voisines. Ce n’est pas son métier premier, mais faut bien faire quelque chose pour gagner un peu d’argent. Zoé suit ses cours à distance, via internet, John va à l’université donc pas de soucis, et moi… » Elle marqua une pause. « Heureusement, je peux continuer à faire cours. Les professeurs ont du mal à venir ici, alors maintenant, je fais cours à l’université d’Oxford. »
Wilson vit de la tristesse dans ses yeux, pourtant elle avait toujours un emploi, peut-être que certains moldus n’en avait plus, comme son père. Elle avait même pu gagner le droit d’enseigner dans une université, et l’une des plus prestigieuse du Royaume-Uni, mais ce qu’elle préférait, c’était enseigner en école primaire.
« Et toi, ça va l’école ? »
La discussion continua donc sur le sujet de Poudlard et c’est ainsi que commença les vacances de Noël de Wilson. Pour la première fois de sa vie, il prend conscience de la différence des deux monde (moldus et magique) et trouve le monde de la magie beaucoup plus averti des dangers de la vie. Il se demande si le monde magique ne peut pas faire quelque chose pour aider les moldus a sortir de cette crise.
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Mary-Line Clark Kingson
le 05 juin 2044
Cela faisait plusieurs jours que Mary-Line était inquiète pour son deuxième fils. Elle recevait toujours la gazette du sorcier, abonné par son fils, mais quelque chose avait changé. Les informations donnés dans le journal avait prit un virage serré et avait considérablement changé. Même John, qui faisait des études en journalisme, ne trouvait pas ça normal. Dans les journaux, on pouvait lire que le gouvernement était tombé, qu’une femme avait prit le pouvoir. Ce qui est étrange c’est que le ministère de la magie ne semble plus d’actualité. Pourquoi cette femme n’utilisait plus les locaux officielles ? La mère de famille avait tenté plusieurs fois d’envoyer des hiboux à son fils, pour en savoir d’avantages mais il n’eut jamais de réponses. Recevait-il vraiment ses lettres ? Pourtant Mary-Line suivait à la lettre les indications que son sorcier de fils lui avait donné : accrocher la lettre à la place du hibou, puis lui indiquer l’adresse, Poudlard, avec le nom du destinataire, Wilson Kingson. Et pourtant aucune réponse.
Zoé était parti au collège – la ville avait finit par s’adapter au manque de pétrole – John à l’université et Henry était parti travailler. Il avait trouver une entreprise qui cherchait un commercial bien plus proche de la maison. Maintenant il était commercial pour des voitures électrique. Les personnes souhaitant un peu d’indépendance comme autrefois se tournait plus facilement vers ce genre de transport.
Installé sur le canapé familiale, Mary-Line était seule dans la maison. Le journal de la gazette du sorcier sur les genoux, elle réfléchissait. Comment pouvait-elle faire pour savoir si son fils allait bien ? Après, elle se dit qu’on est au mois de juin, il ne reste plus beaucoup de jours avant que Wilson ne rentre à la maison, il a peut-être tout simplement pas eut envie ou le temps de répondre aux lettres.
Un hibou arriva par la fenêtre du jardin. Mary-Line constata immédiatement que l’animal avait été blessé, du sang coulait sur l’une de ses ailes. Faisant la grimace, elle retira la lettre et observa l’oiseau.
« Que t’es-t-il arrivé ? »
Lorsque Mary-Line approcha sa main, l’oiseau recula, il avait peur. Cet oiseau avait été maltraité. Ne sachant pas s’occuper d’animaux, la maman de Wilson laissa le hibou et s’intéressa à la lettre. Elle put lire :
« Maman,
J’espère que tu vas bien. A Poudlard, nous sommes en sécurité, mais dans le monde magique, c’est un vrai chaos. Une sorte de dictatrice a prit le pouvoir, et Monsieur Blackwave, le ministre de la magie, a été jeté en prison. Je ne sais pas encore ce que cela signifie, mais tout est mauvais pour nous. Maman, j’ai peur. Tu avais raison, ce monde n’est pas un monde sécurisé. J’aurais du t’écouter et ne pas revenir à Poudlard, mais maintenant c’est trop tard. C’est dommage car à Poudlard, je m’y plais bien, je me suis fais de tas de copains et on apprends des choses vraiment intéressante. J’ai hâte de rentrer de cet été pour tous te raconter.
Bisou à vous quatre
Wilson. »
La première chose qu’elle remarqua, c’est les traces noirs sur la lettre. Comment se fait-il qu’il y ait ces marques ? Elle avait beau tourné la lettre dans tous les sens, impossible de lire ce qui devait être un complément d’informations de Wilson. Et Mary-Line n’est pas dupe, elle sait que c’est de la censure, mais elle se demande ce que le monde magique voudrait lui cacher. Déjà inquiète du monde magique de base par l’inconnu que cela représente pour elle, aujourd’hui, elle est convaincue que Wilson n’est plus en sécurité, ni à Poudlard ni ailleurs et qu’elle ne le laissera pas retourner à Poudlard l’année prochaine.
seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
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Maison des Kingson | PV
Post RP rendu caduc en raison d'une erreur d'interprétation du contexte
Reducio
Comme prévue, Wilson s’était vu remettre une plume de Paon Noir par le professeur Lamberts pour rentrer à la maison. Il était un peu inquiet, car il savait que s’il rentrait chez lui, il prenait le risque de ne pas pouvoir revenir à Poudlard mais en même temps, vu la situation magique actuel, rester loin du monde magique est peut-être une garantie de survie par rapport à tous ce qu’il se passe actuellement.
Transplanant chez lui, le garçon atterrit sur le perron de sa maison. Expérience douloureuse à vivre le transplanage… mais au moins, il est entier. C’est tellement rapide et efficace, que Wilson rêverait avoir des plumes de Paon Noir pour chacun de ses voyages. Inquiet, il se retourna en vérifiant que personne dans la rue ne l’avait vu apparaître. Ouf, personne ne se promenait dans la rue à ce moment-là. Traînant sa valise, Wilson entra chez lui et monta dans sa chambre pour poser ses affaires. La maison était étrangement vide. Il y avait absolument personne. En regardant l’heure, Wilson se dit que les élèves de parents sorciers doivent être sur le point d’arriver à la gare de King’s Cross actuellement mais il ne fit aucun rapprochement avec sa famille : ils sont sûrement été prévenu qu’il ne rentrerait pas en train cette année… à moins que… A cet instant, Wilson courut vers la porte d’entrée, et sortit devant chez lui, la rosalie n’était pas là, et aucune trace de personnes.
