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03 févr. 2020, 23:55
Repas estival  PV A.L 
@Amaryllis Lidwine

Au mois de juillet de l'été 2044


Ce ne devait être qu'un été comme il y en avait eu tant d'autres auparavant. A chaque fois, tout recommençait. Il quittait la mort dans l'âme un lieu de paix, avant son internat moldu et maintenant l'école de magie Poudlard, pour retourner habiter chez son grand-père jusqu'à la rentrée suivant, son enfer personnel. Mais il n'avait de toute façon pas le choix, aucun moyen de lui échapper. La seule chose positive dans tout cela était que cela lui permettait de passer du temps avec son petit frère et sa petite soeur, chose qu'il ne pouvait pas faire en temps normal puisqu'il n'était pas avec eux. Et cette année, il avait eu la joie de pouvoir inviter sa meilleure amie à venir le voir chez lui. Quelques moments de paix supplémentaires, instants volés à cette ombre noire qui se prenait pour son grand-père.

Charles Menkins, patriarche de la famille, Né-sorcier, fier de sa pseudo pureté de sang et de tout ce qui allait avec. Et l'une des rares personnes au monde que le petit garçon détestait. Toujours était il que pendant 2 mois, il marchait sur des oeufs et faisait en sorte de croiser le moins possible l'homme. Mais malgré tout, quoi qu'il fasse, tous les jours celui-ci trouvait quelque chose à lui reprocher et si possible, quelque chose qui avait lien avec le fait qu'il est du sang moldu dans les veines. Et même si le blond faisait de son mieux pour l'ignorer, c'était chaque jour un peu plus dur pour lui de le faire.

Et puis finalement vint quelque chose d'encore pire. Charles lui demanda de venir dans son bureau. Chaque fois qu'il y allait c'était pour se prendre une leçon ou une punition donc autant dire que le garçon y allait à reculons. Mais il savait aussi qu'il n'avait pas le choix. Il frappa deux fois à la porte et rentra dans la pièce quand la voix sèche l'y invita, gardant les yeux au sol pour ne pas croiser son regard. Il l'écouta parler sans broncher


-Des amis à moi vont venir nous voir aujourd'hui. Ils resteront pour dîner. Tu as intérêt à bien te conduire. Je ne veux pas entendre un mot hors de ta bouche sans qu'on te le demande et attention à ce que tu dis. Tu sais ce qui t'attends si jamais tu dis quelque chose qui me déplaît. Ton existence est déjà une honte à elle seule, tâche au moins de savoir te comporter. C'est bien clair ?


-...Oui.


Le silence plana un instant dans le bureau, l'adulte essayant sans doute de jauger l'enfant pour s'assurer que celui-ci avait bien comprit ses consignes. Finalement, il lui fit signe de s'en aller d'un vague geste de la main auquel le jeune Serpentard s'empressa d'obtempérer pour s'enfuir dans sa chambre. Si c'était des amis de son grand-père il était prêt à parier qu'il allait passer une des pires soirées de l'été...


Plus tard dans la journée


Il s'était préparé une bonne partie de la journée. Pas vraiment physiquement, enfin il avait quand même enfilé une belle tenue histoire de blablabla l'honneur de la famille et il en passait des détails mais surtout mentalement. Il risquait de ne pas apprécier les conversations qui se tiendraient autour de la table ce soir et il avait passé une bonne partie de son temps à chercher des excuses qui pourraient lui permettre de quitter le repas sans vexer les invités et surtout sans que Charles ne puisse lui faire de reproches derrière et résultat...Rien du tout. Même en étant mourant, Il ne trouverait pas que ce serait une excuse suffisante pour s'en aller et lui faire cet affront devant ses amis. Le blondinet allait devoir tenir toute la soirée. Il attendait dans le salon, espérant que les invités arriveraient le plus tard possible. Mais pile à l'heure, la sonnette de la porte d'entrée résonna et Charles alla ouvrir la porte.


-Bonsoir. Entrez je vous en prie. Comment allez-vous ?


Si la maison avait un aspect assez simple d'extérieure, une grande maison bien entretenue mais sans plus, pour ne pas intriguer leurs voisins moldus, mais à l'intérieur le tout ressemblait bien plus au monde sorcier, avec l'habituel ambiance des manoirs des grandes familles, les objets qui bougeaient tous seuls un peu partout ce genre de choses. Dans l'entrée de la maison, des portes-manteaux animés s'approchèrent pour que les invités puissent se débarrasser de leurs manteaux et autres vêtements d'extérieurs. Une fois cela fait, Charles les invita à passer dans le salon, une grande pièce décorée principalement de vitrines renfermant des artefacts magiques, des livres ou autres objets du même genre. Un grand lustre dominait la pièce, éclairant la table au centre de la pièce qui avait été dressée pour le dîner. Non loin de l'entrée de la pièce, à l'écart, se tenait le petit garçon blond qui s'approcha, après un regard meurtrier de Charles, pour saluer les invités d'une voix faible mais audible et polie.


-Bonsoir et bienvenue.


Charles lui lança un regard agacé sans que le petit garçon ne comprenne pourquoi, mais l'adulte finit par reprendre la parole à l'intention de ses invités.


-Excusez le. C'est mon....petit fils, Alexei. Sang mêlé. Mais parlons d'autre chose...


Les poings du blond se crispèrent. Il avait bien sentit l'hésitation à prononcer les mots de "petit-fils", le dégoût dans sa voix quand il avait finit par le dire mais plus que tout, il détestait la façon donc il avait rajouté son sang à la fin, comme si c'était une partie de son identité, comme si son sang le définissait. Mais il ne dit rien et se contenta d'observer les visiteurs, et notamment la fille qui était avec eux, et qui avait l'air d'être un peu plus âgée que lui. Il se souvenait vaguement l'avoir croisée dans les couloirs du château, mais ne saurait pas se rappeler de sa maison et encore moins de son nom. Peut être qu'elle serait d'une compagnie plus agréable que les adultes, qui parlaient dans leur coin de leur histoire que le blond ne voulait pas connaître. Lui regardait sa camarade d'école, attendant de voir comment elle allait réagir, espérant qu'elle serait plus comme lui que comme eux, lui permettant de rendre cette soirée moins pénible...


