Le carnet intime et de voyage de Leta
Ceci est le carnet intime et de voyage de Roman Blackbirds. Il lui a été offert par ses Parents en début d’été. Au début, simple carnet de voyage, il va se révéler être un carnet intime et très personnel. La différence entre l'état d’esprit des RPs et celui de ce carnet est expliqué
Ce carnet appartient à : Roman Leta Blackbirds
Lieu de résidence : Oxford Citadelle
Rue : Faudra demander à Papa et Maman
Nom des parents : Papa et Maman
Frères et sœurs : J’en ai pas (pour l’instant)
Numéro de téléphone des parents : Je sais pas...
Genre : Masculin Fille
Lieu de résidence : Oxford Citadelle
Rue : Faudra demander à Papa et Maman
Nom des parents : Papa et Maman
Frères et sœurs : J’en ai pas (pour l’instant)
Numéro de téléphone des parents : Je sais pas...
Genre : Masculin Fille
Voilà, mon carnet commence ici, c’est drôle d’écrire à quelqu’un qui n’existe, ou même d’écrire à un soi-même du futur qui se remémorera ces moments où j’écrivais. J’ai même rempli les informations du début (au cas où j’oublierai qui je suis, même si je suis pas sur de pouvoir l’oublier). Mais bref, le futur n’est pas moi fort, car j’ai déjà du mal à appréhender mon passé et mon présent. Papa et Maman m’ont appris que l’on allait pouvoir partir à l’étranger, à ce qu’il parait ils ont faillit avoir un contretemps car il fallait faire approuver notre voyage par je ne sais plus qui, une bien belle bêtise, mais il ne faut pas s’arrêter aux choses mauvaise dit Papa. Alors il m’a appris là où nous allions, un grand tour de l’Europe du Nord-Est, enfin, un grand tour est un peu exagéré, le lieu le plus loin est la capitale de la Pologne, je ne sais pas trop ce que l’on va faire aussi loin. Je sais que je peux en profiter. Il parait que je peux écrire d’autres chose que mon voyage sur ce carnet, c’est aussi un carnet intime (ça c’est Maman qui l’a dit), du coup je mettrai un peu de choses intimes pour écouter Maman, même si je ne sais pas trop ce qui est intime. La couleur de nos chaussettes ?
-•- SOMMAIRE -•-
- Voyage en Pologne -
Note : en raison d’incohérences, les passages où les Blackbirds ont un lien avec les Moldus sont « non-traités » dans l’histoire de Leta et donc à ne pas prendre en compte.
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5 et Jour 6
Jour 7
Jour 8
Jour 9
Jour 10
Jour 11
Jour 12
Jour 13
Jour 14 et Jour 15
Jour 16
Jour 17 et Jour 18
Jour 19
Jour 20
Jour 21 et Jour 22
Jour 23 et Jour 24
Jour 25
Jour 26
Jour 27
- Fin du Voyage en Pologne -
- Pages École -
Rentrée
Oktavia Oklavost
- Les Miroirs -
Juin 2045
- Soi(e) -
...
- Voyage en Pologne -
Note : en raison d’incohérences, les passages où les Blackbirds ont un lien avec les Moldus sont « non-traités » dans l’histoire de Leta et donc à ne pas prendre en compte.
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5 et Jour 6
Jour 7
Jour 8
Jour 9
Jour 10
Jour 11
Jour 12
Jour 13
Jour 14 et Jour 15
Jour 16
Jour 17 et Jour 18
Jour 19
Jour 20
Jour 21 et Jour 22
Jour 23 et Jour 24
Jour 25
Jour 26
Jour 27
- Fin du Voyage en Pologne -
- Pages École -
Rentrée
Oktavia Oklavost
- Les Miroirs -
Juin 2045
- Soi(e) -
...
Dernière modification par Leta Blackbirds le 09 mars 2022, 16:19, modifié 29 fois.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 1
Nous voilà partis pour un long (très long) voyage de 652 kilomètres (Papa et Maman n’ont même pas voulu utiliser de portoloins ni même de transplanage d’escorte pour être plus rapide ils veulent faire un voyage « vrai de vrai »). Nous partons d’Oxford après midi et on a même pas encore mangé, comme la route va durer longtemps, je m’installe confortablement sur le siège de notre camping-car (je sais pas trop quand Papa et Maman ont eu l’idée d’acheter un camping-car). Enfin bref, le camping-car est prêt, nous aussi, le moral est à bloc. J’apprends notre destination, Stuttgart, on arrive !