Une quart d’heure plus tard, John entra dans la maison, un sac sur le dos. En constatant que Wilson était là, mais pas ses parents, ni sa sœur, il questionna :
« T’es déjà rentré ? Et les parents, ils sont où ? Normalement ils ont été te chercher à la gare. »
« J’suis pas rentré en train à cause de… » Il hésita à mentionner ce qu’il s’est passé. En parler à sa mère d’accord, mais pas à son frère qui n’a jamais accepté sa condition de sorcier.
« Il faut les prévenir ! »
John prit son téléphone portable et téléphona à sa mère mais personne ne décrocha. Ce n’est pas très grave, peut-être, elle ne répond pas toujours quand on l’appelle. John laissa Wilson a ses occupations et monta dans la chambre.
En attendant ses parents, Wilson mit ses yeux sur le buffet du salon et tomba sur sa lettre, celle qu’il avait envoyé à sa maman début juin pour l’informer de la situation du monde magique. C’est là, qu’il remarqua la censure. Il n’y avait pas fait attention, car à Poudlard, il ne recevait pas beaucoup de lettres. Il avait bien reçu des lettres de sa mère, mais il ne les avait jamais ouvert, trop occupé et trop peur du contenu pour les ouvrir. Bouche grande ouverte, Wilson lut ce à quoi ressemblait sa lettre, avec la censure. Il se demande si c’est parce qu’il est né-moldu qu’il a subit ce traitement ou si tous les sorciers du monde magique sont concernés. Il prit la lettre et la rangea dans sa poche.
Quelques minutes plus tard, les parents et Zoé entrèrent dans la maison. Mary-Line regarda son fils d’un air soulagé.
« Finalement tu es rentré en bus ? Nous t’attendions à la gare »
« J’ai pas pris… heu.. si j’ai pris le bus, ouais. Je ne savais pas que vous étiez venue »
« C’est pas grave, l’important c’est que tu sois là. »
« Alors, tout va bien dans ton école de foot ? » demande le père de famille.
« Mon école de quoi ? »
Wilson ne savait pas trop de quoi parlait son père, il semblait ne pas savoir Wilson sorcier. Quand il évoqua le sujet, Henry rigola, Zoé aussi et Mary-Line plaqua sa main sur son front. Personne ne cru à son histoire de château magique.
« Tu devrais arrêter de regarder les idioties à la télévision, toi ! »
« T’es sur que tu es réveillé, Wilson ? Si tu n’es pas scolarisé dans la même école que Zoé c’est parce que nous avons fait le choix de t’encourager dans une carrière sportive, alors nous espérons que tu as de bons résultats. Elle est chère cette école à Manchester. »
« Manchester… carrément… Heu… Ouais ouais ça va. »
Wilson ne comprenait pas. Ses parents croient qu’il revient d’une école de football et n’ont aucun souvenirs de leur fils étant sorcier. Mais Wilson n’eut pas longtemps à réfléchir… il n’allait pas leur prouver plus l'existence du monde magique, s'ils sont persuadés qu'il vient d'une école de foot et bien qu'il en soit ainsi. Il ne veut pas courir le risque de ne pas pouvoir retourner à Poudlard, surtout si sa mère apprend qu’elle a été manipulé par magie, puisque cela semble être le cas. Il allait simplement faire l’élève de l’école de foot, revenu pour les vacances, et en septembre, au moment de rentrer à Poudlard, il repartira en faisant croire qu’il retourne dans son école de football. Le seul problème pour que ce plan fonctionne, c’est John, qui n’a subi aucune amnésie puisqu’il était à l’université d’Oxford toute la journée. Wilson allait devoir négocier avec lui.
Le né-moldu monta quatre à quatre les marches de l’escalier de la maison et alla voir John dans sa chambre. Il jouait à Fifa44 sur sa Playstation. Wilson vient s’asseoir à côté de lui, le regarde jouer un peu et commence sa discussion :
« John, j’ai un service à te demander. »
« Nan attends, j’suis dans le game là ! Mais naaaaaan ! » L’équipe adverse venait de marquer un but.
« Les parents et Zozo ont oublié dans quelle école je suis. Ils ne savent plus que j’étudie… à Poudlard. Ils croient que je reviens d’une école de foot. »
« Toi, dans une école de foot ? T’étais bon quand t’étais p’tit, mais avec tes années à jouer au magicien làà, tu sers plus à rien. En plus tu sais même pas faire de tour de magie ! »
Wilson ne répondit pas. Il est vrai que s’il n’avait jamais reçu sa lettre pour Poudlard il serait peut-être dans une école de football, à s’entraîner pour rejoindre l’une des illustres équipe de foot du pays. C’est ce qu’il voulait faire au départ et il s’entrainait dur pour ça. Son entraîneur croyait en lui, et c’est pour cela qu’il avait été nommé capitaine de son équipe poussine. Mais comme depuis Poudlard, il n’a pu s’entraîner, il a perdu en expérience et aujourd’hui, il ne peut plus devenir footballeur professionnel. C’était un risque qu’il a accepté de prendre lorsqu’il a du choisir entre rester dans le monde moldu ou partir dans le monde magique. Quant au fait qu’il ne sait pas faire de tour de magie, Wilson ne réagit pas, John a toujours voulut qu’il lui prouve qu’il savait faire de la magie, mais le Serpentard ne pouvait pas, sinon il serait renvoyé de l’école.
« Bon tu veux quoi ? » dit John brusquement en regardant son petit frère. Il avait posé sa manette et semblait impatient de la reprendre. Wilson lui annonça alors :
« Est-ce qu’on peut garder cette version ? J’veux dire, faire comme si j’étais vraiment dans une école de foot l’année ? Parce que sinon maman voudra jamais que je retourne à Poudlard. »
« J’vais me gêner. Tu crois que je l’ai pas vu la lettre avec les censures ? Je sais très bien ce que ça veut dire. Et la Gazette qui montre Parkinson comme si c’était la nouvelle reine d’Angleterre ? J’suis étudiant en journalisme, mec, et même si j’comprends pas tout ce qu’est écrit à cause de votre langage bizarre, j’sais que quelque chose tourne pas rond dans ton monde de magicien. Je sais pas exactement c’est quoi le problème mais hors de question qu’on te laisse retourner là-bas ! »
« T’as raison, ya des trucs bizarre. Mais Poudlard est protégé… et façon j’ai pas le choix, t’as bien vu quand je suis rentré l’année dernière, j’sais plus rien des cours des moldus. »
« moldus ? »
« C’est comme ça qu’on appelle les non-sorciers... Et qu’est-ce que je ferai si je reviens ici… franchement. »
« Bah d’accord, je dirais rien à maman. Mais vient pas pleurnicher s’il t’arrive un truc. On pourra pas venir t’aider. Façon, on est que des… comment t’as dit déjà… moldu ! Ah je veux continuer de recevoir cette gazette ! Les parents ont peut-être tout oublier mais pas moi. Et si tu connais d’autres journaux de points de vue politique différent, je suis preneur également. »
« T’es génial ! Merci ! »
Wilson embrassa son frère sur la joue en signe de remerciement et quitta la chambre de John. Wilson avait apprécié que John s’intéresse à lui et qu’il accepte enfin qu’il soit un sorcier. Le Serpentard avait beaucoup, beaucoup de chances et il appréciait son frère désormais. Wilson avait encore du mal à comprendre pourquoi c'est arrivé, si ses parents avaient belle et bien tout oublié, s'ils avaient subit un sortilège d'Amnésie... Pourquoi avoir fait ça ? Il a toutes les vacances pour y réfléchir, mais pour le moment, il va se reposer, et tenter de profiter de ses vacances d'été, en ne pensant plus aux problèmes du monde magique.
