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10 nov. 2019, 19:54
Garden Party  A.S   B.C   C.H   P.K   I.M   A.N   O.C 
Toute intimidée de rencontrer pour la première la mère de son meilleur ami, Irisia s’efforçait d’être la plus irréprochable possible, parlant calmement et respectueusement en croisant les mains. Mais dissimulés, elle n’arrêtait pas de tortiller son pieds sous l’anxiété alors que le stress et l’admiration faisait rougir ses pommettes. Le but était quand même qu’elle l’autorise à aller jouer avec Aliosus… Aussi se présenta-t-elle avec un joli sourire.

Les réactions de la femme la prirent cependant par surprise et elle se crispa davantage pour rester maîtresse d’elle-même. Qu’est-ce que sa mère serait fière d’elle n’empêche… Elle se demandait bien pourquoi elle semblait… Comment ça évidemment que c’était elle ? C’était bizarre non ? Mais elle était une gentille fille bien éduquée aussi ne réagit-elle pas, se contentant de rougir furieusement en gardant bien les yeux dans les siens. Pourquoi ? Parce que la vue était décidément bien trop plongeante si elle les baissait davantage… La laissant l’observer sans rien dire, retenant presque son souffle en se demandant quel test était-elle en train de passer, Irisia laissa un soupir bruyant de soulagement alors que la femme lui sourit en retour en caressant sa joue.

« Merci beaucoup Miss Nerrah ! Vous aussi vous êtes très belle vous savez ?! »

S’inclinant gracieusement, Irisia lui offrit un sourire éblouissant avant de chercher Aliosus pour le rejoindre, le regard pétillant alors qu’elle sautillait vers lui : sa mère était vraiment super géniale ! Arrivant derrière lui pour se presser contre son dos, enroulant ses bras autour de ses épaules, la rousse planta un baiser doux et bruyant sur la joue avant de s’installer à ses côtés. Le regard étincelant alors qu’elle le fixait, le sein palpitant dans son corsage de son souffle rapide, l’irlandaise avait les joues roses tandis qu’elle posa une main sur la sienne.

« J’adore ta mère… Et je suis vraiment heureuse de te voir... »

Lui souriant doucement en penchant la main sur le côté, Irisia se tourna vers les autres, toute contente.

« Coucou tout le monde ! Carry tu as une maison vraiment magnifique ! »

Toute énergique, la rousse inspira profondément pour essayer de se calmer avant de les regarder de nouveau.

« Alors ? Qu’est-ce que j’ai loupé ? »

Plus loin, sur la table des adultes, Miss MacLynn gardait un œil de lynx sur sa petite fille tandis que son époux se tenait à ses côtés, tous deux une flûte à la main, ayant pourtant écouté avec attention le discours de leur hôtesse.

« Ma chérie, laissez-la un peu souffler à présent. Vous avez bien vu que cela s’était correctement passé avec Miss Nerrah. »

« Oui… Je suppose… Mais c’est une telle sauvageonne que dans ce genre de réception, je me méfie toujours. »

« Faites lui un peu confiance. Et puis elle est avec ses camarades donc cela devrait bien se passer. Détendez-vous et discutons plutôt avec les parents de ces enfants. »

« Vous avez sûrement raison... »

« J’ai toujours raison ma chérie. »

« Que vous dites. »

Mais tous deux rirent tranquillement en trinquant avant de Micha ne pose ses lèvres sur la tempe de son épouse, espérant la rassurer. Ils finirent par se diriger vers les tables, Lyra accrochée au bras de son mari alors qu’ils sourirent à la mère d’Aliosus.

« Bonjour Miss Nerrah. Nous nous rencontrons enfin. »

« Bonjour Miss Nerrah. Je suis ravie de rencontrer la mère du meilleur ami de mon enfant. »

Micha leva son verre à l’adresse de la femme, sa compagne souriant aussi.

« Alors… Que pensez-vous de cette fête et de nos hôtes ? »

Le regard pétillant de malice, le père d’Irisia fixait la mère d’Aliosus, un sourire rusé aux lèvres.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

11 nov. 2019, 00:29
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Le délicat breuvage qui lui avait été servi tournait lentement dans son verre de cristal. Renesmée n’apportait que peu d’intérêt à sa boisson, elle lui semblait bien insipide à côté de ce que la journée lui offrait. Ses yeux avaient repérés un quelque chose bien plus enivrant que l’alcool qui dansait entre ses doigts.
Le jeune Nerrah avait grandit et portait fièrement les valeurs de sa famille. Renesmée se plaisait à observer chacun de ses gestes comme si ils pouvaient lui en apprendre plus sur l’enfant qui, elle le savait, côtoyait sa propre fille. Idiote, elle l’était très certainement, mais au moins restait-elle avec les gens de sa race.

L’Allemande quitta sa place pour s’éloigner quelque peu, déambulant tranquillement à travers les autres, son regard s’attardant parfois sur quelques couples. Elle se prit à penser à son époux, agonisant dans une cellule à Azkaban. Dans leurs belles années, ils étaient ces couples amoureux, collé l’un à l’autre comme si rien ne pouvait les séparer. Rien n’était éternel, ces gens l’apprendront à leur dépend.

De toutes évidences, tous les grands de ce monde n’était pas présents. Alastair Lyndon avait-il refusé de se prêter à ce jeu d’influence ? C’était bien possible, à moins que Dayla ai eu la présence d’esprit de ne pas inviter cet homme ô combien trop grand pour un tel rassemblement. Il suffisait d’observer la vue qu’offrait Willow Nerrah aux invités pour l’affirmer. Pourquoi diable avait-elle demandé à faire inviter ces gens là

Les grands yeux bleus de Renesmée se posèrent sur un couple élégant qu’elle mît un temps à reconnaître. L’homme ne lui était pas inconnu, il lui semblait l’avoir déjà observé. Était-ce bien les ... Carter ? Certainement, oui. L’ancienne sportive, et le businessman, tous les deux plongés dans le monde ennuyeux du Quidditch. Également les parents d’un enfant dont Renesmée avait entendu parler plus d’une fois. Brett, quelque chose comme cela.
Désireuse de faire passer le temps qui lui semblait ô combien trop long, Renesmée s’approcha, un délicat sourire habillant ses lèvres. Elle inclina la tête avec politesse avant de prendre la parole.

