Il neige. Habituellement, j'aime la neige. La neige qui tombe et recouvre de blanc le sable beige. La neige qui tombe en tourbillons, emportée par le vent qui fait valser les vagues. Ici, la neige est grise, froide, triste. Elle recouvre les trottoirs d'une couche de bouillie fondue et marron.
Papa m'a annoncé hier que nous passerions les fêtes de Noël chez son meilleur ami et sa femme à Bath. Meilleur ami dont je n'avais jamais entendu parler bien-sûr ! C'est un sorcier aussi, il fait donc parti de la longue liste de mensonges de papa. Mensonges ou secrets.
Mes yeux scrutent la rue devant moi et mon nez est collé à la vitre froide de la grande fenêtre du salon, chez Papy William et Mamy Margaret. C'est aussi chez moi maintenant. Enfin à chaque vacances scolaire depuis un peu plus d'un an. Je ne suis pas retournée en Irlande depuis la fin de ma première année à Poudlard. Je suis en colère et je lui en veux. A lui. Il a foutu mon monde en l'air, et je crois que c'est pour ça qu'il essaie de se faire pardonner...
Il aurait mieux fait de me laisser rentrer à Rosscarbery, retrouver maman, Lizzie et Papy et Mamy.
Mais non la destination de nos fêtes de Noël, ce sera Bath. De toute façon, rien ne peut être pire qu'ici. Ici, c'est triste et austère. Ici, les Elfes de maison sont aux petits soins pour tout le monde, sans jamais recevoir un merci. Ici, on ne voit jamais l'horizon. Ici, je vis avec eux, eux que je ne connais pas, malgré leur efforts.
Alors Bath. Pourquoi pas. On verra.
Papa a prévu de faire le voyage en portoloin. Au moins, il ne durera pas des heures dans un silence gênant. Alors, j'attend que tout soit prêt. Mon manteau est déjà enfilé, je suis prête à quitter Londres. Mes doigts jouent avec mon bracelet lorsque papa m'annonce être prêt lui aussi.
Il tient une grosse valise dans une main et un livre dans l'autre. Le portoloin.
Je n'ai utilisé qu'une seule fois ce mode de transport, pour un cours de botanique. Et franchement la sensation d'avoir le cœur au bord des lèvres ne m'a pas laissé un souvenir des plus agréables. J'aurais préféré voyager en balai. Mais cette maudite neige ne nous aurait pas aidé.
Alors je pose ma main sur le livre et en un clignement de cil, je me retrouve dans ce tunnel psychédélique. Je sens les poils de ma nuque s'hérisser et mon cœur faire une embardée.
Puis le sol dure et humide, froid sous mes doigts. Je suis à genoux dans la neige. nous avons atterri dans un parc, vide bordé d'arbres qui ont perdu leur feuilles. Papa me regarde et me tend la main pour m'aider à me relever.
Nous sortons du parc et avançons dans une rue entourée de bâtiments aux façades lisses et beiges. Ici tout est rangé, ordonné, calme. C'est joli.
Au bout de la rue, se dresse une immense place circulaire entourée par trois grand bâtiments en arc de cercle. Des maisons, collées les unes aux autres, des colonnes entre chaque fenêtres blanches. On s'arrête devant l'une d'elles, la numéro 12.
Je respire un coup quand papa fait tinter le heurtoir de la porte d'entrée.

@Lydia Holmes

23, on était le 23.
Dans deux jours on était le 25; Noël.
Dans six jours on était le 29; ça faisait deux ans.
Deux longues années.
Elle était heureuse maintenant, elle était épanouie à Poudlard. La première année était assise sur le canapé du salon, un livre à la main. Lydia lisait en apparence mais en vérité elle réfléchissait à l'Autre qui allait arriver dans quelques temps chez elle. Lorsque Tobias lui avait annoncé par lettre que son meilleur ami et sa fille venaient passer Noël chez eux, la fillette avait d'abord boudé. *Une Autre à la maison? Tss, j'aurais préféré inviter Éléonore*

Puis elle s'était dit que cette "Gabriella" devait être encore plus désespérée qu'elle puisque passer les fêtes chez des inconnus était assez peu agréable.