désolé pour le pavé :/ j'espère que ça te va sinon n'hésite pas à me le dire ^^

Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP

05 févr. 2020, 20:09
Repas estival  PV A.L 
La fatigue se faisait sentir sur le visage de la petite blonde, le blanc de ses yeux était strié de rouge et des petits cernes violacés coloraient le dessous de ses yeux. Cela faisait quelques semaines qu’elle enchaînait les sorties en compagnie de sa famille. Et lors de chacune de ces festivités, Amaryllis ressentait un profond sentiment de malaise. Elle avait la sensation de n’être qu’une parure de sa grand-mère. Un collier que l’on complimentait pour sa splendeur. Bien qu’en réalité, il était considéré ainsi dû à son prix excessif. En réalité, ce collier était tout sauf beau. Il détonnait. Mais il provenait d’une grande boutique, alors cela n’avait aucune importance. On pouvait se pavaner avec et montrer son rang à tout un chacun. C’était ainsi que la petite blonde se percevait. Elle venait d’une riche famille et avait été travaillée pour devenir un diamant brut. Son éclat sonnait faux. Un produit l’avait aspergé pour la faire ressortir. Ainsi, sa grand-mère pouvait vanter ses mérites. A chaque repas, on l’entendait parler des résultats scolaires de sa petite-fille, de ses qualités de danseuse, de sa bonne tenue, de sa beauté... Enfin, tout cela était relatif. Physiquement, Amaryllis ressemblait à la vieille femme, seuls leurs cheveux et la couleur de leurs yeux différés. Le reste était en tout point semblable. De même pour le reste des qualités énumérées précédemment. La petite blonde le savait pertinemment, même si elle ne voulait pas se l’avouer. Elle exécrait cette bonne femme, mais elle lui. Cela était indéniable. Et cela l’effrayait. Elle avait peur de devenir aussi aigri dans le futur. Soudain, elle pensa à la jeune femme qu’elle avait croisée quelques mois auparavant. Elles venaient toutes deux du même monde, mais la femme avait su se démarquer. Elle ne ressemblait pas à Judith. Loin de là. Elle était devenue un exemple pour Amaryllis, et cette dernière espérait de tout cœur la retrouver à l’avenir. Nostalgique de cette soirée, la blondinette regardait par la vitre de la voiture. Cette dernière filait à toute vitesse sur la route, si bien que le paysage apparaissait flou. Pour s’occuper, elle s’amusait à accrocher son regard sur un point et à le suivre des yeux jusqu’à ce qu’il disparaissait derrière la voiture. Elle se rendait, en compagnie de sa grand-mère, à un repas important, semblait-il. Elles étaient toutes deux à l’arrière d’une berline noire, tandis qu’un chauffeur les conduisait au lieu de rendez-vous. Aucune ne prononçait un mot. Amaryllis avait été traînée de force par la vieille femme. En effet, elle se devait de tenir compagnie à un jeune garçon, permettant à Judith de parler librement avec son hôte. Mais en réalité, elle ne servait qu’à embellir sa grand-mère. Elle était comme un miroir. Elle diffusait le reflet de Judith.

La voiture devait arriver à bon port une demi-heure plus tard. Ainsi, Amaryllis détournait son regard de l’extérieur pour le poser sur le livre se trouvant sur ses genoux. Comme demandée, elle reçut le livre « Vie et habitat des animaux fantastiques » pour son anniversaire, quelques jours auparavant. Elle l’avait déjà bien entamé et le trouvait des plus intéressants. Le temps lui paraissait infiniment long, ainsi, elle reprit la lecture de son bouquin, tandis que la grand-mère retouchait son chignon, puis celui de sa petite fille à sa droite.

Une fois arrivés, le chauffeur ouvrit la porte de Judith et l’aida à sortir. Amaryllis se glissa à la place précédemment quittée par la vieille femme et attrapa la main du chauffeur, vêtu tout de noir, pour sortir de la voiture. Elle passa une main sur son crâne pour plaquer les petits cheveux rebelles et lissa les volants de sa jupe. Celle-ci était rose poudrée. Puis, elle serra du bout des doigts les manches de son chemisier blanc qui dépassaient de sa veste noire, avant de rejoindre sa grand-mère qui avait déjà avancé. Celle-ci avait enfilé une robe blanche près du corps et avait une fine veste corail sur les épaules. La brune arrêta son regard sur sa petite fille avant d’afficher une moue mécontente.


« Tu me feras le plaisir de ranger ce livre dans la voiture, s’il te plaît. »


Elle pointa le livre qui se trouvait sous le bras d’Amaryllis puis plissa les yeux.

« Finalement, non. Garde-le. Cela montrera que tu te cultives. Désormais avance jeune fille, nous allons être en retard. »


Elle n’afficha pas un regard au chauffeur qui patientait près de la voiture, puis elle se dirigea vers la maison. Cette dernière était assez sobre, mais tout de même jolie. Pressée par sa grand-mère, Amaryllis n’eut pas le temps de la détailler davantage. Elle se trouvait bien vite sur le pas de la porte, tandis que sa grand-mère sonna. Un homme bien portant leur ouvrit. Amaryllis comprit immédiatement qu’il s’agissait de l’hôte. Il échangea des formules de politesse avec Judith, et elles rentrèrent toutes deux dans la demeure. La blonde fut surprise par le changement drastique d’ambiance. La jolie maison faisait place à un sublime manoir sorcier. Rapidement, les deux invités se trouvèrent dévêtues de leur veste, le livre toujours sous le bras d’Amaryllis. Soudain, une faible voix se fit entendre. La blonde tourna son regard et aperçue le fameux garçon. Elle plissa légèrement les yeux. Elle savait qu’il se trouvait à Poudlard avec elle. Sa grand-mère le lui avait dit. Mais elle ne connaissait aucunement son prénom. Elle ne se souvenait pas de lui. Cela, elle en était sure. Elle l’avait peut-être croisé lors d’une de ses promenades dans le château, mais bien trop prise par ses pensées, elle ne l’avait pas remarqué. Cela était fortement envisageable.

Alexei. Ainsi, il se prénommait Alexei. Son grand-père avait parlé avec une pointe de dégoût dans sa voix. Dégout qu’Amaryllis ne connaissait que trop bien. Sa grand-mère parlait d’Autumn de la même façon. Tout du moins, lorsqu’elle en parlait. A ce souvenir, la Gryffondor serra les dents. La vieille femme à ses côtés lança un regard au jeune garçon avant de prendre la parole.


« Enchantée Alexei. Je suis Judith et voici ma petite-fille, Amaryllis. Peut-être l’as-tu déjà remarqué à Poudlard. »


Elle avait parlé avec toute l’amabilité dont elle savait faire preuve, soit, peu. Son ton sarcastique se ressentait, et elle posa son regard sur sa petite-fille pour que celle-ci prenne la parole. Elle ne tarda pas à saluer ses hôtes timidement, provoquant un regard désapprobateur de la part de la brune. Elle se devait de s’imposer. Mais sa voix cassée par son long silence troubla le peu de confiance qu’elle dégageait.