J’en profites pour écrire et peaufiner le roman que je débute, le troisième chapitre se construit. Et après 2 heures de routes, une pause s’impose. On arrive sur la côte anglaise, on va prendre un Ferry pour aller jusqu’en France, on mange le repas du déjeuner même s’il est plus midi depuis longtemps.
Le bateau est trop cool, on a laissé le camping-car dans la soute du bateau (du coup, notre table de pique-nique est dans la soute du camping-car qui est dans la soute du bateau !). Aux extrémités, on ressent trop les vagues, c’est super ! Maman aime pas trop ça et heureusement pour elle, le voyage est pas trop long.
On reprend le camping-car, j’ai oublié de dire que c Papa qui conduit, on passe la frontière allemande (qui n’est d’ailleurs pas une frontière à proprement parler, c’est le Rhin) quand il fait nuit !
On roule encore et l’on s’arrête pour manger sur une aire d’autoroute, on joue un peu aux cartes le temps que les pâtes cuisent. On repart, il a été décidé que l’on dormirai vers le parking du musée Porsche, au nord de Stuttgart, que l’on visitera demain. C’est la grosse surprise pour moi ! Des voitures de sport Moldues !
Arrivée au parking improvisé à minuit parce qu’on a mis une heure pour trouver une place où dormir.
Bonne nuit journal.
Dernière modification par Leta Blackbirds le 25 sept. 2019, 10:50, modifié 2 fois.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 2
Réveil auprès du musée Porsche que nous allons bien évidemment visiter. Le musée est agréable à visiter avec de nombreuses voitures et leurs histoires, on a eu la chance d’y aller pour les 10 ans du musée ainsi que les 70 ans de la 917. On a pu manger au resto du musée, c’était très bon et les assiettes étaient bien remplies. On peut sortir du musée avec en cadeau un tour de cou Porsche. Les Moldus avaient des idées étranges en matière de voiture !
On reprend le camping-car une fois le musée fini pour une route de 03:00 en direction de Nürnberg (Nuremberg en français), célèbre pour son bronze, c’est également une belle ville médiévale (nous connaissons aussi les malheureuses lois et le procès). On tombe sur 2 événements : la fête du vin (weinfest) et « Sommer im Nürnberg » (je crois), la ville avait amené du sable pour recréer un « paysage » exotique dans un parc avec des bars et plein de transats.
La vieille ville est très belle, entourée de remparts, il y a deux cathédrales, des rues piétonnes et quelques grandes places. Il y a plein de restos et de magasins en tout genre (une petite dizaine qui vendent des robes de mariées dans la même rue !). Une des fontaines est remarquable, sculptée en bronze avec un réalisme surprenant avec un diamètre de presque 10 mètres, représentant quelques vices, c’est très très beau ! On mange dans une pizzeria pas trop chère qui est très bonne (je parie que ma pizza était la meilleure -> saumon fumé, chèvre et ognon sur une sauce de crème-fraîche). Après avoir bien marché durant cette soirée, on va se coucher vers 22:00. Le dodo est pénible, on est à côté d’une gare.
Dernière modification par Leta Blackbirds le 25 sept. 2019, 10:51, modifié 2 fois.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 3
Aujourd’hui, Papa et Maman m’ont dit qu’on allait partir pour la capitale allemande : Berlin. C’est super ! On part vers 10:00 avec pas loin de 400 km à faire. Le voyage est long, surtout avec notre camping-car et moi qui n’ai personne avec qui jouer, je ne peux même pas faire de la magie !
On mange sur une aire d’autoroute une petite salade après avoir fait quelques courses à un magasin Moldu. On reprend la route et on décide de s’arrêter à 38 km de la capitale allemande, la ville se nomme Postdam. Nous sommes déconcertés, en entrant dans la ville, par la vieillesse des bâtiments (qui datent pour la plupart des années 1970) mais nous découvrons ensuite le centre historique qui fut partiellement détruit durant les guerres. C’est un style Prussien qui impose le respect par la grandeur et la beauté (tout, ou presque, a été rénové, la ville ayant beaucoup souffert de la guerre). Il y a un grand parc avec des cages de foot où je joue un peu avec Papa.
