Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 25
C’est le grand matin, on retourne en Angleterre. Le bateau est aussi cool qu’à l’aller, même si le fit qu’il fasse jour, à la fin du voyage) gâche un peu le paysage (mais ça rassure Maman qui a un peu moins le mal de mer). On arrive à bon port après deux heure (je crois) de trajet. Nous reprenons la route avec le camping-car et là, direction Londres, cinquième capitale que nous découvrirons durant notre périple. Je vois que ça commence à être long, Papa et Maman commencent à être fatigués, ils ralent de plus en plus. Mais le pire, c’est que j’ai bientôt finit mon histoire.
On s’arrête sur la route pour faire une belle pause, Papa est exténué. Ils en profitent pour dormir dans leur lit. Moi, j’écris encore, je lis aussi certains cours de l’an prochain, je prends un peu d’avance pour ne pas être justement en retard. Car même si je suis silencieux en cours, je suis bon, et je veux continuer à l’être.
Londres est bientôt là, nous avons repris la route depuis quelque temps déjà. Nous avons décidé de faire comme à Berlin, nous dormirons dans une petite ville à côté de la capitale anglaise. C’est donc à ... que nous nous arrêtons pour la nuit. Cette petite ville est très sympathique, même si Papa aurait aimé aller dans un village sorcier, je crois que ça lui manque, voir des sorciers, qu’il se sentirai plus en sécurité avec eux. Mais Maman a réussi à avoir le dessus pour cette fois, ils n’ont pas crié, mais c’était pas loin je penses. Aller, on va dormir, bonne nuit journal.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 26
Londres est une très grande ville. Nous y sommes allés ce matin, après avoir quitté le village où nous étions hier (je me suis dit mince alors parce que j’ai encore oublié de regarder le nom). La capitale anglaise est plutôt belle, nous en visitons évidemment les plus belle partie. Mais le clou du spectacle, c’est le chemin de Traverse, je n’y étais encore jamais allé, enfin si, une seule fois, mais je n’avais rien pu voir, j’y étais allé avec de la poudre de cheminette et puis j’avais directement pris le chemin d’Ollivander. Et tout excité par le fait d’avoir une baguette magique, je n’avais pas pu profiter du chemin. Cette fois-ci, j’ai pu enfin voir ce à quoi ressemblait le mythique chemin.
On est entrés dans la rue et nous nous sommes fait interpellés par deux hommes avec une longue veste noire, avec un regard suspicieux. Maman n’avait pas l’air heureuse du tout de les voir, mais Papa est devenu tout de suite plus joyeux. Il a montré trois bouts de papier aux Mr., ces derniers m’ont d’ailleurs regardé assez étrangement, ils ont posé une question à Papa que je n’ai pas pu entendre, Papa m’a regarde à son tour, son visage s’est un peu rougit et il a répondu précipitamment aux Mr., ça avait l’air d’être un non ou un oui, en tout cas, c’était très affirmatif. Ensuite, on a continué, et Papa m’a demandé si je voulais bien couper mes cheveux, pour ressembler à un garçon normal, Maman l’a regarde bizarrement. Et moi, j’ai répondu que j’avais la coupe de cheveux que je voulais, et que ça ne changeais rien à ce que j’étais. Les deux paraissaient satisfaits par ma réponse. Mais moi, je sais bien que les apparences sont trompeuse. C’est comme la question d’être ou ne pas être.
Mais cette fois-ci, c’est dire ou ne pas dire. Mais chut, quelqu’un pourrait te lire journal, alors, je me tais.
Nous avons finit Londres dans la bonne humeur, nous sommes rentrés au camping-car. Demain, nous quitterons la dernière ville de notre voyage, demain, nous serons au Domaine Blackbirds.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Jour 27
Notre épopée se termine aujourd’hui. Nous quittons Londres assez tôt car nous avons pas mal de route. Le petit-déjeuner est sans encombres, nous sommes fatigués, mais heureux de savoir que ce soir, nous dormirons comme des marmottes (j’ai pas trouvé mieux comme comparaison, désolé journal).
Je joue avec Maman au petit bac, et avec toutes les villes que nous avons visité, c’est bien plus facile qu’avant pour trouver une ville en W (là je parle de Warnitz journal), par contre, le reste c’est toujours aussi dur, sauf peut-être les prénoms, il y en a tant de différents dans chaque pays que je suis presque sur d’en avoir un. Je ne gagne toujours pas, Maman est incollable, mais nous passons un bon moment à rigoler.
Nous arrivons aux environs d’Oxford alors que la nuit tombe. Nous nous sommes arrêter pour midi dans un charmant petit village où nous avons bien mangé. Papa en a profité pour se reposer, les heures de route pèsent. Et ensuite nous avons continué, reprenant la monotonie du voyage. Les paysages se succèdent, je me surprend à les contempler, ne pensant à rien, juste voir, sans observation.
Alors, je reconnais une rue, puis deux. Je me situe dans la grande ville. Puis, je reconnais notre allée, la demeure en est au bout, nous parcourons un bout du bard jusqu’au rond. Papa nous arrête, on descend, et il appelle notre elfe de maison, Salamendre, ce sera lui qui déchargera le camping-car, même si je récupère quelques affaires à moi avant, je ne veux pas que notre elfe les prennes où les voit.
