Genèse d'une sorcière
Informations
Ce SOLO décrira quelques fragments de la vie de Britanny Huggins, depuis sa naissance jusqu'à son départ pour l'Ecole de Sorcellerie Poudlard. Il est là pour expliquer comment la jeune fille est devenue la personne qu'elle est à son entrée dans la prestigieuse école.
Tous les événements détaillés ici se passent à Leeds, en Angleterre, lieu de vie de la jeune fille. Ils raconteront des anecdotes qui, malgré leur caractère éphémères, ont influencé la vie de Britanny ou sa personnalité. Les liens familiaux et leur développement seront ainsi plus approfondis, toujours par rapport à Britanny.
Ces moments seront sous forme d'OS. La date sera donc indiquée à chaque nouveau post.
Dernière modification par Britanny Huggins le 18 mars 2020, 17:32, modifié 1 fois.
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000
Genèse d'une sorcière
Le commencement
19 avril 2033
En ce 19 avril, la maternité du Leeds General Infirmary était relativement calme. Il était seize heures et une partie du personnel s’était réunit vers l’accueil du service et discutait joyeusement autour d’un café. Alors qu’un des maïeuticiens venait de s’asseoir auprès de ses collègues, après un accouchement qui avait duré plusieurs heures, un appel coupa court aux conversations. Un homme était en voiture avec sa femme, enceinte d’à peine huit mois, qui avait déjà perdue les eaux. Aussitôt, une équipe se mobilisa. Deux infirmières sortirent attendre la voiture avec un fauteuil roulant tandis que le maïeuticien sauta de sa chaise en criant qu’il s’en occupait et demandant que l’on prépare une salle rapidement. Il rejoint les infirmières, juste au moment où on installait la femme dans le fauteuil. L’homme se souvint tout juste de fermer la voiture laissée sur une des places réservées aux urgences avant d’attraper un petit garçon roux d’environ quatre ans dans ses bras et de prendre la main d’un second, brun, légèrement plus âgé. La patiente, Elise, prenait de grandes inspirations et ne lâchait que de petites plaintes, tentant de ne pas inquiéter ses garçons.
- Bonjour Madame Huggins, je suis le docteur Aaron Polson. Je serais votre maïeuticien si cela vous va. Les contractions, comment sont-elles ?
- Très proches et elles durent longtemps. Elle est là je le sais, je sentais sa tête, gémit-elle.
Aaron acquiesça tout en continuant le chemin à travers le service. On lui indiqua la salle et il demanda à ses collègues de l’installer avant de fermer la porte et de se tourner rapidement vers le père, dont les traits étaient tirés par l’inquiétude.
- Monsieur je suis désolé, les enfants ne peuvent pas venir. Sarah, une infirmière, dit-il en pointant une jeune femme en blouse qui s’était approchée, peut s’occuper d’eux pour que vous veniez. Il n’y a pas eu de problèmes pendant la grossesse ?
- Non, c’est sa troisième, répondit Mathias en serrant ses deux enfants contre lui. Mais elle vient tout juste de passer le stade des 8 mois, c’est un peu tôt, non ?
- Oui mais on va prendre les précautions nécessaires. J’y vais, je vous laisse nous rejoindre quand vous serez prêt.
Sans plus de cérémonies, il passa à son tour les doubles portes. Mathias sourit à la fameuse Sarah avant de s’accroupir et de poser le jeune Charlie à côté de son frère.
- Je vais allez avec maman pour qu’elle ne soit pas toute seule. Pendant ce temps, Charlie, ton frère va rester avec toi et vous allez m’attendre, dit l’homme d’une voix calme en jetant un regard à Nathan qui approuva. Sarah va bien s’occuper de vous. Mamie Hélène et papy Tobias sont déjà en route, ils seront là dans pas longtemps.
Il les embrassa sur le front avant de les confier à l’infirmière et de rejoindre sa femme.
- Et voilà votre jolie petite fille.
Elise, les cheveux collés à son visage, versa une larme lorsque le docteur Polson lui confia le petit être enveloppé dans une couverture. Elle le prit délicatement dans ses bras et le cala contre sa poitrine, doucement. Une paire de yeux d’un vert très clair s’était posée sur elle et elle étouffa alors un sanglot. La petite n’étant prévu que pour dans trois semaines et demie, la maman était soulagée qu’il n’y ait eu aucun problème lors de l’accouchement. Elle sentit une main lui caresser le visage et elle reporta son regard vers son mari. Mathias avait lui aussi les larmes aux yeux, comme pour les deux premiers accouchements de sa femme. Un sourire fendit son visage alors que ses yeux se posaient une nouvelle fois sur le bébé.
- Elle a mes yeux, pas vrai ? Chuchota-t-il avec fierté.
Elise eut un petit rire tout en hochant la tête, certaine qu’elle garderait cette jolie couleur émeraude. Elle passa la main sur le crâne du nouveau-né et sourit, attendrit, en voyant qu’il était parsemé de petites mèches rousses.
Tous les trois avaient été installés dans une chambre depuis maintenant une petite heure lorsqu’un « toc-toc » retentit. La porte s’ouvrit doucement sur deux petits garçons. Le brun, Nathan, tenait la main de son petit frère, Charlie. Derrière eux se tenaient Tobias et Hélène, leurs grands-parents maternels. La petite nouvelle se trouvant dans les bras de Mathias, Elise ouvrit ses bras en grand afin que ces deux garçons s’y blottissent. Nathan, du haut de ses 6 ans et demi, observa ses grands-parents s’approcher de son père tandis que Charlie avait niché sa tête dans le cou de sa mère. Elle leur caressait les cheveux avec douceur, profitant de ce moment de sérénité.
Dix-huit heures trente sonnèrent quand de nouveaux visiteurs entrèrent dans la chambre. C’était Rodolphe et Maïa, les parents de Mathias. Tobias et sa femme emmenèrent alors les deux jeunes garçons afin qu’ils rentrent dîner, en leur promettant qu’ils reviendraient le lendemain. Maïa profita du départ des deux autres « papy et mamie » moldus pour se plaindre contre le portoloin qui a été retardé à cause « d’incapables qui ne savent pas gérer les départs » et également de la pluie torrentielle qui s’étaient abattue sur la ville il y a dix minutes. Alors que Rodolphe tenait sa nouvelle petite fille dans ses bras, il posa la grande question :
- Bon, finalement vous l’avez appelé comment cette petite merveille ?
Les deux parents se jetèrent un regard avant de le reporter sur la mère de Mathias. Celui-ci annonça, ne cachant pas son enthousiasme, alors que les yeux de celle-ci s’embuèrent légèrement en entendant la réponse de son fils :
- C’est Britanny. Britanny Maïa Huggins.
- Bonjour Madame Huggins, je suis le docteur Aaron Polson. Je serais votre maïeuticien si cela vous va. Les contractions, comment sont-elles ?
- Très proches et elles durent longtemps. Elle est là je le sais, je sentais sa tête, gémit-elle.
Aaron acquiesça tout en continuant le chemin à travers le service. On lui indiqua la salle et il demanda à ses collègues de l’installer avant de fermer la porte et de se tourner rapidement vers le père, dont les traits étaient tirés par l’inquiétude.
- Monsieur je suis désolé, les enfants ne peuvent pas venir. Sarah, une infirmière, dit-il en pointant une jeune femme en blouse qui s’était approchée, peut s’occuper d’eux pour que vous veniez. Il n’y a pas eu de problèmes pendant la grossesse ?
- Non, c’est sa troisième, répondit Mathias en serrant ses deux enfants contre lui. Mais elle vient tout juste de passer le stade des 8 mois, c’est un peu tôt, non ?
- Oui mais on va prendre les précautions nécessaires. J’y vais, je vous laisse nous rejoindre quand vous serez prêt.
Sans plus de cérémonies, il passa à son tour les doubles portes. Mathias sourit à la fameuse Sarah avant de s’accroupir et de poser le jeune Charlie à côté de son frère.
- Je vais allez avec maman pour qu’elle ne soit pas toute seule. Pendant ce temps, Charlie, ton frère va rester avec toi et vous allez m’attendre, dit l’homme d’une voix calme en jetant un regard à Nathan qui approuva. Sarah va bien s’occuper de vous. Mamie Hélène et papy Tobias sont déjà en route, ils seront là dans pas longtemps.
Il les embrassa sur le front avant de les confier à l’infirmière et de rejoindre sa femme.
- Et voilà votre jolie petite fille.
Elise, les cheveux collés à son visage, versa une larme lorsque le docteur Polson lui confia le petit être enveloppé dans une couverture. Elle le prit délicatement dans ses bras et le cala contre sa poitrine, doucement. Une paire de yeux d’un vert très clair s’était posée sur elle et elle étouffa alors un sanglot. La petite n’étant prévu que pour dans trois semaines et demie, la maman était soulagée qu’il n’y ait eu aucun problème lors de l’accouchement. Elle sentit une main lui caresser le visage et elle reporta son regard vers son mari. Mathias avait lui aussi les larmes aux yeux, comme pour les deux premiers accouchements de sa femme. Un sourire fendit son visage alors que ses yeux se posaient une nouvelle fois sur le bébé.
- Elle a mes yeux, pas vrai ? Chuchota-t-il avec fierté.
Elise eut un petit rire tout en hochant la tête, certaine qu’elle garderait cette jolie couleur émeraude. Elle passa la main sur le crâne du nouveau-né et sourit, attendrit, en voyant qu’il était parsemé de petites mèches rousses.
Tous les trois avaient été installés dans une chambre depuis maintenant une petite heure lorsqu’un « toc-toc » retentit. La porte s’ouvrit doucement sur deux petits garçons. Le brun, Nathan, tenait la main de son petit frère, Charlie. Derrière eux se tenaient Tobias et Hélène, leurs grands-parents maternels. La petite nouvelle se trouvant dans les bras de Mathias, Elise ouvrit ses bras en grand afin que ces deux garçons s’y blottissent. Nathan, du haut de ses 6 ans et demi, observa ses grands-parents s’approcher de son père tandis que Charlie avait niché sa tête dans le cou de sa mère. Elle leur caressait les cheveux avec douceur, profitant de ce moment de sérénité.
Dix-huit heures trente sonnèrent quand de nouveaux visiteurs entrèrent dans la chambre. C’était Rodolphe et Maïa, les parents de Mathias. Tobias et sa femme emmenèrent alors les deux jeunes garçons afin qu’ils rentrent dîner, en leur promettant qu’ils reviendraient le lendemain. Maïa profita du départ des deux autres « papy et mamie » moldus pour se plaindre contre le portoloin qui a été retardé à cause « d’incapables qui ne savent pas gérer les départs » et également de la pluie torrentielle qui s’étaient abattue sur la ville il y a dix minutes. Alors que Rodolphe tenait sa nouvelle petite fille dans ses bras, il posa la grande question :
- Bon, finalement vous l’avez appelé comment cette petite merveille ?