On rejoint ensuite le château (Schloß) Sanssouci et nous nous posons sur un parking tranquille et gratuit. Je continue d’écrire les chapitre de mon histoire, peut-être je te la racontera un jour journal, mais elle commence à être longue et je sens que je ne m’arrêterai pas là. On mange bien et nous faisons un échec sorcier (après avoir fermé les stores du camping-car), j’ai perdu contre Maman et Papa mais j’ai réussi à manger la dame de Papa. On s’endort vers 23:00.
Dernière modification par Leta Blackbirds le 25 sept. 2019, 10:51, modifié 1 fois.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 4
Avant de décrire notre journée, je précise que la nuit du 15 au 16 a été la meilleure depuis le début du voyage, il y en aura peut-être d’autres, je sais pas. Mais celle-ci était vraiment bien !
On prend un petit-déjeuner et l’on part directement direction Berlin, vers l’aire que nous avions trouvé hier car ce n’est pas possible d’aller dans la ville sans vignette (prouvant que la voiture n’émet pas trop de dioxyde de carbone), le lieu que nous choisissons est à l’extérieur du centre de la ville. On entre tout de même dans le centre-ville (erreur d’itinéraire) on en profite pour faire une visite en camping-car. C’est peut-être une perte de temps, mais pas de beauté, nous visitons donc le centre-ville, nous apercevons la porte de Brandebourg ainsi que la célèbre tour surmontée d’une statue recouverte d’or. Lorsque l’on a trouvé le lieu que l’on voulait, il n’y avait pas de quoi recharger la cuve d’eau propre qui commençait à se vider.
On s’arrête donc près d’un parc et d’un plan d’eau où nous jouons au foot et où nous mangeons. Nous choisissons ensuite un lieu pour se garer et où nous pouvons dormir (et remplir la cuve), c’est là que nous allons nous stationner pour aller à Berlin. Comme on était dans la zone de « Köpenic », on prend le RER de la station pour aller à l’Alexanderplatz.
La première impression de Berlin est mauvaise, on a l’impression d’arriver dans les mauvais quartiers mais en se baladant un peu, l’espoir revient. En se rapprochant du centre historique, les bâtiments deviennent beaucoup plus beaux. On finit par enfin voir le Reichstag pas loin de la porte de Brandenburg (nom allemand), nous sommes également allés dans une clairière qui est en fait un monument pour les personnes tuées par les nazis. Nous pouvons ensuite admirer la porte de Brandenburg, symbole de la réunification, l’on suit ensuite le tracé du Berlin Maueur (mur de Berlin). La visite de la ville se continue avec un dîner dans un restaurant asiatique(on avait déjà mangé des Currywurst avant ce jour là, pas besoin de typique). On décide de retourner à l’Alexanderplat par le métro étant fatigués par cette après-midi de marche.
Nous cherchons de quoi manger une glace, nous trouvons sûrement le seul marchand de glace ouvert de Berlin. On en prend donc une chacun (les glaces sont moins chères en Allemagne qu’en France (on se demande pourquoi, le climat peut-être ?). Bref, on rentre par le RER, on s’endort après une journée bien chargée avec nos 15 km, le plus long trajet à pied, depuis le début du voyage.
Berlin est très beau et Papa a dit qu’il fallait du temps pour bien comprendre et assimiler toute la richesse de cette ville.
Voilà ! Bonne nuit journal !
Dernière modification par Leta Blackbirds le 25 sept. 2019, 10:51, modifié 1 fois.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 5
Nous roulons pendant 01h30, temps pendant lequel je décide de lire un peu, nous arrivons à Warnitz que nous avons choisis pour sa proximité avec la frontière polonaise que nous dépasserons dans deux jours. Le voyage se passe bien et on se pose juste à côté du lac. Nous mangeons donc le midi et faisons un tout petit tour du village où nous sommes, jusqu’à l’office de tourisme. Nous jouons ensuite au football avec Papa, Maman nous regarde, prend quelques photos avec un appareil moldu, elle lit aussi. On va à la mini plage, proche du lac car nous sommes à côté d’un lac magnifique. L’eau est gelée, je n’y met pas la tête même s’y j’ai essayé. Nous mangeons et faisons un mini tour tout en faisant des photos du lac. La nuit tombe lentement, les paysages rosés sont parfaits.
