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11 janv. 2020, 15:13
 Pensine   Calais, France  My cat Etagere
Souvenirs de Mike...

25 décembre 2044
Chez les Grands-Parents de Mike,
Calais, France.
Mike est alors âgé de 14 ans.



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Les vacances de Noël avait commencé assez étrangement pour Mike. Pleines de Mystères. En descendant du Poudlard Express, il avait rejoint son père et sa mère sur le quai. Mais au lieu d'utiliser un portoloin pour rentrer chez eux, comme ils le faisaient bien souvent, ses parents l'avaient mené en direction d'une voiture moldue qu'ils avaient louée. Son père savait les conduire, il avait une Jeep auparavant, lorsqu'il travaillait encore à l'élevage de dragons. Cependant, elle avait fini par rendre l'âme, au déplaisir de Mike qui aimait être secoué dans tous les sens lorsque son père roulait à travers champs.

Arrivé, dans la voiture, Mike leur avait demandé où ils allaient. Ses parents ne lui avait pas répondu, prétextant qu'il s'agissait d'une surprise. C'était assez frustrant pour le jeune écossais, de savoir qu'il partait à un endroit, sans savoir lequel. Mais l'excitation prit vite le dessus lorsque le vrombissement de la voiture se fit entendre. Son père cala au démarrage, il n'avait pas conduit de voiture moldue depuis un long moment. Il quitta ensuite le parking londonien dans lequel la voiture se trouvait. C'est en quittant la capitale, et en voyant le Tower Bridge et Big Ben s'éloignait, que Mike comprit qu'il s'engageait dans une aventure avec ses parents, de quoi passer de bonnes vacances.

Il ignorait tout de même la destination, il n'avait pas vraiment d'idée. Les Pays de Galle? Pourquoi iraient-ils là-bas?... En Cornouailles? C'est vrai qu'ils n'y avaient jamais été... Mais ça aurait été mieux d'y aller en été, pour profiter des plages et du soleil, non? Sa tête se posa sur la fenêtre, alors que la voiture entrait dans une voie rapide. Pensif, il ne suivait pas les panneaux qui longeaient la route, pourtant grand indice de leur destination. Les petites secousses de la voiture et la musique qu'avait mis son père le bercèrent et il s'endormit.



Il fut soudainement réveillé par un bruit de klaxon. Son père râla, insultant presque le conducteur de la voiture qui se trouvait devant eux. Il avait freiné brusquement et le livre que Mike avait posé sur ses genoux pendant qu'il s'était assoupi tomba sur le sol, perdant ainsi la page qu'il avait marquée en y insérant son pouce.

Ils étaient à Douvres. Ville portuaire d'où partaient les bateaux en direction de la France. Mike fut étonné d'enfin connaître sa destination et comprit tout de suite qu'ils se rendaient chez ses grands-parents. En effet, ses derniers vivaient à Calais, dans le Nord, à l'autre bout de la Manche. Son Grand-père était né à Paris alors que sa grand-mère était londonienne. Ils s'étaient mariés à Calais, à l'entre deux des deux pays, et avaient ensuite décidé d'habiter dans le nord de l'Angleterre, à York. Mais une fois la mère de Mike adulte, ils étaient repartis vivre de l'autre côté de la Manche. Mike ne les voyait pas souvent par conséquent. Il avait eu la chance d'aller à Calais, quand il était petit, mais ne s'en rappelait que très peu. Il arrivait également que ses grands-parents viennent leur rendre visite pour une fête ou un anniversaire. Il les avait vus pour ses dix ans et quelques Noël, mais cela restait très rare.