Voilà journal, le voyage est fini. Je suis mélancolique, enfin je pense. Peut-être qu’un jour, je réécrirai des chose, peut-être pas. Je ne sais pas. Mais en tout, c’eût été bien de t’avoir avec moi cet été.
Bonne nuit journal.
Longue nuit journal...
Le Voyage en Pologne se finit ici, mais il laisse place à d’autres aventures, résumés de la vie d’un jeune enfant.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Début d’un nouveau contexte. École.
Bonjour journal,
Ça faisais un peu de temps que je ne t’avais pas parlé. Aujourd’hui c’était la rentrée, car oui, je t’ai pris dans ma malle il y a trois jours.
Le voyage dans le Poudlard Express était assez tranquille, personne ne m’a embêté. Ensuite, il y a eu la répartition, là aussi tout était à peu près normal, il y a eu pas mal de nouveaux. Mais dans la masse j’ai pu en relever un qui est justement tombé à Serpentard, j’ai oublié son prénom, mais son nom de famille c’est Clifford, comme celui de Maman avant qu’elle ne se marie, je me demande ce que ça veut dire, Maman a-t-elle de la famille et qu’elle ne m’en a pas parlé ou alors c’est juste un cousin très éloigné qu’elle ne connaît pas ? Bref, il faudra que je lui pose la question, si j’en ai le courage.
L’autre fait important c’est l’aménagement des dortoirs, il a été totalement repensé, même, c’est ils ont été repensés. Car oui, il y en a maintenant 5. On nous les a fait visiter pour qu’on puise choisir, ils sont tous très beau (sauf un que je trouve un peu froid, mais bon), mais dans la plupart étaient super !
Moi j’ai choisis la chambre Bothrops, celle qui le convenait le mieux, la chambre Mamba m’a attiré elle aussi, mais il y avait trop de monde qui voulait y aller. Je te fais une description de la chambre, comme je la vois en ce moment même, je suis sûr que je n’oublierai rien.
La chambre est tropicale, le vert domine le rouge éclatant de certaines fleurs. Des lianes tombent du plafond et certaines partent des montants d’un des pieds des lits. Il y a une super baie vitrée par laquelle je peux voir l’eau du lac lac mais je n’ai pas encore vu de Strangulots, là, il y a juste des poissons. Le sol c’est de la mousse, c’est trop bien ! Il y a cinq lits en pentagone et chacun a une petite table de chevet, et on partage tous (enfin, on est que deux, moi et ce fameux Antonn) une armoire en bois pour ranger nos affaires. Le listée au dessus de nos têtes à l’air d’être fait en os de serpents, mais je trouve ça trop bizarre pour que ce soit vrai. Mon lit est super confortable et je crois que je vais trop bien dormir dedans !
Voilà voilà journal, je vais me coucher, je te souhaite une bonne nuit !
Dernière modification par Leta Blackbirds le 28 mars 2020, 11:27, modifié 1 fois.
Le carnet intime et de voyage de Leta
Coucou journal,
Aujourd’hui c’est le premier janvier et j’ai passé de superbes fêtes de fin d’années. Les vacances de Noël se sont déroulées à merveilles selon moi. La soirée du réveillon, de Noël quoi, on l’a faite dans un hôtel super chic de Londres ! Avec une soirée spéciale. J’ai plutôt bien mangé et surtout, j’ai envie de dormir dans pas longtemps, comme ça, demain arrivera plus vite.
Et c’est moi tout souriant qui réveilla Papa et Maman encore fatigués. J’ai essayé de les sortir vite du lit, mais Maman m’a attiré avec elle sous la couette pour dormir un peu (je lui ai pas dis, mais ça m’a plu). Après ça ça on a enfin pu ouvrir les cadeaux ! Papa découvrit avec surprise un abonnement à un prestigieux magazine d’économie et d’actualité, accompagné d’un tout nouveau costard, avec comme cerise sur le gâteau un séjour pour deux dans un spa en Suisse. Quant à Maman, elle a eut comme comme cadeau une magnifique paire de boucle d’oreille, un peu de lingerie, une robe de chambre et un superbe chevalet magique pour ses peintures. Moi j’ai ouvert mes cadeaux en silence, j’ai eu un paquet contenant un jeu magique de bataille navale, très bien réalisé, il me permettait de jour soit seul, soit à deux, un présent de Maman. Le second cadeaux venait lui des grand-parents Blackbirds, il s’agissait de deux figurines, un chevalier sorcier et une magnifique vouivre, les deux étaient en perpétuel mouvement, et donc se battaient sans relâche. Ce que Papa m’avait offert à Roman était une boîte pour entretenir sa baguette magique, une boîte bien remplie et très utile c’était certain. (J’ai passé bien une demi heure sur ma baguette après, elle est trop belle maintenant !)