Les deux parents se jetèrent un regard avant de le reporter sur la mère de Mathias. Celui-ci annonça, ne cachant pas son enthousiasme, alors que les yeux de celle-ci s’embuèrent légèrement en entendant la réponse de son fils :
- C’est Britanny. Britanny Maïa Huggins.
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Genèse d'une sorcière
Premier Noël
24 décembre 2033
Comme chaque année depuis la naissance de Nathan, le Noël se déroulait chez Elise et Mathias, en présence des enfants et de leurs grands-parents. Cette année encore, la neige avait blanchi la ville de Leeds, ce qui ravit les deux petits garçons. Habillés chaudement, ils faisaient une bataille de boules de neige dans le petit jardin avec leur père, Tobias et Rodolphe. Ce dernier faisait équipe avec Charlie tandis que Rodolphe avait pris Nathan sous son aile. Les deux équipes s’étaient alliées contre Mathias. Attirés par leurs rires, Stockholm, la chouette de la famille Huggins, s’était posée il y a une dizaine de minutes sur une branche du cerisier et observait la scène. C’est alors qu’une boule de neige, envoyée par Nathan, frôla l’animal qui s’envola dans un bruissement d’aile, mécontent, tandis que le petit garçon couvrait sa bouche de ses mains gantées. La chouette rejoignit la fenêtre de la cuisine où les femmes de la famille s’étaient réunies une fois le repas finit afin de débarrasser.
- Où est-ce que vous avez caché le cadeau, Elise ? Chuchota Hélène
- Une collègue a accepté de le garder jusqu’à demain. On ira le chercher avec Mathias à l’aube.
- Les petits vont être fous de joie, rit Maïa.
Ce son arracha un sourire au bébé qui était dans les bras de sa grand-mère.
- Ça te fait rire toi aussi ma puce, pas vrai ? Tu veux avoir ton cadeau hein ?
Britanny fit un petit cri que les femmes interprétèrent comme un rire. Elise se détacha de ce spectacle attendrissant et se tourna vers la fenêtre.
- Nathan, Charlie ! Allez, il est temps d’aller dormir. Le Père Noël ne passe pas si vous êtes toujours éveillés !
Cinq minutes plus tard, la porte d’entrée claqua et Nathan et Charlie rejoignirent le salon où s’étaient assises leurs grands-mères et leur mère avec la petite Britanny. Ils avaient le visage rouge et les yeux brillants. Ils embrassèrent chacun leur tour la famille, en finissant par leur petite sœur, et Elise les accompagna à l’étage pour les border.
Le lendemain matin, Britanny fût la première réveillée. Elle babillait joyeusement dans son lit à barreaux en se tenant les pieds. Après l’avoir allaitée, Elise s’habilla et réveilla son mari. Sans faire de bruits, ils descendirent avec la petite pour la mettre dans son parc, surveillée par Hélène qui était elle aussi debout, une tasse de thé à la main. Elle discuta avec sa petite fille tout au long de l’absence de sa fille et son gendre. Lorsqu’ils revinrent, les quatre grands-parents étaient tous au salon et prenaient un thé en observant Britanny qui arrivait à se tenir debout, accrochée à la jambe de Rodolphe. Le bébé vit alors une masse blanche s’approcher doucement et retomba sur ses fesses sous la surprise. Le chiot renifla l’environnement avant de tomber sur le pied de la petite fille. Le chatouillement fit rire cette dernière qui tendit la main vers l’animal, sous l’œil prudent de ses parents. Le petit Golden Retriever frotta son museau à la quenotte et la lécha. Après s’être fait réprimander par Mathias, il se vit mettre un nœud papillon rouge et se coucha paresseusement contre le bébé qui jouait avec des cubes en bois. Une demi-heure plus tard, des petits pas se firent entendre dans l’escalier. Elise et son mari se précipitèrent vers leurs garçons et ils entrèrent tous les quatre dans le salon, les yeux des enfants cachés par les mains de leurs parents. Sentant l’excitation qui régnait dans la pièce, le chiot redressa sa tête et se mit à secouer la queue, ce qui amusa la petite. Après un décompte à partir de trois, Nathan et Charlie découvrirent la surprise et se précipitèrent aux côtés de leurs petite sœur, oubliant tous les autres cadeaux au pied du sapin.
- Nathan ?
Le petit garçon de sept ans regarda son père avec un grand sourire, tout en caressant son nouveau compagnon qui s’était mis sur le dos.
- Je veux que tu réfléchisses à des prénoms pour le chiot et qu’ensuite tu demande à ton frère celui qu’il préfère parmi ceux que tu as choisis. D’accord ?
Le garçon hocha la tête, heureux au possible, et reporta son attention sur sa petite sœur venait de se mettre dans la même position que le chiot. Il se mit alors à la chatouiller sous les rires de la famille.
Nathan voulu trouver un nom de capitale, comme pour leur chouette. Parmi celles qu’il proposa à son petit frère, c’est Oslo qui fut choisit comme prénom pour leur chiot.
- Où est-ce que vous avez caché le cadeau, Elise ? Chuchota Hélène
- Une collègue a accepté de le garder jusqu’à demain. On ira le chercher avec Mathias à l’aube.
- Les petits vont être fous de joie, rit Maïa.
Ce son arracha un sourire au bébé qui était dans les bras de sa grand-mère.
- Ça te fait rire toi aussi ma puce, pas vrai ? Tu veux avoir ton cadeau hein ?
Britanny fit un petit cri que les femmes interprétèrent comme un rire. Elise se détacha de ce spectacle attendrissant et se tourna vers la fenêtre.
- Nathan, Charlie ! Allez, il est temps d’aller dormir. Le Père Noël ne passe pas si vous êtes toujours éveillés !
Cinq minutes plus tard, la porte d’entrée claqua et Nathan et Charlie rejoignirent le salon où s’étaient assises leurs grands-mères et leur mère avec la petite Britanny. Ils avaient le visage rouge et les yeux brillants. Ils embrassèrent chacun leur tour la famille, en finissant par leur petite sœur, et Elise les accompagna à l’étage pour les border.
Le lendemain matin, Britanny fût la première réveillée. Elle babillait joyeusement dans son lit à barreaux en se tenant les pieds. Après l’avoir allaitée, Elise s’habilla et réveilla son mari. Sans faire de bruits, ils descendirent avec la petite pour la mettre dans son parc, surveillée par Hélène qui était elle aussi debout, une tasse de thé à la main. Elle discuta avec sa petite fille tout au long de l’absence de sa fille et son gendre. Lorsqu’ils revinrent, les quatre grands-parents étaient tous au salon et prenaient un thé en observant Britanny qui arrivait à se tenir debout, accrochée à la jambe de Rodolphe. Le bébé vit alors une masse blanche s’approcher doucement et retomba sur ses fesses sous la surprise. Le chiot renifla l’environnement avant de tomber sur le pied de la petite fille. Le chatouillement fit rire cette dernière qui tendit la main vers l’animal, sous l’œil prudent de ses parents. Le petit Golden Retriever frotta son museau à la quenotte et la lécha. Après s’être fait réprimander par Mathias, il se vit mettre un nœud papillon rouge et se coucha paresseusement contre le bébé qui jouait avec des cubes en bois. Une demi-heure plus tard, des petits pas se firent entendre dans l’escalier. Elise et son mari se précipitèrent vers leurs garçons et ils entrèrent tous les quatre dans le salon, les yeux des enfants cachés par les mains de leurs parents. Sentant l’excitation qui régnait dans la pièce, le chiot redressa sa tête et se mit à secouer la queue, ce qui amusa la petite. Après un décompte à partir de trois, Nathan et Charlie découvrirent la surprise et se précipitèrent aux côtés de leurs petite sœur, oubliant tous les autres cadeaux au pied du sapin.
- Nathan ?
Le petit garçon de sept ans regarda son père avec un grand sourire, tout en caressant son nouveau compagnon qui s’était mis sur le dos.
- Je veux que tu réfléchisses à des prénoms pour le chiot et qu’ensuite tu demande à ton frère celui qu’il préfère parmi ceux que tu as choisis. D’accord ?
Le garçon hocha la tête, heureux au possible, et reporta son attention sur sa petite sœur venait de se mettre dans la même position que le chiot. Il se mit alors à la chatouiller sous les rires de la famille.
Nathan voulu trouver un nom de capitale, comme pour leur chouette. Parmi celles qu’il proposa à son petit frère, c’est Oslo qui fut choisit comme prénom pour leur chiot.
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
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Genèse d'une sorcière
Le départ de Nathan
31 août 2038
La petite Britanny agée de cinq ans à peine était en larmes dans les bras de son plus grand frère Nathan, le visage cachée dans son cou. Elle ne comprenait pas pourquoi il devait s'en aller.
Il y a 11 mois, lorsqu'il avait reçut une lettre étrange, elle n'avait pas compris l'engouement qui en avait résulté. Mathias avait sauté de joie et il avait amené toute la famille au restaurant pour fêter "ça". La fillette n'avait pas comprit ce qu'il se passait, mais elle avait eut droit à une énorme coupe de glace en dessert - c'est tout ce dont elle se souvenait. Cet été ensuite, en juillet, la famille s'était déplacée à Londres pendant tout un weekend. C'est à ce moment-là que la rouquine et ses frères avaient réellement découvert le Monde Magique, puisque les parents avaient toujours veillés à ne pas trop les plonger dans cet Univers. Ils connaissaient juste le Quidditch - et donc les balais volants - par le biais du métier de leur père, mais c'est tout. Cependant, ce weekend-là, ils avaient visité le Chemin de Traverse. Mathias était aussi enthousiaste que ses enfants, bien que Britanny resta collée à sa mère qui elle aussi découvrait tout ceci. La petite rousse n'avait pas vraiment comprit qu'est-ce qu'ils faisaient ici, à entrer et sortir de tellement de boutiques différentes, mais elle avait aimé ce séjour. Elle avait visité pleins de choses et s'était beaucoup amusée avec sa famille. La semaine passée chez ses grands parents en Ecosse avait été également assez festive, mais la fillette n'avait pas vraiment fait attention à ce qu'il se disait, passant le plus clair de son temps avec Sowen, l'elfe de maison.
Alors aujourd'hui, Lorsque sa mère l'avait appelé pour dire "au revoir" à son frère, elle n'avait pas tilté. Il part faire des courses peut-être. C'est en arrivant vers l'entrée qu'elle se figea. Une énorme valise reposait à côté de Nathan et de son père, qui lui-même portait un sac-à-dos. Elise avait les larmes aux yeux et tenait devant elle Charlie, qui souriait légèrement.
- Tu vas où, Nathan ? fit-elle d'une petite voix.