Le 20 juin 2044
Comme prévue, Wilson s’était vu remettre une plume de Paon Noir par le professeur Lamberts pour rentrer à la maison. Il était un peu inquiet, car il savait que s’il rentrait chez lui, il prenait le risque de ne pas pouvoir revenir à Poudlard mais en même temps, vu la situation magique actuel, rester loin du monde magique est peut-être une garantie de survie par rapport à tous ce qu’il se passe actuellement.
Transplanant chez lui, le garçon atterrit sur le perron de sa maison. Expérience douloureuse à vivre le transplanage… mais au moins, il est entier. C’est tellement rapide et efficace, que Wilson rêverait avoir des plumes de Paon Noir pour chacun de ses voyages. Inquiet, il se retourna en vérifiant que personne dans la rue ne l’avait vu apparaître. Ouf, personne ne se promenait dans la rue à ce moment-là. Traînant sa valise, Wilson entra chez lui et monta dans sa chambre pour poser ses affaires. La maison était étrangement vide. Il y avait absolument personne. En regardant l’heure, Wilson se dit que les élèves de parents sorciers doivent être sur le point d’arriver à la gare de King’s Cross actuellement mais il ne fit aucun rapprochement avec sa famille : ils sont sûrement été prévenu qu’il ne rentrerait pas en train cette année… à moins que… A cet instant, Wilson courut vers la porte d’entrée, et sortit devant chez lui, la rosalie n’était pas là, et aucune trace de personnes.
Une quart d’heure plus tard, John entra dans la maison, un sac sur le dos. En constatant que Wilson était là, mais pas ses parents, ni sa sœur, il questionna :
« T’es déjà rentré ? Et les parents, ils sont où ? Normalement ils ont été te chercher à la gare. »
« J’suis pas rentré en train à cause de… » Il hésita à mentionner ce qu’il s’est passé. En parler à sa mère d’accord, mais pas à son frère qui n’a jamais accepté sa condition de sorcier.
« Il faut les prévenir ! »
John prit son téléphone portable et téléphona à sa mère mais personne ne décrocha. Ce n’est pas très grave, peut-être, elle ne répond pas toujours quand on l’appelle. John laissa Wilson a ses occupations et monta dans la chambre.
En attendant ses parents, Wilson mit ses yeux sur le buffet du salon et tomba sur sa lettre, celle qu’il avait envoyé à sa maman début juin pour l’informer de la situation du monde magique. C’est là, qu’il remarqua la censure. Il n’y avait pas fait attention, car à Poudlard, il ne recevait pas beaucoup de lettres. Il avait bien reçu des lettres de sa mère, mais il ne les avait jamais ouvert, trop occupé et trop peur du contenu pour les ouvrir. Bouche grande ouverte, Wilson lut ce à quoi ressemblait sa lettre, avec la censure. Il se demande si c’est parce qu’il est né-moldu qu’il a subit ce traitement ou si tous les sorciers du monde magique sont concernés. Il prit la lettre et la rangea dans sa poche.
Quelques minutes plus tard, les parents et Zoé entrèrent dans la maison. Mary-Line regarda son fils d’un air soulagé.
« Finalement tu es rentré en bus ? Nous t’attendions à la gare »
« J’ai pas pris… heu.. si j’ai pris le bus, ouais. Je ne savais pas que vous étiez venue »
« C’est pas grave, l’important c’est que tu sois là. »
« Alors, tout va bien dans ton école de foot ? » demande le père de famille.
« Mon école de quoi ? »
Wilson ne savait pas trop de quoi parlait son père, il semblait ne pas savoir Wilson sorcier. Quand il évoqua le sujet, Henry rigola, Zoé aussi et Mary-Line plaqua sa main sur son front. Personne ne cru à son histoire de château magique.
« Tu devrais arrêter de regarder les idioties à la télévision, toi ! »
« T’es sur que tu es réveillé, Wilson ? Si tu n’es pas scolarisé dans la même école que Zoé c’est parce que nous avons fait le choix de t’encourager dans une carrière sportive, alors nous espérons que tu as de bons résultats. Elle est chère cette école à Manchester. »
« Manchester… carrément… Heu… Ouais ouais ça va. »
Wilson ne comprenait pas. Ses parents croient qu’il revient d’une école de football et n’ont aucun souvenirs de leur fils étant sorcier. Mais Wilson n’eut pas longtemps à réfléchir… il n’allait pas leur prouver plus l'existence du monde magique, s'ils sont persuadés qu'il vient d'une école de foot et bien qu'il en soit ainsi. Il ne veut pas courir le risque de ne pas pouvoir retourner à Poudlard, surtout si sa mère apprend qu’elle a été manipulé par magie, puisque cela semble être le cas. Il allait simplement faire l’élève de l’école de foot, revenu pour les vacances, et en septembre, au moment de rentrer à Poudlard, il repartira en faisant croire qu’il retourne dans son école de football. Le seul problème pour que ce plan fonctionne, c’est John, qui n’a subi aucune amnésie puisqu’il était à l’université d’Oxford toute la journée. Wilson allait devoir négocier avec lui.
Le né-moldu monta quatre à quatre les marches de l’escalier de la maison et alla voir John dans sa chambre. Il jouait à Fifa44 sur sa Playstation. Wilson vient s’asseoir à côté de lui, le regarde jouer un peu et commence sa discussion :
« John, j’ai un service à te demander. »
« Nan attends, j’suis dans le game là ! Mais naaaaaan ! » L’équipe adverse venait de marquer un but.
