5 jours depuis la fin de l'année scolaire. Christopher était retourné chez lui et le moins que l'on puisse dire c'est que Poudlard lui manquait. Les vacances d'été devaient être le signe de retrouvailles avec sa famille mais seul son père était à la maison. Sa sœur et sa mère étaient en France en raison du gouvernement d'Ursula Parkinson. Elles lui manquaient et une autre fille lui manquait terriblement depuis 5 jours... Alice... Sa petite amie était aussi retournée chez elle et devait le vivre difficilement avec son père enfermé à Azkaban... Il lui avait promis de lui écrire souvent et il avait déjà laissé passer 5 jours, c'était déjà bien trop long. Mais les retrouvailles avec son père avaient été très prenantes. Mais il était temps de lui écrire. Il s'assit à son bureau sur lequel Pito était en train de dormir en profitant des rayons du soleil qui lui tombaient sur le pelage.

Lettre codée:

Souris,

J’espère que tu vas bien, j'imagine que le retour chez toi a été encore plus compliqué que pour moi. Désolé déjà d'avoir attendu cinq jours pour t'écrire. Tu te doutes le retour à la maison a été très actif et j'avais pas mal de chose à faire, à éclaircir aussi. Oh j'ai une super nouvelle aussi, je suis tellement content il faut que je te raconte. Bon déjà ma mère et ma sœur sont toujours en France, du coup j'ai pu parler qu'avec mon père pour le moment. Il avait les larmes aux yeux quand il m'a raconté toute l'histoire. Il m'a expliqué avoir voulu tant de fois nous le dire mais ils n'avaient jamais trouvé les mots ou le bon moment. La colère et l'incompréhension sont un peu passées, je n'arrive pas à leur en vouloir d'avoir gardé le secret si longtemps. Je m'inquiète juste pour Sara, je n'ai pas encore eu de ses nouvelles.
Heureusement je devrais les voir d'ici quelques jours, je suis tellement content ohlalala! Mon père va couvrir la Coupe du Monde de Quidditch et il a des places pour sa famille, elles doivent nous rejoindre là-bas. Je suis tellement impatient. Ça va être merveilleux et j'avais besoin de ce genre de nouvelle. La Coupe du Monde!! Je sais pas si tu te rends compte! J'attends tellement de voir ce que le Pérou va faire.
Du coup je pensais à quelque chose pour cette Coupe du Monde. Une idée qui concerne le MERLIN... Il y aura des sorciers du monde entier là-bas. L’occasion de toucher la communauté internationale. Je pense que je vais préparer des affiches et en coller discrètement dans le stade. Si tu as d'autres idées donnes moi les et je vais voir ce que je peux faire.
Je pense fort à toi, tu me manques déjà tellement, malgré ce qui se passe en ce moment pour nos familles et le monde des sorciers britanniques, cette année a été merveilleuse grâce à toi. Je suis impatient de te retrouver à la rentrée. J'aimerais qu'on puisse se voir cet été mais j'imagine que ça va être très compliqué. Prends soin de toi en tout cas.
Je t'embrasse si fort,

France

Glasgow
27 Juin 2044

Confortablement installée sur une chaise du jardin, un immense parasol dessus de sa tête, Alice était plongé dans la lecture d’un livre pioché dans la bibliothèque de sa “chambre”. Il y avait du choix, beaucoup de choix et malgré cela, Alice avait difficilement trouvé son bonheur. Son choix s’était porté sur un drôle de roman appelé Le Seigneur des Anneaux, le premier tome. C’était une lecture difficile, mais prenante. Cela lui permettait d’oublier un peu tout ce qu’elle avait vu, entendu, vécu.
Du bout de son doigt, Alice vint réajuster ses lunettes de soleil qui retombait sur son nez. Elles étaient trop grandes, beaucoup trop grandes, mais elles faisaient leur travail et protégeaient ses yeux des assauts de lumière.
Alors qu’elle tournait une page pour atteindre le chapitre suivant, Alice releva ses yeux sur un hibou qui venait de se poser devant elle. Surprise, elle l’observait et, surtout, glissait ses yeux sur la lettre qu’il transportait. Elle s’en empara sans plus tarder, l’ouvrit et lu le premier mot : Souris. C’était un membre de MERLIN. Glissant ses yeux sur le reste de la lettre, Alice sourit, constatant que le code avait été utilisé. Son sourire fut plus grand encore lorsqu’elle comprit que c’était Christopher. Il fallait le lire, tout de suite !
Sans prendre la peine de refermer le livre, Alice arracha les lunettes à ses yeux et rentra dans la maison. Elle grimpa aussitôt à sa chambre, s’installa à son bureau et entreprit de déchiffrer la lettre, son tableau à côté.