Mathias posa une main sur l'épaule de son fils avant de s'accroupir devant sa fille.
- Britanny, tu te souviens, ton frère va étudier en Ecosse, à l'Ecole Poudlard. On en a parlé. Il reviendra pour les vacances.
Mais avant même que son père ne finisse sa phrase, la petite rousse secouait déjà la tête en signe de négation. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle se jeta sur son grand frère pour lui demander de rester avec elle. S'en suivit une énorme crise de larme. La fillette refusait de lâcher son frère, tandis que ce dernier lui frottait le dos pour essayer de la calmer.
- Je veux venir avec toi, sanglota-t-elle.
Mathias se passa la main dans les cheveux et lança un regard à sa femme, elle aussi surprise par la réaction de la fillette. Il s'accroupit dans le dos de son aîné et essaya de capter le regard de sa fille unique. Il passa une main dans la tignasse rousse de la petite et força un peu sous son menton pour lui redresser le visage.
- Hey, Bri, écoute-moi. Promis, tu viendra le chercher à la gare avec moi. On ira tous ensemble les prochaine fois, d'accord ?
La fillette pleurait encore mais Mathias avait réussit à la faire se décoller un peu de son frère. Elle s'écarta doucement de Nathan et acquiesça doucement aux paroles de son père. De sa petite voix, elle demanda à son père de jurer qu'il les emmènera tous chercher le garçon aux prochaines vacances, ce qu'il fit. Elise finit par réussir à la prendre dans ses bras et ils purent laisser partir les deux autres. Alors que la rouquine continuait de verser des larmes dans les bras de sa mère une fois la porte close, Charlie se tourna vers elles.
- Du coup, j'ai la chambre pour moi tout seul, hein ?
Il y a 11 mois, lorsqu'il avait reçut une lettre étrange, elle n'avait pas compris l'engouement qui en avait résulté. Mathias avait sauté de joie et il avait amené toute la famille au restaurant pour fêter "ça". La fillette n'avait pas comprit ce qu'il se passait, mais elle avait eut droit à une énorme coupe de glace en dessert - c'est tout ce dont elle se souvenait. Cet été ensuite, en juillet, la famille s'était déplacée à Londres pendant tout un weekend. C'est à ce moment-là que la rouquine et ses frères avaient réellement découvert le Monde Magique, puisque les parents avaient toujours veillés à ne pas trop les plonger dans cet Univers. Ils connaissaient juste le Quidditch - et donc les balais volants - par le biais du métier de leur père, mais c'est tout. Cependant, ce weekend-là, ils avaient visité le Chemin de Traverse. Mathias était aussi enthousiaste que ses enfants, bien que Britanny resta collée à sa mère qui elle aussi découvrait tout ceci. La petite rousse n'avait pas vraiment comprit qu'est-ce qu'ils faisaient ici, à entrer et sortir de tellement de boutiques différentes, mais elle avait aimé ce séjour. Elle avait visité pleins de choses et s'était beaucoup amusée avec sa famille. La semaine passée chez ses grands parents en Ecosse avait été également assez festive, mais la fillette n'avait pas vraiment fait attention à ce qu'il se disait, passant le plus clair de son temps avec Sowen, l'elfe de maison.
Alors aujourd'hui, Lorsque sa mère l'avait appelé pour dire "au revoir" à son frère, elle n'avait pas tilté. Il part faire des courses peut-être. C'est en arrivant vers l'entrée qu'elle se figea. Une énorme valise reposait à côté de Nathan et de son père, qui lui-même portait un sac-à-dos. Elise avait les larmes aux yeux et tenait devant elle Charlie, qui souriait légèrement.
- Tu vas où, Nathan ? fit-elle d'une petite voix.
Mathias posa une main sur l'épaule de son fils avant de s'accroupir devant sa fille.
- Britanny, tu te souviens, ton frère va étudier en Ecosse, à l'Ecole Poudlard. On en a parlé. Il reviendra pour les vacances.
Mais avant même que son père ne finisse sa phrase, la petite rousse secouait déjà la tête en signe de négation. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle se jeta sur son grand frère pour lui demander de rester avec elle. S'en suivit une énorme crise de larme. La fillette refusait de lâcher son frère, tandis que ce dernier lui frottait le dos pour essayer de la calmer.
- Je veux venir avec toi, sanglota-t-elle.
Mathias se passa la main dans les cheveux et lança un regard à sa femme, elle aussi surprise par la réaction de la fillette. Il s'accroupit dans le dos de son aîné et essaya de capter le regard de sa fille unique. Il passa une main dans la tignasse rousse de la petite et força un peu sous son menton pour lui redresser le visage.
- Hey, Bri, écoute-moi. Promis, tu viendra le chercher à la gare avec moi. On ira tous ensemble les prochaine fois, d'accord ?
La fillette pleurait encore mais Mathias avait réussit à la faire se décoller un peu de son frère. Elle s'écarta doucement de Nathan et acquiesça doucement aux paroles de son père. De sa petite voix, elle demanda à son père de jurer qu'il les emmènera tous chercher le garçon aux prochaines vacances, ce qu'il fit. Elise finit par réussir à la prendre dans ses bras et ils purent laisser partir les deux autres. Alors que la rouquine continuait de verser des larmes dans les bras de sa mère une fois la porte close, Charlie se tourna vers elles.
- Du coup, j'ai la chambre pour moi tout seul, hein ?
Dernière modification par Britanny Huggins le 20 sept. 2023, 17:21, modifié 1 fois.
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000
Genèse d'une sorcière
Les prémices de la Magie
21 juin 2039
Lorsqu’Elise entra dans la cuisine cet après-midi-là, après sa visite chez ses parents avec Nathan, elle fut tellement surprise de la scène qui se jouait devant elle qu’elle pila net. Le petit garçon de dix ans se cogna alors contre les jambes de sa mère, et se frotta la tête avant de se rendre compte de ce qu’il se passait sous ses yeux. Il y avait un vacarme fou. D’abord, Stockholm volait dans la cuisine. Premier fait étrange puisqu’il ne rentre habituellement jamais dans la maison. Ensuite, Oslo aboyait sans relâche après le hibou, la queue remuant, signe qu’il s’amusait beaucoup. Charlie, lui, était assis sur le plan de travail, près de la fenêtre et riait du spectacle. A coup sûr, c’est lui qui avait piégé Stockholm dans la pièce. Enfin, Mathias. Mathias qui tentait vainement de retenir le chien et, en même temps, ordonnait à son fils d’ouvrir toutes les portes et fenêtre pour faire sortir l’oiseau. Dans ses bras, ballottée dans tous les sens, Britanny, âgée de six ans, riait aux éclats. Ce son fit sourire Elise.
- Qu’est ce qu’il se passe ici ? Demanda-t-elle, faussement énervée, en croisant les bras sur sa poitrine.
Cette simple réplique fit taire le rire du petit Charlie, qui descendit rapidement de son perchoir, les mains dans les poches et la tête baissée. Le patriarche fit volte-face et posa la petite rousse au sol avant de s’approcher de Nathan pour l’embrasser. Il se tourna ensuite vers sa femme et, le regard entendu, prononça simplement un mot :
- Charlie.
Elise secoua la tête et braqua son regard sur le garçon en lui intimant d’approcher. Il ne se fit pas prier, mais avança au ralenti. Une fois devant sa mère, elle lui redressa le visage avec un doigt sous son menton et lui demanda des explications. Alors qu’on entendait encore Britanny et son rire d’enfant, toute l’attention des parents était tournée vers le petit garçon roux.
- C’est Stockholm, tu sais. Il regardait tristement l’intérieur depuis son rebord de fenêtre. Alors je l’ai rentré pour qu’il soit au chaud… Dit-il piteusement.
Elise sentit son premier fils lui tirer doucement le bas de son haut mais n’en fit pas cas.
- Charlie Tobias Huggins. Nous sommes en plein mois de juin. Il ne fait pas froid dehors. Essaye encore.
Mathias avait un petit sourire fier en observant sa femme. Il s’accroupit pour être à la hauteur de son garçon et lui dit, prenant son air fâché :
- Imagine, que sous la panique, il t’attaque en plus ! C’est très irresponsable…
Nathan lui coupa la parole, toujours en tirant sur le t-shirt de sa mère.
- Papa… Maman…
- Nathan, je parle à ton frère, c’est malpoli de couper la parole. On vous l’a déjà dit.
Il regarda à peine le garçon en s’exprimant, les yeux toujours fixé sur le roux.
- Alors, quelque chose à dire pour ta défense ? Avant que maman prononce son verdict.
- Je suis désolée, mais…
Cependant, Nathan, repris un peu plus fort. Ses parents se tournèrent vers lui complètement, prêts à le sermonner lorsqu’ils virent que son regard était porté au-delà de son petit frère. Il leva doucement le doigt dans cette direction et Elise et son mari portèrent leur attention sur ce qui le tracassait. Là, au milieu de la cuisine, l'os en plastique d'Oslo volait. Littéralement, le jouet se baladait dans les airs, comme s'il poursuivait la chouette, tandis que le chien tentait de l'attraper. Au sol, la petite Britanny avait les mains tendues vers l'objet et suivait la chouette de la famille, toujours en train de rire. Il y eut un silence. C’est Mathias qui bougea le premier. Il accourut vers sa fille et la fit tournoyer dans les airs. Perdant le contact avec l'os, ce dernier retomba doucement au sol, récupéré par le canidé qui se précipita ensuite vers Elise et les deux garçons. Mathias se tourna vers eux, la petite collée à son torse, avec un grand sourire.
- Ma fille est une sorcière !
Ces quelques mots arrachèrent un sourire à Elise et ses fils se précipitèrent vers leur père. La petite riait, sans réellement comprendre le pourquoi de toute cette joie.
D’autres phénomènes confirmèrent ce début de Magie. Des caprices de la fillette qui se résultèrent en des verres brisés inexplicablement, par exemple. Ou cette fois, quelques mois plus tard, lorsque Charlie avait déchiré une des peluches qu’affectionnait particulièrement la petite rousse. Il écopa d’une petite brûlure sur la main, qui lui suffit pour qu’il ne recommence plus. Aussi, plus tard, la capacité de la petite fille à ouvrir des salle normalement fermées à clé, car ses camarades la cherchaient pour se moquer, encore. Ceci lui valut d’ailleurs quelques ennuis.
- Qu’est ce qu’il se passe ici ? Demanda-t-elle, faussement énervée, en croisant les bras sur sa poitrine.
Cette simple réplique fit taire le rire du petit Charlie, qui descendit rapidement de son perchoir, les mains dans les poches et la tête baissée. Le patriarche fit volte-face et posa la petite rousse au sol avant de s’approcher de Nathan pour l’embrasser. Il se tourna ensuite vers sa femme et, le regard entendu, prononça simplement un mot :
- Charlie.