« Bonjour. »



C'est parfaitement. On s’était dit qu’on se laisserait porter. ^^ Je me suis permise de préciser que le repas se passait quelques jours après l’anniversaire d’Amaryllis qui est le 16. Ça te va ? Sinon je peux changer cette partie.

Je suis d'accord avec la signature d'Oxy.
Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP

07 févr. 2020, 23:19
Repas estival  PV A.L 
Aucun soucis pour la date ^^

Alexei fut étonné quand la femme posa son regard sur lui et lui parla. Il ne pensait pas qu'elle s'adresserait à lui. La plupart du temps, les gens l'ignoraient ou même le regardait avec un dégoût similaire à celui de Charles compte-tenu du fait qu'il était à moitié moldu. Mais là...Rien. Oh bien sûr, il ne pouvait pas dire que la femme avait été aimable ou souriante loin de là. Mais elle avait été neutre. Et c'était clairement ce qu'il pouvait espérer de mieux donc il n'allait pas s'en plaindre. Finalement, peut être que cette soirée ne serait pas si terrible. Il finit par reprendre la parole, poliment.


-Enchanté de vous connaître. Nous nous sommes croisés en effet mais la différence d'années fait que je ne lui ai jamais parlé


Il ne savait pas si cela irait à l'homme à sa gauche dont il sentait le regard braqué sur lui mais il ne savait pas quoi dire de plus à cette femme qu'il ne connaissait pas. A son sens, il avait été polit voilà tout...Le blond porta ensuite son regard sur Amaryllis. Comme il l'avait dit ils s'étaient croisés oui mais voilà. Et il pensait que la situation était la même dans l'autre sens, à moins qu'elle ne soit vraiment très attentive à l'ensemble de ses camarades au château.


-Enchanté Amaryllis


Il lui adressa un petit sourire, un peu timide, mais espérant que cela l'aiderait. Elle n'avait pas l'air beaucoup plus à l'aise que lui dans cette situation donc autant essayer de l'aider.
De son côté, Charles ne se formalisa pas du ton peu assuré de la petite fille de son amie. Elle était de sang-pur et cela comptait énormément. Il faudrait qu'elle prenne de l'assurance bien sûr, cela faisait partie des bases. Mais peu importait son attitude, son sang lui garantissait une place de choix dans la société.


-Enchanté Amaryllis. Je suis Charles. J'espère que tu pourras profiter de cette soirée comme tu le veux


Il ne rajouta pas le "malgré Alexei" mais le blond l'entendait dans chaque syllabe qui sortait de sa bouche...Ou alors il devenait juste paranoïaque il n'en savait trop rien et préférait éviter de s'étendre sur le sujet.
Mais au moins, Charles avait été presque...gentil. Un peu comme quand il parlait à Jon et Alice, le demi-frère et la demie-soeur du blond, né-sorciers. Posé, aimable, un peu comme une figure à suivre. Rien à voir avec la façon qu'il avait de s'adresser à Alexei. La différence était flagrante mais le jeune Serpentard ne la relevait plus tellement, trop habitué. Ce fut finalement Charles qui reprit la parole.


-Nous allons surement discuter un moment. Je vous ai fait préparé la pièce voisine que vous puissiez rester entre jeunes. Montre lui


Si les deux premières phrases avaient été prononcées d'un ton aimable et engageant, la dernière avait été presque crachée avec méprit. Aussitôt, le blond fit signe à Amaryllis de le suivre avant de saluer sa grand-mère.


-A plus tard


Il quitta ensuite la pièce par une porte pour rejoindre un autre salon, plus petit et sans table de dîner au centre. En revanche, une table était belle et bien présente au centre de la pièce, mais vide, prête pour être utilisée à n'importe quelle fin que jugerais les deux enfants utiles. Dans les vitrines bordant la pièce, il n'y avait cette fois que des livres. Un espace avait également été dégagé au sol dans un coin de la pièce qui servait en temps normal aux deux plus petits enfants de la maison. Plus loin, il y avait un canapé sur lequel reposait un sac bandoulière duquel dépassait des parchemins et autres papiers, la plupart laissant voir des fragments de dessins, des pinceaux et autres accessoires d'arts, comme si le tout avait été rangé à la vas-vite. Une fois qu'Amaryllis fut rentrée, il referma la porte derrière eux, les isolant de l'autre pièce dans laquelle les deux adultes avaient commencés à discuter. Un peu hésitant, Alexei ne savait pas trop par où commencer ni comment adresser la parole à cette fille qu'il ne connaissait pas et qui n'avait vraisemblablement pas plus envie que lui d'être là. Mais soudain, son regard fut accroché par le livre qu'elle portait sous le bras, et avant même d'avoir pu réfléchir, la question avait déjà franchit ses lèvres.


-Vie et habitat des animaux fantastiques ? Tu l'aimes ? Tu t'intéresse aux créatures magiques ?


Il avait encore parlé trop vite...Deux secondes plus tôt, il hésitait à lui dire le moindre mot et le voilà qui sortait plusieurs questions à la vitesse de l'éclair. Comme toujours, sa curiosité lui faisait faire n'importe quoi.


-Désolé...T'es pas obligée de répondre je suis juste...curieux ?


Il attendit de voir sa réaction, espérant secrètement qu'ils pourraient au moins parlé un peu histoire de passer un moment, sinon plaisant, au moins pas désagréable.

Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP

13 févr. 2020, 18:57
Repas estival  PV A.L 
Amaryllis écoutait les échanges courtois d’une oreille distraite. Avec le temps, elle avait appris à s’attardait davantage sur le ton qu’elle jugeait plus révélateur que les paroles. Il était aisé de former des phrases à l’apparence polie et innocente, mais le brin de voix qui se dégageait était difficilement contrôlable. Tout comme les mimiques d’agacement présentes sur le visage de Judith dès que sa petite fille ouvrait la bouche ou se comportait indélicatement. Actuellement, celle-ci semblait agacée par l’apparent manque de confiance de la petite blonde. Selon la vieille dame, la timidité était une faiblesse. Il était interdit de montrer cet aspect de soi aux autres. Dans ce bas monde, tout était bon pour dénigrer autrui. On usait de chaque défaut pour soumettre ses congénères. On le travaillait, on le grattait, on l’essoufflait, et ce, jusqu’à épuisement de la victime. Rien n’était plus jouissance que de voir un concurrent déclarer forfait. Cela était même sûr que certains individus malveillants possédaient un tableau de chasse à en faire tressaillir plus d’un.
Mais en réalité, la voix d’Amaryllis avait faibli dû à son silence prolongé. Celle-ci s’était tant entraînée pour masquer son côté réservé qu’elle paraissait presque sure d’elle désormais. Ses nombreuses discussions lui ont été d’un grand service. Depuis qu’elle savait parler, la blondinette dialoguait avec des individus plus ou moins sains d’esprits. Elle savait à quoi s’en tenir désormais.