La voiture avança, en direction du ferry. Les parents de Mike avaient décidé d'y aller en bateau. Ce qui ne plut pas vraiment au jeune garçon, qui avait peur de l'eau. Mais ses parents ne s'étaient pas doutés qu'il serait anxieux à l'idée de la traversée en ferry, bien qu'ils fussent au courant de sa phobie. Le garçon pressa alors le pas pour rentrer à l'intérieur, pour éviter de voir la mer. Mais cela ne fit qu'empirer son état, puisque les vacillements du navire lui donnèrent la nausée. Il passa donc le trajet, malade, la tête reposant sur ses bras en attendant que le calvaire fût fini. Il ne pouvait même pas lire la suite de son roman, sous peine que son estomac finisse par recracher tout son contenu. La traversée dura une heure et demi, mais pour lui, cela parut durer des heures. Arrivés à Calais, de l'autre côté de la manche, ils reprirent la voiture.

Son père avait eu du mal au début. Les français ne conduisaient pas dans le même sens, et son père n'était pas habitué à conduire à droite. Ils se déplaçaient à vingt miles par heure... ou plutôt trente kilomètres par heure, se faisant doubler et klaxonner par les automobilistes francophones. Son père avait failli prendre un carrefour dans le mauvais sens, Mike avait eu peur qu'une autre voiture se trouvât face à eux, mais par chance, personne n'y était. C'était tout de même dangereux... Ils arrivèrent finalement chez ses grands-parents, Jean et Elina, qui habitaient à l'extérieur du centre de Calais. Mike s'amusait à lire le nom des rues.

"Ruue dou beauw meuréw...
- Rue du Beau Marais. Rectifia sa mère en rigolant."

Sa mère, dont le père était français, avait l'avantage de parler cette étrange langue sans accent, bien qu'elle ne fût pas bilingue. Elle connaissait pas mal de mot et pouvait s'exprimer correctement, mais il lui manquait du vocabulaire, qu'elle ne pouvait gagné en continuant à vivre en Ecosse. Elle avait eu les avantages d'une éducation quasi-bilingue, mais ne l'avait pas transmis à Mike, pour qui la langue de Molière était inconnue, mais c'est ce qui la rendait fascinante à ses yeux.

Ses grands-parents ouvrirent la porte, affichant un grand sourire, si heureux de les voir arriver. Ils leur adressèrent un Bonjour! bien français et les invitèrent à rentrer. La maison entière était décorée : des guirlandes et des boules de Noël pendaient sur les murs et un grand sapin naturel se dressait dans un coin de la salle à manger, et parfumait la pièce d'une subtile odeur de résine. Dans la salle à manger se trouvait une étagère, comportant quelques livres et de petits cadres photos que Mike vint observer. Il se trouvait sur plusieurs d'entre elles, des photos mouvantes prises lorsqu'il était encore petit, riant aux éclats, tantôt dans les bras de ses parents, tantôt dans ceux de ses grands-parents. Sa grand-mère vint à ses côtés, et passa le bras sur ses épaules.

"Nous avons pris ces photos quand tu es venu ici, je ne sais pas si tu t'en rappelles. Nous sommes allés nous baladés près des falaises qui longent la Manche, tu étais encore dans ta poussette, et ta mère avait vraiment du mal à avancer sur la plage de galets. On avait alors décidé de laisser la poussette dans l'auto et c'est nous qui t'avions porté tout le long de la promenade... Tes parents en profitaient pour marcher devant, seuls en amoureux. Elle étouffa ses paroles d'un rire. Si tu viens durant l'été, nous y retournerons, les Deux Caps sont de belles falaises, et s'il fait beau, tu pourras même voir les côtes anglaises de l'autre côté de la Manche."

Mike écoutait les récits que racontait sa grand-mère. Puis ils passèrent à table avant de finir la soirée. La nourriture était vraiment bizarre là-bas. Les plats hivernaux étaient très copieux et plein de fromages différents auxquels il n'avait jamais goûté. Certains fromages semblaient moisis, et quand son grand-père lui expliqua que le bleu était en effet de la moisissure, le rouquin transféra son morceau dans l'assiette de son père, sous les rires des adultes. Plutôt manger des tentacules de Murlap! La soirée se termina assez rapidement, tant ils étaient fatigués du voyage. Mike n'avait qu'une hâte, que Noël arrive. Mais il fallait pour cela encore attendre quelques jours.