Elise secoua la tête et braqua son regard sur le garçon en lui intimant d’approcher. Il ne se fit pas prier, mais avança au ralenti. Une fois devant sa mère, elle lui redressa le visage avec un doigt sous son menton et lui demanda des explications. Alors qu’on entendait encore Britanny et son rire d’enfant, toute l’attention des parents était tournée vers le petit garçon roux.
- C’est Stockholm, tu sais. Il regardait tristement l’intérieur depuis son rebord de fenêtre. Alors je l’ai rentré pour qu’il soit au chaud… Dit-il piteusement.
Elise sentit son premier fils lui tirer doucement le bas de son haut mais n’en fit pas cas.
- Charlie Tobias Huggins. Nous sommes en plein mois de juin. Il ne fait pas froid dehors. Essaye encore.
Mathias avait un petit sourire fier en observant sa femme. Il s’accroupit pour être à la hauteur de son garçon et lui dit, prenant son air fâché :
- Imagine, que sous la panique, il t’attaque en plus ! C’est très irresponsable…
Nathan lui coupa la parole, toujours en tirant sur le t-shirt de sa mère.
- Papa… Maman…
- Nathan, je parle à ton frère, c’est malpoli de couper la parole. On vous l’a déjà dit.
Il regarda à peine le garçon en s’exprimant, les yeux toujours fixé sur le roux.
- Alors, quelque chose à dire pour ta défense ? Avant que maman prononce son verdict.
- Je suis désolée, mais…
Cependant, Nathan, repris un peu plus fort. Ses parents se tournèrent vers lui complètement, prêts à le sermonner lorsqu’ils virent que son regard était porté au-delà de son petit frère. Il leva doucement le doigt dans cette direction et Elise et son mari portèrent leur attention sur ce qui le tracassait. Là, au milieu de la cuisine, l'os en plastique d'Oslo volait. Littéralement, le jouet se baladait dans les airs, comme s'il poursuivait la chouette, tandis que le chien tentait de l'attraper. Au sol, la petite Britanny avait les mains tendues vers l'objet et suivait la chouette de la famille, toujours en train de rire. Il y eut un silence. C’est Mathias qui bougea le premier. Il accourut vers sa fille et la fit tournoyer dans les airs. Perdant le contact avec l'os, ce dernier retomba doucement au sol, récupéré par le canidé qui se précipita ensuite vers Elise et les deux garçons. Mathias se tourna vers eux, la petite collée à son torse, avec un grand sourire.
- Ma fille est une sorcière !
Ces quelques mots arrachèrent un sourire à Elise et ses fils se précipitèrent vers leur père. La petite riait, sans réellement comprendre le pourquoi de toute cette joie.
D’autres phénomènes confirmèrent ce début de Magie. Des caprices de la fillette qui se résultèrent en des verres brisés inexplicablement, par exemple. Ou cette fois, quelques mois plus tard, lorsque Charlie avait déchiré une des peluches qu’affectionnait particulièrement la petite rousse. Il écopa d’une petite brûlure sur la main, qui lui suffit pour qu’il ne recommence plus. Aussi, plus tard, la capacité de la petite fille à ouvrir des salle normalement fermées à clé, car ses camarades la cherchaient pour se moquer, encore. Ceci lui valut d’ailleurs quelques ennuis.
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Genèse d'une sorcière
L'Automne des désillusions
17 novembre 2039
Trempée jusqu'aux os par la pluie torrentielle qui s'était abattue sur Leeds depuis le matin même, Britanny arriva finalement dans les toilettes des filles de son école. Elle s'enferma dans une des cabines et tenta d'étouffer ses sanglots dans son blouson. C'était la seconde fois cette semaine. La seconde fois que ses camarades se moquaient d'elle et qu'ils la rejetaient. C'était comme ça depuis fin septembre. Influencés par ses premiers persécuteurs, les quelques élèves qui n'avaient rien contre elle avaient eux aussi finit par ne pas vouloir travailler avec elle en classe. Dans la cour de récréation, elle passait son temps seule à rêvasser, à s’entraîner à ses figures de gymnastique, à l'écart des autres. Personne ne jouait avec elle. Elle s'y était faite, à la solitude, mais aujourd'hui on ne s'était pas contenter de l'ignorer, on avait ri d'elle.
L'année dernière, elle n'avait pourtant eu aucun problème. Alors que Nathan avait fait sa première rentrée à l'Ecole de Sorcellerie Poudlard, les deux derniers enfants Huggins avaient également été séparé : Charlie entrant en cinquième (et avant-dernière) année de primaire à l'école primaire de Chapel Allerton, tandis que la petite fille avait été envoyé à celle de Moortown. Les parents avaient décidé de voir si cela était plus judicieux de séparer leurs enfants pour qu'ils évoluent chacun de leur côtés, mais la réaction de leur fille au départ de Nathan leur avait fait comprendre que ce n'était pas une si bonne idée. Aussi, dès que les inscriptions furent ouvertes et sous la demande de Britanny, ils demandèrent le transfert de la fillette dans la même école que Charlie pour l'année suivante. Malgré cela, la première année de primaire de la rouquine s'était plutôt bien passé, même si elle voulait toujours son frère avec elle. Ainsi, cette année, elle avait été plus qu'heureuse de faire sa rentrée avec Charlie. Il lui avait montré la cour et l'avait aidé à trouver sa maîtresse le premier jour, sous le regard bienveillant de leurs parents. Mais Chapel Allerton était bien plus grand que Moortown. Il y avait plusieurs classes par année, contre une seule dans la petite école primaire de Moortown. La cour de récréation, quant à elle, était quatre fois plus grande. La fillette ne connaissait pas la moitié des camarades de son âge et son physique avait commencé à en interpeller certains, qui la jugèrent et se moquèrent sans chercher à la connaitre.
Cela avait commencer par des regards et des messes basses. Au début, la petite rousse n'y avait pas vraiment fait attention, mais ceci s'intensifia. Elle voyait bien qu'on parlait d'elle avec un sourire moqueur, que les regards se détournaient dès qu'elle les croisait. Et finalement, quelqu'un avait fini par dire à voix haute ce que tout le monde disait tout bas. C'était dans la cour de récréation, un matin de septembre. Elle s'était approché de trois filles qui semblaient jouer à la dînette. Elle n'aimait pas forcément ça mais avait envie de jouer à quelque chose. Lorsqu'elle avait demandé si elle pouvait jouer avec elles, les filles s'étaient lancés un petit regard puis l'une finit par lui répondre.
- Non. On a que trois tasses à thé. Et puis, t'es trop bizarre, on veut pas jouer avec toi.
Britanny n'avait pas insisté et avait déguerpi rapidement, sentant les larmes lui monter aux yeux. Par la suite, le terme "bizarre" avait été précisé : la couleur de cheveux "orange" n'était pas belle, ses bras qui ressemblent à des allumettes, son visage creusé qui faisait peur, sa taille inférieure aux autres, ses changements d'humeurs. Puis, étant un cercle vicieux : le fait qu'elle soit toujours seule, qu'elle n'ait pas d'amis, que personne ne veuille travailler avec elle. Aujourd'hui, on lui avait lancé un banale "t'es pas belle" qui avait touché profondément la gamine de six ans. En début de semaine, on s'était moqué sur sa coiffure. Sa mère lui avait fait une simple queue de cheval, un peu décoiffée certes, mais la fillette l'aimait bien car sa mère se faisait souvent la même et qu'elles se ressemblaient beaucoup à cet instant. Britanny ne fit pas plus d'efforts de présentation pour l'école. Elle avait essayé une fois mais on s'était moqué sur autre chose. Alors à présent elle passait son temps seule, à simplement éviter les contacts avec ses camarades. Elle était mieux ainsi.
La cloche sonna, marquant la fin de la récréation. La fillette s'essuya les yeux et sortit de la cabine pour se rincer le visage. Elle était prête à retourner en classe. Et comme d'habitude, elle ne parlerait de ça à personne.
L'année dernière, elle n'avait pourtant eu aucun problème. Alors que Nathan avait fait sa première rentrée à l'Ecole de Sorcellerie Poudlard, les deux derniers enfants Huggins avaient également été séparé : Charlie entrant en cinquième (et avant-dernière) année de primaire à l'école primaire de Chapel Allerton, tandis que la petite fille avait été envoyé à celle de Moortown. Les parents avaient décidé de voir si cela était plus judicieux de séparer leurs enfants pour qu'ils évoluent chacun de leur côtés, mais la réaction de leur fille au départ de Nathan leur avait fait comprendre que ce n'était pas une si bonne idée. Aussi, dès que les inscriptions furent ouvertes et sous la demande de Britanny, ils demandèrent le transfert de la fillette dans la même école que Charlie pour l'année suivante. Malgré cela, la première année de primaire de la rouquine s'était plutôt bien passé, même si elle voulait toujours son frère avec elle. Ainsi, cette année, elle avait été plus qu'heureuse de faire sa rentrée avec Charlie. Il lui avait montré la cour et l'avait aidé à trouver sa maîtresse le premier jour, sous le regard bienveillant de leurs parents. Mais Chapel Allerton était bien plus grand que Moortown. Il y avait plusieurs classes par année, contre une seule dans la petite école primaire de Moortown. La cour de récréation, quant à elle, était quatre fois plus grande. La fillette ne connaissait pas la moitié des camarades de son âge et son physique avait commencé à en interpeller certains, qui la jugèrent et se moquèrent sans chercher à la connaitre.
Cela avait commencer par des regards et des messes basses. Au début, la petite rousse n'y avait pas vraiment fait attention, mais ceci s'intensifia. Elle voyait bien qu'on parlait d'elle avec un sourire moqueur, que les regards se détournaient dès qu'elle les croisait. Et finalement, quelqu'un avait fini par dire à voix haute ce que tout le monde disait tout bas. C'était dans la cour de récréation, un matin de septembre. Elle s'était approché de trois filles qui semblaient jouer à la dînette. Elle n'aimait pas forcément ça mais avait envie de jouer à quelque chose. Lorsqu'elle avait demandé si elle pouvait jouer avec elles, les filles s'étaient lancés un petit regard puis l'une finit par lui répondre.
- Non. On a que trois tasses à thé. Et puis, t'es trop bizarre, on veut pas jouer avec toi.