« Mister et Miss Carter, quel plaisir de vous voir en ces lieux. La réception vous convient-elle ?»

Renesmée jeta un regard à la table des enfants pour appercevoir le jeune Brett. Il avait de l’allure, peut-être constituait-il un placement de choix ?



Glasgow, Écosse

Le quartier de Colgrain Terrace se dessinait sous ses yeux clairs, aussi laid qu’il l’avait imaginé lorsque son collègue lui avait donné l’adresse de la demeure des Bain. Les bâtisses bicolores, toutes alignées, toute pourvue d’une pelouse triste à mourir, le bitume régissant cette immonde endroit. Aucun arbre, aucun ruisseau, il n’y avait rien que l’influence moldue, autoritaire, trop disciplinée. Pourquoi diable voulaient-ils toujours tout contrôler comme si le monde leur appartenait ?
Le frère pensait à sa jeune soeur, prisonnière de cet enfer qu’elle ne pouvait que détester. Elle qui aimait tant les landes irlandaises devait être bien malheureuse. Il fallait arracher Alice à cet endroit, ne serait-ce que pour quelques heures. Ce lui ne ressemblait pas à cet enfant.

Colgrain Terrace était silencieux, quoi que parfois animés par quelques Moldus trop occupés à discuter entre eux pour faire attention à lui. Le sorcier ne leur accordait aucun regard, il était hors de question d’échanger avec eux le moindre mot.
Le bord de son fédora pincé entre ses doigts, il l’ajusta pour le protéger un peu plus de ce soleil ô combien trop agressif.

« 12 Colgrain Terrace » murmura le jeune homme pour lui même, jetant quelques regards aux bâtisses. « Le 10 ne doit plus être bien loin. »

En effet, il lui apparu rapidement. C’était la dernière maison du quartier, la moins exposée à la proximité des autres logis. Thomas l’observa un moment, cherchant une preuve, une seule, qu’il s’agissait bien de la maison des Bain. Peut-être pourrait-il apercevoir une chevelure blanche à la fenêtre. Mais toutes les vitres étaient dissimulées derrière des rideaux, gardant certainement l’intérieur de tout rayon de soleil, préservant la peau délicate d’une Sangblanc.
C’était bien ici.
Sa main refermée sur sa baguette dissimulée dans sa manche, Thomas s’avança jusqu’au portail de fer forgé qu’il poussa sans se préoccuper du vieux Moldu le saluant de l’autre côté de la rue. Comme il le savait, aucune protection ne scellait l’accès à la maison. Kenneth s’était rendu bien impuissant en épousant une Moldue, quel inconscient il faisait, lui l’ancien Auror. Quoi qu’il en soit, cette idiotie lui servait aujourd’hui.

Le Manteau Noir s’avança jusqu’à la porte blanche à laquelle il frappa une fois, deux fois, trois fois. Il s’écarta, sans jamais lâché sa baguette, prêt à toute éventualité. Kenneth s’était certes laissé aller en ne protégeant pas sa maison, mais il restait un Auror.
Un temps passa, jusqu’à ce que la porte s’ouvre sous ses yeux. La face barbue et mal entretenue de Kenneth Bain jaillit à ses yeux, l’air plus maussade qu’à l’accoutumée. D’abord, la surprise sembla gagner l’homme. Il considéra Thomas un moment, un long moment. Il jeta même un regard derrière Thomas.

« Je suis seul » assura le garçon. « Si je venais pour une perquisition… je n’aurais pas frappé. »

Les mots de Thomas, pourtant dépourvu de toute moquerie, rendirent Kenneth plus bougon qu’il ne semblait l’être. Bien sûr, il le savait, sa présence sur le pas de la porte du Sang-Mêlé n’était pas pour réjouir ce dernier. Les rumeurs allaient bon train, et Kenneth devait en avoir entendu beaucoup. L’assassinat de Jacob, pour commencer.

« Tu n’as rien à faire ici, Thomas. Va t-en. » Le ton était dur. Kenneth ne voulait pas de lui ici, c’était parfaitement clair désormais. Pas de rond de jambe, c’était parfait.

« Je ne viens pas pour toi, ni pour ta Moldue, mais pour Alice.»

Un éclair de fureur passa dans le regard marron de Kenneth, Thomas resserra immédiatement ses doigts sur sa baguette. Il ne bougeait pas, soutenait le regard du quadragénaire avec une audace qui, dans un passé proche, lui aurait certainement valu un nez cassé. Il ne baisserait pas les yeux.

« Il me semblait avoir été clair avec ta mère : Alice est sous ma responsabilité à présent, comme l’a voulu ton père. Mettez vous ça dans le crâne une bonne fois pour toute. »

C’était certain, avec Kenneth Alice était en sécurité. Ce vieil ours ne laisserait personne s’en approcher. Cette fois, Thomas ne pu retenir un sourire. Ce n’était pas un sourire joyeux, non, bien sûr, il en était incapable à cet instant.

« Il me ferait beau voir que l’on m’interdise de voir ma sœur. » Il soupira, ajustant son chapeau pour mieux voir Kenneth. « J’aimerais qu’elle vienne avec moi aujourd’hui, seulement aujourd’hui. Quelques heures. »

« Non. » Les yeux au ciel, Thomas poussa un nouveau soupir. C’était sans surprise, tellement prévisible que s’en était désolant. Ne pouvait-il pas le surprendre ne serait-ce qu’une fois ? Thomas n’avait pas envie de se battre avec lui, pas aujourd’hui. Pas en sachant Alice si près.

