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27 janv. 2020, 21:29
 OS  J'accuse.  Grande-Bretagne 

 1 Janvier 2045

La voisine.

Ce qui est passé aux informations faisait froid dans le dos, surtout ces deux choses affreuses qui avaient ravagés la capitale Anglaise. C'était terrifiants mais au fil du temps une fausse impression de sécurité s'installait à force de voir la même chose encore et encore. On ne se dit que ça n'arrive qu'aux autres, mais cette journée me prouve que non. On pourrait croire que la bête galeuse ne reste qu'à affronter les saintes fores de dieu mais non. Elle se terre, nous regarde depuis les enfers. Elle tend la corde de son arc, sa flèche empoisonnée file et te frappe en plein cœur. Un dur coup de réalité. 

12 Janvier


Le premier ministre, David Jameson a fait un long discourt à la télévision en racontant que nous cohabitons depuis toujours avec des sorciers. Il les a accusé -à raison j'en suis sûre- de l'attentat explosif qui a été perpétué sur Dowing Street le 2 Septembre 2044. Ces monstres ont entraîné la mort de tellement de gens innocents... Leur espèce mérite de trouver la mort afin de compenser tout les morts, les cadavres qu'ils laissent sur leur passage. Un long chemin qu'ils foulent depuis depuis longtemps, délimité de corps sans vie. Ils foulent les âmes avec indifférence en les caressant de leurs bâtons de cruauté, se demandant avec sournoiserie si ils allaient leurs laisser la vie.

Dans le but de me protéger, j'ai maintenant chez moi une flasque d'eau bénite. Les sorcières étaient selon la Bible sensible à l'eau bénite. Un crucifix dans chaque pièce, je suis protégée quand je suis chez moi. Mais les autres ? Apparemment non.  

Mon regard vide posé sur les fenêtres des Williams, je comprends bien vite que mes piètres protections seront inefficaces. Eux aussi font partie des ennemis, les sorciers. Je regardais simplement leur fenêtre -ils n’avaient qu’à pas laisser leurs volets ouvert- et là je vois  leur enfant disparaître, comme ça d’un coup, en touchant une simple plume noire. Je n’ai pas rêvé -je suis loin d’être un légume fou. Il a bien disparu d’un coup.  Une seule explication à cela. Ce sont des sorciers.   *J'hésite...*.  Ils ont toujours été de bonne compagnie, j'ai toujours pensé qu'ils étaient des gens bien. Mais d'un coup de baguette magique ou n'importe quel instrument diabolique, ils pourraient faire exploser la ville. Le petit a bien réussi à disparaître d'un coup dans leur salon.  Par respect pour les autres je devrais les dénoncer.

Ils m'ont trahi, je leur avais accordé ma confiance, nous prenions même le thé ensemble. Quand ils venaient boire un thé ou manger des pâtisseries le dimanche à la maison, en rentrant ils faisaient des potions et des maléfices ! Qui dit qu'ils n'ont pas maudis un voisin ? Cela expliquerait les choses affreuse qui sont arrivées à cette pauvre famille du bout de la rue... Mais je ne puis me résoudre à d'un coup de téléphone les condamner. Ces enfants, je m'en suis tellement occupée qu'ils pourraient êtres mes petits enfants si j'avais eu une descendance... Mais je dois le faire. Les sorciers sont des tueurs. C'est ainsi. 

Je saisie le téléphone et appelle le numéros vert pour dénonciation d'actes de sorcellerie.

 13 Janvier

8h47



Dans son appartement en colocation de King Street, dans la Ville de Manchester, Arcthurus dormais encore dans son lit. A côté de lui, une jeune femme, d'environ 20 ans dormait, impossible de distinguer autre chose de cette chose dans la couverture opaque si ce n'est le mouvement régulier de sa respiration. La seule preuve de l'identité de la personne qui dormait à coté de lui était la paire de talon qui jonchaient au sol à côté du lit, et le soutient gorge qui pendait sur le côté du lit. Derrière la porte de a chambre fermée à clé, un couloir plongé dans l'obscurité menait à un salon illuminé par la lumière du soleil levant. Au sol, plusieurs saletés restaient immobiles, restant de la soirée de la veille: des bouteilles de bière, de tequila, de whisky et de vodka pour certaines à moitié vides étaient au sol; des vêtements, des verres marqués d'un prénom, des mégots émanant d'une odeur suspecte et des sac sentant encore d'une forte odeur de frites jonchaient cette porcherie; pour finir, des étudiants en pleine gueule de bois vivaient leur meilleure vie en dormant face contre le parquet.