Britanny n'avait pas insisté et avait déguerpi rapidement, sentant les larmes lui monter aux yeux. Par la suite, le terme "bizarre" avait été précisé : la couleur de cheveux "orange" n'était pas belle, ses bras qui ressemblent à des allumettes, son visage creusé qui faisait peur, sa taille inférieure aux autres, ses changements d'humeurs. Puis, étant un cercle vicieux : le fait qu'elle soit toujours seule, qu'elle n'ait pas d'amis, que personne ne veuille travailler avec elle. Aujourd'hui, on lui avait lancé un banale "t'es pas belle" qui avait touché profondément la gamine de six ans. En début de semaine, on s'était moqué sur sa coiffure. Sa mère lui avait fait une simple queue de cheval, un peu décoiffée certes, mais la fillette l'aimait bien car sa mère se faisait souvent la même et qu'elles se ressemblaient beaucoup à cet instant. Britanny ne fit pas plus d'efforts de présentation pour l'école. Elle avait essayé une fois mais on s'était moqué sur autre chose. Alors à présent elle passait son temps seule, à simplement éviter les contacts avec ses camarades. Elle était mieux ainsi.
La cloche sonna, marquant la fin de la récréation. La fillette s'essuya les yeux et sortit de la cabine pour se rincer le visage. Elle était prête à retourner en classe. Et comme d'habitude, elle ne parlerait de ça à personne.
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Genèse d'une sorcière
L'impatience de Charlie
26 août 2040
- Tu sais que tu pars que dans une semaine ?
Britanny, en cette fin d'après-midi ensoleillée, était couchée sur le lit de son frère Charlie, la tête dans le vide. Oslo était paresseusement étendu de tout son log sur le sol froid, son dos en contact avec la tête de la fillette qui lui faisait de petites grattouilles sur le haut de son crâne. Elle regardait Charlie qui s'activait à faire sa valise pour sa première rentrée à Poudlard.
Le jour de ses onze ans, Charlie avait, comme son frère Nathan il y a quelques années, reçut sa lettre d'admission dans l'Ecole de Sorcellerie Poudlard. Le petit garçon qui avait entendu pendant des mois son frère aîné parlé de l'école, avait été fou de joie de recevoir sa lettre. Il avait même demandé à appeler ses grands parents paternels pour leur annoncer la nouvelle. Il voulait aussi le faire avec ses autres grands-parents mais Elise et Mathias rappelèrent aux enfants que la famille de leur mère n'était pas au courant pour la Magie. Il bouda un moment, puis oublia bien vite le problème lorsque son père lui demanda s'il était content de pouvoir faire du balai volant. Cette fois-ci encore, lorsque Nathan revint de Poudlard, Mathias emmena tout le petit monde au restaurant pour l'occasion. Cependant, cette année, Britanny comprenait ce que cela signifiait - enfin ce que cela signifiait pour elle : Charlie allait lui aussi la quitter et elle ne le reverrait que pour les vacances. Elle avait donc fais la tête un moment, demandant à ses parents pourquoi elle n'avait pas le droit d'aller à Poudlard elle aussi. En rigolant à la moue boudeuse de sa fille, Mathias lui expliqua calmement que Poudlard n'était pas une école primaire mais un collège, et qu'elle devrait donc attendre d'avoir onze ans, comme ses frères, pour pouvoir y entrer. Car il ne doutait pas un seul instant que la petite Britanny recevrait elle aussi sa lettre d'admission dans quelques années. Charlie étant Charlie, il se vanta qu'il irait étudier chez les sorciers pour faire envie à sa petite sœur, avant de se faire réprimander par ses parents.
- Dans six jours exactement, pas sept !
Le commentaire fit lever les yeux au ciel de Britanny qui se redressa sur le lit pour ensuite s'allonger sur le ventre, sa tête entre ses mains. Oslo, qui ne senti plus de caresses, se releva lui aussi pour se coucher sur le lit, contre la fillette.
- C'est pareil. Et puis, pourquoi tu mets déjà ta brosse à dents, tu vas t'en resservir en six jours, fit-elle en insistant sur la fin.
- C'est une nouvelle, je laisse la vieille ici !
Il lui tira ensuite puérilement la langue, ce qui fit rire sa sœur. Charlie était surexcité depuis leur retour d'Ecosse. La visite annuelle chez Rodolphe et Maïa, leur grands-parents du côté de son père, avait été un véritable séjour sorcier. A présent, leur grand-mère faisait bien moins attention à ne pas utiliser la Magie devant ses petits enfants, étant donné que deux d'entre eux seraient à Poudlard d'ici Septembre, et que ce ne serait certainement qu'une formalité pour la petite dernière. Elise et Rodolphe - lui aussi un moldu - observaient les enfants qui s'émerveillaient à chaque fois que leur père ou Maïa faisaient un petit tour de Magie.
- Je vais rester toute seule maintenant.
Le changement de ton de sa petite sœur stoppa Charlie dans son pseudo rangement. Britanny irait seule à cette école où personne ne l'aimait. Ce n'est pas comme si elle voyait son frère dans la journée habituellement, mais ils arrivaient et partaient ensemble au moins. Et cela ne se produira plus. Elle ne pourra plus passer des weekend à jouer dehors avec Charlie quand il sera parti. Ce dernier s'assit en tailleur sur le sol, devant sa petite sœur.
- Mais non, tu pourras m'envoyer des lettres avec Stockholm ! Et je serais là pour les vacances, comme Nathan.
La rouquine marmonna un "oui" puis reporta son regard sur la boule de poil contre elle. Un sourire refit son apparition sur son visage.
- Je vais demander à maman si Oslo peut prendre ton lit, comme ça, il aura sa chambre !
Elle partit en courant dans les escaliers, alors que Charlie criait derrière elle qu'il en était hors de question.
Britanny, en cette fin d'après-midi ensoleillée, était couchée sur le lit de son frère Charlie, la tête dans le vide. Oslo était paresseusement étendu de tout son log sur le sol froid, son dos en contact avec la tête de la fillette qui lui faisait de petites grattouilles sur le haut de son crâne. Elle regardait Charlie qui s'activait à faire sa valise pour sa première rentrée à Poudlard.
Le jour de ses onze ans, Charlie avait, comme son frère Nathan il y a quelques années, reçut sa lettre d'admission dans l'Ecole de Sorcellerie Poudlard. Le petit garçon qui avait entendu pendant des mois son frère aîné parlé de l'école, avait été fou de joie de recevoir sa lettre. Il avait même demandé à appeler ses grands parents paternels pour leur annoncer la nouvelle. Il voulait aussi le faire avec ses autres grands-parents mais Elise et Mathias rappelèrent aux enfants que la famille de leur mère n'était pas au courant pour la Magie. Il bouda un moment, puis oublia bien vite le problème lorsque son père lui demanda s'il était content de pouvoir faire du balai volant. Cette fois-ci encore, lorsque Nathan revint de Poudlard, Mathias emmena tout le petit monde au restaurant pour l'occasion. Cependant, cette année, Britanny comprenait ce que cela signifiait - enfin ce que cela signifiait pour elle : Charlie allait lui aussi la quitter et elle ne le reverrait que pour les vacances. Elle avait donc fais la tête un moment, demandant à ses parents pourquoi elle n'avait pas le droit d'aller à Poudlard elle aussi. En rigolant à la moue boudeuse de sa fille, Mathias lui expliqua calmement que Poudlard n'était pas une école primaire mais un collège, et qu'elle devrait donc attendre d'avoir onze ans, comme ses frères, pour pouvoir y entrer. Car il ne doutait pas un seul instant que la petite Britanny recevrait elle aussi sa lettre d'admission dans quelques années. Charlie étant Charlie, il se vanta qu'il irait étudier chez les sorciers pour faire envie à sa petite sœur, avant de se faire réprimander par ses parents.
- Dans six jours exactement, pas sept !
Le commentaire fit lever les yeux au ciel de Britanny qui se redressa sur le lit pour ensuite s'allonger sur le ventre, sa tête entre ses mains. Oslo, qui ne senti plus de caresses, se releva lui aussi pour se coucher sur le lit, contre la fillette.
- C'est pareil. Et puis, pourquoi tu mets déjà ta brosse à dents, tu vas t'en resservir en six jours, fit-elle en insistant sur la fin.
- C'est une nouvelle, je laisse la vieille ici !
Il lui tira ensuite puérilement la langue, ce qui fit rire sa sœur. Charlie était surexcité depuis leur retour d'Ecosse. La visite annuelle chez Rodolphe et Maïa, leur grands-parents du côté de son père, avait été un véritable séjour sorcier. A présent, leur grand-mère faisait bien moins attention à ne pas utiliser la Magie devant ses petits enfants, étant donné que deux d'entre eux seraient à Poudlard d'ici Septembre, et que ce ne serait certainement qu'une formalité pour la petite dernière. Elise et Rodolphe - lui aussi un moldu - observaient les enfants qui s'émerveillaient à chaque fois que leur père ou Maïa faisaient un petit tour de Magie.
- Je vais rester toute seule maintenant.
Le changement de ton de sa petite sœur stoppa Charlie dans son pseudo rangement. Britanny irait seule à cette école où personne ne l'aimait. Ce n'est pas comme si elle voyait son frère dans la journée habituellement, mais ils arrivaient et partaient ensemble au moins. Et cela ne se produira plus. Elle ne pourra plus passer des weekend à jouer dehors avec Charlie quand il sera parti. Ce dernier s'assit en tailleur sur le sol, devant sa petite sœur.
- Mais non, tu pourras m'envoyer des lettres avec Stockholm ! Et je serais là pour les vacances, comme Nathan.
La rouquine marmonna un "oui" puis reporta son regard sur la boule de poil contre elle. Un sourire refit son apparition sur son visage.
- Je vais demander à maman si Oslo peut prendre ton lit, comme ça, il aura sa chambre !
Elle partit en courant dans les escaliers, alors que Charlie criait derrière elle qu'il en était hors de question.
Dernière modification par Britanny Huggins le 19 mars 2020, 01:34, modifié 1 fois.
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Quidditch
Vacances de Pâques - Avril 2041
Britanny était surexcitée. C'était un grand jour pour elle. Aujourd'hui, elle allait monter sur un balai volant, un vrai. Certes, pas seule, mais quand même. Mathias avait ordonné à ses garçons de rentrer pour ces vacances car il avait une surprise. Et les trois enfants ont découverts en quoi elle consistait le matin même. Pour la première fois, le père emmenait toute la famille sur son lieu de travail : le stade de Quidditch de Leeds. Et il était encore plus souriant que ces enfants. D'après les regards amusés que lui lançait Elise, il avait dû bien argumenter pour la convaincre que tout se passerai bien.
Les Huggins étaient donc parti toute une journée de la maison, en n'oubliant pas de prendre Oslo avec eux. Ils avaient roulé jusqu'au parc national de Yorkshire Dales, où ils avaient déjeuné, puis étaient parti pour une grande ballade. Le stade de Quidditch était en fait situé dans le parc, bien enfoncé dans la forêt et protégé des moldus par divers enchantements. Au bout d'un long moment, les trois enfants se stoppèrent, ébahit par ce qu'il se trouvait sous leurs yeux. Le stade étaient entourées de grandes tribunes, permettant d'assister aux matchs. Mais de là où ils étaient, ils pouvaient déjà voir les 3 anneaux caractéristiques du stade.
