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12 avr. 2020, 22:59
Carnet de voyage d'un dragon irlandais {rps solos}
4 juillet 2044 - Echappée belle...
Ambiance ♫


Son sang battait ses tempes alors qu’elle serrait sa petite main autour de celle de son père. L’angoisse montait et elle serrait tellement fort les lèvres pour se taire. Rien de tout cela n’était prévu…

Ils s’étaient tranquillement et joyeusement préparé dans leur demeure en Irlande, entrant en cachette dans le pays et laissant les garçons à la garde du grand-père pendant qu’eux iraient à cette fameuse garden. Si cela devait être une opportunité pour son père, ce que Irisia ne comprenait pas vraiment vu qu’il était en France maintenant…, les choses avaient vite dégénéré. A peine le patronus d’Eden disparut, les parents avaient salué Miss Nerrah pour se précipiter vers leur enfant. Et si cette dernière ne comprenait pas grand-chose, elle devait avoir que voir les traits durs et stressés de ses parents n’avaient rien d’engageant…

Sans prendre la peine de parler, de rassurer ou même de saluer ses amis, Irisia se fit emporter par ses parents qui remontèrent jusqu’à la demeure, refaisant le chemin en sens inverse pour récupérer leur manteau et leur baguette.

« … Mère ? »

« Pas de discussion Irisia. Nous n’avons pas le temps ! »

La tension commença à grimper d’un cran alors qu’elle serra ses petits doigts autour de son morceau de bois. Il fallait courir… Vite !Son souffle se raccourcit et elle se remit à courir avec eux alors qu’il se dirigeait vers le portail, dépassant les protections et les barrières anti-transplanages pour disparaître dans un claquement brutal, déchirant le silence. Cette sensation de se glisser dans un tuyau congelé beaucoup trop étroit était désagréable au possible et elle blanchit violemment en se cramponnait plus fort à la main de son père.

« … Ils sont là. Cachez-vous. »

« P-père... »

« Chut ! »

Les yeux écarquillés en fixant sa mère qui glissa sa fine main sur la bouche de son enfant, la rousse se serra autour d’elle, retenant presque son souffle alors qu’elle voyait son grand-père parler avec d’autres hommes. Cinq ou six peut-être, tous en uniforme… Mais qu’est-ce qu’il voulait ? Pourquoi était-il chez eux ? Terrés dans les broussailles comme des lapins fuyant les chiens de chasse, le père serrait sa femme et son enfant dans ses bras, immobile, silencieux, presque sans vie alors qu’ils les voyaient aller et venir.

Ceux qui ne parlaient pas avec Eden déambulait dans les massifs de fleurs, piétinant sans vergogne les plates-bandes alors qu’ils se rapprochaient inconsciemment de la famille. Se désillusionnant tous les trois pour mieux se fondre dans les buissons, ils essayèrent de dissimuler leur magie alors que leur cœur battait tellement fort…

Bouge. BOUM. Vas-t’en. BOUM. Cours. BOUM. Lève-toi. BOUM. Pars. BOUM. Pars. BOUM.

Ils avaient presque l’impression que le bruit était suffisamment tonitruant pour se faire entendre de ceux qui les cherchaient. Irisia sentait son regard s’embuer de terreur tandis qu’ils s’approchaient toujours plus, crispant un peu plus ses doigts sur sa mère à chaque pas qu’ils faisaient vers eux.

Il faut partir. BOUM. Fuis. BOUM. Cours. BOUM. Vite. BOUM. Pars. BOUM. Pars. BOU-

« Ils ne sont pas là ! Essayons une autre adresse ! »

Et ils s’en allèrent. Comme un seul homme. Sur une dernière recommandation lancée à Eden qui se contenta de les fusiller du regard sans un mot.

Les claquements de leur transplanage leur déchirèrent le coeur avant qu’ils ne puissent inspirer de nouveau profondément en se serrant plus fort les uns aux autres. Le soulagement s’abattit violemment sur leurs épaules, leur donnant l’impression d’un noyé qui reprenait sa première bouffée d’air frais. Ils avaient été près, si près de se faire attraper… Leur tenue salis et abîmée par les buissons, le chignon d’Irisia tenant par la grâce de Serpentard, ils n’avaient pas fière allure mais au moins étaient-ils encore en vie et en sécurité pour l’instant…

« Ca va aller, on va s’en sortir... »

Micha embrassa tendrement la tempe de son épouse qui en ferma les yeux de soulagement, ses bras serrant de plus belle sa petite fille qui se cramponnait férocement au giron maternelle. Secouée par les sanglots silencieux, les petites perles salées roulant pour s’écraser sur la robe souillée, elle se remit lentement de la violente frayeur qu’elle venait d’avoir, frissonnante en jetant des regards craintifs autour d’eux…