Bonne nuit journal.
Jour 6
Nous décidons de nous balader le matin en faisant un tour du lac, ce qui s’avérera impossible, les deux bouts par lesquels nous voulons passer sont bloqués. Notre promenade est donc plus longue que celle d’hier. Et là, surprise, sur la plage où nous étions hier, il y a des gens nus qui se baignent. Les allemands ont moins de pudeur que nous anglais on dirait. Ça nous étonne. Cela dit, la plage était peut-être réservée, je n’en ai aucune idée.
Comme on avait préparé des sandwichs le matin, on pique-nique au bord du lac, avec un long repos. On retourne au camping-car pour prendre les maillots de bains. Nous nous baignons tous les trois dans cette eau glaciale. Ensuite, Papa repose (mais il dort pas, « le sol est trop dur »), quant à moi, je lis à nouveau, j’ai fini le livre d’hier et j’en commence un autre. On rentre et l’on se couche après avoir fait un Petit Bac (je me fais laminer par les parents, je suis pas assez réactif), mais bon, j’ai ma vengeance, j’ai battu Papa aux échecs !
Bonne nuit journal !
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 7
Aujourd’hui c’est le grand jour, comme le vaccin contre la rage de Pepper (notre chien) est enfin actif, on va passer la frontière polonaise. On part donc à 10:00 de Warnitz et on franchit la frontière à 10:39 ! Voici donc le deuxième pays que nous visitons ces vacances ! Direction Łeba !
Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes sur une vieille route bien cahoteuse (un peu comme en Allemagne, mais en pire), heureusement, nous retrouvons vite une autoroute paisible. La végétation, malgré seulement quelques kilomètres de différence, est bien différente entre l’Allemagne et la Pologne, l’autoroute est bordée de pin hauts seulement épineux à la cime ; on dirait un paysage nordique. On est donc dans un bouchon si lent que les gens sortent de leurs voitures pour aller profiter de l’air (et ne pas rester assis dans leur voitures), ils quittent tous leurs voitures ! Un truc de fou ! On commence à se dire qu’il y a un accident. On fait donc demi-jour comme une belle flopée de voitures polonaises sur l’autoroute (c’est le moment de dire « ils sont fous ces polonais ! » (au cas où, référence à Astérix)). C’est en écoutant la radio que l’on se rend compte que le polonais ressemble beaucoup à l’italien dans les sons seulement. On s’arrête pour manger à dans une petite aire charmante.
On arrive à Łeba qui est une belle ville côtière. Nous trouvons un camping où nous nous arrêtons, on s’installe et vers 17h nous louons des vélos à un loueur qui se trouve juste à côté de notre camping car. Trois pas et on est dedans. Nous partons donc à vélo jusqu’aux dunes de sable de Łeba, attraction très connue en Pologne.
Après 8,5 km de vélo dans un bois de hauts sapins, nous sommes pratiquement seuls, il est tard (18:00), tout le monde rentre chez soi. La route est belle et plutôt bien entretenue. On aperçoit à quelques moments des bouts des dunes de sables envahissant le bois. On arrive au début des dunes et on laisse les vélos sur place, ça aurait été trop la galère pour pédaler. On se déchausse assez rapidement car marcher sur du sable en chaussure, et ben ça rempli vite les shoes. Papa se retrouve affabulé de toutes les chaussures de la famille sur son sac à dos. Marcher sur une telle étendue de sable est agréable. Le sable vole un peu avec le vent et comme il n’y a presque personne, le paysage est magnifique. On va jusqu’à la mer baltique qui (Oh ! Surprise !) est bien plus chaude que le lac, tout le monde trempe ses pieds au moins jusqu’aux chevilles, on marche comme ça pendant une petite heure aller-retour. On cherche aussi de l’ambre, et on réussit à trouver quelques belles pierres. Le retour est épuisant, marcher sur du sable n’est plus aussi agréable, cela dit, on trouve quand même la force de faire les fous en sautant dans une pente de sable.