Boom boom boom.

Arcthurus papillonna des yeux puis sauta du lit pour aller vomir dans les toilettes. Il se laissa tomber sur son séant en plaquant une main sur son front tant sa tête lui faisait mal. La surconsommation d'éthanol lui donnait à lui comme à beaucoup de personnes une forte migraine. Affreux.

Boom boom boom.

[color=##B0F2B6]«HO ! Ça va... [/color]meugla-t-il de sa voix étrange, dûe aux cigarettes qui ne contenaient pas que du tabac de la veille, un verre d'eau dans la main et un dolipranne dans l'autre.  »

Il ouvrit la porte. Police, tazer, et tout devint noir.



14 janvier 2045
Il y a depuis peu la réponse à une question que nous nous posons depuis longtemps, oui très longtemps: qu'est ce qui fait que tout va mal ? Ces disparitions mystérieuses, ces catastrophes qui peuvent souvent arriver sans qu'aucune explication  ne nous soit donnée. La réponse à cette question mes amis ce sont les sorciers. Des  hommes et des femmes faisant appel à une force surnaturelle et contre-nature pour nous nuire. Enfin notre premier ministre a pris la décision de révéler leur existence au grand jour et pour cause: ces gens ne savent que détruire sur leur passage.

Mais ne pensez pas que la vermine ne se casse que dans la capitale ou entre elle et loin de nous. NON ! Ils sont parmi nous, ils espionnent, il préparent leurs coup en secret et même notre ville dynamique en est infestée. Comme l'a dit le premier ministre, notre rôle est de dénoncer ces infâmes croc-mitaines avant qu'ils ne s'en prennent à nous comme ils l'ont fait pour la cathédrale saint-Paul de Londres. Et, parmi vous
-il désigne le publique des mains- il y a une honnête citoyenne qui, par un simple coup de téléphone, nous a tous protégé d'une famille de sorciers. Les Williams - Et non je ne parle pas de vous et votre famille Oscar Williams rajouta t-il en réponse a de premières protestations d'un homme aux cheveux roux- mais du médecin !  August Williams et sa familles sont sans aucun doute des sorciers...

Je les ai vu ! Hurla une vielle femme dans l'assemblée. Dans un grand éclaire de lumière aveuglante j'ai vu leur fils disparaître dans leur salon ! Il est partit en tenant une plume noire je crois et heu.... La vitre a heu... explosé !

Calmez vous calmez vous ! Ne cédons pas à la panique repris le maire avec une voix forte pour couvrir la rumeur des conversations. J'ai moi-même connu les Williams et je suis tout aussi outré que vous de savoir qu'ils appartiennent à ces tueurs mais vous avez fait le bon choix, vous avez mis Blackpool en sécurité de ces sorciers. Qui sait combien de gens ce médecin a condamné ?  Je vous en conjure surveillez les malades qui ont été opérés par cet homme, qui sait quels mauvais sorts ont pu leurs être appliqué ? [...]
Sachez néanmoins que ces traîtres sont désormais sous le contrôle des autorités et que leur maison est bien gérée par l'état pour la débarrasser de toutes les malédictions et autres diableries qui ont pu y être appliqué et eux ont été arrêtés. Si jamais vous avez ouïe dire de toute informations à leur sujet, le gouvernement offre une récompense à qui pourra nous donner des informations sur des sorciers éventuels. Chers citoyens, restez sur vos gardes en ces temps sombres car un mal nous guette.
- extrait du discourt du maire de la ville de Blackpool, publié par le journal Blackpool gazette