Lorsque le vieil homme proposa aux deux enfants de se rendre dans une salle à l’écart, Amaryllis s’arrêta sur son changement de ton. Ce semblant d’air aimable, suivi de ce ton dédaigneux... Elle comprenait mieux pourquoi sa grand-mère et lui pouvaient être amis. Ils étaient tout deux exécrables envers les individus différents d’eux. Mais Amaryllis ne s’en étonnait plus. Cela était si courant chez Judith, que cela n’était plus surprenant. Mais entendre cela de la bouche d’une autre personne était légèrement inattendu. Finalement, la vieille femme n’était pas la seule à manquer cruellement de savoir vivre et de discernement. Tout comme Judith était horripilante avec Autumn, sa petite-fille cracmol, Charles l’était avec Alexei, son petit-fils sang-mêlé.
Amaryllis savait qu’elle ne comprendrait jamais ce dégoût des autres. Bien qu’elle ait baigné dans cette atmosphère nocive, ces idées ne l’avaient pas encore atteinte. Elle qui pouvait être fortement naïve, il lui arrivait également de se trouver ouverte d’esprit. Mais peut-être était-ce dû à son attachement pour sa sœur. A dire vrai, Amaryllis n’en savait rien. Et elle s’en fichait bien. Là n’était pas le plus important. Actuellement, ce qui lui importait était de sortir de cette salle rapidement. Elle étouffait.
Ainsi, elle suivit Alexei. Une fois la porte passée, la petite blonde expulsa tout l’air de ses poumons. Elle n’avait pas perdu sa mauvaise habitude. Désormais, elle retenait sa respiration sans même s’en rendre compte et attendait de ne plus être sous le regard vil de ses pairs pour lâcher la pression. Tandis que ses épaules s’affaissèrent, elle observa la salle dans laquelle elle avait posé pieds. La première chose qui lui sauta aux yeux était le nombre de livres qui s’y trouvaient. La petite curieuse n’avait qu’une envie, rester là à les découvrir. Alors qu’elle se mordit l’intérieur de la lèvre, elle pensa brièvement à la bibliothèque de Poudlard. Elle avait tant hâte de retrouver ce lieu confortable et tranquille. Elle pouvait y respirer librement. Elle n’y ressentait pas cette tension constante. Cette impression d’être scrutée indéfiniment. Là-bas, elle pouvait se cacher derrière un livre. Elle pouvait se ronger les ongles et se mordiller les lèvres gercées pour en enlever les peaux mortes. Elle pouvait froncer les sourcils et faire le dos rond. Elle pouvait bâiller et se frotter les yeux de fatigue. Elle pouvait se comporter librement et s’évader dans ses lectures. Là était son petit paradis. Il ne lui restait que quelques semaines, un mois et demi tout au plus. Bientôt, elle retrouverait sa nouvelle maison.


La fillette reprit doucement un rythme respiratoire régulier. Elle ferma les yeux brièvement en se remémorant une dernière fois les étagères débordant de livres. Mais sa tranquillité fut vite troublée par une question posée par le jeune garçon. Celui-ci évoqua le livre sous le bras de la petite fille. Elle n’y pensait plus du tout. Ainsi, elle fronça tout d’abord les sourcils avant de sentir à nouveau le poids du bouquin. C’en était fou comment l’on pouvait s’habituer rapidement à une sensation. Cela était presque déroutant.
Avant même de pouvoir ouvrir la bouche, le blond s’excusa pour sa curiosité. Mais cette question arrangeait Amaryllis. Un silence continu aurait été des plus gênants. Eh puis, si une discussion devait être lancée, autant que cela soit sur un sujet intéressant.


« Oui, j’aime beaucoup. Je l’ai reçu il y a peu et je l’ai déjà bien entamé. Je trouve les créatures magiques... Incroyables. »


Amaryllis s’arrêta un instant, hésitante. Elle ne souhaitait pas se ridiculiser de par sa question. Alexei semblait intéressé par ce livre, et il l’avait probablement déjà lu, mais elle se devait de suivre les us et coutumes, et ainsi de retourner la question.

« Tu l’as lu toi ? »

Je suis d'accord avec la signature d'Oxy.
Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP

16 févr. 2020, 20:24
Repas estival  PV A.L 
Chaque personne est en une sens différente mais ne dit-on pas aussi qui se ressemble s'assemble ? Le jeune garçon n'en savait trop rien, il n'était sans doute pas le mieux placé pour juger. La femme ne lui semblait pas avoir un caractère facile ou être particulièrement aimable mais jusque là elle avait été plutôt...Normal ou tout du moins bien moins méprisante que ne pouvait l'être Charles. Mais ce n'était qu'un bref échantillon, il ne pouvait pas savoir comment elle se comportait chez elle ou avec d'autres personnes, aussi préférait-il rester méfiant. Mais à voir la tête d'Amaryllis, sa relation avec sa grand mère ne semblait pas vraiment meilleure que celle qu'il avait avec Charles. La famille était toujours quelque chose de compliqué mais visiblement eux avaient tirés le gros lot sur le coup.

Au moins, même si elle ne montrait pas grand chose, elle ne semblait pas vouloir aller dans le même sens que sa grand-mère dont il avait peut être une chance sur le coup. Parfois, en dépit de tout ce qui se passe dans son entourage proche, on arrive quand même à s'en sortir, à réfléchir par nous même. Ce n'est jamais évident et c'est d'autant plus difficile qu'on est immergé dans ce milieu jeune. Le blond avait eu la chance de ne commencer à vivre avec son grand-père qu'à partir de 7 ans, et encore, uniquement pendant les vacances d'été. Il s'estimait vraiment chanceux de ne pas avoir eu à subir cela toute l'année sinon il ne savait pas ce qu'il serait devenu...En revanche, il ne savait pas ce qu'il en était pour sa camarade mais si elle avait du subir un tel comportement toute l'année jusqu'à entrer à l'école, il la plaignait...

Au moins, ils avaient la possibilité de laisser tout cela derrière eux et de se retrouver juste tous les deux dans une pièce tranquille. Là, le petit blond se sentirait plus à même d'être lui-même et plus à l'aise pour parler, ce qu'il ne faisait que quand il n'avait pas le choix en présence de Charles.