« Venez. Rejoignons vite Grand-Père et rentrons à Paris. »

Lyra acquiesça et aida Irisia à se relever, retirant quelques branches et quelques feuilles en tâchant de lui offrir un sourire rassurant avant de suivre son mari qui vérifiait que la voie était libre pour s’élancer vers la maison. Courant tous les trois jusqu’à la demeure familiale, ils eurent à peine le temps d’embrasser le vieil homme, qu’ils s’accrochèrent au portoloin international pour retourner en sécurité dans leur appartement à Paris où les attendait nerveusement Aedan et Cian.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

12 avr. 2020, 23:34
Carnet de voyage d'un dragon irlandais {rps solos}
1 août 2044 - Flûte de pan et dragons épicés...
Ambiance ♫


Irisia ne tenait plus en place ! La joie en elle n’était que débordement et saut de cabri en puissance ! Du fait de son excellent bulletin scolaire absolument irréprochable, ses parents avaient décidé de lui offrir une semaine au Pérou pour qu’elle puisse visiter la célèbre réserve des Dent-de-Vipères du Pérou ! Courant en criant sa joie dans l’appartement à Paris, virevoltant comme un oiseau de feu alors que ses boucles rousses dansaient avec elle, l’irlandaise finit par se rendre dans sa chambre pour se dépêcher de faire sa valise. Sans compter que Rufus l’attendait là-bas de pied ferme ! Le hasard… C’était carrément trop bien !

Suite au premier jour qu’elle passa avec son ami de Serpentard, le reste de la semaine se passa dans une ambiance vraiment euphorique. Le matin, son père s’occupait de son travail, elle faisait sagement des devoirs et des dessins, observant les photos magiques du jour précédent et imaginant tout ce qu’elle pouvait faire encore. L’après-midi, elle se rendait la moitié du temps dans la réserve : les pouponnières, les dressages, les expositions, engrangeant chaque miette de souvenir possible.

« Vous savez Père, un jour ce sera moi qui travaillerait avec eux. »

« Spécifiquement au Pérou ? »

« Hnnn non! Partout dans le monde ! Je veux découvrir chaque espèce et faire de grandes choses ! »

« Vous en ferez de grandes choses ma chérie, j’en suis convaincu. »

Se rengorgeant de fierté face aux paroles de son père, elle se remit à contempler ses êtres majestueux, un sourire rêveur et heureux aux lèvres. Le reste de la journée consistait à découvrir le pays et toute sa culture. On pouvait penser que c’était un état pauvre et miséreux… Mais les gens étaient tellement chaleureux et souriant, faisant la fête, dansant, chantant, jouant des instruments et s’interpellant à grandes claques dans le dos ! Toute cette nourriture ! Et ces couleurs ! Il y avait des couleurs partout c’était incroyable !

Irisia rayonnait comme un soleil alors qu’elle se joignait à des enfants pour danser dans les yeux, au son des flûtes d’un orchestre improvisé, ses pieds battant la terre battue et ses mains claquant au rythme de la musique. C’était une enfant qui dévorait la vie à pleine dent, savourant simplement la paix et la joie de cet instant, à des années lumières de ce qui l’attendait en France ou en Angleterre.

« Venez chérie. »

Il avait rit et accompagné sa princesse de feu en claquant des mains, ses yeux la couvant d’un regard tendre et protecteur, comblé de la voir en cet instant si épanouie et sereine. L’attrapant au vol, il la fit sauter dans ses bras avant de la mettre sur ses épaules, en quête de nourriture, les galettes de maïs débordant de viande et de légumes, les pommes de terres et les fruits. Ils mangeaient avec les mains, insouciants des manières des familles étriquées par leur éducation haut de gamme, s’amusant à apprendre quelques mots avec les péruviens.

Dans la nuit douce et noire, Irisia s’endormait au son des flûtes de pans et des effluves de la, nourriture délicieuse et épicée, un sourire immense barrant son visage.

Un quotidien qui les occupa toute la semaine. Et honnêtement, la rousse n’était vraiment pas impatiente de s’en aller…

« Est-ce qu’on pourra revenir Père ? »

« Oui bien sûr. Nous verrons l’année prochaine au vu de votre bulletin de notes. Peut-être même vous emmènerai-je dans une autre réserve. »

« Je vous promets de n’avoir que des Optimals à vous donner ! »

« Nous verrons ça Petit Dragon. »

Son père rit doucement en caressant les boucles folles avant de finir de rassembler leurs valises. Vérifiant que tout était bon, Micha les réduisit dans sa poche avant de régler les frais d’hôtel, direction Paris et le reste de la famille qui les attendait avec grande impatience. Bientôt, les effluves d’épices et de sucres furent remplacées par les pot d’échappement des voitures moldues...