~

Ça y était, le jour du réveillon était enfin arrivé. Le froid de l'hiver ne leur avait pas permis de beaucoup bougé, mais ils avaient tout de même pu faire le marché de Noël d'Arras, connu pour être l'un des meilleurs de la région. Il avait d'ailleurs été étonné d'entendre certaines personne parler anglais, comme lui. Le reste du temps, il l'avait passé avec ses grands-parents, à jouer à des jeux de société ou regarder des films de Noël, et parfois se déplacer en ville. Il s'était quelques fois isolé pour lire un peu son roman, surtout lorsque les adultes étaient occupés dans les préparatifs. Il avait maintenant qu'une seule chose en tête : ouvrir ses cadeaux.

Mike savait très bien où se trouvait son cadeau : dans le garage. Il avait plusieurs fois essayé de s'y infiltrer pour voir de quoi il s'agissait, mais ses grands-parents l'avaient toujours surpris avant qu'il découvrît son présent. Ils ne voulaient visiblement pas qu'il se gâche la surprise, et gardaient l'entrée du garage comme des détraqueurs à Azkaban. Que pouvaient-ils bien cacher? En tout cas, il voyait souvent ses grands-parents, chacun leur tour, entrer dans la pièce comme pour vérifier s'il était toujours là.

L'attente fut longue. A table, il posait sans cesse des questions, si bien que cela agaçait les adultes.

"Arrête de poser des questions, tu vas te gâcher la surprise! Disait son père."

Mais ça, il ne l'entendait pas. Il lui semblait que ce Noël avait une saveur spéciale, et ne savait pas si cela avait un lien avec le fait qu'il se retrouvât chez ses grands-parents, en France. Après la bûche de Noël, il n'était que 22 heures. Et plus que jamais, Mike était intenable. Il fallait encore patienter deux heures! C'était beaucoup trop long! Sa mère sortit alors quelques jeux pour l'occuper, mais il restait impatient.

L'horloge accrochée sur le mur de la salle à manger sonna enfin les douze coups de minuit. A l'entente de la sonnerie, Mike se leva, tout exciter et cria qu'il était l'heure des cadeaux. Intenable! Il ouvrit alors ceux qui étaient déjà sous le sapin : des bouquins de magie et quelques romans. Ses parents l'avaient gâté en lecture, il en était ravi, mais il restait sur sa faim. Il n'avait pas eu le cadeau qui valait toute son impatience. Il n'avait pas vu ses grands-parents sortir le paquet du garage non plus! Son grand-père se leva alors et dit :

"Reste-là, et sois bien sage!"

Il lui fit un clin d’œil, et s'éclipsa. Le cœur de Mike battait à toute allure, pressé de voir ce que ses grands-parents lui offraient de si spécial. Son papy mit de longues minutes à arriver. Mais que pouvait-il bien faire?! Mike s'impatientait plus que jamais. Il vit alors son grand-père arriver, un gros paquet à la main.

Le vieil homme posa alors le carton emballé sur la table, quelques trous y avaient été faits. L'empaquetage laissait à désirer... Mais comme ce n'est pas l'apparence qui compte, Mike se saisit de la boîte et posa son oreille à côté... puis secoua.

"NE SECOUE PAS! Hurlèrent les adultes en unisson."

Mike s'arrêta, surpris par leur réaction. Cela devait être fragile. Il entendit alors un petit couinement qui s'échappa du paquet.

"C'est vivant? Demanda Mike les yeux écarquillés.
- Espérons que ça l'est encore! Répondit son père en rigolant."

La mère de Mike lui donna un coup de coude dans les côtes pour qu'il se taise. Mike reposa le carton sur la table et commença à le déballer. Il ouvrit enfin la boîte.