« Ton monde, celui de ta femme, ce n’est pas celui d’Alice » lança Thomas d’un ton calme, posé. « Alice, elle a besoin de vivre auprès des siens, auprès de sa famille. Tu le comprends, cela ? Alors sois gentil, et dis lui que j’aimerais lui proposer de venir avec moi, le temps d’une garden party. » Un raclement de gorge vint couper les mots de Thomas. Pas celui de Kenneth, certainement pas celui de sa femme. Non, c’était celui d’une enfant.

Kenneth jeta un regard par dessus son épaule, Thomas étira un sourire en apercevant la crinière blanche de sa sœur. Elle passa sous le bras de l’écossais pour s’approcher, ses grands yeux d’argent plantés sur son frère. Elle ne fit pas un pas supplémentaire cependant, restant sagement auprès de son nouveau tuteur. Sa prudence rendit Thomas malheureux le temps d’un regard.
Alice semblait bien se porter, son regard n’avait pas perdu de son arrogance. Elle l’affichait fièrement, toisait Thomas avec cette aisance qu’il lui connaissait. Oui, elle allait bien.
Ses grands yeux se levèrent sur Kenneth qui l’observait avec inquiétude. Elle hocha un peu la tête, comme pour lui dire que tout allait bien, avant de reporter son attention sur son frère. Ses manières d’adulte l’amusait toujours autant.

« Qui sera présent ? » demanda Alice. « A la Garden Part, qui sera là » Cette fois, le sourire de Thomas était plus franc. La curiosité de sa sœur était, pour une fois, la bienvenue. Désormais, le poisson était ferré.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

10 déc. 2019, 22:12
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Les enfants continuaient à raconter un à uns le début de leurs vacances, mais Orphéa ne les écoutait que d’une oreille distraite, préférant concentrer son regard sur les amuses bouches qui se trouvaient devant et la faisaient saliver un peu plus chaque minute. Cependant, quand Carry parla de la Citadelle, elle ne put s’empêcher de se crisper légèrement. C’était le genre de sujet qu’elle évitait d’aborder avec ses amis, car elle savait que les opinions sur le sang pouvaient créer des discordes. Elle se doutait bien que certains de ses camarades de Serpentard étaient favorables au Conseil des Sorciers, la plupart venant de grandes familles de sorciers. Mais au fond d’elle, elle avait gardé l’espoir qu’ils soient comme elle. Comme Alice. Son amie et elle étaient bien les preuves que l’on pouvait être issue d’une famille au sang « pur » et refuser la politique du nouveau gouvernement. La petite brune se sentant bien seule à cette table cacha son malaise en s’emparant d’un petit toast de saumon qu’elle fourra dans sa bouche. Il ne faut jamais parler la bouche pleine. Ainsi, elle était sure qu’elle n’aurait pas à se prononcer.

Elle retint un soupir de soulagement quand Carry embraya sur un nouveau sujet. Celle-ci proposait de jouer à un jeu nommé Action ou Vérité. Elle n’y avait jamais joué mais cela avait l’air assez simple. Malheureusement, elle fut une nouvelle fois troublé en entendant la question que posait Brett à Carry. Avait-elle déjà embrassé un garçon sur la bouche ? Pourquoi voulait-il savoir cela ? Et si on lui posait la question à elle ? Ou pire, si on lui parlait d’Ethan ? A priori cela n’était pas possible puisqu’il y avait seulement Alice qui connaissait son secret. Elle commença néanmoins à se retourner l’esprit à la recherche d’une réponse adéquate en cas de question gênante. Puis une solution toute simple lui vint : Il suffisait qu’elle choisisse une action !

« Je veux bien jouer après Carry » annonça-t-elle après que son amie ait répondu, espérant alors se débarrasser le plus vite possible de ce jeu.


Comme on dit « mieux vaut tard que jamais », voici ma réponse ! Celui qui décide de faire jouer Orphéa à la suite de Carry peut inclure dans sa réponse que celle-ci choisit action ^^ 

Cinquième année RP, filière Sciences • Fiche PR - Fiche personage
L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047

14 janv. 2020, 01:21
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Je me maudissais. Pourquoi diable j’avais eu l’idée de jouer à ce jeu stupide d’Action ou vérité ? Je me le demandais. Après avoir demandé une vérité voilà que Brett me demanda si j’avais déjà auparavant embrassé un garçon sur la bouche. Sa question me mit le rouge aux joues et surtout j’avais le cœur qui commençait à s’emballer, tambourinant très fort et accélérant aussi mon rythme cardiaque. Si j’avais déjà embrassé un garçon sur la bouche ? Je n’avais même pas de petit ami et je n’en avais jamais eu ! Comment aurait j’aurai pu avoir ma première fois avec un garçon ? Mes yeux baissés au sol, trop peureux d’affronter le regard de celui que j’aimais secrètement, je hochais de la tête négativement. Qu’est ce qu’il penserait de moi maintenant qu’il sait que je n’avais jamais embrassé un garçon ? Beau comme il est, il devait surement avoir déjà vécu sa première expérience comme toutes les invitées à cette table d’ailleurs. 

-Bon…Euh…Ce jeu est nul ! M’écrais-je encore toute rouge.  Vous voulez continuer ? P-parce que moi je ne sais pas !

J’avais du mal à trouver mes mots dans ma gêne. Ce n’était que le premier tour et on m’imposait déjà de répondre à ce genre de questions ? Autant essayer d’arrêter le jeu tout de suite parce que j’ignore si j’allais survire à un autre tour !  Mais dans ma précipitation, je me tournais vers Orphea qui se proposa. Il me semblait trop apaiser à mon goût il fallait que je le fasse bouger un peu.

-Orphéa ? Action ou vérité ?