- Bon, je crois qu'on y est ! Je vous laisse, avec Oslo on va courir un peu.
Les quatre sorciers se tournèrent pour voir Elise qui secouait la tête en souriant. Evidemment, elle ne voyait pas le stade. Mathias, alla l'embrasser et elle en profita pour lui dire qu'elle serait de retour dans deux heures. Elle déposa un baiser sur la tête de chacun de ses enfants en leur demanda de faire attention, puis interpella le chien pour démarrer le jogging. Mathias fit entrer les trois jeunes dans un couloir, qui déboucha sur l'intérieur du terrain. Il leur demanda de l'attendre, le temps qu'ils récupère quelques balais. Britanny était subjuguée par l'endroit, tandis que ses frères, ayant déjà vu celui de Poudlard, étaient bien moins intrigués. Tout ce qu'ils attendaient, c'était que leur père leur apprenne des trucs pour être un as du balai.
Lorsque ce dernier revint, il tenait en main trois balais. Il en donna un à chacun de ses fils, puis il s'approcha de sa fille de sept ans avec le dernier.
- Tu ne peux pas en faire seule encore, et j'ai promis à ta mère de ne pas te laisser faire, donc tu vas monter avec moi !
La fillette sourit et hocha vivement la tête. Nathan et Charlie enfourchèrent leurs balais et tapèrent du pied pour s'élever. Mathias marmonna à Charlie d'y aller doucement avant d'enfourcher son balai et de se baisser pour que sa fille grimpe dessus. Il lui sourit puis lui demanda si elle était prête, ce à quoi elle répondit par l'affirmative. Doucement, elle sentit ses pieds décoller du sol et regarda ce dernier s'éloigner doucement. C'était une sensation exceptionnelle. Lorsqu'elle faisait des acrobaties en gymnastique, elle n'avait pas le temps de profiter de ces moments dans les airs, puisqu'ils étaient bien trop rapide. Mais, à cet instant, elle pouvait ressentir une forme de liberté et sérénité l'envahir. Elle n'avait absolument pas peur.
- Les garçons, moins haut !
La rouquine releva le regard et vit que ses frères s'amusaient plus en hauteur. Charlie marmonna mais obéit à son géniteur, et alla au sol récupéré un ballon. Alors que son père lui expliqua que ceci était un souafle, Nathan et Charlie commencèrent à faire quelques passes. Parfois, Mathias leur criait quelques conseils pour améliorer leur précision ou leur équilibre, tout en faisant le tour du terrain avec la petite Britanny qui avait lâché le manche et avait les bras grands ouverts. Pendant près d'une heure et demi, Mathias expliqua les règles du Quidditch à sa fille et s'amusa avec les garçons. Il leur fit faire des exercices ludiques pour travailler leur habileté et fit participer Britanny en lui demandant de rattraper le souafle pour lui.
Ce fut une magnifique journée. Mathias du porter la fillette sur le chemin du retour, et elle s'endormit dans ses bras, fatiguée mais heureuse.
Les Huggins étaient donc parti toute une journée de la maison, en n'oubliant pas de prendre Oslo avec eux. Ils avaient roulé jusqu'au parc national de Yorkshire Dales, où ils avaient déjeuné, puis étaient parti pour une grande ballade. Le stade de Quidditch était en fait situé dans le parc, bien enfoncé dans la forêt et protégé des moldus par divers enchantements. Au bout d'un long moment, les trois enfants se stoppèrent, ébahit par ce qu'il se trouvait sous leurs yeux. Le stade étaient entourées de grandes tribunes, permettant d'assister aux matchs. Mais de là où ils étaient, ils pouvaient déjà voir les 3 anneaux caractéristiques du stade.
- Bon, je crois qu'on y est ! Je vous laisse, avec Oslo on va courir un peu.
Les quatre sorciers se tournèrent pour voir Elise qui secouait la tête en souriant. Evidemment, elle ne voyait pas le stade. Mathias, alla l'embrasser et elle en profita pour lui dire qu'elle serait de retour dans deux heures. Elle déposa un baiser sur la tête de chacun de ses enfants en leur demanda de faire attention, puis interpella le chien pour démarrer le jogging. Mathias fit entrer les trois jeunes dans un couloir, qui déboucha sur l'intérieur du terrain. Il leur demanda de l'attendre, le temps qu'ils récupère quelques balais. Britanny était subjuguée par l'endroit, tandis que ses frères, ayant déjà vu celui de Poudlard, étaient bien moins intrigués. Tout ce qu'ils attendaient, c'était que leur père leur apprenne des trucs pour être un as du balai.
Lorsque ce dernier revint, il tenait en main trois balais. Il en donna un à chacun de ses fils, puis il s'approcha de sa fille de sept ans avec le dernier.
- Tu ne peux pas en faire seule encore, et j'ai promis à ta mère de ne pas te laisser faire, donc tu vas monter avec moi !
La fillette sourit et hocha vivement la tête. Nathan et Charlie enfourchèrent leurs balais et tapèrent du pied pour s'élever. Mathias marmonna à Charlie d'y aller doucement avant d'enfourcher son balai et de se baisser pour que sa fille grimpe dessus. Il lui sourit puis lui demanda si elle était prête, ce à quoi elle répondit par l'affirmative. Doucement, elle sentit ses pieds décoller du sol et regarda ce dernier s'éloigner doucement. C'était une sensation exceptionnelle. Lorsqu'elle faisait des acrobaties en gymnastique, elle n'avait pas le temps de profiter de ces moments dans les airs, puisqu'ils étaient bien trop rapide. Mais, à cet instant, elle pouvait ressentir une forme de liberté et sérénité l'envahir. Elle n'avait absolument pas peur.
- Les garçons, moins haut !
La rouquine releva le regard et vit que ses frères s'amusaient plus en hauteur. Charlie marmonna mais obéit à son géniteur, et alla au sol récupéré un ballon. Alors que son père lui expliqua que ceci était un souafle, Nathan et Charlie commencèrent à faire quelques passes. Parfois, Mathias leur criait quelques conseils pour améliorer leur précision ou leur équilibre, tout en faisant le tour du terrain avec la petite Britanny qui avait lâché le manche et avait les bras grands ouverts. Pendant près d'une heure et demi, Mathias expliqua les règles du Quidditch à sa fille et s'amusa avec les garçons. Il leur fit faire des exercices ludiques pour travailler leur habileté et fit participer Britanny en lui demandant de rattraper le souafle pour lui.
Ce fut une magnifique journée. Mathias du porter la fillette sur le chemin du retour, et elle s'endormit dans ses bras, fatiguée mais heureuse.
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
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Hayden Emmett Huggins
21 août 2042
- Papa, il est où tonton Hayden ?
La question de Britanny fut accueillit par un bruit assourdissant de verres brisés au sol, qui la firent sursauter. Mathias, la serviette qui lui permettait d'essuyer la vaisselle en mains, se tourna doucement vers sa fille, tandis que le regard d'Elise faisait la navette entre son mari et la petite.
Il y a une semaine de cela, la fillette avait, comme toutes les années, passée deux semaines à Inverness, en Ecosse, chez ses grands-parents paternels avec ses deux frères. Ses parents restaient une semaine avec eux puis partaient une semaine pour des vacances à deux, les laissant au vieux couple. C'est lors de cette seconde semaine que Britanny était tombée sur cette photo. Elle jouait à cache cache avec Sowen, l'elfe de maison, car ses frères étaient partis pécher avec Rodolphe. Elle avait vu cette pièce qu'elle n'avait jamais ouverte et s'y était engouffré pour trouver une bonne cachette. C'était une chambre. Elle s'était alors approché doucement de la table de nuit et avait découvert une photo. Elle avait reconnu son père, plus jeune, riant avec un garçon dans le jardin de la maison. Elle état en train de se demander qui cela pouvait bien être, quand sa grand-mère Maïa, voyant la porte entrouverte, l'avait surprise. La rouquine, oubliant complètement son jeu, lui avait montré la photo. Le regard de la vieille femme s'était voilé un instant, puis elle avait reprit contenance et expliqué à la petite que c'était le frère de son père, son oncle donc, Hayden Emmett Huggins.
- Mais je l'ai jamais vu.
Maïa avait reposé le cadre et prit la main de la fillette pour sortir de la chambre. Elle lui avait simplement expliqué que lui et son père ne s'entendait pas très bien, et qu'il était parti pour voyager un peu. La conversation fut close et Britanny ne put plus ouvrir la porte après cela, car fermée à clé.
Cela l'avait travaillé jusqu'à la fin de son séjour, mais elle n'en avait plus parlé, voyant que sa grand-mère semblait triste après cette conversation. Alors, ce matin-là lorsqu'elle prit son petit-déjeuner avec ses parents - les garçons étant encore au lit - elle ne put s'empêcher de poser la question à son père.
- Qui... Qui t'a parlé de lui ?
La rouquine n'arrivait pas à savoir si son père était énervé ou juste extrêmement surpris. Elle baissa les yeux et répondit doucement.
- Mamie. Je jouais avec Sowen à cache-cache et j'ai trouvé une photo de vous deux dans une chambre. Mamie m'a dit que vous vous parliez plus ? C'est quoi des "opinions divergentes" ?
Voyant que son mari s'était figé, Elise lui prit doucement la serviette des mains et commença à ramasser les bouts de verres au sol. Mathias fini par bouger et il s'assit doucement en face de sa fille.
- Des opinions divergentes... C'est quand on est pas d'accord sur certaines choses. Et avec... Tonton Hayden, fit-il comme si cela lui coûtait de l'appeler ainsi, on était pas du tout d'accord. Alors on ne se parle plus.
- Je suis pas d'accord quand Charlie dit qu'il a le droit de faire du vélo sans casque, mais on se parle toujours, répondit la fillette en fronçant les sourcils.
Mathias soupira et se passa la main dans ses cheveux, gêné.
- C'était... Enfin c'était de graves choses, chérie. On était très énervé l'un contre l'autre.
- Alors il est parti pour voyager ? Tout seul ? Il t'envoi pas de lettres ?
- Oui, il est parti, et non, il ne m'envoi pas de lettres, souffla-t-il. On est encore fâchés, tu comprends ?
La rouquine hocha doucement la tête. Elle sentait que le sujet ne serais plus abordé après ce jour, alors elle continua à lui poser des questions.
- Pourquoi il nous envoi pas de lettres à nous ? Il nous aime pas ?
Sentant la détresse de Mathias, sa femme décida d'intervenir.
- Ce n'est pas parce que quelqu'un ne nous envoi pas de lettres qu'il ne tient pas à nous. Ton oncle doit avoir beaucoup de travail, il va dans plein de pays pour ça. Mais je suis sûre que si un jour on a un problème, il sera là. Je l'ai rencontré quelque fois, et il ne parle pas beaucoup. Les lettres, il doit pas aimé ça, finit-elle en souriant.