discourt validé par le staff

17 Janvier

Attention, vulgarité

Devant la maison, habillé de la même façon qu'un moldu lambda, Klaus regardait d'un œil vide la maison des Williams entourée de banderole en interdisant l'accès. Arrivé en magicobus deux rues plus loin, il ne s'était pas attendu à cela. Un journal datant de quatre jours auparavant, donnait lieu de leurs dénonciation. Il le plia et le garda sous le bras, quelqu'un avait besoin de voir ceci. Il se tourna, avança et se retrouva devant un poteau de bois, soutenant des câbles électriques. Sur celui-ci était placardé son portrait, celui de son filleul. Depuis quelques temps, il n'avait de cesse de multiples pensées noires le tourmentaient à son sujet. L’inquiétude qu'il soit en sécurité, en sûreté... Il aurait autant pu être son père ça aurait été pareil. Après un coup d'œil rapide, il la retira elle aussi et la prit avec lui.

Après une ou deux minutes de marche, il remarqua assez facilement qu'une personne le suivait. Un adolescent, une fille. Il l'avait vu non loin de la maison de Rufus, elle aussi observait, sauf qu'elle avait les larmes aux yeux. Il tourna au détour d'une rue, d'une deuxième, de façon à ce que si elle ne le suivait pas elle prendrait automatiquement une autre rue. Il se logea juste après le tournant d'une rue et laissa planer le silence, brisé par ses petits pas précipités. la rue était une petite ruelle,  remplie de sacs poubelle entre deux immeubles de banlieue dont aucun n'avait de fenêtres donnant sur cette ruelle. Ils étaient normalement seuls.

Elle arriva et le chercha des yeux, puis sursauta quand elle le vit comme un screemer tapis dans l'ombre. Jane Flavier se tenait devant cet homme.

Que me voulez vous ? Demanda-t-il d'un ton menaçant.

Vous êtes le parrain de Rufus. Je vous ai déjà vu chez lui. Quand on est allé porter son cadeau d'anniversaire à ses parents. En Septembre.

Je répète: que me voulez vous ?

Je sait pas si vous êtes un sorciers ou... quelque chose de ce genre là...

Et ?

J'étais -je suis- son amie.  Je sais ce qu’il est. Je le voyais pas souvent avant, mais là Je me doute que je le reverrai pas avant longtemps, c'est sûr. Je veux que vous lui donniez ça.

Klaus le regardait d'un œil méfiant. Les moldus n'utiliseraient quand même pas des enfants pour repérer des sorciers... Les gens ne considèrent pas les enfants. Il saisit d'un geste sec une boite que la fille lui tendait et l'ouvrit. Une lettre, des billets de dix et de vingt, des paquets de cigarette  et des doses d'un liquide rouge.

Premièrement, si ce paquet était bien pour Rufus, et ne contenait rien d'autre, il aurait deux ou trois mots à lui dire.
Deuxièmement, il n'était pas sûr de l'identité de ces personnes, ou qu'un objet moldu permettant de localiser cette boite n'était pas à l'intérieur.

Vous êtes consciente, commença-t-il, que vous avez suivit un homme que vous ne connaissez pas dans la rue, sans vous préoccuper du danger pour vous que je pourrais représenter pour lui donner quoi ? Une boite avec du tabac et de l'argent ? Êtes vous consciente de votre bêtise ?

La fille le regarda avec un regard flamboyant.

Je m'en fout de vos leçons de morale à la con. Vous allez lui donner ou pas ? Cracha-t-elle d'un ton exaspéré.

Klaus la regarda avec sévérité puis referma d'un coup la boite avant de la mette dans sa sacoche.

Il vous le dira lui-même.  Maintenant partez. Ordonna-t-il.

Ils échangèrent un long regard mêlant défis et rage puis elle s'en alla. Alors qu'un point rouge apparaissait mystérieusement sur le milieu de son dos, il transplana. Crac. Klaus fut transporté à plusieurs kilomètres de là dans la ville de Liverpool. Il prit le magicobus et retourna chez lui. Rien d'anormal dans cette boite, si ce n'est qu'elle contenait des choses qu'un adolescent ne devrait jamais avoir à commencer par le tabac. Il faudra vraiment qu'il ait une discussion avec son filleul.
Dernière modification par Rufus Williams le 06 juil. 2020, 00:46, modifié 11 fois.

6ème année RP
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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.