Elle sembla un peu surprise par sa question comme si elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il engage la conversation directement. Mais en même temps, ils n'avaient pas grand chose d'autres à faire, et peut être qu'ils pouvaient se trouver des centres d'intérêts communs surtout si elle aimait les créatures magiques...Ce qu'elle lui confirma d'ailleurs à la grande joie du blond. Il ne rencontrait pas souvent des gens qui les appréciaient et qui savait même un peu de quoi ils parlaient donc il était plutôt content de trouver quelqu'un avec qui pouvoir discuter. Il perdit son visage impassible qu'il arborait depuis qu'ils s'étaient rencontrés, c'était le minimum pour lui à faire s'il ne voulait pas s'attirer les foudres de Charles dès la fin de la soirée -évidemment qu'il ne lui ferait jamais de remarques et ne le punirait jamais devant ses visiteurs mais c'était bien après que venait le pire..- et sourit à sa camarade.


-Oui je l'ai lu, j'en ai un exemplaire chez moi. Mais je l'avais trouvé très intéressant, il est assez général mais complet


Il détourna son regard d'Amaryllis quelques instants pour balayer la bibliothèque du regard. La plupart des livres qu'il avait sur le sujet étaient soit chez lui, soit dans sa chambre. Il n'y avait là que quelques livres sur les créatures particulières comme les dragons ou autre.


-Je t'avoue que ça fait longtemps que je m'intéresse aux créatures magiques...J'ai pas mal voyagé et j'ai pu en voir plusieurs...Je les trouve très fascinantes en tout cas. ça fait longtemps que tu t'y intéresse ? Tu as une créature préférée ?


Il se dit que le tout faisait peut être beaucoup. Après tout, il avait tendance à ne plus s'arrêter quand il partait sur un sujet qui le passionnait, notamment le dessin ou les créatures magiques, ce qui n'était pas forcément apprécié par les autres personnes.


-Dis moi si jamais je parle trop ou que je vais trop vite...J'ai tendance à m'emballer quand on parle de quelque chose qui me passionne...Et je ne sais pas toi mais j'ai pas vraiment l'habitude de tomber sur des gens qui s'intéressent aux créatures magiques donc quand c'est le cas j'essaie d'en profiter au maximum


Il ponctua sa phrase d'un sourire aimable et un peu timide. Il n'était pas forcément à l'aise et avait toujours peur de mal faire, n'ayant aucune confiance en lui. Il espérait vraiment qu'elle ne lui en voudrait pas.

Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP

05 mars 2020, 10:25
Repas estival  PV A.L 
Le jeune blond semblait réellement passionné par les créatures fantastiques. Il semblait tout savoir sur elles. Ainsi, Amaryllis devait réfléchir avant de parler. Elle ne devait pas s’aventurer dans un sujet insuffisamment maîtrisé. Lorsque la pensée logique fit son apparition chez la petite blonde, sa grand-mère s’empressa de lui apprendre une leçon qu’elle jugeait fondamentale. Celle-ci était simple en apparence, mais en pratique... Là était la nuance. Cet apprentissage se réalisait sur le tas, auprès de ses pairs. Lorsque l’on entamait une discussion, elle avait tendance à s’ouvrir vers des sujets de réflexion où chaque interlocuteur devait faire preuve d’esprit pour montrer sa puissance intellectuelle et morale. Chacun devait être réfléchi et cultivé. Ainsi, prendre part à une discussion portant sur un thème peu connu pouvait être risqué. Et, bien qu’un dicton affirmait que le ridicule ne tuait pas, ici, il pouvait nous être fatale. Par conséquent, la petite blonde devait réfléchir avant d’ouvrir la bouche. Chaque mot devait être précis et calculé. Une mince erreur, un mot de trop, et elle serait dans une situation dont elle aurait du mal à se dépêtrer.

Le garçon, quant à lui, ne semblait pas avoir entendu ce conseil. Il parlait à une telle vitesse qu’Amaryllis avait du mal à le suivre. Ignorance ou forte confiance quant à ses connaissances, la blondinette ne saurait le déterminer exactement. Mais au vu de ses propos, la deuxième solution était sans doute la plus probable. Il était vrai qu’Amaryllis s’intéressait à tous les sujets, mais son intérêt pour les créatures fantastiques n’était réellement apparu que quelques mois auparavant. Ainsi, ses connaissances restaient limitées.

Plus Alexei parlait, plus Amaryllis était intéressée. Il arrivait à lui transmettre sa passion. Aussi inattendu que cela pouvait paraître, la blondinette sentit que cette discussion pouvait être plus qu’enrichissante.
Tandis qu’il évoquait rapidement ses voyages, elle se mit à l’envier. Elle n’avait jamais voyagé en dehors du Royaume-Uni. Pas même aux Etats-Unis où résidait la famille de sa tante. Pourtant, ce n’était pas les moyens qui manquaient. Mais davantage le temps. Ses parents ne quittaient que très rarement leur boutique d’antiquités pour prendre quelques jours de congés. Quant à sa grand-mère, elle prenait de l’âge, bien que les marques des années ne s’apercevaient que peu sur son visage. Ainsi, il lui était plus difficile d’effectuer de longs trajets. D’autant plus qu’elle ne pouvait se permettre de manquer un gala, un opéra, ou tout autre démonstration de force et de richesse. Ainsi, Amaryllis connaissait sa terre natale par cœur, mais le reste du monde lui était seulement dévoilé par ses nombreuses lectures. Elle enviait Alexei qui, lui, avait pu se faire sa propre vision du monde, tandis qu’elle se devait de passer par le biais des photographies et des descriptions, plus ou moins précises, présentes dans les bouquins de sa bibliothèque. Ses connaissances étaient recouvertes d’un film flou.

Amaryllis avait toujours trouvé captivant d’écouter des personnes passionnées. Ils avaient cette façon de parler si particulière et ce regard si brillant qu’elle ne pouvait qu’être séduite par le sujet de la conversation. Regard qu’Alexei portait actuellement. Par ailleurs, il confirma rapidement les pensées de la blondinette en insistant sur sa passion pour les créatures magiques.

Remarquant que le blond avait fini de parler, la jeune Lidwine réfléchit à une façon correcte de lui répondre. Devait-elle rebondir sur la passion du garçon ? Ou bien, devait-elle se contenter de répondre aux questions qu’il lui avait posées ? Questions dont elle n’avait pas vraiment la réponse. Tout du moins, pas pour la seconde. Il lui était possible de déterminer l’origine de son intérêt pour ces créatures, mais en trouver une préférée était peu envisageable. D’autant plus qu’elle n’aimait guère faire de préférence, notamment de peur de froisser ses pairs si leurs goûts divergeaient. Elle n’avait ni l’envie, ni le courage de débattre aujourd’hui. Pas le moins du monde, même. Elle se devait de faire bonne impression auprès du garçon et de son grand-père.
Ne souhaitant pas faire patienter Alexei plus longtemps, elle décida de prendre la parole pour lui répondre.


