Mr et Mrs Williams revinrent vers 17h. En ce beau temps d'été, il ne furent pas surpris de ne pas retrouver les enfants à la maison. Tout était très clair dans leur tête, ils revenaient d'une rapide course dans les magasins londoniens, normalement, c'était le jour où Rufus rentrait de son école. Mr Williams se souvenait encore de sa fierté quand son fils avait reçus sa confirmation d'inscription à Oxford. Le seul défaut était que Rufus prenait le train, et que les vacances de la Toussaint étaient supprimées. Mais, si fallait travailler dur pour atteindre de hauts objectifs. 

En rentrant dans la maison, il constatèrent avec une immense joie le bulletin scolaire de leur fils. Il le méritait largement son 50cm³. Et puis après tout, son frère avait commencé à apprendre la moto à 15 ans sur une moins de 50cm³, la vielle bécane était encore au fond du garage. Rufus y avait le droit aussi. Quoique Arcthurus avait appris quand ils vivaient en France, il faudrait peut-être vérifier si il n'y avait pas une loi qui interdisait l'apprentissage de la moto aux mineurs. Il se souvenait encore de quand il  roulait dans les chemins tortueux de terre entre les champs de pomme de terre et les enclos des bœufs. Quelles sonneries il avait failli faire. 

Deux verres étaient posés sur la table. Bien qu'ils sentaient une odeur fraîche de grenadine, Mr Williams se doutait qu'il avait contenu quelque chose de plus fort -il aurait fallu être dupe pour ne pas le soupçonner. Il voyait bien le volume du contenu de ses bouteilles d'alcool fort diminuer petit à petit. Ça restait très discret mais Mr Williams était minutieux sur ce genre de choses. Il ne disait rien par rapport à cela -surtout à sa femme, sa chère et tendre-, lui aussi avait été plus jeune, il se doutait bien que les fêtes auquelles ils participaient étaient alcoolisées.  Tant que ses enfants travaillaient bien, il pouvaient faire ce qu'ils voulaient.

Ils préparèrent un petit apéritif, avec quelques bâtonnets de carotte, de surimi et des biscuits apéritifs accompagnés d'une petite crème blanche avec quelques épices. Ils invitèrent les voisins à manger un petit quelque chose. Mr Williams se souvenait encore de quand il avait eménagé dans le quartier, tout ces inglish avec leurs cup of tea et leurs nuages de lait le faisaient bien rire. Aucun de connaissait l'apéro ! Ils étaient d'un vieux jeu désolant, la seule chose qu'il avait de bien c'était d'aller boire une bière entre ami. 

Maintenant le quartier étaient beaucoup plus détendu, à la bonne franquette. Buvant le reste de son verre de whisky, il sourit légèrement. Tout allait bien...

FIN

RETOUR À LA CASE DÉPART

1^er jour des vacances de noël.

Rufus toucha la plume noire. Encore une fois, l'impression qu'on le tirait par le nombril était assez désagréable.

Avec un bruit sourd, Rufus atterrit sur le sol du 13 Starning street de Bmackpool devant les regard et les cris horrifiés de Mr et Mrs Williams. Arcthurus lui n'avait eu comme réaction qu'un léger frisson. Les yeux exorbités, ils couraient dans la pièce dans une attitude que Rufus trouvait terriblement lassante. Il lança un regard implorant à Arcthurus qui vint saisir sa mère par les épaules pour la calmer. Rufus lui s'approcha de son père et vint fermement le tenir. Il avait à présent une carrure suffisante pour lui tenir tête et il ne s'en plaignait pas. 

《AAAH !!! QU'EST-CE QUE .... TU AS .... KWA ? Balbutina t-il》

《Papa calme toi. CALME TOI ! hurla t-il》

Sa voix l'avait fait taire, et on aurait juré qu'elle avait fait tremblé les verres et les bouteilles rangées dans l'armoire. Ils continuaient de bouger leur lèvres avec peur mais aucun son ne sortit. Rufus se rendit compte que c'était de sa faute et ils retrouvèrent aussitôt leur voix dont ils ne firent pas usage. Ils restèrent là sur le canapé tout tremblants. 

Arcthurus ramena 4 verres, il en trois mit fermement dans les airs de chacun en en gardant un pour lui. Il versa un whisky à son père et, après un moment d'hésitation avec un bouteille de xérès, il en versa un à sa mère. 

《Une hallucination... c'est ça... n'est-ce pas chéri ? Demanda Mrs Williams avec espoir 》

Rufus leva les yeux au ciel et regarda son frère tandis que leurs parents parlaient d'hallucination collective avec hystérie. Si Arcthurus n'avait pas eu une mémoire indemne, Rufus ne savait pas comment il aurait pu s'en sortir. 