Mathias soupira devant la bienveillance de sa femme. Il savait qu'elle ne l'aimait pas - et elle ne détestait pas grand monde - mais elle ne le dénigrait jamais. Il décida d'enfoncer le clou, pour ne pas que sa fille prenne l'idée de vouloir lui écrire.
- Oui, même quand on était à Poudlard, il envoyait jamais de lettre à tes grands-parents. Et puis, il bouge tout le temps maintenant, Stockholm aurait bien du mal à le trouver.
- Et pourquoi vous vous êtes fâché ?
Elise tourna le visage vers son mari, qui semblait sincèrement détester cette conversation et qui se retenait - elle le savait - de dire du mal de son frère.
- Ce sont des choses de grands, chérie. Tu n'as pas à t'inquiéter de ça. Tu devrais finir ton petit-déjeuné, le super chocolat chaud de maman va refroidir.
Il jeta un oeil à sa femme qui comprit qu'il avait besoin de prendre l'air. Elle acquiesça doucement et il se leva de sa chaise. Il embrassa sa fille sur le crâne et siffla Oslo pour le sortir avec lui. Elise passa une main dans le dos de sa fille et se releva à son tour, au moment où ses fils entrèrent en baillant dans la cuisine.
Le sujet "tonton Hayden" ne fut plus jamais évoqué après cela.
La question de Britanny fut accueillit par un bruit assourdissant de verres brisés au sol, qui la firent sursauter. Mathias, la serviette qui lui permettait d'essuyer la vaisselle en mains, se tourna doucement vers sa fille, tandis que le regard d'Elise faisait la navette entre son mari et la petite.
Il y a une semaine de cela, la fillette avait, comme toutes les années, passée deux semaines à Inverness, en Ecosse, chez ses grands-parents paternels avec ses deux frères. Ses parents restaient une semaine avec eux puis partaient une semaine pour des vacances à deux, les laissant au vieux couple. C'est lors de cette seconde semaine que Britanny était tombée sur cette photo. Elle jouait à cache cache avec Sowen, l'elfe de maison, car ses frères étaient partis pécher avec Rodolphe. Elle avait vu cette pièce qu'elle n'avait jamais ouverte et s'y était engouffré pour trouver une bonne cachette. C'était une chambre. Elle s'était alors approché doucement de la table de nuit et avait découvert une photo. Elle avait reconnu son père, plus jeune, riant avec un garçon dans le jardin de la maison. Elle état en train de se demander qui cela pouvait bien être, quand sa grand-mère Maïa, voyant la porte entrouverte, l'avait surprise. La rouquine, oubliant complètement son jeu, lui avait montré la photo. Le regard de la vieille femme s'était voilé un instant, puis elle avait reprit contenance et expliqué à la petite que c'était le frère de son père, son oncle donc, Hayden Emmett Huggins.
- Mais je l'ai jamais vu.
Maïa avait reposé le cadre et prit la main de la fillette pour sortir de la chambre. Elle lui avait simplement expliqué que lui et son père ne s'entendait pas très bien, et qu'il était parti pour voyager un peu. La conversation fut close et Britanny ne put plus ouvrir la porte après cela, car fermée à clé.
Cela l'avait travaillé jusqu'à la fin de son séjour, mais elle n'en avait plus parlé, voyant que sa grand-mère semblait triste après cette conversation. Alors, ce matin-là lorsqu'elle prit son petit-déjeuner avec ses parents - les garçons étant encore au lit - elle ne put s'empêcher de poser la question à son père.
- Qui... Qui t'a parlé de lui ?
La rouquine n'arrivait pas à savoir si son père était énervé ou juste extrêmement surpris. Elle baissa les yeux et répondit doucement.
- Mamie. Je jouais avec Sowen à cache-cache et j'ai trouvé une photo de vous deux dans une chambre. Mamie m'a dit que vous vous parliez plus ? C'est quoi des "opinions divergentes" ?
Voyant que son mari s'était figé, Elise lui prit doucement la serviette des mains et commença à ramasser les bouts de verres au sol. Mathias fini par bouger et il s'assit doucement en face de sa fille.
- Des opinions divergentes... C'est quand on est pas d'accord sur certaines choses. Et avec... Tonton Hayden, fit-il comme si cela lui coûtait de l'appeler ainsi, on était pas du tout d'accord. Alors on ne se parle plus.
- Je suis pas d'accord quand Charlie dit qu'il a le droit de faire du vélo sans casque, mais on se parle toujours, répondit la fillette en fronçant les sourcils.
Mathias soupira et se passa la main dans ses cheveux, gêné.
- C'était... Enfin c'était de graves choses, chérie. On était très énervé l'un contre l'autre.
- Alors il est parti pour voyager ? Tout seul ? Il t'envoi pas de lettres ?
- Oui, il est parti, et non, il ne m'envoi pas de lettres, souffla-t-il. On est encore fâchés, tu comprends ?
La rouquine hocha doucement la tête. Elle sentait que le sujet ne serais plus abordé après ce jour, alors elle continua à lui poser des questions.
- Pourquoi il nous envoi pas de lettres à nous ? Il nous aime pas ?
Sentant la détresse de Mathias, sa femme décida d'intervenir.
- Ce n'est pas parce que quelqu'un ne nous envoi pas de lettres qu'il ne tient pas à nous. Ton oncle doit avoir beaucoup de travail, il va dans plein de pays pour ça. Mais je suis sûre que si un jour on a un problème, il sera là. Je l'ai rencontré quelque fois, et il ne parle pas beaucoup. Les lettres, il doit pas aimé ça, finit-elle en souriant.
Mathias soupira devant la bienveillance de sa femme. Il savait qu'elle ne l'aimait pas - et elle ne détestait pas grand monde - mais elle ne le dénigrait jamais. Il décida d'enfoncer le clou, pour ne pas que sa fille prenne l'idée de vouloir lui écrire.
- Oui, même quand on était à Poudlard, il envoyait jamais de lettre à tes grands-parents. Et puis, il bouge tout le temps maintenant, Stockholm aurait bien du mal à le trouver.
- Et pourquoi vous vous êtes fâché ?
Elise tourna le visage vers son mari, qui semblait sincèrement détester cette conversation et qui se retenait - elle le savait - de dire du mal de son frère.
- Ce sont des choses de grands, chérie. Tu n'as pas à t'inquiéter de ça. Tu devrais finir ton petit-déjeuné, le super chocolat chaud de maman va refroidir.
Il jeta un oeil à sa femme qui comprit qu'il avait besoin de prendre l'air. Elle acquiesça doucement et il se leva de sa chaise. Il embrassa sa fille sur le crâne et siffla Oslo pour le sortir avec lui. Elise passa une main dans le dos de sa fille et se releva à son tour, au moment où ses fils entrèrent en baillant dans la cuisine.
Le sujet "tonton Hayden" ne fut plus jamais évoqué après cela.
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000
Genèse d'une sorcière
Lève la tête et souris
04 avril 2043
Nathan et Charlie rentraient à Poudlard le lendemain. Ceci signifiait également que les vacances de Pâques de finissaient demain. Et que l'école reprendrait dans deux jours. Ce constat avait ébranlé Britanny. La semaine était passée tellement rapidement. Elle avait profité de ses frères autant que possible avant qu'ils ne rentrent en Ecosse. Elle avait totalement occulté son enfer à l'école primaire de Chapel Allerton. Mais elle allait devoir y retourner dès lundi. Et elle avait encore plus d'un an à faire avant de pouvoir partir - elle l’espérait - pour Poudlard. C'est complètement anéanti en se rendant compte de tout cela qu'elle avait prétexté un mal de ventre après le déjeuner pour aller se recroqueviller sur son lit. Elle était secoué de sanglots silencieux. Rien ne s'était arrangée depuis que les moqueries avaient commencées. Au contraire, tout s'était intensifié. Il y avait toujours les moqueries sur sa petite taille, sur sa maigreur, sur sa couleur de cheveux, sur sa peau blanche recouverte de tâches de rousseurs, sur son caractère "étrange" qui résultait du fait que personne ne cherche à la connaitre, ou encore de sa musculature bien plus importante que celle des garçons de son âge. Mais la fillette avait toujours veillé à ne rien laissé paraître devant ses professeurs ou sa famille. Et si sa Magie l'a faisait attérir dans une salle de cours pour fuir ses camarades, elle disait qu'elle jouait à cache cache. Au club de gymnastique et d'escalade, s'était surtout de l'ignorance, de sa part et de celles des autres. Etant à un haut niveau pour le premier, ses moniteurs se souciaient bien plus de ses performances que du fait qu'elle était "réservée".
La semaine qui avait précédé les vacances, et pour la quatrième fois depuis janvier, on lui avait fait du mal physiquement. Pas directement en la frappant ou autre, mais elle se retrouvait souvent bousculée, poussée, et elle tombait donc beaucoup. Elle avait quelques marques dans le dos et sur ses jambes, mais elle les cachait bien. Je veux pas y retourner. Elle serra son coussin plus fort contre elle pour essayer de se calmer, en vain. Elle entendit la porte de sa chambre grincer, et Oslo grimpa sur le lit aussi vite qu'il le pu et colla son museau sur la joue de la petite fille. Pensant que son chien avait ouvert lui-mêle la porte comme souvent, elle sortit de sa cachette et ses yeux, rougis par les larmes, croisèrent le vert de ceux de Nathan. Elle détourna le regard en reniflant, et contempla son Golden Retriever qui semblait comprendre sa détresse. La porte grinça une nouvelle fois et fut fermée, puis le lit s'affaissa et elle sentit une main caresser ses cheveux.
- Qu'est ce qui se passe petite sœur ? Tu sais que tu peux tout me dire, non ?
La rouquine se refusait à croiser son regard, mais de nouvelles larmes firent leur apparition. Elle se sentait honteuse, mais elle savait qu'elle avait besoin de son grand frère. Est-ce que je dois lui dire ? Elle ne savait même pas par quoi commencer. .Un vrai débat se jouait en son fort intérieur. Elle était épuisée. Bientôt quatre ans qu'elle subissait tout cela. Elle vivait sa scolarité dans la peur, l'angoisse et la honte. Le jeune homme de seize ans, en la regardant, compris que c'était plus grave qu'il ne le pensait.
- Britanny, dis-moi ce qu'il ne va pas. Je ne vais pas me fâcher, tu le sais. Je t'écoute.
Ce fut trop. La fillette se jeta dans ses bras et son corps fut secouer de sanglots. Le cœur de son grand frère se déchira et il ne la serra que plus fort. Il attendit patiemment qu'elle se calme. Au bout de quelques minutes, la rouquine prit la parole.
- Je veux pas retourner à l'école. Ils... Ils ne m'aiment pas.