On rentre à vélo jusqu’à la ville où nous les accrochons pour se balader. On trouve un petit resto typique à côté du port, on mangera donc du poisson. En tout cas, les plats sont super bons et l’on a très bien mangé pour pas trop cher. On rentre au camping-car et on s’endort, l’heure est tardive.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 8
On se lève puis on quitte Łeba à 11:30 en direction de Gdańsk. On fait le plein d’essence sur la route et on arrive à Gdańsk vers 13:30. On se gare juste à côté d’un canal, tout proche du centre, c’est pratique. On mange tranquillement puis l’on se dirige vers la ville. La première impression est très bonne, la ville est magnifique, la ville a été reconstruite après avoir été pratiquement entièrement détruite pendant la WWII, j’ai dis en rigolant que l’on pouvait la renommer la « Ville Phœnix », celle qui renaît des ses cendres. Et c’est exact, Gdańsk s’est relevée et a su se doter d’un charme incroyable, c’est comme si la guerre n’y était pas passée. On prend une glace (encore bien moins cher qu’en France) puis on marche pour voir les monuments.
La ville est quasiment tout en brique rouge avec de grandes façades très bien décorées. Nous passons devant la cathédrale et la plus vieille maison de Gdańsk (qui fait chambre d’hôtes), elle date de 1451. Nous sommes également surpris par le nombre de vendeurs d’ambre sur les côtés des rues, Gdańsk est en effet la capitale mondiale de l’ambre. Il y a aussi plein d’artistes de rue, la plupart font de la musique (nous croisons un petit groupe composé de 2 trombones, 2 trompettes, 1 tubiste et 1 batteur, avec seulement 6 personnes, c’est impressionnants ce qu’ils peuvent faire). Nous repartons au camping-car pour dîner, car nous voulons repartir dans la ville une fois la nuit tombée, et nous avons raison, c’est magnifique. Les lumières se reflètent dans l’eau, les bâtiments sont éclairé comme par magie, les rues principales sont presque bondées de monde, nous faisons pas mal de photos pour immortaliser ces moments, même si de simples images ne feront pas ressortir l’ambiance présente dans la ville. La ville a placé deux gros projecteurs sur un pont , qui retranscrivent sur une grande maison l’histoire de la ville de 1939 à 1989. Certaines images sont prenantes et paraissent réelles, l’image est accompagnée d’un son qui rend le tout captivant. À une heure si tardive l’air est étonnamment chaud, surtout que nous sommes proches de la mer Baltique. Nous reprenons une boule de glace pour nous promener dans la voie royale. C’est vraiment beau. On marche assez bien et c’est normal que lorsqu’on retourne au camping-car, l’on s’endorme très très rapidement, il est 00:30, nous sommes déjà demain.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 9
Nous sommes touchés par une averse pour la première fois depuis le début du voyage. On prend le petit-déjeuner et on part pour Warsawa (Varsovie), la capitale polonaise vers 10:00. Le trajet est plutôt long car nous mangeons sur la route. On arrive au parking près du centre de la vieille ville, on se prépare et on part visiter Warsawa.
La capitale est très belle, les bâtiments sont joliment décorés, les façades sont agrémentées de sculptures et de couleurs magnifiques. Il y a deux places principales qui sont toutes deux en communication grâce à une rue. Il y a un festival de culture du monde le long de la rue principale, qui est par ailleurs piétonne comme la plupart des passages du centre. La vieille ville est entourée de remparts médiévaux très beaux. Nous pouvons voir le stade de sport de la Pologne qui est de l’autre côté de la Vistule, blanc et rouge. Nous continuons en faisant un bout de la “nouvelle ville”, jusqu’à atteindre la place Krasińskich, où nous voyons un bout du mur du ghetto de Varsovie. On voit aussi trois statue de femme, de plus de cinq mètre de haut, marquant l’emplacement d’une des portes du ghetto. Nous prenons la route pour rentrer au camping-car et s’achetons une glace chacun. Durant cette visite, nous apprenons que Chopin a vécu dans cette ville ainsi que Maria Słodowska-Curie, Marie Curie, les polonais ont rajoutés son nom de jeune fille (à moins que ce ne soient les français qui aient retiré son nom de jeune fille, question de point de vue). À la lumière du jour, je me dis que je préfère Gdańsk à Warsawa.