« Les parents et Zozo ont oublié dans quelle école je suis. Ils ne savent plus que j’étudie… à Poudlard. Ils croient que je reviens d’une école de foot. »
« Toi, dans une école de foot ? T’étais bon quand t’étais p’tit, mais avec tes années à jouer au magicien làà, tu sers plus à rien. En plus tu sais même pas faire de tour de magie ! »
Wilson ne répondit pas. Il est vrai que s’il n’avait jamais reçu sa lettre pour Poudlard il serait peut-être dans une école de football, à s’entraîner pour rejoindre l’une des illustres équipe de foot du pays. C’est ce qu’il voulait faire au départ et il s’entrainait dur pour ça. Son entraîneur croyait en lui, et c’est pour cela qu’il avait été nommé capitaine de son équipe poussine. Mais comme depuis Poudlard, il n’a pu s’entraîner, il a perdu en expérience et aujourd’hui, il ne peut plus devenir footballeur professionnel. C’était un risque qu’il a accepté de prendre lorsqu’il a du choisir entre rester dans le monde moldu ou partir dans le monde magique. Quant au fait qu’il ne sait pas faire de tour de magie, Wilson ne réagit pas, John a toujours voulut qu’il lui prouve qu’il savait faire de la magie, mais le Serpentard ne pouvait pas, sinon il serait renvoyé de l’école.
« Bon tu veux quoi ? » dit John brusquement en regardant son petit frère. Il avait posé sa manette et semblait impatient de la reprendre. Wilson lui annonça alors :
« Est-ce qu’on peut garder cette version ? J’veux dire, faire comme si j’étais vraiment dans une école de foot l’année ? Parce que sinon maman voudra jamais que je retourne à Poudlard. »
« J’vais me gêner. Tu crois que je l’ai pas vu la lettre avec les censures ? Je sais très bien ce que ça veut dire. Et la Gazette qui montre Parkinson comme si c’était la nouvelle reine d’Angleterre ? J’suis étudiant en journalisme, mec, et même si j’comprends pas tout ce qu’est écrit à cause de votre langage bizarre, j’sais que quelque chose tourne pas rond dans ton monde de magicien. Je sais pas exactement c’est quoi le problème mais hors de question qu’on te laisse retourner là-bas ! »
« T’as raison, ya des trucs bizarre. Mais Poudlard est protégé… et façon j’ai pas le choix, t’as bien vu quand je suis rentré l’année dernière, j’sais plus rien des cours des moldus. »
« moldus ? »
« C’est comme ça qu’on appelle les non-sorciers... Et qu’est-ce que je ferai si je reviens ici… franchement. »
« Bah d’accord, je dirais rien à maman. Mais vient pas pleurnicher s’il t’arrive un truc. On pourra pas venir t’aider. Façon, on est que des… comment t’as dit déjà… moldu ! Ah je veux continuer de recevoir cette gazette ! Les parents ont peut-être tout oublier mais pas moi. Et si tu connais d’autres journaux de points de vue politique différent, je suis preneur également. »
« T’es génial ! Merci ! »
Wilson embrassa son frère sur la joue en signe de remerciement et quitta la chambre de John. Wilson avait apprécié que John s’intéresse à lui et qu’il accepte enfin qu’il soit un sorcier. Le Serpentard avait beaucoup, beaucoup de chances et il appréciait son frère désormais. Wilson avait encore du mal à comprendre pourquoi c'est arrivé, si ses parents avaient belle et bien tout oublié, s'ils avaient subit un sortilège d'Amnésie... Pourquoi avoir fait ça ? Il a toutes les vacances pour y réfléchir, mais pour le moment, il va se reposer, et tenter de profiter de ses vacances d'été, en ne pensant plus aux problèmes du monde magique.
Dernière modification par Wilson Kingson le 23 août 2020, 14:38, modifié 2 fois.
seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow
Maison des Kingson | PV
Post RP rendu caduc en raison d'une erreur d'interprétation du contexte
Reducio
Cela fait presque un mois que Wilson est rentré chez lui pour les vacances d’été. Depuis un mois, il n’a pas eut de nouvelle du monde magique et il ne cherche pas spécialement à en avoir non plus, surtout avec l’ambiance qu’il règne là-bas. Loin du monde magique, il se dit qu’on ne peut pas lui faire de mal. Caché dans sa chambre, la plume de Paon l’attend pour retourner à Poudlard, et pour pouvoir s’en servir, il va devoir être astucieux, car depuis son retour pour sa sœur et ses parents, Wilson est en sport étude dans une école de foot à Manchester. Et d’ailleurs, cela oblige Wilson a se prendre en main pour préparer sa rentrée seul, et provoque des disputes avec ses parents pour rien… comme ce matin-là.
« Tiens, nous t’avons acheter un téléphone. C’est étonnant qu’on ait pas pensé à t’en acheter un, tous le monde en a un de nos jours. »
« Merci »
Wilson se dit qu’il le laissera dans sa chambre, de toute façon, il ne fonctionnera jamais à Poudlard. Mais c’était sans compter sur les remarques trop protectrice de sa mère poule.
« Je veux que tu appelles toutes les semaines pour donner de tes nouvelles. Et n’invente pas d’histoire. L’année dernière tu as à peine répondu à mes lettres, alors un coup de fil, c’est plus court, ça devrait te prendre moins de temps, n’est-ce pas ? »
« Je ne sais pas si pourrai… mais j’essayerai »
« Pas question d’essayer, tu dois bien avoir du temps libre dans ton école, non ? Alors tu appelleras. Et je te demande pas tous les jours, juste une fois par semaine. »
Si Wilson le pouvait, il le ferait. Même tous les jours si elle veut, mais à Poudlard ce n’était pas possible du tout, les portables ne passent pas. Sauf qu’il ne pouvait pas lui dire, puisque pour elle, il est scolarisé dans une école de football, où toute la nouvelle technologie passe correctement. Il se sentait désœuvré de devoir mentir à sa mère comme ça, de provoquer des disputes pour rien, mais s’il lui dit la vérité, soit elle ne le croira pas, soit elle le croira et l’empêchera de retourner à Poudlard, et il ne peux pas prendre ce risque. A son grand soulagement, John intervient :
« Laisse-le… il n’a peut-être pas le temps avec ses entraînements de foot. »
Sa mère le regarde avec son œil perçant qui voulait dire que la conversation n’était pas prête de se terminer. Pourtant, elle relâcha la pression et retourna dans la cuisine pour vider le lave-vaisselle. Wilson alluma la télévision et commença à la regarder mais John lui fit signe de monter. Il laissa la télévision allumé et suivit son frère à l’étage.
Les deux garçons s’enfermèrent dans la chambre de John. Le grand frère sortit des numéros de la Gazette du Sorcier et un document qui ressemblait à un lexique. Des mots sorciers étaient sur la gauche, et d’autres, moldu, étaient sur la droite. Parfois il y avait des trous.