Les flocons tourbillonnaient dehors. Il faisait Froid et le paysage était devenu entièrement blanc. Personne ne se risquait à l'extérieur, ainsi la Neige conservait sa beauté immaculée. Il faisait exactement ce temps là en 2042.
*Arrête. D'y. Penser.*
Facile à dire... Lydia voit bien dans les yeux de Colombe l'étincelle de tristesse qui s'allume en voyant les jours défiler sur le calendrier. Si même les adultes ne parviennent pas à oublier, comment peut faire une enfant? Celui qui a failli exister est un Souvenir trop dur à faire disparaitre.

Ce Souvenir les hante.
Ce Souvenir est bien trop présent.
Ce Souvenir crie avec le timbre de la voix qu'Il aurait dû avoir.
Ce Souvenir vient toujours avec ses filles: les larmes.

La fillette espérait donc que la Fille-de-Noël puisse la distraire un peu.

La sonnerie vient d'ailleurs de retentir.

-On va les accueillir ? dit son père avec un franc sourire.


 Ils marchent vers la porte d'entrée et l'ouvrirent. Devant la petite Holmes se trouve une troisième année, encore jamais croisée à Poudlard.

-Entrez! Viktor si tu savais comme je suis content de te voir!

Une inconnue était à présent dans la demeure de la famille; elle arrivait en même temps que les flocons de décembre.

Le métal du heurtoir résonne d'un son creux.
Alors que je jette un coup d’œil circulaire sur la place, je me dandine d'un pied sur l'autre, en mordant l'intérieur de ma joue. J'ai froid, je ne suis pas à l'aise. Je crois bien que ça va être les pires vacances de ma vie. Je souffle bruyamment sur mes mains gelées, papa me regarde avec un air inquiet. Et juste avant que la poignée de la porte ne se mette en mouvement, il me chuchote :
"Allez, ça va bien se passer. Tu verras, Tobias est très gentil. Et je suis sûr que tu vas très bien t'entendre avec sa fille. Vous êtes dans la même maison."
J'avais envie de lui répondre que tous ceux de ma maison devaient être très gentils. Mais que ça ne faisait pas d'eux mes amis. Que je n'en connaissais aucun, car j'étais une ombre. Une ombre à cause de lui. A cause de ses mensonges. A cause de ses secrets.
Mais, ce réconfort était sans doute plus pour lui que pour moi finalement, je n'avais pas eu voix au chapitre de ma vie, et à priori il n'avait pas prévu que ça change. Alors je ne dis rien. Je me contente de souffler sur mes mains rougies par la neige.

La porte s'ouvre, doucement pour laisser apparaître un homme. Papa affiche un grand sourire en voyant la silhouette de son ami. Moi, j'attend que leur retrouvailles se terminent. Une accolade et une tape dans le dos. Ça me fait bizarre de voir papa comme ça. Je retrouve son visage rayonnant, celui qu'il avait avec maman. Avant. Mon cœur se serre et une boule monte dans ma gorge.
Je suis de plus en plus mal à l'aise. Je regarde mes pieds, le bout arrondi de mes bottes, que la neige commence à recouvrir de ses tâches blanches. Papa passe un bras autour de mes épaules. Puis, d'un ton léger, il lance à son ami :
"Je te présente Gabriella, ma fille."
Je relève mes yeux bleus vers le visage de notre hôte et je lui souris timidement, en guise de "bonjour". C'est quand il se décale pour nous inviter à entrer, que je la remarque. Une petite brune au teint pâle, poudré de tâches de rousseur. Enfin brune, ce n'ai pas vraiment ça. Elle a les cheveux noir corbeau. Ce qui fait ressortir ses yeux. Deux billes bleue perçantes. Son visage ne me dit rien du tout. En même temps, elle a l'air jeune, plus jeune que moi. Une première année certainement. Elle a l'air gentille avec son visage doux et enfantin. Mon cœur se réchauffe un peu.