« Tu as l’air vraiment passionné par les créatures fantastiques. »


Elle ponctua cette phrase d’un léger sourire, avant de reprendre.

« Disons que je m’intéresse à beaucoup de choses, mais le début de mes lectures sur les créatures remonte à... Environ quelques mois, je dirai. Donc je ne peux pas te dire quelle est ma créature préférée, je n’en connais pas encore assez. Et toi ? »


Par politesse, elle lui retourna la question, mais une chose l’intéressait davantage. Ainsi, elle décida de reprendre la parole.

« Hum...Tu... Tu as dit avoir voyagé. Je peux te demander où ? »


Lorsqu’elle posa cette question, Amaryllis était nettement moins sure d’elle. Son regard n’osait se poser sur lui, tandis que ses joues s’empourprèrent légèrement, si bien que cela se voyait à peine. Elle savait qu’elle s’aventurait sur un terrain glissant. Celui de l’inconnu.

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Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP

09 mars 2020, 00:54
Repas estival  PV A.L 
Il avait toujours eu cette aptitude à s'emballer dès que la conversation s'engageait sur un sujet qu'il adorait ou qu'il ne se connaissait pas. Que ce soit pas désir de partager sa connaissance et de l'étendre ou plus simplement par curiosité de découvrir de nouvelles choses sur ce monde si vaste. Mais dans tous les cas il aimait parler, échanger, interroger. C'était le seul moyen qu'il voyait de partager les informations mais aussi de faire connaissance. Il était beaucoup plus simple pour lui de découvrir quelqu'un en parlant de différents sujets du monde que simplement en posant des questions personnelles.

L'interrogation pure et directe sur la personne est toujours très compliqué pour lui, il ne sait jamais quoi dire ou quoi répondre. Alors que partager la connaissance est beaucoup plus naturel. Et là, cette envie déborde. Parce qu'en permanence il se retient, il réfléchit pour ne pas dire les mauvais mots au mauvais moment, savoir se tenir, refréner son envie d'en savoir plus. Il avait toujours du mal, lui qui avait les questions qui venaient si facilement dans ces situations, mais il apprenait petit à petit, à se taire, à refuser la connaissance pour ne pas déplaire. Au moins dans cette salle avec elle il n'avait pas besoin d'en faire autant. Il pouvait être plus lui. Juste demander.

Il remarqua rapidement qu'elle se sentait un peu perdue mais il ne savait pas si c'était le sujet qu'elle ne maîtrisait pas assez ou le débit de parole du petit blond...voir même un peu des deux. Mais malgré tout elle semblait assez intéressée par ce qu'il disait donc cela devrait aller du moins il l'espérait. Il n'avait pas envie d'effrayer une possible camarade et aussi sa seule chance de passer une soirée qui ne se rapproche pas de l'enfer. Il ne veut pas prendre de risque ce qui fait qu'au final il s'arrête assez vite, bien plus vite qu'il n'aurait pu le faire dans d'autres circonstances. Mais malgré tout, le silence s'installe. Il guette le visage de sa camarade un peu tendue. Il a peur d'avoir été trop loin, d'avoir cru qu'elle avait envie d'en parler, d'avoir parler trop vite ou il ne savait quoi encore. Il avait toujours été d'une nature assez stressée et surement que la situation ne l'aidait pas beaucoup. Et alors qu'il allait ouvrir la bouche pour s'excuser et la prier de ne pas tenir compte de ce qu'il venait de dire elle finit par parler. Et pour lui répondre qui plus est, ce qui soulagea grandement le jeune garçon qui sentit ses épaules se détendre. Il lui sourit en retour.


-Oui c'est vrai...C'est la première chose que j'ai découvert sur le monde de la magie et ça m'a toujours plu. Et puis, mon père m'offrait souvent des nouveaux livres sur le sujet donc j'ai pu alimenter ma passion. C'est pas évident d'en choisir parmi toutes celles qui existent... Pour moi, je dirais que dans les créatures les plus connue j'adore les Fléreurs. Par contre si on part sur les créatures les plus exotiques je penche pour l'Occamy je sais pas si tu connais ?


Après tout si elle n'avait pas une très grande connaissance encore sur les créatures magiques il était normal que tous les noms ne lui parlent pas encore. Il pourrait peut être lui expliquer à défaut de pouvoir lui montrer puisqu'il n'avait pas forcément les bons livres à portée de la main. Au pire il pourrait toujours faire un croquis...Enfin si cela se trouvait elle savait peut être très bien de quoi il parlait, cela n'aurait rien de très étonnant non plus. Rapidement elle embraya sur un sujet à la fois éloigné mais proche, les voyages. Visiblement elle semblait très intéressée par la réponse à cette question même si elle semblait avoir hésité à la poser, si bien qu'elle osait à peine le regarder. Alexei ne comprenait pas vraiment, ce n'était rien de grave et c'était même logique pour elle de se poser des questions après ce qu'il avait dit.


-Oui sans problème. Je suis aller en France, au Japon, en Inde, en Australie, au Pérou et un peu les pays voisins, en Thaïlande entre autres et quelques autres pays à côté. Et puis la Russie puisque j'ai grandis là-bas. Et toi tu as déjà voyagé ?


Il savait qu'il avait eu la chance de voyager bien plus que la plupart des enfants de son âge aussi il évitait de trop en parler mais peut être qu'elle avait voyagé elle aussi ? Et puis qu'elle ait voyagé ou non, elle semblait assez intéressé par le principe alors peut être...


-Si tu veux je pourrais te parler un peu de ces pays ? Enfin pour certains j'y suis pas resté très longtemps mais je peux au moins en parler un peu...


Il adorait partagé ces moments avec d'autres donc peut être qu'elle aurait envie d'en apprendre plus si bien sûr elle ne connaissait pas déjà tous ces pays.

Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP

24 mars 2020, 12:09
Repas estival  PV A.L 
Amaryllis ne connaissait pas le monde. Elle ne connaissait que ses terres natales. Ces plaines et ces vallées ne cessaient de l’attirer, mais ces espaces faits d’herbes et de bétons la lassaient. Elle s’y était habitués. Ils étaient coutumiers, beaux mais fades. Les paysages se ressemblaient tous, ou presque. Des villes, des champs, des forêts. Rien de tout cela n’était impressionnant, ou émouvant. Les paysages étaient ternis par leur récurrence. Amaryllis les connaissait par cœur. Elle connaissait chaque arbre, chaque fleur qui peuplaient ces terres. Elle n’était plus surprise par la nature. Ses balades dans le parc de son école étaient devenues son rituel. Ses pas la guidaient irrémédiablement vers cet espace, comme un automatisme. Mais cela n’avait plus rien de plaisant, c’était comme fermer sa porte à clé. On le faisait sans même s’en rendre compte. Parfois, on en venait, même, à oublier si nous l’avions fait ou non. Ainsi, on vérifiait si la porte était bien fermée. Ces paysages étaient une routine pour la blondinette dont le regard d’enfant ne brillait plus d’émerveillement et de fascination. La nature lui semblait si belle et intouchable avant. Mais, tout comme le pissenlit, un souffle avait suffit à éparpiller ces sentiments. Aujourd’hui, elle était avide de découverte. Elle n’avait qu’un souhait : parcourir le monde pour s’émerveiller à nouveau.