« Tu peux m’aider à traduire ? Je fais des recherches sur ton monde, pour mieux le connaître, et surtout décrypter cette Gazette. »
« Pas la peine de la lire, depuis que Parkinson est au pouvoir, la Gazette ne raconte que des âneries. »
« Justement ! Quoi de mieux que la presse pour tenter de découvrir ce que mijote cette femme. »
Wilson ne comprenait pas trop l’engouement soudain de John pour le monde magique, alors que jusqu’à maintenant il ne voulait pas en entendre parler et encore moins y être impliqué. Mais il compléta la liste quand même car avoir un frère dans son camp qui comprend le langage magique ça peut toujours être un plus. Wilson lui indique ainsi que guérisseur signifie médecin, et que jus de citrouille est une boisson du même style que l’Orangina ou le Fanta mais à base de citrouilles et sans gaz. Cela faisait bizarre de faire une leçon de monde magique à son grand frère. Puis à la fin, Wilson ne put s’empêcher de demander :
« Pourquoi tu t’intéresses à tout ça ? »
« Je ne peux pas te le dire… parce qu’à Poulard… c’est bien Poulard ton école ? … »
« Poudlard, avec un D »
« oui, bien à Poudlard, il y a des gens qui ne doivent pas savoir. Et pour le moment je préfère que toi non plus tu ne saches rien. »
Wilson n’insista pas, mais il savait très bien que son frère lui cachait quelque chose. Et ce quelque chose a sans doute avoir avec le monde magique, car il s’intéresse beaucoup à ça depuis quelque temps. Si John refuse de lui dire quoique ce soit, peut-être qu’il en saura plus sur le sujet en septembre lorsqu’il sera de nouveau à Poudlard.
Le 17 juillet 2044
Cela fait presque un mois que Wilson est rentré chez lui pour les vacances d’été. Depuis un mois, il n’a pas eut de nouvelle du monde magique et il ne cherche pas spécialement à en avoir non plus, surtout avec l’ambiance qu’il règne là-bas. Loin du monde magique, il se dit qu’on ne peut pas lui faire de mal. Caché dans sa chambre, la plume de Paon l’attend pour retourner à Poudlard, et pour pouvoir s’en servir, il va devoir être astucieux, car depuis son retour pour sa sœur et ses parents, Wilson est en sport étude dans une école de foot à Manchester. Et d’ailleurs, cela oblige Wilson a se prendre en main pour préparer sa rentrée seul, et provoque des disputes avec ses parents pour rien… comme ce matin-là.
« Tiens, nous t’avons acheter un téléphone. C’est étonnant qu’on ait pas pensé à t’en acheter un, tous le monde en a un de nos jours. »
« Merci »
Wilson se dit qu’il le laissera dans sa chambre, de toute façon, il ne fonctionnera jamais à Poudlard. Mais c’était sans compter sur les remarques trop protectrice de sa mère poule.
« Je veux que tu appelles toutes les semaines pour donner de tes nouvelles. Et n’invente pas d’histoire. L’année dernière tu as à peine répondu à mes lettres, alors un coup de fil, c’est plus court, ça devrait te prendre moins de temps, n’est-ce pas ? »
« Je ne sais pas si pourrai… mais j’essayerai »
« Pas question d’essayer, tu dois bien avoir du temps libre dans ton école, non ? Alors tu appelleras. Et je te demande pas tous les jours, juste une fois par semaine. »
Si Wilson le pouvait, il le ferait. Même tous les jours si elle veut, mais à Poudlard ce n’était pas possible du tout, les portables ne passent pas. Sauf qu’il ne pouvait pas lui dire, puisque pour elle, il est scolarisé dans une école de football, où toute la nouvelle technologie passe correctement. Il se sentait désœuvré de devoir mentir à sa mère comme ça, de provoquer des disputes pour rien, mais s’il lui dit la vérité, soit elle ne le croira pas, soit elle le croira et l’empêchera de retourner à Poudlard, et il ne peux pas prendre ce risque. A son grand soulagement, John intervient :
« Laisse-le… il n’a peut-être pas le temps avec ses entraînements de foot. »
Sa mère le regarde avec son œil perçant qui voulait dire que la conversation n’était pas prête de se terminer. Pourtant, elle relâcha la pression et retourna dans la cuisine pour vider le lave-vaisselle. Wilson alluma la télévision et commença à la regarder mais John lui fit signe de monter. Il laissa la télévision allumé et suivit son frère à l’étage.
Les deux garçons s’enfermèrent dans la chambre de John. Le grand frère sortit des numéros de la Gazette du Sorcier et un document qui ressemblait à un lexique. Des mots sorciers étaient sur la gauche, et d’autres, moldu, étaient sur la droite. Parfois il y avait des trous.
« Tu peux m’aider à traduire ? Je fais des recherches sur ton monde, pour mieux le connaître, et surtout décrypter cette Gazette. »
« Pas la peine de la lire, depuis que Parkinson est au pouvoir, la Gazette ne raconte que des âneries. »
« Justement ! Quoi de mieux que la presse pour tenter de découvrir ce que mijote cette femme. »
Wilson ne comprenait pas trop l’engouement soudain de John pour le monde magique, alors que jusqu’à maintenant il ne voulait pas en entendre parler et encore moins y être impliqué. Mais il compléta la liste quand même car avoir un frère dans son camp qui comprend le langage magique ça peut toujours être un plus. Wilson lui indique ainsi que guérisseur signifie médecin, et que jus de citrouille est une boisson du même style que l’Orangina ou le Fanta mais à base de citrouilles et sans gaz. Cela faisait bizarre de faire une leçon de monde magique à son grand frère. Puis à la fin, Wilson ne put s’empêcher de demander :
« Pourquoi tu t’intéresses à tout ça ? »
« Je ne peux pas te le dire… parce qu’à Poulard… c’est bien Poulard ton école ? … »
« Poudlard, avec un D »
« oui, bien à Poudlard, il y a des gens qui ne doivent pas savoir. Et pour le moment je préfère que toi non plus tu ne saches rien. »
Wilson n’insista pas, mais il savait très bien que son frère lui cachait quelque chose. Et ce quelque chose a sans doute avoir avec le monde magique, car il s’intéresse beaucoup à ça depuis quelque temps. Si John refuse de lui dire quoique ce soit, peut-être qu’il en saura plus sur le sujet en septembre lorsqu’il sera de nouveau à Poudlard.
Dernière modification par Wilson Kingson le 23 août 2020, 14:39, modifié 2 fois.
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Reducio
Wilson avait passé de bonnes vacances bien loin de tous les problèmes du monde magique. Il était parti en vacances une semaine aux pays de Galles et avait profiter de sa famille à fond avant de retourner s’enfermer dans les murs du château. De plus, amnésique, Wilson avait réussit à faire remplir l’autorisation de sortie de Pré-au-Lard. Certes, cette année, ce sera inutile, puisqu’il est né-moldu et que les professeurs empêchent les élèves d’y aller par sécurité mais au moins, Wilson l’aurait pour plus tard, si le régime tombe avant la fin de sa scolarité à l’école magique.