Orphéa me répondit action avec ce ton amicale dont elle faisait preuve habituellement. J’étais impressionnée qu’elle me demande action, sans doute se sentait-elle en sécurité avec ses parents à côté ? J’ignorai ce qui la poussa à choisir action mais je savais que c’était une occasion pour moi de réaliser quelque chose de mémorables. Comment ne pas sourire à cette idée ?

-Orphéa, tu vas allez déposer un magnifique baiser sur la joue d'Aliosus !

La table des adultes

-Il semblerait que la première phase de notre rencontre se déroule sans problème mon cher. Lança Dayla portant son verre à ses lèvres.  Les Nerrah sont avec les Maclynn et Rénésmée est avec les Carter. Qu’en est-il des Konowa ? Demanda-t-elle en les regardants du coin de l’œil.

Alors même que Dayla posa la question à son Mari, un des hommes de mains de la famille habiller d’un costume arriva un peu précipitamment en direction des Harrison. Il salua rapidement la maîtresse de maison en se penchant vers l’avant avant de s’approcher de l’oreille du chef de famille, lui murmurant des nouvelles qui semblaient être des plus déplaisantes. Le visage d’Ivelios passa de l’interrogation au mécontentement en quelques secondes. Ses sourcils se froncèrent ses lèvres n’exprimaient plus vraiment la sympathie qu’il avait auparavant et ses yeux s’agrandir. Sans même regarder l’homme en costume, il leva brièvement la main avant de lâcher d’un ton las sans laisser la moindre émotion trahir son visage.

-Faites sortir ces indésirables du manoir discrètement, voulez-vous ? nous ne voulons pas tuer l’ambiance de la réception.

Aussitôt, l’homme répondit d’un simple hochement de tête avant de se diriger avec deux autres membres du personnel vers la famille Konowa. Du côté des enfants, une femme habillée de la même manière que les trois autres venus escortés la famille traitresse, pris Pansy par l’épaule et la redirigea aussi vite que possible avec ses parents avant que toute la famille ne se fasse expulser de la propriété dans l’incompréhension la plus total.

-Qu'est ce que c'était que cela ? Demanda Dayla en posant son regard sur son mari.

-Disons que nous venons de recevoir des informations de dernière minute et que cette famille à des relations avec des sang-de-bourbes… lui indiqua Ivelios qui fit danser son verre dans la paume de sa main. Encore un peu plus et nous allions nous alliés avec des impurs…

-Je vois,quel dommage que nous l’ayons appris que maintenant, ça aurait pu nous éviter ce spectacle. Oubliez donc cette histoire mon cher, je vous propose qu’on laisse les familles entre elle un moment, puis nous passerons au plat principal, qu’en dites-vous ?

Ivelios acquiesça d’un simple signe de la tête en regardant les autres invitées discuter entre eux un par un. Cette journée devait être parfaite, pour sa femme, pour lui, pour ses filles, pour toute la famille Harrison. Pour l'instant, il fallait qu'il profite de l'instant présent avant de passer à la partie principale partie de la journée.


Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

10 févr. 2020, 01:14
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Quand Brett posa la fameuse question à Carry, celle-ci vira au rouge, visiblement très gênée. Orphéa n’arrivait pas réellement à savoir si son amie avait honte d’avoir déjà embrasser un garçon, ou au contraire de n’en avoir jamais embrassé. Elle déclara que ce jeu était nul, mais elle rebondit sur la position de la brune, en lui demandant de choisir entre action ou vérité. A ce moment précis une dame habillé de gris vint se pencher vers Pansy pour lui demander de rejoindre ses parents. Celle-ci s’exécuta, et Orphéa la regarda s’éloigné avant de répondre.Comme elle l’avait réfléchit quelques instants auparavant, la Serpentard choisit une action, préférant de loin se tourner en ridicule, même si elle devait s’attirer les foudres de ses grands-parents pour son comportement, plutôt que d’avoir à avouer quoique ce soit sur ses sentiments et ses expériences avec les garçons. 

Elle qui pensait avoir échapper à ce qu’elle redoutait, pensant qu’elle allait devoir mettre le maximum de roulés au saumon dans sa bouche, ou faire une roulade dans l’herbe, elle perdit son sourire en découvrant l’action que lui attribua Carry. Embrasser Aliosus. Heureusement elle échappait au pire puisqu’il s’agissait d’un baiser sur le joue. Elle avait déjà embrassé plusieurs garçons sur la joue, Ethan par exemple, et elle avait trouvé ça agréable. Mais cette fois c’était différent. Elle ne connaissait pas du tout Aliosus. Ils n’étaient pas amis. Simplement camarades de classe. Et malgré le fait qu’ils aient plein d’amis en commun, ils n’avaient jamais eu réellement l’occasion d’échanger de longues conversations. La petite fille prit le peu de courage qu’elle possédait de ses deux mains et se leva en prenant un air le plus détaché possible. Elle ne voulait pas que les autres sachent qu’elle était gênée.

« D’accord, annonça-t-elle d’une voix claire. Pas de soucis ! »

Elle se contourna la table pour se diriger vers le blond qui se trouvait de l’autre côté, et s’approcha doucement, comme pour retarder le moment fatidique. Finalement, quand elle arriva à côté de lui, elle se baissa légèrement pour être à sa hauteur, et approcha sa tête de la sienne. Elle continuait à cogiter, se demandant s’il fallait mieux faire un baiser rapide, ou un peu plus long pour ne pas paraître coincée. Elle opta pour un entre deux, et déposa un bisou sur la joue de son camarade dans un petit bruit de bouche, comme elle l’aurait fait pour embrasser quelqu’un qu’elle connaissait bien. Sa mère par exemple. Elle lui faisait des bisous ni trop rapide, ni trop long, ils étaient juste naturels. Puis elle se redressa et regarda Carry d’air satisfait, contente d’avoir relevé le défis.