Le monde, elle ne le connaissait qu’à travers les récits qu’on lui contait et les livres qu’elle lisait. Les paysages, elle les imaginait, elle les découvrait grâce aux illustrations. Mais cela était différent. Frustrant. Elle ne ressentait rien face à ces images, parfois mouvantes. Les odeurs, le toucher,... Aucun sens n’était interpellé. Même la vue était à peine utilisée. Ainsi, lorsque Alexei évoqua ses voyages, Amaryllis ne put faire autrement que de le jalouser. Elle savait cela idiot, mais certains sentiments étaient difficile à réprimer. Cela serait naïf que de prétendre pouvoir dompter ses sentiments. Ils étaient inscrits dans ses gènes. La jalousie, l’orgueil, l’égoïsme, l’hypocrisie.... Ils la guidaient, tandis qu’elle tentait, vainement, de s’en défaire, persuadée d’être différente de sa grand-mère.

Tandis que la blonde se perdait dans ses pensées, Alexei lui, n’avait pas censé de parler. Ainsi, lorsque la pièce se trouva soudainement dans le silence, l’esprit d’Amaryllis ne put s’empêcher de diverger vers Alexei. Il attendait une réponse. Tout de même attentive à ses paroles, la jeune Lidwine essaya de remettre de l’ordre dans son esprit. Qu’avait-il dit en premier ? Par quoi devait-elle commencer ? Ainsi, tout naturellement, elle rebondit sur l’Occamy, une créature qu’elle ne connaissait que peu, mais qu’elle trouvait fascinante, de part ses caractéristiques magiques, mais également physiques. Cette créature était magnifique, et Amaryllis était restée plusieurs minutes les yeux rivés sur la photo lors de sa première lecture. L’Occamy lui semblait remarquable et majestueux, notamment dû à sa couleur si particulière et si attirante.

Ne pouvant plus laisser ce silence durer plus longtemps, Amaryllis prit la parole, un léger sourire imprimé sur les lèvres.


« D’accord. Je vois. »


Elle laissa une courte pause pour laisser croire à une réflexion, puis reprit la parole, un sourire légèrement plus sincère sur les lèvres.

« L’Occamy ? Oui, je vois de quelle créature il s’agit. Je le trouve magnifique. »


Mais quand vint le moment d’évoquer les nombreux voyages effectués par le jeune garçon, Amaryllis ne put réprimer un sourire crispé, s’apparentant plus à une grimace. Elle était curieuse d’entendre les récits de ses voyages. On ne lui avait que rarement parlé des pays qu’il avait évoqué. La France ne lui était pas inconnue, chose peu étonnante due à sa proximité avec ses terres natales, mais le Pérou, la Thaïlande, ou encore la Russie... Elle ne connaissait que des monuments ou des clichés à leur propos. La Russie et le froid, le Pérou et le Machu Picchu,... Elle était donc plus que curieuse de découvrir d’autres aspects de ces pays. Ainsi, c’était, non sans hésitation, qu’Amaryllis prit à nouveau la parole.

« Hum... Non, je n’ai jamais voyagé. Et... J’aimerais bien que tu me parles de ces pays, oui. »


Le rouge commençait à lui monter aux joues. Elle était plutôt gênée par cette discussion, peu habituée à demander des informations sur un sujet. Les débats et les joutes verbales étaient bien plus courants. Ainsi, elle avait parlé avec une voix beaucoup plus douce, et beaucoup moins audible. Soudain, elle en vint à penser à sa grand-mère et au grand-père du jeune garçon. Elle ne les entendait plus parler et était bien curieuse de connaître le sujet de leur discussion.

Désolée pour ce retard. J'ai été un peu prise au dépourvu par la situation actuelle. :/

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Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP

01 avr. 2020, 00:38
Repas estival  PV A.L 
Il savait qu'il avait eu beaucoup de chances sur ce point. La chance de grandir dans un autre pays et d'apprendre une culture différente de celle d'ici. La chance d'avoir des parents qui reconnaissaient sa passion pour les créatures magiques et l'aidaient à la suivre. C'est en voyant que c'était ce qui plaisaient vraiment à leur fils qu'ils avaient commencés à voyager. Ils l'avaient emmenés dans pleins d'endroits différents, le laissant parfaitement libre de ce qu'il voulait y faire. Il avait pu faire pleins de choses comme cela. Voir pleins de créatures différentes. Il y avait les livres bien sûr mais entendre les gens en parler était une expérience totalement différente. C'est d'ailleurs comme cela qu'il s'était passionné pour l'Occamy. Parce qu'il avait eu l'incroyable chance d'en voir un de loin.

Il sourit gentiment à sa camarade quand elle lui dit qu'elle voyait à quoi ressemblait un Occamy. C'était plus facile pour lui d'en parler si sa camarade voyait à quoi il faisait référence. Après, au-delà, il ne connaissait pas non plus toutes les créatures magiques, il était d'ailleurs certain qu'il en restait encore pas mal à découvrir, donc ses préférences pouvaient encore facilement changer. C'était d'ailleurs quelque chose qu'il aimerait beaucoup faire une fois adulte, pouvoir partir explorer le monde à la recherches de créatures magiques encore inconnues. Bien sûr, ce n'était au final qu'un rêve d'enfant mais c'était ce qui le motivait et lui rendait le sourire quand il pensait que pour l'instant il ne pouvait plus voyager. Les nouvelles réglementations instaurées par le Conseil des Sorciers avaient contrait son père à annuler le voyage qu'ils aurait du faire cette année. Mais Alexei ne désespérait pas, il se disait qu'il aurait d'autres occasions d'y aller. Et puis bon il n'allait quand même pas se plaindre vu tout les voyages qu'il avait déjà eu l'occasion de faire se serait totalement déplacé. Finalement, Amaryllis lui avoue qu'elle n'a jamais voyagé et il se sent aussitôt rougir. Ou comment mettre les pieds dans le plat bravo... C'est vrai qu'il se laissait emporter mais il n'avait pas pensé qu'elle pouvait n'avoir jamais voyagé et que le tout la mettrait mal à l'aise. Malgré tout, elle ne semblait pas lui en vouloir et même accepter de l'écouter parler de ces pays. Mais lui pour le coup il ne savait plus trop où se mettre. Il lui fallut quelques instants pour se résoudre à regarder sa camarade histoire de voir comment elle prenait la chose et il pu voir qu'elle aussi était rouge même s'il ne comprenait pas trop pourquoi. Est-ce-que c'était parce qu'elle devait poser des questions puisqu'elle n'avait jamais voyagé ? Il ne savait pas trop mais se voyait mal poser la question. Mais bon elle avait l'air d'avoir vraiment envie d'en savoir plus alors il pouvait bien faire cela et lui présenter un peu les pays comme il les avait perçu.
Parce que l'autre chance qu'il avait c'était que comme il voulait avant tout voir les créatures magiques, il n'allait pas beaucoup dans les endroits touristiques. La plupart du temps, ils allaient dans de petits villages avec la population locale et c'était quelque chose que le petit blond adorait aussi. Surtout qu'avec ses dessins il arrivait sans peine à se faire comprendre, peu importait la langue. Enfin bon bref. Et puis alors qu'il allait se lancer il se rappelle soudain de quelque chose. C'est qu'ils ne sont pas non plus libre. Les deux adultes en train de parler dans la pièce voisine vont bien les rappeler à un moment ou un autre pour aller manger, bien que lui s'en passerait bien. Il ne savait pas combien de temps il avait pour parler.