Papa pose une main dans mon dos pour me faire avancer, Son ami "Tobias" referme la porte derrière nous. Me voilà, intruse de l'intimité de cette famille.
Mes mains tremblent lorsque Tobias prend nos manteaux humide. Il fait bon dans la pièce, une chaleur lumineuse, confortable. La pièce est belle, accueillante. C'est un endroit dans lequel on a envie de vivre. Pas comme la maison de Londres. Finalement, Noël va peut-être bien se passer. Je l'espère.
Tobias nous invite à nous asseoir dans le salon. Je m'installe donc entre papa et la demoiselle aux cheveux de jais. Mais ne sachant jamais quoi faire face aux Autres, tendre ma joue ou ma main, je me contente de lui offrir un sourire timide lorsque mon regard bleu rencontre le sien.
"Bonjour, moi c'est Gabriella. Et toi ? ... Et merci de nous accueillir pour les vacances."

Tobias a un grand sourire. L'homme est assez franc dans ses émotions, sa devise est carpe diem, aussi Lydia distingue toujours ce que son père peut ressentir. Et là il est fou de joie; même un inconnu pourrait le voir!

Viktor lui présente sa fille *Gabriella ?*. Son visage ne dit rien à la petite Holmes. Elle l'a peut-être croisée un jour dans le dortoir ou le petit salon mais n'a pas retenu son visage.

-Que tu es grande ! Et dire que je t'ai vu alors que tu n'étais qu'une petite fille.

*Et Viktor il m'a vu moi quand j'étais petite?* Sûrement mais en tout cas personne ne lui a jamais raconté si une rencontre avait eu lieu.

L'Autre se présente à la fillette. Elle semble timide *doit être pas facile de passer Noël chez des inconnus*. Pour lui montrer qu'elle compatit, Lydia lui adresse un petit sourire qui se veut gentil.

-Lydia, j'm'appelle Lydia. Et je suis très heureuse de t'accueillir ! *faut pas que j'en fasse trop non plus*

-J'étais pas trop au courant à vrai dire, dit-elle en pouffant.

Son père se lève, il ne tient plus en place. Elle le regarde avec tendresse ; il est beau son papa avec ce sourire sur ses lèvres. Le 29 décembre est toujours une journée douloureuse chez les Holmes, elle espère que la famille Barton sera encore là à cette date, pour réconforter Tobias.

-Vous voulez boire quelque chose ? Un chocolat chaud ? Un jus de citrouille ?

-Un chocolat s'il te plaît papa!




*J'l'aime bien. C'est peut-être pas qu'une Autre.*

-Le chocolat est presque aussi bon qu'à la table de Serdaigle, je te le conseille...

Mes excuses pour ce retard et ce post franchement médiocre

Le canapé est confortable. Comme le vieux canapé de cuir marron qui a décoloré au soleil sous la véranda.
J'ai un pincement au cœur en pensant à maman, à mamy, à Lizzie... et à papy. A Rosscarbery, et à ce vieux canapé. Je sens ma gorge se nouer, et l'humidité pointer aux coins de mes yeux.
Mais je n'ai pas le temps de laisser les perles salées aller plus loin, que la filles aux yeux de saphir, me sourit. Elle se présente sous le nom de Lydia. Elle à l'air gentille. Vraiment. Puis elle m'annonce qu'elle n'était pas au courant de notre venue. A elle aussi, on a imposé cette cohabitation.
Je ne comprend pas papa. Noël, c'est une fête qu'on passe en famille. Mais eux, je ne les connait pas.
Peut-être après tout que Tobias fait partie de son autre famille. Il fait partie de son autre vie. Celle qu'il m'a cachée. Comme on cache des secrets à une petite fille, parce qu'elle ne peut pas comprendre. Je suis une petite fille.