On mange en regardant un épisode d’une série et l’on ressort du cc (camping-car) pour aller visiter la ville de nuit. Les rues sont déjà bien moins remplies de touristes, c’est agréable, même si les flots de touristes peuvent apporter de l’ambiance. Il y a toujours quelques artistes de rues pour animer la ville. Les remparts sont illuminés par des lampes d’ambiance, les pierres sont bien plus belles qu’au jour. Papa décide de louer une trottinette électrique comme on en voit à Oxford et dans les grandes villes aujourd’hui, on en profites quelques instants puis on la repose à côté d’autres. On rentre une dernière fois au camping-car après avoir battu notre record de marche depuis le début, 20000 et quelques pas.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 10
Ce matin, nous allons visiter le musée des sciences Kopernic, ce que nous faisons avec plaisir et intéressement. Les expériences sont intéressantes et pour certaines amusantes. On apprend plein de choses sur pleins de thèmes différents (il y a quelques expériences venant de français, dont la pendule de Foucault, il y a aussi d’autres d’anglais je n’oublie pas nos hommes scientifiques !). On y passe quelques heures (au moins 4 car on y arrive à 09:30). Nous repartons pour le camping-car et quittons la ville de Warsawa, direction Cracovie.
Nous visitons Kraków de nuit, la place du marché est impressionnante éclairée comme elle l’est, j’ai même pensé à un moment qu’elle aurait pu être nommée capitale de Pologne à la place de Varsovie tellement la place était belle. Il y a plein de calèches sur la place du marché proposant de faire des tours de la ville. Nous marchons à pieds pour nous promener librement. Nous entendons un solo de trompette au sommet de l’église Notre-Dame (comme en France, mais c’est bel et bien celle de Pologne !), la musique s’arrête brusquement. Il s’agit en fait d’un trompettiste qui annonçait l’ouverture et fermeture des portes de la ville ainsi que les éventuelles attaques. La légende raconte qu’il fut tué d’une flèche dans la gorge alors qu’il jouait sa mélodie, la tradition est donc de jouer toutes les heures la mélodie inachevée. Une fois la musique finie, le trompettiste salue la foule de la main. Nous continuons tranquillement notre tour de la ville en passant dans quelques ruelles et parcs de la ville. Le tout est très beau. Nous battons à nouveau notre record précédent : nous avons fait presque 16 km.
Bonne nuit journal.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Jour 11
Nous nous réveillons tard et allons à Cracovie le matin, le temps n’est pas très beau, mais il ne pleut pas, c’est plutôt bien. Nous visitons l’église Notre-Dame où nous avions entendu le trompettiste la veille. L’intérieur baroque est très riche avec beaucoup de dorures et décorations en tout genre, une petite partie est en rénovation. Nous écoutons à nouveau la mélodie de trompette qui se répète toutes les heures.
Nous continuons notre visite en... mangeant ! Sur les conseils ma grand-mère qui est d’origine polonaise, nous commandons des « pierogi », sorte de raviolis fourrés avec des aliments selon la carte, nous prenons du salé et du sucré, c’est excellent ! On a très bien mangé et on repart. Nous allons voir ce qu’il y a l’intérieur des remparts du Château Royal où nous visitons à nouveau une très belle cathédrale, la cathédrale de Wawel comportant certains lieux qui m’étonnent ; des renfoncements ont été achetés, ou bien donnés, à certaines familles. Un autre fait rigolo que l’on a vu, c’est la grande maquette superbement colorée, qui avait été exposée à Paris à Notre-Dame en 2015. Cette maquette était un cadeau de la Pologne à la France, aujourd’hui les Polonais récoltent dans une urne à ses pieds, des zlotys ou euros pour donner à Paris, pour la rénovation de la cathédrale Notre-Dame, qui a brûlé il y a peu.
Nous partons le soir à 20h en direction des mines de sel. Nous nous garons et profitons de cette soirée pour se reposer.