-Avec plaisir. Il y en a un qui t'intéresse plus que les autres pour commencer ? Et puis comme je pense qu'on aura...pas forcément le temps...Si tu veux on pourra se revoir à la rentrée ? Ou je peux même t'envoyer des dessins en hibou pour te montrer un peu ? Enfin si tu veux hein te sens pas obligée je comprends si tu veux pas...


Pour un peu et il se remettrait à bégayer, complètement mal à l'aise et incapable de regarder sa camarade. Un jour peut être il apprendrait à avoir une vraie conversation sans rougir ou regretter ses paroles aussitôt sortit de sa bouche mais ce ne serait visiblement pas le cas encore aujourd'hui. Et encore, il avait de la chance, il n'osait pas imaginer la réaction de son grand-père si celui-ci le voyait...

Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP

11 avr. 2020, 10:35
Repas estival  PV A.L 
Rares étaient les fois où Judith allait à la rencontre d’autrui, simplement par plaisir de discuter. Il y avait toujours un petit quelque chose derrière. Elle attendait toujours quelque chose de ses entrevues. Judith ne faisait jamais rien par hasard. Tout était toujours calculé de façon à profiter de toute situation. Chaque rendez-vous avait une importance particulière, et ses tenues et ses accompagnateurs variaient selon le public rencontré. Aujourd’hui, Amaryllis était nécessaire. Cette dernière savait qu’elle serait mise en avant par sa grand-mère pour vanter la qualité de son éducation. Peut-être même que les deux adultes discutaient de leurs petits enfants ensemble actuellement. Cela ne l’étonnerait en rien. Une jeune fille aux résultats et au comportement exemplaire. Cultivée et sportive. Certaines familles n’en demanderaient pas plus à leur enfant, mais Judith voyait cela d’une toute autre manière. Chaque activité était bonne à prendre. Si elle l’avait pu, la blondinette aurait pris des cours de piano, voire même de chant, de dessin, ou encore d’escrime. Plus un enfant faisait d’activités, plus il était complet. L’éducation, ici, n’avait pas pour but d’élever l’enfant, de lui fournir un esprit critique, un esprit ouvert. L’éducation, dans cette famille, avait pour but de former un comportement et des aptitudes dignes de ce nom. La perfection était attendue. C’était l’objectif de toute une vie.
Judith imaginait ses petits-enfants faire de longues études, et obtenir des postes haut placés au gouvernement britannique de la Magie. Ses attentes n’ont pas été exaucées pour ses enfants. Si peu, qu’un s’était amouraché d’une fille de petite famille avait qui il avait eu une fille cracmol. Pour aller avec tout cela, il avait même ouvert une boutique d’Antiquité moldu. Par chance, elle savait qu’avec le gouvernement actuel, cette boutique ne ferait pas long feu. Bientôt, sa passion s’éteindrait. Un si grand gâchis. Des années de perdues pour quelque chose de si insignifiant. Judith en avait toujours été profondément agacée. Par chance, sa belle-fille s’était avérée quelque peu intéressante, tout du moins, elle avait appris à l’être en côtoyant sa belle-mère. En suivant ses conseils, elle avait élevé ses enfants afin de les rendre accomplis. Tandis qu’elle fournissait à Autumn le minimum juridique. Penser à elle serrait le cœur d’Amaryllis. Sa sœur se refermait de plus en plus sur elle-même. Elle ne parlait plus, devenait aphone. Ses moindres paroles n’étaient que des chuchotements brisés. Ses cordes vocales étaient usées par son silence prolongé. Ses parents en venaient même à hésiter à la placer dans un internat spécialisé. Les discussions avec l’école étaient en cours. Mais Amaryllis savait qu’ils ne souhaitaient pas l’aider. Ils voulaient juste se débarrasser de cet être incomplet. La blonde savait qu’ils avaient fait des efforts. Ils en avaient fait pendant des années. Ils avaient essayé de lui pardonner, bien que cela n’était en rien de la faute d’Autumn, mais ils avaient honte de cet échec, de cette Lidwine défaillante. Ainsi, ils en attendaient bien plus d’Amaryllis. Elle était la petite dernière, celle sur qui tout reposait. Eden avait réussi, lui. Il avait la sympathie de tous. Il était la fierté des Lidwine. Et Amaryllis se devait de suivre ce même chemin.
Ainsi, quand Alexei proposa à la blondinette de se revoir à la rentrée et de lui envoyer des dessins par hibou, elle savait qu’elle devait accepter. Développer un lien avec lui devait sans doute être un espoir entretenu par Judith. Ils seraient le pont entre les deux adultes. Mais, malgré cette raison, des plus égoïstes, elle était surtout curieuse d’en savoir plus sur les créatures et sur le reste du monde. C’est donc avec un sourire avenant qu’elle prit la parole.


« Hum... Je veux bien que tu me parles de la Russie. Je ne connais pas bien ce pays. »


Avouer sa méconnaissance de cette partie du globe la fit grimacer légèrement. Elle se pinça la lèvre inférieure avant de reprendre la parole.

« Et je serai ravie de discuter à nouveau des créatures avec toi. »


Un sourire guindé plaqué sur le visage, elle continua d’observer le jeune garçon, en attente d’une réponse. Elle espérait que sa grand-mère serait fière de cette décision.

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Amaryllis Lidwine, Deuxième Année
Troisième Année RP