Comme une gifle, la remarque de Tobias me revient en mémoire "Que tu es grande ! Et dire que je t'ai vu alors que tu n'étais qu'une petite fille" Il m'a vu ? Moi ? Petite ? Pourtant je n'en garde aucun souvenir. Alors, je le détail, son visage doux, ses manières délicates. J'essaie de capter un geste qui me reviendrait en mémoire. Mais rien. Je ne me souviens pas de lui. Alors, je me tourne vers papa. Je le regarde avec un sourcil levé. Lui, il regarde Tobias. Je n'aurai pas de réponses, et ce n'est pas, ni le lieu ni le moment de poser des questions.

Alors, je tourne mon visage vers celui de ma camarade. Elle observe son père qui se lève. Je souris en voyant son sourire à elle. Celui qui transpire d'admiration et d'amour. Moi aussi, je regardais papa en souriant comme ça avant. Je regardais ses beaux yeux bleus, identiques aux miens. Ses cheveux noirs soyeux qui ont commencé à griser sur les tempes. Son visage fin avec sa barbe de trois jours. Celle que maman n'aimait pas car ça la "piquait". Je me surprend à sourire à ses souvenirs. Et une nouvelle fois, je regarde papa. Oui, je lui en veux. Oui il m'a menti. Depuis toujours. Mais quand son visage se tourne vers moi et que ses yeux bleus caressent les miens, je vois son amour. Celui qu'il a pour moi. Celui qui transpire dans son sourire. Et je lui rend son sourire. Une chaleur, que je n'avais pas ressenti depuis longtemps m'enveloppe, dehors comme dedans. Mon sourire s'étire encore à mesure que mes yeux se plissent. Je n'avais pas souris comme ça, vraiment souris, depuis longtemps. Et ça fait du bien.

C'est à cet instant précis que la voix de Lydia vient se poser au creux de mon oreille. Une voix heureuse. Un bonheur contagieux.
Alors, un sourire franc, lumineux naît sur mes lèvres. Un sourire qui éclipse l'Ombre que je suis, l'espace d'un instant. Je lui répond :
"Oh oui, un chocolat chaud ! C'est ma boisson préférée !
Et si tu laisses flotter des chamallows à la surface, c'est encore meilleur !
Tu sais ce que c'est un chamallow ? "

L'Autre *nan Gabriella* semble déjà plus heureuse qu'à son arrivée où elle paraissait vaciller à chaque secondes. Lydia a compris finalement pourquoi elle n'a aucun souvenir de l'avoir vue à Poudlard. La jeune fille semble timide, fragile. Une équilibriste qui, au moindre faux pas, peut se retrouver en larmes. Une équilibriste qui peut aussi réussir à avancer et à sourire, comme elle le fait maintenant.

*T'es jolie quand tu souris. Ne pleure pas.*

Elle semble très joyeuse à l'idée de prendre un chocolat chaud. Gabriella propose même de l'accompagner de chamallows.

-Oui bien sûr que je sais ce que c'est !

La fillette jette un regard vers les placards de la cuisine, elle n'est pas sûre qu'ils en aient. Tobias a entendu les deux enfants et en remplissant les mugs, jette des bouts de guimauve dedans.

-Voilà pour vous mes filles !

Lydia tique en entendant son père considérer qu'il a deux filles. *Il peut y avoir que moi. Et peut-être Lui à la limite.* Son sourire s'efface mais elle fait tout pour conserver sa bonne humeur : c'est déjà suffisamment dur pour Gabriella.


-C'est brûlant attention, lui dit-elle.

Le chocolat envahit son palai ; sensation plus qu'agréable. Tobias se tourne alors vers Viktor et prend de ses nouvelles.

-Alors qu'est-ce que tu deviens ?

Se détournant de la conversation, la brunette regarde un instant le ballet des flocons par la fenêtre, en buvant son chocolat chaud par petites lampées. Elle regarde Gabriella qui semble heureuse. Elle regarde tour à tour l'inconnue et les flocons.
L'Hiver est doux en cet instant.