L’amnésie de ses parents ont causé dans les préparatifs quelques petits problèmes, comme sa mère qui insistait pour qu’il prenne un téléphone portable (alors qu’à Poudlard, il ne peut pas fonctionner), que son père ait insister pour lui acheter une nouvelle paire de chaussures de football pour les professionnels, coûtant un bras. Wilson du faire semblant d’être ravie alors qu’il peinait de voir l’argent de son papa ainsi gaspillé. Lui révéler la vérité pourrait lui fermer les portes de l’école pour toujours alors Wilson les avait accepter, se faisant ensuite disputer par son grand frère pour ne pas les avoir refuser quand il était dans le magasin.
C’est ainsi que le jour J, Wilson quitta la maison, en faisant croire à tous le monde – excepté John qui était dans la confidence – qu’il allait prendre le train pour Manchester et rejoindre son école de football. Valise à la main, il avait emporté en plus de ses affaires de magies, un équipement entier de joueur de football, un ballon et un téléphone portable. Il avança le long de la rue chez lui pour se diriger vers la gare d’Oxford puis dès qu’il fut assez loin pour ne pas être repérer par sa famille, il jeta le téléphone portable dans une poubelle communale.
« Désolé maman, se dit-il à lui-même, mais à Poudlard, je ne peux appeler personne. »
Wilson avança ensuite dans la ville en quête d’un endroit où se cacher pour utiliser la plume magique de l’école. Si un moldu le voit disparaître, il violerait un décret de restriction de la magie. Et il n’a pas envie d’avoir des ennuis avec le conseil des sorciers… surtout vu son sang. Se cachant derrière une poubelle dans une ruelle de la ville, Wilson chercha la plume de Paon Noir qu’il avait préparé dans son petit sac à dos et la sortit. Puis il rangea soigneusement ses affaires pour le voyage. Même si cela ne dure que quelques secondes, il avait une certaine appréhension. Cela devait certainement faire le même effet qu’en transplanant, du moins c’est ce qu’il s’imaginait. Vérifiant une dernière fois qu’aucun moldu n’était en train de le regarder, il dit en tenant fermement sa valise, son sac à dos et la plume dans ses mains :
« Poudlard ! »
Fermant les yeux, il sentit quelque chose qui le soulevait mais il n’osa pas ouvrir les yeux. Il espère qu’aucun moldu n’a rien vu. Deux secondes plus tard, il sentit ses pieds sur un nouveau sol. Il osa ouvrir les yeux, il se tenait à présent devant la grande porte du hall d’entrée de Poudlard. Le voilà de retour pour une nouvelle année d’étude, la cinquième.
Post RP rendu caduc en raison d'une erreur d'interprétation du contexte
Le 1er septembre 2044
Wilson avait passé de bonnes vacances bien loin de tous les problèmes du monde magique. Il était parti en vacances une semaine aux pays de Galles et avait profiter de sa famille à fond avant de retourner s’enfermer dans les murs du château. De plus, amnésique, Wilson avait réussit à faire remplir l’autorisation de sortie de Pré-au-Lard. Certes, cette année, ce sera inutile, puisqu’il est né-moldu et que les professeurs empêchent les élèves d’y aller par sécurité mais au moins, Wilson l’aurait pour plus tard, si le régime tombe avant la fin de sa scolarité à l’école magique.
L’amnésie de ses parents ont causé dans les préparatifs quelques petits problèmes, comme sa mère qui insistait pour qu’il prenne un téléphone portable (alors qu’à Poudlard, il ne peut pas fonctionner), que son père ait insister pour lui acheter une nouvelle paire de chaussures de football pour les professionnels, coûtant un bras. Wilson du faire semblant d’être ravie alors qu’il peinait de voir l’argent de son papa ainsi gaspillé. Lui révéler la vérité pourrait lui fermer les portes de l’école pour toujours alors Wilson les avait accepter, se faisant ensuite disputer par son grand frère pour ne pas les avoir refuser quand il était dans le magasin.
C’est ainsi que le jour J, Wilson quitta la maison, en faisant croire à tous le monde – excepté John qui était dans la confidence – qu’il allait prendre le train pour Manchester et rejoindre son école de football. Valise à la main, il avait emporté en plus de ses affaires de magies, un équipement entier de joueur de football, un ballon et un téléphone portable. Il avança le long de la rue chez lui pour se diriger vers la gare d’Oxford puis dès qu’il fut assez loin pour ne pas être repérer par sa famille, il jeta le téléphone portable dans une poubelle communale.
« Désolé maman, se dit-il à lui-même, mais à Poudlard, je ne peux appeler personne. »
Wilson avança ensuite dans la ville en quête d’un endroit où se cacher pour utiliser la plume magique de l’école. Si un moldu le voit disparaître, il violerait un décret de restriction de la magie. Et il n’a pas envie d’avoir des ennuis avec le conseil des sorciers… surtout vu son sang. Se cachant derrière une poubelle dans une ruelle de la ville, Wilson chercha la plume de Paon Noir qu’il avait préparé dans son petit sac à dos et la sortit. Puis il rangea soigneusement ses affaires pour le voyage. Même si cela ne dure que quelques secondes, il avait une certaine appréhension. Cela devait certainement faire le même effet qu’en transplanant, du moins c’est ce qu’il s’imaginait. Vérifiant une dernière fois qu’aucun moldu n’était en train de le regarder, il dit en tenant fermement sa valise, son sac à dos et la plume dans ses mains :
« Poudlard ! »
Fermant les yeux, il sentit quelque chose qui le soulevait mais il n’osa pas ouvrir les yeux. Il espère qu’aucun moldu n’a rien vu. Deux secondes plus tard, il sentit ses pieds sur un nouveau sol. Il osa ouvrir les yeux, il se tenait à présent devant la grande porte du hall d’entrée de Poudlard. Le voilà de retour pour une nouvelle année d’étude, la cinquième.
Le 1er septembre 2044
Wilson avait passé de bonnes vacances bien loin de tous les problèmes du monde magique. Il était parti en vacances une semaine aux pays de Galles et avait profiter de sa famille à fond avant de retourner s’enfermer dans les murs du château. D’ailleurs en parlant de château, Wilson avait cherché partout après la plume de Paon qui devait lui servir à retourner à Poudlard mais il ne l’avait pas trouver. Aïe, aïe, aïe, il allait devoir passer par le Poudlardexpress pour revenir à l’école et donc passer par les manteaux noirs. Le jeune garçon avait tout retourné sa chambre, avec l’aide de sa mère et sous les remarques incessantes de son frère aîné sans jamais rien trouvé.