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

13 avr. 2020, 17:42
Carnet de voyage d'un dragon irlandais {rps solos}
31 août 2044 - Dans le chaos et la violence...
Ambiance ♫


Le souffle court, haletant, Irisia fixait sans la voir cette chambre qu’elle avait complètement retourné. Débraillée, le regard vide et les joues rouge, elle ne faisait même pas attention à ses mèches qui lui chatouillaient le nez. Essuyant vaguement le sang sur ses mains à cause des coupures qu’elle s’était fait, elle rejeta ses cheveux en arrière en admirant le résultat. Les plumes de ses oreillers virevoltaient paresseusement dans les airs tandis que les voilages et les rideaux pendaient misérablement, déchirés, réduit en lambeaux dans un amas informe et disgracieux sur le sol. Ses bibelots étaient tous explosés sur le sol, les tâches sur les murs indiquant qu’ils les avaient violemment percutés avant de se répandre à terre. Les chaises étaient renversées, ses armoires vidées… Rien n’avait pu échapper à la colère qui avait autant dévasté sa chambre que son coeur.

« Irisia... »

« Non. »

« Écoutez chérie, ne faites pas l’enfant. Sortez de là et par- »

« Non. »

« Vous êtes une grande fille maintenant et il faut que vous comp- »

« Non ! »

« Parlez-nous sur un autre ton jeune fille et ouvrez-la por- »

« PARTEZ ! JE VEUX PLUS VOUS VOIR C’EST CLAIR ?! »

« Irisia ?! »

« Mais enfin, Irisia ! »

« FICHEZ-MOI LA PAIX ! JE VOUS DÉTESTE ! »

… Les coups sur sa porte s’arrêtèrent après avoir entendu quelque chose se briser contre le bois une nouvelle fois. Ils allaient encore attendre un peu. La rousse ne comprenait pas… Comment, après deux mois de bonheur, avaient-ils osé lui dire qu’elle devait rentrer en Angleterre pour prendre le Poudlard Express et le chemin du pensionnat ? Après ce qu’il s’était passé en mai puis à la garden party de Carry ! Comment osaient-ils envisager de la renvoyer poursuivre ses études comme si de rien n’était ?! Serrant rageusement les poings en plissant les yeux, l’irlandaise était encore haletante et débraillée tandis qu’elle trônait au milieu du chaos qu’était sa chambre. Ils l’abandonnaient de nouveau… Plutôt que de la garder avec eux, ils la repoussaient et l’abandonnaient à Poudlard… Tout ça c’était qu’une blague en fait… Une vaste blague toute pourrie…

Les larmes s’accumulant dans son regard, Irisia alors qu’elle finit par se laisser tomber sur le sol, serrant sa peluche éventrée contre elle, tâchant de remettre maladroitement les entrailles de coton à l’intérieur. En colère, blessée, elle détestait profondément ses parents en cet instant… Et ce fut avec un regard dur et froid qu’elle fixait son grand-père qui réussit à entrer en lui souriant gentiment. Mutique, elle ne fit rien pour l’empêcher de remettre à neuf sa chambre, réparant les rideaux et les bibelots, rangeant les armoires et les tiroirs. Il enchanta même sa peluche dragon avant de la lui rendre.

« Ça va aller ma petite Flamme. Nous allons nous en sortir. »

Mais la bienveillance de Grand-père Eden ne suffit pas à apaiser le cœur meurtri de la jeune qui attrapa sa peluche sans un mot. Se détournant de lui, elle se blottit contre la fenêtre, ignorant le départ du vieil homme ni l’arrivée de Tisha qui fit ses bagages en un claquement de doigt.

« Je vous déteste tous...

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

13 avr. 2020, 18:39
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2048-2049 : Sixième année rp

14 juil. 2020, 19:10
Carnet de voyage d'un dragon irlandais {rps solos}
21 décembre 2044Une bougie s’éteint...
Ambiance ♫



Le silence de la demeure était pesant. Pourtant toujours aussi lumineuse et accueillante, décorée avec soin et toujours nettoyée correctement, l’ambiance restait pesante et morose. Eden ne savait que faire pour égayer tout cela, encore moins en ce 21 décembre. Il fallait avouer que sa petite fille avait à peine décroché quelques mots depuis son retour de Poudlard mais il ne lui jetterait pas la pierre : c’était une situation dure à vivre pour une enfant de son âge.