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23 févr. 2020, 18:17
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Cette petite était formidable se disait Willow Nerrah après que la jeune Irisia MacLynn l'ait complimenté. Pétillante, les yeux avides du monde et les lèvres gorgées d'envie de croquer la vie à pleine dent. Dans un sens, et dans un sens seulement, elle se reconnaissait un peu dans cette enfant. Finissant sa...troisième, quatrième coupe ? Elle engagea son retour vers les adultes de la journée. Sa belle sœur, Renesmée, semblait jauger et juger comme à son habitude le moindre élément de son environnement. Pauvre Renée, pensa-t-elle, tu ne seras satisfaite de ta vie que lorsque tu aura la conviction que rien ni personne ne t'es supérieur. Bonne chance...

Un rire, un joli rire de couple, lui parvint aux oreilles et elle infléchi sa marche pour remonter à sa source. Arrivée prêt des tables, elle fit face aux deux tourtereaux, sans l'ombre d'un doute les MacLynn, père et mère.
"Bonjour, bonjour très chers amis, d'un geste fluide elle saisit la main de Micha et de Lyra MacLynn des siennes pendant quelques secondes, passant ses pouces sur le dos de leur main, elle ferma les yeux et prit une grande inspiration avant de les libérer et d'ouvrir grand des yeux brûlants. Je suis fantabsolument ravie de pouvoir poser les yeux sur vous. Enfin ! C'est le mot. Dire que nos petits voulaient passer des vacances ensembles ce printemps, quel dommage que nous ne nous soyons pas rencontré à ce moment..." elle faisait une moue triste mais changea bien vite de visage à l'évocation des Harisson.
"Qu'en pense-je ? elle rit un peu. C'est si... anglais, si... Je ne sais pas trop comment dire, dénué de toute spiritualité et de plain pied dans la morne réalité du luxe ? Enfin, le vin est français, ils ont ça pour eux. Et vous ?"

***


Aliosus vit surgir son Irisia dans son champs de vision, elle avait l'air ravie, comme presque toujours d'ailleurs. Il se leva précipitament pour l'accueillir et se rassit lorsqu'elle en fit de même, essoufflée, sa poitrine battant dans son corsage vert et or du meilleur goût.
"Moi aussi je suis content de te retrouver, vient, Carry vient de proposer un jeu, je ne sais pas si tu le connais, c'est Action ou Vérité."

D'ailleurs, le jeu venais de commencer, Brett demandais à leur jeune hôte si elle avait déjà embrassé quelqu'un. Elle paru affreusement gênée, Aliosus rougit triplement, à la fois parce que la question était embarrassante, également parce Carry semblait ne plus savoir où se mettre et il compatissait avec elle, mais surtout, il repensait à la grande Circiéa qui, quelques semaines auparavant, lui avait saisit le visage et appuyé ses lèvres contre les siennes. Ce seul souvenir enflammait son visage.

Carry bafouilla quelque chose qu'il ne comprit pas, mais elle n'avait pas l'air d'avoir répondu, ou alors il n'avait décidément rien entendu, lorsqu'elle relança le jeu vers Orphéa, une camarade de la même année que Irisia, Brett, Alice et lui.
"Orphéa, tu vas allez déposer un magnifique baiser sur la joue d'Aliosus."

Il faillit s'étrangler en entendant cette relance. Quoi ? Lui ? Mais pourquoi ? N'avait-il pas son mot à dire ? Il regardait autour de lui les enfants à la fois amusés et gênés. Orphéa quant à elle se leva en annonçant être d'accord, elle avait l'air confiante, cela rappela à Aliosus une leçon importante sur le fait de ne rien laisser paraître dans ce genre d’interaction. Il se redressa sur sa chaise, n'osant pas regarder Irisia. Dieux, qu'allait penser sa meilleure amie ? Allait-elle réagir ?
Orphéa le rejoint et se pencha vers lui, il choisit d'en finir le plus simplement possible, sans donner matière à qui que ce soit de jaser, après tout ce n'était qu'un baiser sur la joue. Il sentit tout de même une sorte d'onde, mi frisson, mi décharge électrique. Il avait beau faire comme si ça l'était, ce contact intime de lèvres sur sa joue n'était pas anodin pour lui. Ce fut vite fini toutefois, et le garçon guetta les réactions autour de lui, sans toujours oser se tourner vers sa meilleure amie.

6ème année
Sorcier le plus respectueux du règlement 2021 & 2022

24 févr. 2020, 09:43
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RENESMÉE NERRAH

•••


Il n’y avait rien de plus désagréables que de s’adresser à des personnes nommées et être une inconnue à leurs yeux. Renesmée se retint de tout commentaire, quand bien même l’envie de leur signaler qu’il est bon de connaître les invités d’une réception à laquelle on est invité brûlait ses lèvres carmin.

« Miss Nerrah » répondit-elle en serrant la main de miss Carter entre ses doigts. « Nos enfants sont amis. Je suis la mère d’Alice, j’ose espérer que votre fils vous en a parlé compte tenu de la relation qu’ils semblent entretenir tous les deux. »

Reprenant sa main, Renesmée jeta un coup d’œil à la table des enfants pour observer un instant le jeune Carter s’amuser avec les autres. L’insouciance... voilà bien une chose qu’elle leur enviait.
Son regard revenant aux adultes se posa sur sa belle sœur, enfilée dans une robe ô combien vulgaire. N'y avait-il donc aucune tenue dessente dans sa penderie ?

ALICE SANGBLANC

•••


Son corps manqua de flancher sur le côté alors que sous ses yeux se dessinait les traits du hall d’entrée des Harrison. La grande main de Thomas s’était emparé de son bras pour l’empêcher de tomber, la fillette reprenant ses esprits. Transplaner n’avait jamais été quelque chose d’insurmontable pour Alice, quelque soit la distance parcourue. Mais aujourd’hui, elle avait une boule dans le ventre, si grosse qu’elle en comprimait son petit déjeuner. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, car sa présence en ces lieux n’était pas vraiment interdite. Elle avait le droit d’assister à cette garden party, c’est Thomas qui lui avait dit. Alice n’avait pas à s’en faire, surtout pas, cela durcirait ses traits et cela n’irait pas du tout. Elle qui s’était faite si jolie ne devait pas d’auto-saboter.