C’est ainsi que ce matin-là, alors qu’il ne le devait normalement pas, il se prépara pour rejoindre la gare 9 3/4 du Poudlardexpress. Ses parents avaient insister pour venir avec lui, et sa sœur Zoé aussi, alors que Wilson aurait préféré y aller seul, mais sa mère ayant fait des remarques, il n’osa pas s’interposer davantage. Quant à John, il voulait rester à la maison pendant ce temps parce que comme il dit « Pourquoi s’embêter à emmener une personne qui n’a envie d’être accompagné? » Et sur ce point, les Kingson ne le savaient pas encore, mais il avait raison d’agir ainsi.
En route pour Londres, Wilson s’inquiéta de se qu’il allait découvrir une fois arrivé sur place. Si Poudlard avait mise en place un système de plume, ce n’est pas pour rien, à son avis, quelque chose va mal tourner. La famille avançait vers l’accès de la voie 9 3/4 et dès qu’ils furent arrivé devant le mur d’accès, Wilson se retourna :
« Vous devriez peut-être rester ici… de ce côté. »
« Ne dis pas de bêtises, on vient avec toi, comme d’habitude ! » répondit sa mère.
Zoé, Henry et Mary-Line Kingson, moldus, suivirent Wilson dans le passage magique pour accéder à la voie 9 3/4. Quatre sorciers, vêtements de manteaux noirs les attendaient. L’un d’eux demanda les papiers d’identité. Henry sortit les trois cartes d’identité britannique moldu et une quatrième, légèrement différente, puisque sorcière pour Wilson.
« Viens avec moi, je t’accompagne au train ! » dit l’un des sorciers.
Zoé et les parents n’eurent pas le droit d’aller plus loin. Wilson avança vers le wagon, calmement sans regarder derrière lui. Lorsqu’il fut installé dans le train, il regarda à travers la fenêtre mais ses parents et Zoé étaient déjà partis. Apparemment, les manteaux noirs ne les ont pas laissés regarder le train partir. Tout s’était passé très vite, Wilson n’avait même pas eut le temps de voir que derrière lui, sa famille subissait un sortilège d’Amnésie, oubliant par la même occasion que leur fils était un sorcier.
Dernière modification par Wilson Kingson le 23 août 2020, 14:43, modifié 2 fois.
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Mary-Line Clark Kingson
le 14 septembre 2044
Cela faisait une semaine et demi que Wilson était retourné dans son internat et que Zoé avait reprit le collège. En tant que professeur d’Université, Mary-Line attachait une importance aux études de ses enfants mais avait le défaut d’être ultra-protectrice. Ce jour-là, Mary-Line était seule chez elle, car son mari était parti travailler et ses enfants étaient en cours ou au travail également. Faisant ses petites tâches ménagères, elle était loin de se douter qu’aujourd’hui, elle apprendrait une chose horrible sur son fils Wilson.
Le facteur ne se fit pas attendre, il passa remettre le courrier à Mary-Line comme chaque matin. Le premier reflex qu’elle eut, c’est de jeter les publicités à la poubelle, puis elle regarda les lettres et le colis qu’elle avait reçut. Ce dernier venait de l’internat de l’école de foot de Manchester, là où Wilson étudie. Mary-Line avait envoyé ce colis à l’école de Wilson car il avait oublié des vêtements et des baskets de foot. Mais visiblement il n’en voulait pas. Mary-Line ouvrit le colis et vit les affaires de son cadet accompagné d’une lettre. Elle ouvrit la lettre et la lut.
Son visage devenait livide. Dans cette lettre, un secrétaire de bureau lui apprit qu’aucun Wilson Kingson n’étudiait chez eux et qu’il avait renvoyé le colis pour rendre ce qui lui appartenait. Mary-Line était pourtant sur que son fils étudiait là-bas. Aujourd’hui, elle se demande où est Wilson. Pourquoi n’a-t-il rien dit pendant les vacances ? Est-il vraiment dans une école de foot ? Cache-t-il quelque chose ?
La mère de famille s’inquiète pour son fils, et décide de monter dans sa chambre. Elle ouvrit la porte et découvrit une chambre d’adolescent moldus tout à fait ordinaire : des posters de joueurs de foot accroché au mur, une console de jeu à l’abandon, et des vêtements mal rangés. Mais sous son lit, elle vit des livres un peu ancien, le genre de livre qu’on ne trouve qu’en bibliothèque. Elle en prit un au hasard et lut : Le livre des sorts. Niveau 1. Wilson l’avait laissé là, car ce livre n’est utilisé qu’en cours de Sortilèges en première année. Mary-Line, tombant dessus, elle ne comprenait pas ce que cela voulait dire. La magie n’existe pas, bien sur, alors pourquoi avoir un livre ainsi ? La mère de famille se rassure en se disant que ce n’est qu’un livre pour s’amuser, Wilson étant encore un jeune adolescent mais cela ne répondait pas à sa question : où est-il ?
Elle imagina le pire… son fils enlevé par quelqu’un, son fils mort… non ça elle le saurait si c’était le cas, son fils arrêté… pareil elle aurait été prévenue. Elle imagina ensuite, son fils cachant quelque chose, faisant des bêtises avec d’autres personnes… « ça lui ressemble pas, pourtant ! » Mary-Line prit son téléphone et appela la police : un avis de recherche sera envoyé à toutes les autorités du pays pour tenter de le retrouver.
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Henry et Mary-Line Kingson
le 15 février 2045
Il s’en est passé des choses depuis septembre. Déjà, les recherches de Wilson ont été abandonné. Apparemment, quelqu’un - John Kingson - aurait rapporté à la Police qu’il allait bien et qu’il ne voulait pas qu’on sache où il était. Mary-Line reste pourtant inquiète de savoir ce qu’il advient de son fils. Surtout avec ces livres bizarre qu’il lisait.
De son côté, Henry est pessimiste sur la guerre qui commence entre sorciers et moldus. Il n’arrête pas d’affirmer que de toute façon on ne peut pas faire confiance en ces gens-là. Et il a complètement raison, Mary-Line n’accepte pas cette situation, cette guerre. Elle est déterminé à penser que sans l’existence des sorciers, le monde serait encore et toujours en paix.
Ce dimanche-là, Mary-Line était en train de mettre un ruban sur son cactus, par ennuie du week-end. Elle aimait décoré sa maison. Henry, lui de son côté, regarder les informations télévisés. On parle du rassemblement qui a eut lieu la veille à Londres, Mary-Line et Henry avaient été sur place pour manifester en hommage à Adrian Roberts, ce Moldu qui a été enlevé par les sorciers.