《Garde un œil sur eux, j'arrive. Dit-il d'une voix lasse》

Rufus n'avait pas prévu tout cela. Au départ, il devait célébrer les fêtes avec Monty et Cassandra mais il ne pouvait se résoudre à passer noël loin de ses parents. Mais, l'occasion était venue. Ils avaient été oubliétés depuis bien trop longtemps. Six longs mois. Il n'allait pas prendre de pincette -c'était trop tard pour y aller en finesse de toute façon. Il monta quatre à quatre les marches et jeta sa valise sur son lit. Il devait contacter Monty. Pour que la magie renaisse dans leurs esprits, un magicien était nécessaire. Rufus s'approcha du miroir. Un petite miroirs oval qui pouvait paraître simple et banal à première vue. 

《Klaus. Klaus. Klaus. Dit Rufus》

《Saloperie de serpencendre ! Jura Monty》

Cette salle bête était partie assez loin tout de même ! Après cinq minutes qui lui avaient paru une éternité, Klaus trouva enfin l'animal. Le serpencendre s'était niché dans la salle de musique, bien nettoyée et sans poussière par les elfes de maisons, derrière le piano qui jouait tout seul la Tocata, celui-ci  était enroulé autour de cinq œufs rouge feu. Il avait mis le feu au parquet de bois, noirci le papier peint et enflammé une armoire. Klaus pointa sa baguette, une baguette ondulée aux reflets verts, vers l'armoire.

Après avoir passé 20 bonnes minutes à essayer de réparer les dégâts, Klaus descendit mettre les œufs congelés dans la chambre froide mais, dans le couloir qui y menait, de s'immobiliser. Il avait entendu une voix. Il suivit la voix jusqu'au salon où il put percevoir plus distinctement la voix. C'était son jeune filleul, sans aucun doute. Arrivé devant le miroir, il vit un visage fatigué mais qui gardait les traits de son filleul. 

《Qu'y a t-il ? Demanda t-il d'une voix mielleuse》 

《Mon portauloin m'a amené dans le salon juste devant mes parents. Tu peux venir... régler tout ça ? Demanda-t-il à mis-voix 》

Le problème épineux de son oncle et sa tante. Pourquoi ne pouvaient-ils pas être des sang-mêlé ou encore des américains... C'était frustrant cette histoire de sortilège d'amnésie. Il n'était pas médicomage, il ne connaissait rien au traitement qu'il fallait appliquer à leur tête et leur réapprendre l'existence de la'magie ainsi que tout ce que ça impliquait... de quoi rendre fou. 

Monty posa les œufs congelés sur la table avant de se passer le crâne à la recherche d'un moyen de locomotion. 

《D'accord... Je vais... j'arrive. Dit-il pensif. 》

Le miroir redevient normal et Monty, les œufs de reprendre à nouveau dans les bras, prit une poignée d'une poudre verte qu'il jeta dans la cheminée. Il y ntre et une grille vint en bloquer l'entrée, empêcher tout visiteur de venir par le biais de la cheminée. 

《Chemin de traverse !》

Ding dong. Rufus ouvrit la porte et Monty entre, les mains chargées de gros œufs rouges vifs qui avait l'air d'être en verre fondu suivit d'une détonation indiquant le départ du magicobus. Il les indiqua d'un coup de menton avant de demander un endroit où les mettre au frais. Mes parents, bien décidés à faire comme si l'incident n'avait jamais eu lieu lui adresseront un salut cordial bien qu'ils avaient encore la tremblote et qu'ils sursautaient au moindre bruit inattendu.
À côté du congélateur dans lequel on venait de mettre les œufs, nous discutions de la situation. Contrairement à mes parents, je n'étais pas vraiment affecté par la situation, j'en étais simplement exaspéré. 

《On ne pourrait pas leur en parler ? Demandai-je 》

《Je ne sais pas... commença t-il, tu sais ça pourrait leur faire un choc. Dit-il avec douceur》

J'eus un petit amer. 

《Le choc ils l'ont déjà eu. Et je préfère prendre ce risque plutôt que de continuer à vivre ici dans un secret qui n'est pas de mon fait. Dis-je avec fermeté》

Monty n'était pas médicomage, mais Magizoologiste. Ce n'était de toute manière pas à lui que j'aurais demandé d'utiliser le sortilège pour rendre la mémoire à mes parents, non à cause de sa difficulté mais de son inexpérimentation concernant ce domaine magique. J'avais essayé de me rendre à Sainte Mangouste mais comme l'avais dit une jeunes femme blonde qui était venue le 2 mai 2044 à Poudlard, quelque chose cachait l'hôpital, une illusion sans nul doute. J'avais entendu une rumeur comme quoi ce seraient des elfes qui conduiraient les patients à Sainte-Mangouste mais je n'avais pas creuse d'avantage sur le sujet. Les guérisseurs avaient trop de travail sur les bras pour prendre deux moldus ayant "simplement" perdu la mémoire.

《Papa, maman. Klaus a quelque chose à vous dire. Dis-je à haute voix en gardant ses deux yeux bleus sur Monty》

Assis sur la table, chacun ayant une boissons dans la main, Je dévisageais ses parents. Après ce qu'ils venaient d'entendre, heureusement qu'ils étaient assis car sinon ils seraient tombés sur les fesses. Klaus avait commencé par entrer dans le vif du sujet: il a métamorphosé la table en porc.  J'avais rit en les voyant à plein poumons et je fus même sûr d'avoir aperçu un ructus amusé sur le visage de Arc une fis l'habituel frisson passé. C'était tellement drôle. J'eus un peu de mal à retrouver mon sérieux mais il me tomba sur le coin de la tête quand je regardai à nouveau leurs visages appeurés. Des visages de personnes ayant vu des atrocités. 

《Et donc... Ton école. Poudlarte c'est-ça... Tu y apprends ... commença ma mère 》

《Ça ? finis mon père d'un ton qui me déplus particulièrement》

Moi, mon frère et Klaus, échangeâmes un regard inquiet. Je cherchais auprès de Klaus de l'aide mais, et ce fut assez inattendu de ma part, elle vint de mon frère. 

《Ouai. Et il sait aussi faire des potions magiques. En fin décembre dernier il m'a soigné d'un rhume en une heure. C'est pas vous qui pourriez faire ça... Conclu-t-il d'un ton dédaigneux. 》

Je savais que Arc n'avait rien a perdre à me défendre. Il allait bientôt partir de la maison de toute façon. Il voulait faire une colocation avec des amis pour aller habiter non loin de sa fac de droit. Il en avait marre de vivre chez nos parents et je ne pouvais que le comprendre. Pour organiser des soirées... nul. (il étaient trop présent et la maison contenait trop de choses fragiles). Pour inviter des... connaissances à la maison. Nul. (encore une fois, parents trop présents. Pas moyen de squatter la télévision. ). Moi, bien que j'étais à l'internat de Poudlard, c'était cool les nuit entre amis. Wilson était sympa, Anthony aussi, et dorian et mafalda... ça allait. Dé qu'il aurait finis ses études, il prendrait un appartement dans Londre. 

Bien que son père avait un air un peu plus renfrogné, ils ne purent qu'accepter la vérité. 

《Et donc, reprit ma mère d'un ton un peu plus abrut,  réexplique le gouvernement. demanda-t-elle 》

《Avant, le pays côté sorcier était gêré par le minsitère de la magie. Mais le 2 mais dernier, il y a eu un coup d'état par une certaine Ursula Parkinson qui à fondé le conseil des sorciers à qui s'est établi à Godric's Hollow... 》

Ma mère tiqua et mon père eut un petit reniflement à la mention de Godric's Hollow. C'était dans ce petit village que eut jadis vécus mr et mrs Williams, mes grands parents maternels. Depuis la mort de mon grand-père, ma grand mère avait déménagé dans un petit appartement à Glasgow. La maison qui était donc déserte, avait été donné de ma grand-mère à mes parents en tant que petite résidence secondaire, un peu plus à la campagne. Avec un pincement au cœur, je me demandai si je pus y retourner un jour. Sortant de ma rêvirie qui ne durait pourtant qu'une petite seconde, je continua:

《C'est un gouvernement aux halures hitleriennes, raciste envers les personnes comme moi, donc ayant des parents d'origine non magique ou "moldus". Plusieurs restrictions ont été mise en place, par exemple je ne peux plus me rendre dans la plupart des quartiers sorciers. Je ne peux plus prendre le train qui me conduit à mon école, et je dois demander une autorisation si je veux pouvoir sortir du térritoire britanique ect... 》

Le reste des expliquations se passèrent plus ou moins dans la même ambiance. Etrange. 

Mon cousin Monty s'occupa du reste des explications. Il leur expliqua les grandes lignes des lois magiques  notamment le code international du secret magique pour éviter qu'il parlent à tout va de mon école (bien  que je fus certain qu'il s'en abstiendraient.). Je m'occupai de leur expliquer la fonctionnement de Poudlard étant donné que Klaus n'en savait rien, n'y aillant pas étudié. 

Une fois que je leurs eus expliqué les matières de Poudlard, je cru voir dans leurs yeux s'éteindre une flamme. Adieu le bac scientifique et l'école de médecine et bonjour les B.U.S.E ainsi que les A.S.P.I.C. Le rêve idyllique de voir ses enfants faire médecine en avait déjà pris un coup quand son premier fils se fut décidé à faire du droit (ce que moi je trouvais déjà très bien !), mais quand moi je leur annonçai que je pensais ne pas devenir médicomage ce qui serait déjà mieux passé, l'image se brisa. Ma mère elle, une fois que le choc fut passé, trouvait assez amusant de vouloir fabriquer des baguettes magiques ou de vouloir être briseur de sorts - bien que je suis sûr qu'elle ne sait toujours pas ce que c'est.

 Ce n'était pas agréable de devoir reprendre depuis le début tout une branche de ma vie, mais c'était nécessaire. Si ils ne s'en souvenaient pas, c'était comme si ils ne se souvenaient pas de moi, et pas d'une partie. Je n'étais plus un moldu. J'étais un sorcier, quoiqu'en disaient les autres. Mais au moins maintenant mes parents étaient redevenus normaux. Ça y était. On était à la case départ, il fallait avancer.

FIN