Silencieux, Nathan avait peur de comprendre ce que cela signifiait. Elle avait toujours la tête nichée dans son coup. En soufflant, il demanda, le plus doucement possible.
- Est-ce que... Bri, on t'a fait du mal à l'école ?
Et, aussi léger qu'une plume, il sentit que sa petite sœur hochait la tête. Il l'embrassa sur le crâne, avant de la reculer un peu pour la regarder dans les yeux.
- Il faut que tu me dises qu'est ce qu'on ta fait, petite soeur.
Nathan était très calme, comme toujours, mais intérieurement, il avait peur. Peur de ce qu'elle allait lui dire. Et il avait raison. C'était comme si Britanny avait attendu ce moment pendant des mois. Elle lui raconta tout, mais sans jamais le regarder. Les moqueries, ses camarades qui ne voulaient jamais jouer avec elle, les regards, son enfer des travaux de groupe en classe, les critiques et humiliations, et dernièrement, les bousculades. Il demanda si elle avait des marques et acquiesça doucement et souleva son T-shirt. Sur sa hanche, une marque, signe qu'elle s'était cogné quelque part. Faisant attention à ne pas l'effrayer par sa voix qu'il tentait de contrôler, il lui demanda de lui jurer que personne n'avait levé la main sur elle "directement", ce qu'elle fit. Un silence suivit le monologue de la fillette qui caressait distraitement Oslo. Nathan était énervé et si mal pour sa petite sœur.
- Britanny, pourquoi tu l'as pas dit à papa et maman ?
La petite rousse haussa les épaules. La vérité, c'est qu'elle avait honte. Et puis, comme Nathan, elle n'était pas du genre à étaler ses problèmes. Elle entendit son frère souffler et il la ramena contre lui un instant, pour la serrer une fois de plus dans ses bras. Il la repoussa ensuite et écarta les cheveux de son visage.
- Britanny, je vais en parler à papa et maman, fit-il tandis que de nouvelles larmes perlaient au coin des yeux de la rouquine. Non, ne... Ça peut pas continuer comme ça. Ne t'inquiètes, pas, personne ne va t'engueuler.
- Peut-être... peut-être que c'est moi le problème ? Je devrais peut-être changer des choses ? J'ai essayé quelques fois mais... Enfin c'est jamais assez. Je suis peut-être vraiment bizarre...
Ce fut trop pour Nathan. Anéanti par l'image que Britanny avait d'elle-même, il se saisit de ses bras fermement. Cela surprit la fillette qui porta instinctivement le regard sur son visage. Son frère semblait vraiment en colère.
- Écoutes-moi bien. Tu ne dois jamais accepter de changer pour plaire. Sinon, tu vas finir par te perdre toi-même et tu ne sauras plus qui tu es vraiment. S'ils ne t'aiment pas, tant pis pour eux, on est sept milliard sur Terre, tu plairas à d'autres ! Je ne veux plus jamais t'entendre te dénigrer, c'est compris ?
Britanny hocha doucement la tête et se recolla à son grand frère. Elle s'endormit contre lui.
Ce soir-là, la fillette ne descendit pas manger. Ses parents avaient dû être prévenus car c'est une sensation de froid sur la hanche qui la réveilla. Elle vit alors que sa mère était en train de lui passer une pommade. Elle avait pleuré, au vu de ses yeux. La fillette ne dit rien et reposa sa tête sur son oreiller. Elise l'embrassa puis quitta la chambre. Un rendez-vous avait été prit par Mathias et Elise pour rencontrer le personnel de l'école. Ils en avait tous prit pour leur grade par le père de famille. Et sa femme ne chercha pas à l'apaiser comme à son habitude. A la suite de cela, quelques semaines plus tard, ils demandèrent à leur fille si elle souhaitait changer d'école pour sa dernière rentrée. Elle refusa, ne voulant pas se retrouver comme la petite nouvelle d'une autre école, ce qui allait faire parler. A Chapel Allerton. Les élèves semblaient avoir été prévenu. Plus personne ne lui adressait la parole. Et elle préférait largement ça. Sa dernière année se déroula ainsi. Elle appris à ne pas s'inquiéter des regards et chuchotements qui l'a suivait et elle rassurait constamment ses parents qui lui demandait presque tous les soirs si tout allait bien. Aussi, ses deux frères, par le biais de lettres, furent très présents. Britanny allait mieux.
La semaine qui avait précédé les vacances, et pour la quatrième fois depuis janvier, on lui avait fait du mal physiquement. Pas directement en la frappant ou autre, mais elle se retrouvait souvent bousculée, poussée, et elle tombait donc beaucoup. Elle avait quelques marques dans le dos et sur ses jambes, mais elle les cachait bien. Je veux pas y retourner. Elle serra son coussin plus fort contre elle pour essayer de se calmer, en vain. Elle entendit la porte de sa chambre grincer, et Oslo grimpa sur le lit aussi vite qu'il le pu et colla son museau sur la joue de la petite fille. Pensant que son chien avait ouvert lui-mêle la porte comme souvent, elle sortit de sa cachette et ses yeux, rougis par les larmes, croisèrent le vert de ceux de Nathan. Elle détourna le regard en reniflant, et contempla son Golden Retriever qui semblait comprendre sa détresse. La porte grinça une nouvelle fois et fut fermée, puis le lit s'affaissa et elle sentit une main caresser ses cheveux.
- Qu'est ce qui se passe petite sœur ? Tu sais que tu peux tout me dire, non ?
La rouquine se refusait à croiser son regard, mais de nouvelles larmes firent leur apparition. Elle se sentait honteuse, mais elle savait qu'elle avait besoin de son grand frère. Est-ce que je dois lui dire ? Elle ne savait même pas par quoi commencer. .Un vrai débat se jouait en son fort intérieur. Elle était épuisée. Bientôt quatre ans qu'elle subissait tout cela. Elle vivait sa scolarité dans la peur, l'angoisse et la honte. Le jeune homme de seize ans, en la regardant, compris que c'était plus grave qu'il ne le pensait.
- Britanny, dis-moi ce qu'il ne va pas. Je ne vais pas me fâcher, tu le sais. Je t'écoute.
Ce fut trop. La fillette se jeta dans ses bras et son corps fut secouer de sanglots. Le cœur de son grand frère se déchira et il ne la serra que plus fort. Il attendit patiemment qu'elle se calme. Au bout de quelques minutes, la rouquine prit la parole.
- Je veux pas retourner à l'école. Ils... Ils ne m'aiment pas.
Silencieux, Nathan avait peur de comprendre ce que cela signifiait. Elle avait toujours la tête nichée dans son coup. En soufflant, il demanda, le plus doucement possible.
- Est-ce que... Bri, on t'a fait du mal à l'école ?
Et, aussi léger qu'une plume, il sentit que sa petite sœur hochait la tête. Il l'embrassa sur le crâne, avant de la reculer un peu pour la regarder dans les yeux.
- Il faut que tu me dises qu'est ce qu'on ta fait, petite soeur.
Nathan était très calme, comme toujours, mais intérieurement, il avait peur. Peur de ce qu'elle allait lui dire. Et il avait raison. C'était comme si Britanny avait attendu ce moment pendant des mois. Elle lui raconta tout, mais sans jamais le regarder. Les moqueries, ses camarades qui ne voulaient jamais jouer avec elle, les regards, son enfer des travaux de groupe en classe, les critiques et humiliations, et dernièrement, les bousculades. Il demanda si elle avait des marques et acquiesça doucement et souleva son T-shirt. Sur sa hanche, une marque, signe qu'elle s'était cogné quelque part. Faisant attention à ne pas l'effrayer par sa voix qu'il tentait de contrôler, il lui demanda de lui jurer que personne n'avait levé la main sur elle "directement", ce qu'elle fit. Un silence suivit le monologue de la fillette qui caressait distraitement Oslo. Nathan était énervé et si mal pour sa petite sœur.
- Britanny, pourquoi tu l'as pas dit à papa et maman ?
La petite rousse haussa les épaules. La vérité, c'est qu'elle avait honte. Et puis, comme Nathan, elle n'était pas du genre à étaler ses problèmes. Elle entendit son frère souffler et il la ramena contre lui un instant, pour la serrer une fois de plus dans ses bras. Il la repoussa ensuite et écarta les cheveux de son visage.
- Britanny, je vais en parler à papa et maman, fit-il tandis que de nouvelles larmes perlaient au coin des yeux de la rouquine. Non, ne... Ça peut pas continuer comme ça. Ne t'inquiètes, pas, personne ne va t'engueuler.
- Peut-être... peut-être que c'est moi le problème ? Je devrais peut-être changer des choses ? J'ai essayé quelques fois mais... Enfin c'est jamais assez. Je suis peut-être vraiment bizarre...
Ce fut trop pour Nathan. Anéanti par l'image que Britanny avait d'elle-même, il se saisit de ses bras fermement. Cela surprit la fillette qui porta instinctivement le regard sur son visage. Son frère semblait vraiment en colère.
- Écoutes-moi bien. Tu ne dois jamais accepter de changer pour plaire. Sinon, tu vas finir par te perdre toi-même et tu ne sauras plus qui tu es vraiment. S'ils ne t'aiment pas, tant pis pour eux, on est sept milliard sur Terre, tu plairas à d'autres ! Je ne veux plus jamais t'entendre te dénigrer, c'est compris ?
Britanny hocha doucement la tête et se recolla à son grand frère. Elle s'endormit contre lui.
Ce soir-là, la fillette ne descendit pas manger. Ses parents avaient dû être prévenus car c'est une sensation de froid sur la hanche qui la réveilla. Elle vit alors que sa mère était en train de lui passer une pommade. Elle avait pleuré, au vu de ses yeux. La fillette ne dit rien et reposa sa tête sur son oreiller. Elise l'embrassa puis quitta la chambre. Un rendez-vous avait été prit par Mathias et Elise pour rencontrer le personnel de l'école. Ils en avait tous prit pour leur grade par le père de famille. Et sa femme ne chercha pas à l'apaiser comme à son habitude. A la suite de cela, quelques semaines plus tard, ils demandèrent à leur fille si elle souhaitait changer d'école pour sa dernière rentrée. Elle refusa, ne voulant pas se retrouver comme la petite nouvelle d'une autre école, ce qui allait faire parler. A Chapel Allerton. Les élèves semblaient avoir été prévenu. Plus personne ne lui adressait la parole. Et elle préférait largement ça. Sa dernière année se déroula ainsi. Elle appris à ne pas s'inquiéter des regards et chuchotements qui l'a suivait et elle rassurait constamment ses parents qui lui demandait presque tous les soirs si tout allait bien. Aussi, ses deux frères, par le biais de lettres, furent très présents. Britanny allait mieux.
Dernière modification par Britanny Huggins le 26 févr. 2023, 21:35, modifié 1 fois.
5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
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