Monsieur Holmes part dans une pièce au fond, la cuisine certainement. Puis il revient avec un plateau qu'il pose sur la table. Il nous tend, à Lydia et moi deux tasses fumantes. J'observe ma camarade avec un grand sourire lorsque j'aperçois les Chamallow qui flottent à la surface du chocolat chaud.
Mes yeux se relèvent lorsque je l'entend nous désigner comme "ses deux filles".
Aussitôt, je me tourne vers papa, qui ne semble pas relever la remarque. Puis vers Lydia. Elle ne sourit plus, mais ne semble pas non plus s'offenser de la remarque. Ou alors elle le cache. Je sais pas vraiment comment je le prendrai si papa qualifiait une autre de "sa fille".

La tasse collée à la bouche, elle m'annonce que le chocolat est brûlant. Je plaque mes mains tout autour de la porcelaine, et je laisse sa chaleur se diffuser dans tout mon corps. Je souffle longtemps avant de boire le chocolat dont la surface fait des ondes sous mon souffle.
Je pousse un soupire d'aise quand le gout du cacao se répand sur ma langue. Je ferme les yeux en savourant ce moment.

Papa et Tobias se lancent dans une conversation que je n'écoute pas.
Je me retourne pour faire face à Lydia, la tasse toujours serrée dans mes mains et la fumée odorante inondant mes narines.
"Hum ! C'est trop bon ! Et bien meilleur que le jus de citrouille ! Il devrait servir ça à Poudlard, avec des chocogrenouilles et des patacitrouilles"
Je regarde Lydia avec un grand sourire complice, fronçant mon nez.
Elle est joli Lydia, avec son visage doux et ses cheveux de corbeaux.
Je la regarde attentivement, cherchant un souvenir que j'aurai d'elle. Mais non.
"Donc... Tu es en première année ? Je suis désolée, je me souviens pas t'avoir vu au château. Ça va, tu te plais ? Et les cours ? ... Pardon, je suis toujours trop curieuse."
Après quelques secondes, je reprend, plus timidement.
"Merci de nous accueillir, c'est vraiment très joli chez toi. Je pense qu'on va passer un chouette Noël !"

Lydia écoute un instant ce que disent Viktor et Tobias. Fille unique, elle a appris à souvent se mêler aux conversations des adultes pour ne pas se sentir trop seule. C'est difficile pour elle de se dire qu'elle doit laisser son père parler avec un inconnu, qu'elle doit engager une conversation avec Gabriella. Bien que la jeune fille soit très sympathique, la fillette a tout le temps envie de faire autre chose, de penser à sa vie ou encore de regarder les flocons tournoyer et tomber. *'Sont comme des plumes.*

L'adolescente fait une remarque sur le jus de citrouille à Poudlard. Lydia n'est pas difficile et adore la cuisine du Château alors elle se contente d'hausser les épaules. Elle n'a pas tellement envie de penser à sa vie de sorcière en ce moment, elle aimerait juste rester là, à discuter de tout et de rien, à boire du chocolat chaud et savourer la douceur de l'Hiver. Pourtant son interlocutrice lui pose plusieurs questions sur ce sujet alors elle se sent obligée d'y répondre. *Au pire je dévierai la conversation ensuite.* Cela lui fait aussi plaisir que la jeune fille sorte de sa coquille et qu'un sourire s'invite sur ses lèvres.

Lydia oublie un instant la Neige et ses rêves d'enfant émerveillée par tout ce qu'il y a autour d'elle et répond à son invitée.

-Je crois pas t'avoir déjà vue non plus. *Ou j'ai peut-être pas r'tenu ton visage...* Et oui tout me plaît à Poudlard ! *Sauf les Autres mais ça c'est un secret.*

Quand Gabriella lui adresse timidement des remerciements, la petite Holmes lui prend la main ; gentiment.