D’un coup d’épaule, Alice chassa la main de Thomas pour récupérer son bras. Elle s’assura que son chignon lache était encore parfait. Quelques boucles en sortaient, ondulaient sur ses épaules avec légèreté. Ses bras étaient habillés de dentelles jaunes aux motifs fleuris, son dos également. Elle avait désiré avoir des allures de dame, et c’était chose faites : la robe que lui avait choisi Jenny dans la collection que lui avait offert son père au fil des années était parfaite. Son buste était épousé, et le tissu coulait le long de ses hanches droites pour venir caresser le haut de ses genoux. Ses pieds ne lui faisaient pas encore mal, mais Alice savait que les lacets entrecroisés et les petits talons finiraient par devenir un calvaire en fin de journée. Au moins était-elle jolie.

« Nous allons sortir de suite avant de tomber sur un serviteur » intima Thomas à sa sœur, trop occupée à dégainer son ombrelle de dentelle pour le regarder. « Ne fais pas de grabuge et soit aimable avec qui tu croiseras. »

Alice releva enfin ses yeux sur Thomas. Pour qui la prenait-il ? Une sauvage ? Elle savait se tenir, tout de même, et cela même si sa pire ennemie se trouvait dans les parages.
Sans un mot, Thomas marcha jusqu’à la sortie, Alice dans ses pas, la tête haute, son ombrelle prête à éclore. Au premier pas posé à l’extérieur, elle s’ouvrît, protégeant alors Alice des éclats de soleil. Thomas avait ajusté son chapeau sur ses yeux, souffrant lui aussi des assauts estivaux. La jeune Sangblanc ne s’embarrassa pas plus de la présence de son frère et le quitta alors, se focalisant sur les sons de voix qui s’élevait des jardins. Bien vite, elle avait rejoint le lieu de réception. C’était une vision agréable, si l’on mettait de côté les allégeances de chaque invité. Des traîtres, il y en avait beaucoup, beaucoup trop. Alice prit un temps pour essayer de mémoriser les visages de quelques uns mais, de toutes façons, elle ne connaissait pas leur nom.
Au fond de la réception, Alice apercevait la table des enfants. C’était là qu’elle y trouverait des traîtres à sa portée. Jetant un regard à son frère qui se mêlait à présent à la foule, Alice s’avança jusqu’à la table des enfants, un fin sourire aux lèvres. C’était comme si elle était présente depuis le début, comme si elle n’avait fait que s’absenter pour aller se rafraîchir. Alice était dans son élément.

Plus elle s’approchait de la table, et plus Alice reconnaissait ses camarades. Carry, bien sûr, c’était évident, mais aussi la chevelure flamboyante de Irisia, les cheveux blonds de Brett et Aliosus, mais aussi Orphéa dont les lèvres s’étaient déposées sur la joue de son cousin. Ses sourcils clairs s’étaient froncés d’une cruelle manière, ses doigts resserrés sur son ombrelle. Depuis quand étaient proches au point de s’embrasser, eux ? Alice se retint d’attraper Orphéa et de la secouer comme un prunier pour obtenir des réponses. Elle était déjà suffisamment proche de Brett, elle n’allait tout de même pas lui voler Aliosus également !
Alice inspira calmement, se délestant de cette jalousie qui mordillait son cœur.

« Bonjour » dit-elle avec un fin sourire, son regard passant sur chacun. « Puis-je me joindre à vous ? »

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

29 mars 2020, 22:39
Garden Party  A.S   B.C   C.H   P.K   I.M   A.N   O.C 
Lyra, mine de rien fière que sa petite sauvageonne de fille ait réussi à se tenir, sourit en échangeant un regard complice envers son époux bien-aimé. Si cela avait mal commencé entre eux à cause du statut de mariage arrangé, elle devait bien reconnaître qu’il était fantastique. Mais ce n’était guère le moment de sombrer dans les souvenirs romanesques… Cette soirée était une opportunité pour son époux et elle devait se conduire convenablement. Rien n’empêchait les choses d’être différentes dans l’intimité de son boudoir pourpre…

Miss Nerah approchant, les parents d’Irisia décidèrent de faire connaissance : échanger des hiboux c’était bien, voir la personne de visu était quand même mieux. Et, bien que quelque peu excentrique, ils devaient avouer que c’était un être bien intéressant en soi… Bien que d’être pris aussi intimement par les mains étaient déroutant. Du moins pour Lyra qui restait assez rigide et à cheval sur la bienséance, parce que Micha le vécut plutôt bien.

« Nous sommes aussi fant… Fantasbsolument ravie de vous rencontrer. Depuis tout ce temps. »

Un sourire hésitant aux lèvres, Lyra but une gorgée pour se détendre et reprendre contenance : mère et fils ne se ressemblaient pas tant que ça... Tandis que son époux, lui, ne dissimula aucunement son amusement. Par bien des égards, il avait l’impression de retrouver sa petite tornade rousse en la mère de son meilleur ami. C’était fascinant.

« Oh vous trouvez ? Bien que cela est clairement voyant et clinquant qu’ils sont riches, il y a quand même quelques touches de décorations que je trouve d’excellent goût. Mais il est vrai qu’ils sont d’une raideur... »

« Vous n’avez pas tort ma chère. Mais je pense que des choses intéressantes pourraient bien se produire durant cette Garden Party… Ceci dit, vous avez parfaitement raison Miss Nerrah, le vin est exquis. »

Et il trinqua avec son épouse et l’autre femme, le regard étincelant d’amusement.