L’exercice fut compliqué, Alice ne maîtrisait pas totalement l’utilisation du code. Avec le temps, elle y arriverait.
A son tour, Alice attrapa un parchemin, sa longue plume blanche qu’elle trempa dans son encrier et se mit à écrire, prenant France comme clé de code.

France,
Je suis si contente d'avoir de tes nouvelles, tu ne peux pas imaginer à quel point te lire me fait du bien. Ne t’excuses pas pour le temps que ça a prit, tu devais avoir beaucoup de chose à dire à ton père.
Je suis sure que ta sœur et ta mère vont bien. Oncle Kenneth dit qu’il est quasiment impossible de converser avec les autres pays, le gouvernement fait tout pour nous isoler. Mais si j’arrive à entrer en contact avec mon grand-père, je lui parlerai de ta sœur et de ta mère. Il veillera sur elles pendant leur séjour en France, j’en suis sûre.
La coupe du Monde de Quidditch, c’est une très bonne chose ! Revoir ta sœur et ta mère va te faire beaucoup de bien, et le Quidditch aussi. Tu en profiteras bien, d’accord ? Et je ne veux pas que tu prennes de risques. Coller des affiches risque de prendre du temps, et tu pourrais te faire prendre. Il faut en poser dans des zones stratégiques, en jeter… mais ne te fait pas prendre, on ne sait pas si il y aura des Manteaux Noirs là bas.
Il faut que je te parle de quelque chose. J’ai appris que mon frère Thomas est devenu un Manteau Noir, que sa fiancée est devenue Garde Noire et que ma mère travaille directement auprès de Parkinson. Si tu savais comme je suis déçue, furieuse. Je ne sais même plus ce que je suis censé ressentir. Je les déteste d’avoir rejoint Parkinson. Ils ont trahit mon père et toute notre famille. Oncle Kenneth dit que mon père s’attendait à ce que ma mère soit du côté des méchants, c’est pour ça qu’il m’a confié à lui. Je suis tellement déçue de ma mère. Je savais qu’elle était horrible, mais là ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer.
Tu me manques beaucoup, je pense tous les jours à toi. J’espère que nous pourrons nous voir cet été. Oncle Kenneth dit que ce n’est pas prudent pour moi de sortir de la maison, il a peur que mon frère et ma mère essayent de me kidnapper. Je ne comprends pas pourquoi ils feraient ça, mais il dit qu’on ne doit pas tenter le diable. Tu pourras venir si tu veux. Le quartier est très laid, cela dit. Les Landes irlandaises me manquent.
Prends soin de toi.

Je t’embrasse,

Souris

Christopher relisait la lettre d'Alice chaque jour, il voulait choisir ses mots pour sa réponse et prenait son temps. Plusieurs jours s'étaient donc écoulés. Dans la situation d'Alice ces jours devaient paraître des éternités. Comment sa mère et son frère pouvaient être tombés à la solde de Parkinson, déjà il ne comprenait pas comment de tels idéaux pouvaient encore fédérer de nos jours mais il était choqué que des gens dont le père ou le mari eut été arrêté par le gouvernement en place se rallient à celui-ci. Heureusement Alice restait fidèle aux valeurs de son père. Il était temps de lui répondre, armé de sa plume il entamait sa lettre en prenant soin d'utiliser le code secret propre au MERLIN.

Souris,

C'est France, je suis tellement choqué par le choix de ta mère et ton frère. Si ton père s'y attendait ca ne doit rien avoir de surprenant, surtout avec ce que tu m'as dit d'eux, mais tout de même... Comment peuvent-ils être dévoués à ce gouvernement après ce qu'ils ont fait à ton père. J'image bien la colère que tu dois ressentir. Quoi qu'il en soit écoute ton oncle, soit prudente et obéis-lui. Même si l'envie de te voir est très forte je comprends ton oncle, il faut agir avec prudence. Ca fait bizarre de ne plus avoir l'occasion de te voir tous les jours, tu me manques. L'été sera long mais nous nous retrouverons à la rentrée et je t'écrierais autant que possible d'ici là.
J'ai discuté avec mon père du MERLIN, il ne l'a pas dit mais j'ai ressenti de la fierté dans son regard. Il doit apprécier de nous voir agir ainsi, c'est la première fois que je l'ai vue vraiment sourire depuis mon retour de l'école. Il vit très mal la situation et je pense qu'il s'en veut toujours de ces mensonges. On part dans 3 jours mais il m'a dit qu'il faudra être prudent durant la Coupe du Monde et éviter de parler de la situation en Grande-Bretagne aux sorciers étrangers car nous serons sûrement surveillés. Je vais tout de même essayer de rependre quelques affiches mais en faisant bien attention ne t'en fais pas. Il faut que le monde sache, c'est une occasion trop grande d'informer la communauté internationale même si une grande partie est déjà au courant d'après mon père.
Ha et bien entendu comme j'ai parlé du MERLIN, je lui ai parlé de toi. Là encore j'ai vu un peu de joie dans son regard. Il m'a parlé de ton père, il ne le connaît pas personnellement mais de nom forcément et a une bonne image de lui. Il espère que ta famille vit bien la situation... Je me suis passé de lui parler de ta mère et ton frère. Et d'après lui c'est fort possible que ma mère l'est connu lui ou bien ton oncle ou tes tantes. Je lui demanderais à la Coupe du Monde.
J’espère que malgré toute cette situation tu vas passer de bonnes vacances. Je pense à toi chaque jour. Récris moi vite, je t'embrasse ma douce Souris!

France

Glasgow
11 juillet 2044

Pour la première fois de toute sa petite existence, Alice se rongeait les ongles. Elle meurtrissait ses petits doigts avec une telle hargne qu’ils lui étaient parfois douloureux. Elle n’y pouvait rien : l’angoisse la consumait. Christopher était parti aux Pays Bas, sur l'île de Rottumerplaat, pour assister à la Coupe du Monde de Quidditch. Alice devrait être heureuse pour lui, mais sa précédente lettre et l’avis de monsieur Martin au sujet de la prudence la rendait perplexe. Il ne fallait pas qu’il distribue des affiches anti-Parkinson, surtout pas ! Mais à présent, il était trop tard pour tenter de l’en dissuader, sa lettre n’arriverait jamais à temps. Peste soit de ce hibou lent comme un troupeau d’éruptif !
Cependant, Alice devait encore essayer. Peut-être hésiterait-il un peu ?

France,

Tu as eu raison de parler du Merlin à ton père, je suis contente qu’il accepte aussi bien le chemin que tu prends. Ça aurait pu ne pas être le cas. Je n’ose pas parler du Merlin à oncle Kenneth car il fera tout pour nous empêcher de continuer. Contrairement à ton père, je doute qu’il comprenne pourquoi nous voulons agir.

J’ai peur pour toi depuis que tu m’as dit vouloir prendre des affiches anti-Parkinson avec toi. C’est beaucoup trop dangereux, nous ne savons rien de la situation aux Pays Bas, ni qui y sera. Peut-être que des manteaux noirs seront présents ! Il faut que nous soyons prudent. Même si c’est une occasion en or, elle ne vaut pas le coup que tu sois blessé. Je ne parviendrai pas à me pardonner si il t’arrivait quelque chose. Tu es trop important à mon cœur.

Je suis touchée que tu aies parle de mon père et moi au tien. Il a l’air vraiment très gentil, et intelligent en plus. J’ai hâte de le rencontrer. De rencontrer ta mère et ta sœur aussi. A force de t’entendre me parler de ta famille, c’est comme si je les connaissais déjà. Quand mon père sera libéré, nous irons tous ensemble en France au domaine de mon grand-père. Nous y serons bien, tu verras. Ta petite sœur y sera protégée et elle pourra jouer avec les animaux. Il y a des hippogriffes mais aussi des croups, et aussi Abelio, le fléreur de tante Élise. Elle ne saura plus où donner de la tête !

Dans dix jours c’est mon anniversaire, quand j’y pense cela me rend triste. Mon père ne sera pas là, et je ne sais même pas si il en aura conscience là où il se trouve. C’est terrible de ne pas savoir dans quelle condition il est. J’ai toujours entendu des horreurs sur Azkaban, et aujourd’hui je crains que l’on m’ai caché une partie de la vérité pour me préserver. J’espère qu’il sortira très vite de cet Enfer.

J’espère que ton séjour se passe bien. Dans y’a prochaine lettre, je veux tout savoir sur ce que tu fais et ce que tu vois !

Je pense fort à toi, tu me manques un peu plus chaque jour. Vivement la rentrée pour qu’on ne se quitte plus.

Je t’embrasse,

Souris

Cela faisait 3 jours que Christopher était sur l'île où se tenait la Coupe du Monde et c'était un véritable bonheur. Il avait retrouvé sa petite sœur et sa mère qui étaient venues de France jusqu'à la fin de la compétition ce qui en soi était le plus beau et le plus important pour lui. Et puis rencontrer des membres de la communauté internationale des sorciers était une chance incroyable. Sans oublier les premiers matchs. Il ne manquait qu'Alice pour combler son bonheur, mais il devait se contenter de lettres de sa part à la place de sa présence et c'est tout joyeux qu'il avait lu celle qui l'avait reçu la veille en plein repas d'anniversaire. Un heureux hasard dont la jeune fille n'avait même pas conscience puisqu'elle ignorait la date de naissance de Christopher. Le lendemain profitant d'une journée sans match il prit le temps de répondre à son amoureuse.

Souris,
J’espère que tu vas bien, mon père accepte que je fasse partie du Merlin mais il me met en garde régulièrement et il nous voit surtout comme des enfants. Il se dit sûrement qu'on ne peut pas faire grand chose. Mais il a un peu peur qu'on agisse sans réfléchir aussi. Je vais pas faire de folies, alors surtout ne t'en fais pas pour moi je ne me mettrais pas en danger, si je fais quelque chose je ferrais bien attention. De toute façon à par disperser des affiches sur mon chemin je ne compte pas faire grand chose.
Ce serait merveilleux de rencontrer ta famille. J'ai tellement hâte si tu savais. Et puis surtout de voir ton père hors d'Azkaban. Tu as pu avoir de ses nouvelles tout de même? Et ne t'en fais pas je suis persuadé qu'il pensera à toi, qu'il pense même à toi chaque jour. Il n'est pas faible, il ne va pas se laisser démonter par un emprisonnement. Il doit sûrement chercher la force de tenir en pensant à ses enfants qui n'ont pas trahi ses convictions. C'est pour ça, toi aussi ne prend pas de risque, écoute ton oncle. Ton père doit te savoir en sécurité et ça doit l'aider et moi aussi j'ai besoin de te savoir en lieu sûr. Vivement que toute cette situation se termine, c'est pas possible que ça reste ainsi. Papa n'a de cesse de me répéter qu'on doit être solidaire entre élèves à Poudlard mais c'est pas si simple.
Oh du coup maman et Sara sont ici! Je suis tellement heureux. On a pas parlé du secret que mes parents ont caché, on a juste profité de se retrouver tous les 4. Sara va bien et elle ne fait que me parler de toi. Elle veut tout savoir de toi et a hâte de te rencontrer. Je lui ai montré la photo qu'on a prise de nous deux à la fin du mois de Juin. Elle te trouve très belle. Enfin elle a précisé "A côté de toi" donc je sais pas comment je dois le prendre.
Sinon la Coupe du Monde c'est formidable, rencontrer tous ces sorciers du monde entier, toutes ces cultures, j'ai tellement de chance d'y être. On ne voit pas beaucoup Papa parce qu'il enchaîne les interviews pour la Gazette du Sorciers. Il m'a obtenu plein d’autographes, donc celle de Soledad Espinosa, c'est l'attrapeuse de l'équipe du Pérou, je suis fan d'elle. Tu aurais vu son match contre l'Australie, incroyable! Et dire qu'elle n'a que 16 ans! C'est fou, dans 4 ans je pourrais être à sa place si ça se trouve! Ce serait formidable. Et tu serais avec moi, comme pour le match contre les Gryffondor, sous tes yeux j'ai envie de me surpasser à chaque fois.
Je suis impatient de te retrouver Alice, tu me manques aussi énormément. Je te récrirais vite pour ton anniversaire.
Je t'embrasse,

France

20 juillet 2044
Glasgow, Ecosse

«  Non, pas de courrier aujourd’hui. Ne fais pas cette tête, peut-être que le hibou s’est arrêté en chemin. Ça ne serait pas la première fois. »

Maudissant le volatile et son supposé arrêt, Alice quitta la cuisine sans poser le moindre regard sur l’assiette fumante de pancakes. Les jours avaient défilés depuis qu’elle avait répondu à la dernière lettre de Christopher, et il n’y avait toujours pas eu de réponse. Peut-être était-il arrivé quelque chose à son amoureux ? Oh non, non. Il ne fallait pas penser à cela ! Il y avait du retard, seulement du retard. Par Merlin, mais lui aussi devait s’inquiéter ! Quel stupide hibou !

«  Ah, ben quand on parle du loup. Enfin, du loup ... Alice, Seb est ... eh ! »

La lettre arrachée aux grandes mains de Kenneth, Alice entreprit de l’ouvrir en s’éloignant à grands pas. Enfin, enfin une réponse !
Une réponse qui mit un peu de baume au cœur torturé d’Alice. Christopher allait bien, même très bien.
S’installant devant son bureau, sortit son nécessaire pour écrire et se jeta immédiatement dans la rédaction de sa lettre.

[quote] France,

Je suis désolée de répondre aussi tard, je crois que le hibou de mon oncle s’est perdu en chemin.

Le fait que ton père ne nous voit que comme des enfants est une bonne chose, il n’est pas le seul. Aucun adulte ne nous prendra au sérieux et c’est ce qui fait notre force, nous pouvons agir sous leurs yeux sans qu’ils ne se doutent de quoi que ce soit. Comment s’est passé la distribution des affiches ?

Merci pour ton soutien concernant mon père. Non, je n’ai reçu aucune nouvelle de lui. Oncle Kenneth dit qu’il est trop important pour que du mal lui soit fait et je préfère y croire.

Je suis si contente que tu ai retrouvé ta mère et ta sœur. Cela doit vous faire tellement de bien ! J’espère que tu en as beaucoup profité. On ne profite jamais assez de sa famille. Et n’évite pas ce que te dis Sara : c’est toi le plus beau !
Ton père est une vraie célébrité ! C’est bien utile visiblement. Au moins tu repars avec plein de beaux souvenirs. Je suis contente que tu aies vu autant de choses. J’espère que tu deviendras un grand attrapeur comme Soledad Espinosa. Tu es déjà le meilleur de Poudlard, alors je ne m’en fais pas pour te future carrière.

Il y a peu j’ai assisté à deux réceptions donnés par des familles de Sang-Pur. J’ai récolté quelques informations qui pourraient être utiles, je les garde précieusement. Je sais de quels élèves nous devons nous méfier. Ce sont mes amis, et même mes meilleurs amis, mais leurs parents ne sont pas de notre côté. Je préférerais t’en parler de vive voix à la rentrée, c’est trop important.

Thomas m’a annoncé que Jacob était porté disparu. Il a quitté la faculté et plus personne ne l’a revu. Je suis très inquiète pour lui, ça ne lui ressemble pas d’agir comme ça. Thomas le cherche tous les jours quand il ne travaille pas, ma mère ne veut pas l’aider, je ne sais pas pourquoi. J’espère qu’il réapparaitra vite. Il me manque terriblement.

Toi aussi tu me manques. Donne moi vite de tes nouvelles.

Je t’embrasse,

Alice