Aujourd’hui, Irisia avait officiellement 13 ans et elle n’avait autour d’elle pour fêter ce jour béni, que sa peluche Dragan et son Grand-Père.

La rousse picorant à peine et jouant peu, elle passait ses journées à étudier et travailler, faisant ses devoirs, lisant les lettres de ses parents et n’y répondant pas. Son Grand-Père la laissait respirer autant qu’il pouvait, continuant de s’occuper des jardins et des massifs que la petite observait par moment par la fenêtre de sa chambre. Le soir, après le dîné, ils restaient tous les deux dans le salon, lui avec son whisky pur feu, elle son lait chaud, observant le feu de cheminée, le sapin décoré avec soin mais si solitaire dans cette demeure… Parfois elle lisait un livre aux côtés du vieil homme mais toujours sans qu’un son ne franchisse le barrage de ses lèvres de corail.

Irisia avait la rancune tenace et tirait sa peine comme un boulet à la cheville…

Elle prit quand même soin de s’apprêter pour cette occasion. Une simple tresse, des perles aux oreilles et autour du cou, une longue robe blanche à dentelle et de petites ballerines de satin blanc… Le seul bijou qui n’apparaissait pas était son sourire et son regard pétillant… Petit flocon de neige perdu au milieu de cette immense pièce...

« Bon anniversaire ma chérie. Que cette nouvelle année qui t’ouvre les bras te couvre de bienfaits. »

« … Merci Grand-Père... »

Regardant l’immense framboisier couvert de chocolat blanc, Irisia compta les bougies avant de faire un vœu, une larme roulant sur sa joue.

« … Que le 21 décembre 2045, la famille soit réunit pour fêter mon anniversaire... »

La petite voix tremblante franchit le barrage de ses lèvres tandis qu’elle les souffla, son cœur se serrant d’espoir que ce vœu se réalise… Une grande main burinée par le temps et tâchée par la terre serra doucement la petite épaule avant que Eden ne se penche pour lui embrasser le front, la serrant dans ses bras. Si jeune et pourtant devant grandir beaucoup trop vite…

Le reste des vacances se passa dans cette morosité et cette tristesse ambiante, dans ce silence pesant et peiné tandis qu’Irisia fut plus assidu que jamais dans ses devoirs. Travailler pour oublier la solitude, l’abandon, la tristesse…

Quand le 01 janvier arriva, sans un bruit, sans protestation, l’enfant prépara sa malle pour retourner à Poudlard. Le coeur lourd, enfoncé dans sa gorge, elle fixait le quai de la gare avec ses grands yeux gris, terne et sans vie. Il était temps de repartir…

Eden l’embrassa doucement et la regarda disparaître dans les wagons, attendant de ne plus voir le train pour retourner au manoir. Irisia s’étiolait peu à peu, perdant sa joie et sa vivacité, comme la plus belle des roses se fanant prématurément...

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2048-2049 : Sixième année rp

04 sept. 2021, 01:09
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2048-2049 : Sixième année rp

04 sept. 2021, 01:09
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01 Septembre 2045Où sont passées les années fanées...
Ambiance ♫


La douce amertume de la jeunesse qui se fane à mesure que le temps passe… Troisième année à Poudlard, bientôt 14 ans… Toujours pas de parents, ni de jumeaux, juste elle et son Grand-Père… Et les lettres de ses meilleurs amis. Sans Aliosus ou Alice, elle n’aurait sûrement pas survécu à un nouvel été comme cela. Comment résister à autant d’épreuves sans soutien ? C’était impossible… Malgré tout l’amour, la protection, le soutient de Grand-Père Eden, les messages de ses piliers l’avaient grandement aidée. Irisia avait échangé durant tout l’été avec eux, se reconstruisant peu à peu, sa mélancolie se dissipant sans pour autant disparaître.

« Tout va bien se passer Grand-Père. Je te promets de répondre à chacun de tes hiboux cette année. »

« C’est bien mon petit feufollet. Et pour tes parents... »

« Grand-Père. Ça va bien se passer cette année. Dis juste à Mère que je suis pas prête pour le mariage arrangé, mais que je les aime. Et puis je travaillerai à fond cette année, je ferai tout pour avoir de supers notes. D’accord ? »

« Mon petit dragon courageux. Je suis fière de toi tu le sais ? »

« Merci Grand-Père. »

Le vieil sourit doucement et embrassa son petit trésor flamboyant avant de la laisser s’échapper dans le train pour retrouver ses amis. Le chemin avait été long et douloureux pour l’enfant depuis le départ du reste de la famille… Mais à présent, le temps passant, la vie se reconstruisait et le mental se renforçait. Cela irait de mieux en mieux, Eden y croyait, il voulait y croire, pour qu’Irisia retrouve sa joie de vive.