*!*!*!*

Profondément ravie et surtout soulagée de savoir que la mère d’Aliosus l’aimait bien, Irisia alla le retrouver et se pressa contre lui avant de s’installer à ses côtés, sa main restant sur celle de son meilleur ami.

« Action ou Vérité ? J’y ai joué avec Alice à l’école. C’était très amusant ! »

Malicieuse, elle se pencha à l’oreille d’Aliosus pour y glisser un secret qu’elle ne lui avait jamais dévoilé.

« … J’ai même dû lui faire un bisous sur la bouche... »

Et la rousse gloussa en se redressant, son regard brillant de mille feux. Son sourire malicieux zébra son visage quand elle vit les autres échanger les actions et les vérités, s’amusant sans gêne de leur gêne. Elle rigola pourtant moins quand ce fut au tour d’Aliosus d’être visé par ce jeu… Embrassé par Orphéa ?! Et puis quoi encore ?! Ses yeux clairs devinrent aussi tranchant que l’acier alors qu’elle lâcha la main de son meilleur ami, la jalousie plongea avidement ses serres dans le ventre de l’irlandaise. Ses petits poings se serrèrent et froissèrent sa robe tandis qu’elle refusa de regarder : rien que le bruit lui donnait envie de mordre l’autre fille.

Sa fureur fut pourtant ébranlée puis complètement soufflée quand elle reconnut une petite fille bien particulière qui se joignit à eux.

« Alice ! »

Un sourire de pure ravissement aux lèvres, l’irlandaise abandonna ses idées de torture pour couver sa meilleure amie d’un regard étincelant. Enfin elle était là ! Elle en avait mis du temps ! Pourquoi n’était-elle pas arrivée avec sa mère et son frère ?! Que de questions ! Mais au fond, elle s’en fichait un peu des réponses parce que le plus important était qu’Alice était enfin présente avec eux à cette fête.

« Brett a raison ! Dépêche-toi de nous rejoindre ! On joue à Action ou Vérité. Tu te souviens comment on joue non ? »

Le minois faussement innocent ne pouvait tromper personne quand on voyait le regard étincelant de malice qu’elle avait. Mais c’était un secret qu’elle et Alice connaissait. Enfin… Et Aliosus maintenant...

*!*!*!*

Inishowen, Irlande.

« C’est pas vrai ! Mais comment ont-il su ?! »

Inquiet, Eden fixait les protections du domaine qui vibraient à cause de l’intrusion. Ils savaient que le Président de l'Organisation internationale du commerce magique avait de nouveau posé un pied sur le territoire anglais, ce qui était illégale du fait de son exil en France. Son vieux cœur battant nerveusement, il attrapa ses petits-fils, Aedan et Cian pour les serrer dans ses bras, embrassant leur front pour les rassurer.

« TISHA ! »

« Tisha est là maître ! »

« Ramène-les à Paris ! Tout de suite ! »

« Tisha le fait de suite maître ! Venez jeunes maîtres, Tisha vous conduit en France. »

La vieille elfe de maison passa ses longs doigts sur leurs petites joues blafardes pour les rassurer avant de disparaître dans un « POP » bruyant. Cela soulagea grandement Eden de se retrouver seul dans le domaine irlandais… Mais son fils et sa belle-fille n’étaient pas encore au courant… Inspirant profondément, le vieil homme courbé par le poids de l’âge et des évènements envoya un patronus pour les prévenir de s’en aller de suite. Il n’avait plus qu’à attendre que sa petite-fille soit de nouveau en sécurité à ses côtés…

« Accueillons-les... »

Faisant comme si de rien n’était mais aussi affable qu’une porte de prison rouillé, Eden les accueillit sur le perron de la demeure, impassible et imperturbable.

« Messieurs... »

*!*!*!*

Manoir des Harrison.

Tandis que les parents d’Irisia discutèrent agréable avec la mère d’Aliosus Nerrah, oubliant les dangers du monde d’aujourd’hui, la vue du patronus d’Eden les firent blanchir.

«… Ils savent… Partez… Vite... »

« Micha ?! »

« Nous savions que c’était le risque ma chère. »

Embrassant la tempe de sa bien-aimée pour essayer de la calmer, le mari inspira profondément en la serrant dans ses bras.

« Excusez-nous Miss Nerrah. Il nous faut partir de toute urgence. »

Un sourire poli aux lèvres, Micha entraîna Lyra avec lui en direction de la table des enfants.

« Il faut prévenir les Harrison Micha ! »

« Non, ils suivent Ursula Parkinson et sa politique. Dépêchons-nous de prendre Irisia et de partir. Vite ! »

« O-oui oui ! »

Inquiète, la mère s’accrochait à son époux avant de s’approcher rapidement de son enfant.

« Irisia ? Nous partons. »

« Mais… Mère ? Père ? P-pourquoi ?! On vient à peine d’arriver ?! »

« On ne peut pas rester. Vite ! »

« Non ! Mais non je veux pas moi ! Tous mes amis sont là ! »

« Irisia ne commencez pas à répondre ! Venez tout de suite ! »

« Mais ?! »

« Irisia cela suffit. Ecoutez votre mère et venez ma chérie. »

Si même son père s’y mettait… Elle était quand même inquiète de les voir si nerveux alors qu’ils étaient tellement puissant… Quelque chose n’allait pas… Embrassant Aliosus, Brett et Alice, Irisia salua les autres avant de s’accrocher aux mains de ses parents, courant avec eux.

Quand ils quittèrent les limites du domaine, et après avoir récupéré leur baguette magique, ils transplanèrent pour fuir une nouvelle fois...

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

11 avr. 2020, 12:26
Garden Party  A.S   B.C   C.H   P.K   I.M   A.N   O.C 
- Eh bien, eh bien, que de rebondissement. Annonça Monsieur Harrison à sa fille en portant son verre à sa bouche dans un geste calme et assuré. Il semblerait que la famille Maclynn ne soit pas ceux qui nous croyons être… J’ai bien peur que nous venions de laisser filer des traitres mais J’espère me tromper.