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Il découvrit au fond du carton, un petit chaton tout noir, qui le fixa de ses yeux jaunes, gros comme des lunes. Il était si joli! Mike le prit et le sortit de sa prison. Le chat miaula.

"C'est une femelle, expliqua son grand-père. Elle n'a pas encore de nom, c'est à toi de lui en donner un."

Mike entra alors dans une période de grande hésitation. Ce n'était pas quelque chose qu'il fallait prendre à la légère! Dans ses bras, le petit chat commençait à s'agiter. Elle avait été enfermée pendant plusieurs jours et voulait sûrement se dégourdir les pattes. Il la posa au sol, et l'animal commença son excursion dans la salle à manger tandis que son maître cherchait un prénom.

Mistigri... c'est trop courant, et c'est moche! Pensa-t-il. Peut-être Chipie, ou Noisette... Ah non, c'est vraiment pas original...

Il continuait de chercher, sans voir que son chat commençait une escalade entre les livres et les cadres photos qui comblaient l'étagère de la pièce. Il s'en rendit compte lorsque l'un des cadres s'écrasa par terre, poussé par la queue de la bestiole. Elle était douée en escalade, dis-donc!

Mike se leva alors et se dirigea en direction du meuble. Il attrapa la petite bestiole et la reposa par terre. Il ramassa le cadre par la même occasion pour le replacer là où il était. Mais le chat semblait comme attiré par cet ascension qui se dressait devant lui. Il repartit directement en direction de la tour de livres. Mike se saisit de la boule de poil noire qui miaula et revint à table, la conservant dans ses mains.

"Eh bien, tu aimes cette étagère toi. Constata-t-il. Il eut alors une idée : Papy, comment on dit étagère en français?
- "Etagère". Répondit l'homme."

Mike tenta de répétait ce mot étrange avec le meilleur accent. Eteujèrr!... Quand il lui sembla le prononcer correctement, il s'exclama :

"C'est comme ça que je vais t'appeler alors : Etagère!"

Compte-élève de monsieur le sous-directeur.
8è Année RP (je sais, ça n'existe pas). Ex-Préfet de Serdaigle (entre janvier et août 2045).

11 janv. 2020, 15:13
 Pensine   Calais, France  My cat Etagere
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Point de vue d'Etagère.
Pelage : Noir
Yeux : jaune
Sexe : femelle



Le Chat ne comprenait pas. Dans la matinée, elle avait été séparée du reste de la portée et tournait en rond dans une caisse, avec un bol d'eau, quelques croquettes, et de la litière. Le soir même, un humain était venu la chercher, il semblait un peu vieux, de par son pelage blanc. Il l'emmena dans sa maison, dans une étrange pièce où se trouvaient plein d'outils. Il y faisait un peu froid, alors l'humain avait placé un carré chauffant pour que Le Chat ne meurt pas de froid.

Le temps s'écoula alors, un peu long. Les journées du Chat se résumait à dormir et à faire sa toilette, entre deux bouchées de croquettes. Ses frères, ses sœurs et sa maman chats lui manquaient un peu. Mais elle avait sa nouvelle maison. Un peu petite : un carton qui la contenait à peine.

J'espère ne pas y passer toute ma vie!

~

Le temps passa. Le Chat ne savait pas combien de jours s'étaient écoulés depuis qu'elle se trouvait dans La Boîte, mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait dormi au moins cinquante fois. Ce jour-là n'était pas comme les autres, son instinct le lui disait : quelque chose va se passer. Mais quoi?

Vais-je enfin sortir de La Boîte?

Du bruit se faisait entendre par delà les murs. Le Chat essaya de sauter au-dessus des parois de La Boîte, mais ne parvint pas à voir ce qui se passait. Soudain, le vieil humain entra dans la pièce et prit Le Chat pour le mettre dans un autre carton, plus petit.

Il existe donc d'autre boîte! Fut-elle surprise.

La nouvelle Boîte était plus petite. L'humain ferma le dessus du carton et plongea Le Chat dans l'obscurité. Elle entendit alors des bruits de papier qui se froisse, La Boîte bougeait. Elle se plaça dans un coin, peu rassurée.

Est-ce qu'il veut me manger?

L'humain transporta La Boîte au-delà des murs-qui-font-du-bruit. Le Chat essayait de voir au travers les trous, mais ne vit rien d'intéressant. La Boîte se posa alors, offrant plus de stabilité. Le Chat entendit d'autres humains parler. Elle ne comprit pas. Tout d'un coup, La Boîte se souleva à nouveau. Le Chat resta alors immobile, comme attendant de voir le supplice qui lui attendait. Puis soudain, un tremblement de terre fit se secouer La Boîte, et l'animal perdit l'équilibre, tombant flanc à terre. Les humains crièrent et les secousses cessèrent.

"Je vais mourrir! Hurla Le Chat."

Ses paroles résonnèrent en miaulements. La Boîte se posa à nouveau et le plafond s'ouvrit.

Et c'est là qu'il me mange... Pensa-t-elle en voyant les yeux d'un jeune humain se poser sur elle.

Au lieu de cela, l'humain au pelage roux la prit dans ses bras et commença à la caresser. Les mains de l'humain ne nettoyaient pas son poil comme le faisait la langue de sa mère, et il lui sembla même que ce fût le contraire, apportant de la saleté sur son pelage soyeux. Quand il retira sa main, Le Chat se lécha le dos pour remettre sa fourrure à neuf.

Beurk... de la crasse d'humain!

~


L'humain posa ensuite Le Chat sur le sol. Elle regarda alors autour d'elle, découvrant son nouveau terrain de jeu. C'était grand. Le Chat fut impressionnée, se sentant tout petit dans ce nouvel écosystème. Elle marcha à pas lent, scrutant tous les dangers qui pouvaient survenir à chaque pas. C'était une nouvelle aventure, elle adorait déjà la découverte de nouveaux lieux. Elle poursuivit son excursion entre les pattes des humains.

Elle arriva alors devant une immense tour. Elle se dressait jusqu'au ciel artificiel.

Oh! Se dit-elle en regardant l'étagère. Il a l'air génial cet arbre à chats!

Elle commença alors son escalade. Elle était encore un peu petite pour sauter les étages un par un. Elle préféra alors monter sur les livres, qui furent comme des étages intermédiaires dans son ascension. Elle grimpa ainsi trois étages. Elle était déjà haut! Au moins un mètre vingt! Mais ce n'était toujours pas suffisant et elle poursuivit sa montée. En voulant sauter au socle supérieur, sa queue heurta un obstacle qui le fit tomber en un claquement résonnant. Le Chat sursauta et se retourna. Elle renifla l'objet qui était tombé, comme si l'odeur pouvait la renseigner sur ce qu'il fût. Mais la chute de la chose avait attirait l'humain qui l'avait sortie de La Boîte. Il la prit alors et la reposa à terre, tout en bas de l'arbre à chat.

C'est malin, ça, Humain. Je dois tout recommencer!

Le Chat repartit alors dans sa quête de hauteur. L'humain, qui semblait visiblement ne pas vouloir la laisser escalader, la prit dans ses bras et la ramena vers les autres membres de son troupeau.

"Laisse-moi grimper Humain! Miaula-t-elle."

Pelage-Roux parla, mais elle ne comprit pas ce qu'il disait. Cependant, elle entendit tout de même un mot se répéter.

Ça veut dire quoi ça... "Etagère" ?

Compte-élève de monsieur le sous-directeur.
8è Année RP (je sais, ça n'existe pas). Ex-Préfet de Serdaigle (entre janvier et août 2045).