Journaliste TV - « … la police met aujourd’hui tout en œuvre pour retrouver le sorcier responsable de cet enlèvement. On ne sait aujourd’hui la motivation qui pousse ces personnes à faire de tels actes, mais il semblerait qu’ils veulent prendre le pouvoir... »
Henry – « Ce sont vraiment des fous ces gens ! »
Mary-Line - « Tu te rends compte que ça peut arriver à n’importe qui, n’importe quand ! »
Henry - « J’sais, c’est pour ça que j’ai dis à Zoé de ne plus sortir. »
Mary-Line - « On a presque plus de nouvelles de John, Wilson disparu... »
Mary-Line commença à pleurer. Elle pensait Wilson perdu. Pour John ça va encore. Il appelle de temps en temps pour donner des nouvelles même si c’est court et que c’est rare. Mais Wilson, zéro nouvelle. La Police qui a arrêté les recherches comme si ce n’était pas important. Le garçon avait fait sa valise pour l’école et depuis plus rien. Son école de foot n’était pas la sienne, alors où il a bien pu aller ? Voyant Mary-Line dans cet état, Henry réagit :
Henry - « Eh chéri, Wilson va bien. John nous a dit au téléphone qu’il savait où il était et qu’il allait bien. Tu ne crois pas notre fils ? »
Mary-Line - « Je crois John mais je me sentirai mieux quand j’aurai Wilson en face de moi ! En plus avec tous ces sorciers qui se baladent partout, imagine si l’un d’eux s’en prend à lui… on pourra même pas l’aider. »
Henry ne répondit pas, il ne savait pas non plus où se trouvait Wilson, seul John le savait. En tous cas, c’est vrai qu’avec la menace des sorciers qui planent sur le pays, les choses devenaient plus compliqué pour tous le monde. Henry essaie de ne pas montrer qu’il s’inquiète pour ses enfants, mais la disparition de Wilson l’inquiète tout autant que Mary-Line.
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Le 1er Août 2045
Wilson venait de passer un mois chez le cousin de Rufus et il y a eut un programme assez fou. Jeu vidéo moldu, devoir de vacances, mais aussi fête en tout genre (en très petit comité et dans des lieux sécurisé à cause du climat politique actuel), mais aussi piscine dans le jardin… il y en avait pour tout les goûts.
Malheureusement, il ne pouvait pas faire croire à ses parents qu’il était privé de vacances, c’est impossible qu’une école, même de foot, envisage cela. Alors Wilson avait indiqué à ses parents qu’il serait de retour chez lui pour le 1er août, et qu’il devrait retourner en cours pour le 1er septembre. Il s’était arrangé avec Rufus pour pouvoir retourner chez son cousin durant le mois d’août si la situation dégénérait chez lui et que les choses chauffaient. Wilson espérait ne pas en arriver là, mais à faire semblant d’être un espoir du foot anglais, à force, il va finir par se faire cramer.
C’est ainsi que cet après-midi du 1er août, le jeune homme avança dans les rues de Oxford, à pied, avec sa valise remplit de vêtements moldu et d’affaires de foot : pareil pour sa sécurité, il avait convenu que tout ce qui touche à la magie resterait chez Rufus, donc pas de grimoire, pas de chaudron, pas d’ingrédients de potions, pas de robe de sorcier et surtout pas de baguette magique avec lui. Il faut vraiment que les parents n’y voient que du feu. Pour sa sécurité, il s’était équipé d’un petit téléphone démodé, lui permettant d’appeler Rufus, son cousin, John ou l’un de ses parents en cas de problème, selon la situation. Mais s’il marche en tant que moldu respectable, il ne devrait pas y avoir de problèmes, des moldus qui rentre de vacances, c’est habituel !
Lorsque Wilson passa le pas de sa porte, la voix tonitruante de sa mère retentit dans la maison :
« C’est comme ça que tu téléphones chaque semaine ? Pas la moindre nouvelle, avec ces sorciers qui traînent partout, ils auraient pu t’enlever, te tuer… ou pire encore ! Ah nan mais tu t’en fiches que tes parents s’inquiètent, du moment que tu as ton foot ! »
« Bonjour maman, moi aussi je suis content de te voir. » ironisa Wilson voyant sa mère dans cet état. « J’vais très bien, et non comme tu le vois, les sorciers m’ont pas tué ! »
Il monta dans sa chambre pour voir si quelque chose avait changé et poser ses affaires. Il découvrit sa chambre comme il l’avait laissé l’année précédente, avec un peu de poussière. Ses parents n’entraient jamais dans cette pièce en son absence. La première chose qu’il vérifia c’était si ses livres scolaire de Poudlard avait été touché. En ouvrant son armoire, il vit qu’ils avaient disparu. C’est à cette instant que John entra dans la pièce :
« Salut frangin ! Tu vas bien ? » Il ferma la porte et baissa le ton de sa voix : « J’ai du jeter toutes tes affaires de Poulard en douce, excuse-moi. Si maman était tombé dessus, tu serais mal. »
Wilson sentit un refroidissement dans son corps, il avait peur, désormais, à cause de ce que son frère venait de lui révéler. Si sa mère découvrait sa magie, il finirait en prison. Et sans magie, impossible de pouvoir en sortir.
« Maman a intégré une association de lutte anti-sorcier dernièrement. Elle et les autres veulent que tous les sorciers soient enfermés en prison à vie. Elle a dit qu’elle serait prête à dénoncer un membre de sa famille s’il le fallait. Ça craint à max ici pour toi, tu devrais partir avant qu’elle découvre qui tu es. »
« Mais si je pars elle va se demander pourquoi ! Je suis censé être ici pour les vacances justement. T’as vu la scène qu’elle m’a fait quand je suis rentré ! Si je repars ouh ouille ouille »
« Fais comme tu veux, je te défendrais si nécessaire… mais c’est de la folie de rester ici ! »
John quitte la pièce, laissant Wilson seul dans sa chambre, chambre qui ressemblait désormais à une chambre d’ado moldu de son âge, dépourvu de toute magie. Wilson ne savait pas trop ce qu'il devait faire, rester ici, faire semblant d'être le fils moldu parfait des Kingson ou retourner se cacher chez le cousin de Rufus. Ce mois d’août s’annonçait compliqué.
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~ Le 03 mars 2046 ~
John Kingson prend son indépendance et quitte le cocon familiale. Il n'habite plus dans la maison des Kingson.
Info pour les modos : Je ne RP pas son départ car il s'agit d'un PNJ familiale et je préfère me concentrer sur Wilson. C'est néanmoins une info capitale (sans doute, à voir selon l'évolution du contexte) pour la suite de la vie de Wilson. Je pense notamment aux grandes vacances prochaines.
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