La jolie rousse, les genoux sous le menton, ses bras enroulés autour de ses mollets, regardaient ses amis en échangeant avec ses amis. Si douce et paisible, la mélancolie la rendant presque passive et plus frêle que jamais… Mais son regard pétillait un peu plus que ces derniers mois, en particulier quand elle repensait à ce que signifiait ce jour précis, 01 septembre 2045… Aujourd’hui, cela faisait deux ans qu’elle était attachée à son meilleur ami Aliosus, le tout premier qu’elle s’était faite en arrivant au château. Et quelle amitié… Malgré ses derniers mois, malgré son éloignement, il était une bouffée d’air frais et un soulagement, un pilier qui ne la laissait pas tomber.

« On va enfin faire Soin aux Créatures Magiques, c’est trop cool non ? Je me demande quels animaux on va pouvoir voir cette année… Des dragons ? »

Un léger sourire aux lèvres, échangeant des regards complices et rêveurs, Irisia posa sa joue sur ses genoux, son regard se perdant dans le paysage défilant devant les fenêtres du train. Ils étaient en route pour une nouvelle et troisième année à présent… Qu’est-ce qu’elle allait leur réserver celle-ci ?

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2048-2049 : Sixième année rp

31 août 2022, 22:26
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2048-2049 : Sixième année rp

31 août 2022, 23:58
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08 Avril 2046Mais il faut pourtant continuer d'avancer malgré les ruines...



Et la voilà de nouveau sur le quai de la gare. Adossée contre le pilier en fer forgé, la rousse fixait la locomotive rouge écarlate d'un œil vide, attendant son grand-père qui discutait avec quelques connaissances. En y réfléchissant, il suffirait de pas grand-chose pour prendre son sac et partir... De toute façon, ça servait à quoi de revenir à l'école ? Alice était partie et ne répondait pas à ses lettres. Aliosus la dédaignerait pour compter fleurette avec l'autre saloperie de Carry. Et elle, elle serait obligée de regarder cela en gardant sa baguette dans son étui pour ne pas la tuer avec une profonde satisfaction.

« … sia ? Irisia ? Petit dragon ! »

« … Grand-Père ? »

« Et bien alors, tu étais dans tes pensées ? »

« … Oui. »

Est-ce que c'était légal d'être joyeuse en imaginant la mort d'une camarade ? Irisia devenait mauvaise... Soufflant en se frottant la nuque, elle se redressa en sautillant, enfonçant ses poings dans ses poches en inspirant profondément.

« Tu es prête pour ta rentrée ? »

« ... »

Était-elle si prête que ça ? Honnêtement non. Pourquoi y retourner ? Ça ne servait à rien. Deux semaines à remâcher encore et encore toute cette histoire pour au final avoir cette conviction : celle de rester chez soi et de toute oublier, rouler en boule sous son lit. Ses vacances au Pérou avec Rufus lui paraissait drôlement loin à présent... C'était nul de grandir.

« C'est pas comme si j'avais le choix Grand-Père. »

« Irisia, nous en avons déjà parlé. Je sais que ce n'est pas simple pour toi mais Poudlard regorge d'enfants, je suis sûr que tu arriveras à te faire de nouveaux amis dans ta maison. »

« Grand-Père... S'il te plaît... »

« Je sais à quel point Aliosus et Alice compte pour toi. Mais les choses sont comme elles sont aujourd'hui. Il faut que tu réussisses à passer outre, à te détacher de tout ça pour continuer ta vie. Mon dragon, tu n'as que 14 ans, tu as toute la vie devant toi, tu es belle, amusante, intelligente... Tu es un être exceptionnel. »

Mais quand on avait 14 ans, ce genre de paroles avaient tendance à glisser comme un pet sur la glace et là, clairement, Irisia était au bout de sa vie.

« … Au revoir Grand-Père. Fais attention à toi. Je t'envoie un hibou demain. »

« Bonne route ma chérie. »

La rousse était imperméable à tout... Cela peinait Eden qui ne savait définitivement pas quoi faire pour la sortir de cette spirale, et la sortir de Poudlard n'était pas une solution.

Montant dans le train, Irisia chercha un wagon de libre et se calfeutra sur un coin de banquette, se recroquevillant en se remettant à fixer le vide. Elle n'avait pas hâte d'arriver à l'école...

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2048-2049 : Sixième année rp

01 sept. 2022, 00:18
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2048-2049 : Sixième année rp