Il y a cependant eu un truc qu’il ne faut absolument pas dire, hein journal. C Maman, elle a profité d’une absence de Papa pour m’offrir quelque chose que je cache dans ma valise. Quant j’ai ouvert ce cadeau, j’ai cru que mon menton allait se décrocher, c’était un flacon. Ce flacon s’intitulait Astre Rose, c’était un parfum, un parfum pour fille. Un vrai de vrai, pas un de ces testeur que je prenais parfois en douce pour me parfumer. Un vrai de vrai. Les yeux écarquillés de joie, j’ai regardé le bout de papier qu’il y avait avec pour le lire. Et ce seul petit bout de papier me mit les larmes aux yeux. C’est celui-là journal.
Alors voilà, je sais pas quoi dire, je sais pas quoi faire. Maman a peut-être une solution, j’espère. J’espère aussi que tout résoudra bien vite, je ne sais pas si je serai heureux très longtemps dans ce corps-ci, je ne sais pas journal...
Oktavia Oklavost
psychologue de l’humain
Votre problème n’en est un qu’aux yeux des autres
Oxford
Le carnet intime et de voyage de Leta
Bonjour journal,
Ça datait non ?
Pas la peine de me répondre, je sais très bien que tu diras oui. Je t’ai délaissé au fond de ma malle. Ça fait déjà 6 mois, on est déjà en juin. Ton sommaire a changé d’ailleurs, mais bon, ça tu le sais déjà.
En vrai je suis là parce que Maman m’a conseillé d’écrire sur moi. Tu sais, sur l’après-transition, elle m’a dit que c’était important que je me sente bien dans ma peau. Du coup elle m’a dit d’écrire. Sauf que tu sais journal, j’ai pas envie de te dire ce que je pense, ressens, enfin pas sur ça. C’est pas parce que je t’aime pas hein, pas du tout, mais je sais pas, je pense peut-être pas encore normalement. Ou alors c’est parce que des gens peuvent lire. Je sais pas, je pense sûrement à des choses étranges, mais chut, je te dis rien sur ça.
Du coup je veux juste te décrire ce que je deviens. Là j’ai un miroir, un miroir à main, bah celui de ma malle lui aussi.
Bon, on va pas attendre 107 ans avant de commencer hein.
Aujourd’hui j’ai de longs cheveux. Jusqu’au bas des épaules. Ils redeviennent presque châtains avec des reflets roux. J’aime bien. J’ai pas l’impression d’être grosse ou quoi que ce soit. Mes yeux sont aujourd’hui presque gris, c’est l’avantage de mes pupilles, elles changent de couleur très subtilement avec le gris, le vert et le bleu clair. Je commence à avoir de la poitrine d’ailleurs. Je t’avouerai que j’attendais ça depuis le début. On va dire que c’est presque rien pour l’instant, les autres ne le voient pas encore à travers mes vêtements, mais voilà, moi je la vois cette poitrine et j’en suis heureuse. Et puis voilà quoi, mon corps est simple, un peu comme toutes les autres, bouche fine et rouge naturels.
Enfin bref, Maman m’a dit de faire ça tous les mois. Du coup, si on se revoit pas avant un mois je te fais un gros bisous.
À plus journal.
Ça datait non ?
Pas la peine de me répondre, je sais très bien que tu diras oui. Je t’ai délaissé au fond de ma malle. Ça fait déjà 6 mois, on est déjà en juin. Ton sommaire a changé d’ailleurs, mais bon, ça tu le sais déjà.
En vrai je suis là parce que Maman m’a conseillé d’écrire sur moi. Tu sais, sur l’après-transition, elle m’a dit que c’était important que je me sente bien dans ma peau. Du coup elle m’a dit d’écrire. Sauf que tu sais journal, j’ai pas envie de te dire ce que je pense, ressens, enfin pas sur ça. C’est pas parce que je t’aime pas hein, pas du tout, mais je sais pas, je pense peut-être pas encore normalement. Ou alors c’est parce que des gens peuvent lire. Je sais pas, je pense sûrement à des choses étranges, mais chut, je te dis rien sur ça.
Du coup je veux juste te décrire ce que je deviens. Là j’ai un miroir, un miroir à main, bah celui de ma malle lui aussi.
Bon, on va pas attendre 107 ans avant de commencer hein.
Aujourd’hui j’ai de longs cheveux. Jusqu’au bas des épaules. Ils redeviennent presque châtains avec des reflets roux. J’aime bien. J’ai pas l’impression d’être grosse ou quoi que ce soit. Mes yeux sont aujourd’hui presque gris, c’est l’avantage de mes pupilles, elles changent de couleur très subtilement avec le gris, le vert et le bleu clair. Je commence à avoir de la poitrine d’ailleurs. Je t’avouerai que j’attendais ça depuis le début. On va dire que c’est presque rien pour l’instant, les autres ne le voient pas encore à travers mes vêtements, mais voilà, moi je la vois cette poitrine et j’en suis heureuse. Et puis voilà quoi, mon corps est simple, un peu comme toutes les autres, bouche fine et rouge naturels.
Enfin bref, Maman m’a dit de faire ça tous les mois. Du coup, si on se revoit pas avant un mois je te fais un gros bisous.
À plus journal.