- Qu’est-ce qui vous fait dire cela, père ? demanda Morrigan en tournant son regard clair vers celui de son paternel en penchant légèrement sa tête sur le côté prenant un air intrigué. Ils ont sûrement dû partir à cause d’une urgence, je ne vois rien qui indique que ce sont des traitres. La paranoïa ne vous ressemble guère.

En prenant une nouvelle gorgée de vin, Ivelios laissa son regard doucement s’échouer dans le vide puis esquissa un léger sourire avant de faire doucement tourner le contenu de son verre dans la paume de ça. Sa fille avait beau avoir des capacités magiques excellentes, elle ne poussait quasiment jamais sa capacité d’analyse au maximum et laissait souvent des détails s’échapper, chose qui allait sans aucun doute lui jouer des tours en tant que Garde Noir de la Citadelle.

-Selon-vous Morrigan, pour quelle raison une famille entière qui se trouvait dans un manoir entièrement sécurisé, viendrait à s’envoler sans même venir s’excuser auprès de leurs hôtes ? il laissa quelques secondes de réflexion avant de reprendre à nouveau. C’est une question que je me pose en ce moment. Mais…Peu importe, on dirait que votre futur fiancé vient d’arriver. Ricana son père avec un sourire fière.

-Cessez donc de jouer avec moi père ! Nous ne sommes pas encore fiancés ! Se contint de crier Morrigan en baissant la tête emplit de honte.
-"Pas encore" ? Força le père en arborant une expression faussement outrée. Laissez-moi donc parler à ce Thomas Sangblanc pour commencer, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui, vous comprenez n’est-ce pas ? 
-Par tout les dieux, Père je vous en prie, restez assis ! Mais c’était déjà trop tard, Mister Harrison déposa son verre sur la table et se leva de sa chaise qu’il remit sous la table avant de se mettre en route pour rencontrer le fameux prétendant.


Morrigan se sentie rougir en voyant Thomas arrivée avec sa petite sœur, mais la peur commençait à la gagner au ventre lorsque celle-ci vit son père se rapprocher de plus en plus de son amoureux. D’un regard inquiet et couvert de honte, la jeune sorcière regarda l’homme qu’elle appelait son père éviter les serveurs qui faisaient des allers-retours entre les cuisines et les tables des invitées pour faire le premier contact avec l’homme avec qui elle voulait partager sa vie. Avec un peu de chance, elle espérait que le style de manteau noir plairait-à son père.  Avec ce chapeau pour couvrir sa magnifique chevelure argentée, Thomas donnait un air mystérieux que la jeune sorcière trouvait terriblement craquant. Comme à son habitude, il était bien présenté, magnifiquement habillé et enfin dénué de tout défauts. Cela ne pouvait être qu’un bon point pour lui.

-Monsieur Sangblanc, commença-t-il en lui tendant la main pour lui proposer une poignée, Ivelios Harrison, je suis le père de Morrigan. Un plaisir de pouvoir enfin faire votre connaissance. Ma fille m’a beaucoup parlé de vous, surtout de votre légendaire ponctualité. Dit-il avec un air faussement contrarié qu’il transforma en quelques seconde en un sourire amusé.  Venez, je vous prie, ma fille est beaucoup trop timide pour vous accueillir elle-même, votre présence semble ne pas la laissez indifférente. Mettez-vous à votre aise, profité de la journée, avant que la réception se termine, j’aimerai beaucoup avoir une conversation avec vous, juste vous et moi.


Table des enfants.



Alice Sangblanc était arrivée. La voir ici, donnait déjà la nausée à Carry qui s’efforça de sourire comme tout le monde à l’arrivée de la peste blanche. Brett, lui semblait extrêmement content de voir Alice arrivée à tel point qu’il s’était levé pour l’inviter à les rejoindre. Mais pour qui se prenait-il ? S-agissait-il de chez lui ? Non ! Le voir aussi enthousiaste devant Alice, faisait crevée de jalousie Carry qui se retint de lâcher un long soupire avec en plus un juron.

Mais une scène coupa très rapidement ces retrouvailles des plus déplaisantes. En un éclair, Irisia fut rappelée par ses parents. Aucune explication n’avait été donnée, aucun commentaire juste… un départ qui était des plus étranges. Dommage que ça soit Irisia qui ait dû partir, ça aurait dû être Alice, mais il faut croire que le Destin faisait tout pour la mettre sur son chemin.

-Au revoir Irisia, essaya de crier Carry sans vraiment attendre de réponse avant de se diriger vers Alice et Brett qui était beaucoup trop proche à son gout.  Bonjour Alice. Bienvenue chez moi. Annonça-t-elle d'une voix neutre avant de regarder en direction de l’elfe de maison qui attendait des ordres de sa maitresse.  Kredule, aurait-tu la gentillesse ainsi que l’amabilité de prendre la baguette d’Alice Sangblanc et de la mettre avec celle de sa mère et de son frère s’il te plait ? C’est la règle si tu veux venir t’asseoir avec nous, Sangblanc. S’adressa-t-elle avec un air faussement aimable. Et Brett, tu devrais aussi retourner t’asseoir, les serviteurs risquent de penser que tu as terminé de manger et débarrasseront ton assiette si tu n’es pas là mon pauvre. Be t'inquiète pas, Alice nous rejoindra bien assez tôt... ou pas 

Kredule tout souriant de se savoir utile, s’avança d’un pas timide vers Alice et tendit ces petits bras maigrichons vers elle comme pour lui quémander sa baguette. Carry quant à elle, esperait sincèrement qu'Alice s'oppose à cet ordre pour lui donner une raison de s'en aller, tout ce qu'elle faisait maintenant, c'est de patienter, attendre et observer Alice comme un policier surveillerait un suspect.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve