Inscription
Connexion

19 janv. 2018, 22:43
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
Reducio
Ce RP fait suite à celui-ci



Le réveil en ce samedi de début d’année avait été difficile pour Phœbe, qui n’avait pas coutume d’être tirée du sommeil de façon aussi hâtive. La faute à un mauvais calcul, elle s’était dit la veille qu’un délai pour ranger ses affaires pouvait être pris sans problèmes, ignorant qu’une lourde pile de livres posée en équilibre précaire sur un support allait s’effondrer avec fracas très tôt le matin, alors que le Soleil n’avait même pas encore laissé filtrer ses premiers rayons au travers de la fente entre les rideaux. Clairement, l’adolescente ne se sentait pas prête à affronter cette journée, une pseudo-retenue avec Yuzu Ame l’attendait. Ce genre de mesure n’avait pas prise à la légère par la préfète car si l’élève en faute voyait une partie de sa fin de semaine mangée par cette contrainte, il en allait de même pour cette dernière. La petite Swan avait dû abandonner toute autre activité pour se libérer complètement la journée. Rien d’autre en perspective que de s’occuper de la Gryffone, et surtout espérer sa venue.

La Serpentard sortit de la salle commune rapidement et monta en premier lieu vers la Grande Salle, au cas où par un très heureux hasard elle rencontrerait la japonaise, ce qui lui éviterait de l’acculer pour obtenir sa présence à sa retenue. La veille, l’adolescente avait écrit un hibou simple sans grands espoirs que Yuzu répondrait positivement à son injonction.
Poudlard, janvier 2043

Yuzu Ame,

Je t’invite à rejoindre la salle de cours au cinquième étage dans la journée de demain. Consciente que tu puisses avoir des impératifs horaires, libre à toi de décider du moment où tu viendras. Je tiens seulement à préciser qu’au vu du temps que cela nous prendra, il est préférable que tu ne tardes pas trop afin d’éviter de finir à une heure indécente.

Bien à toi,

Phœbe Swan
L’étudiante ne cherchait pas à en imposer trop à la Gryffone, et pensait que considérant la façon dont elle avait tourné sa missive, celle-ci pourrait être mieux reçue que si elle avait usé d’une formulation trop directe. Phœbe avait bien vérifié, et l’endroit choisi était bien libre pour toute la journée, ainsi elle s’installa dans la pièce, à une table à côté de la fenêtre, et pris un long parchemin sur lequel elle inscrivit pour patienter quelques idées sur ce qu’il serait sage de demander à la lionne. Jamais de sa vie la petite Swan avait été placée dans une telle situation, et ignorait tout de la façon de procéder. Cette retenue serait presque une première pour l’adolescente, alors qu’elle allait affronter une élève habituée à ce genre de punition. La Serpentard s’était déjà occupée de nettoyer un endroit de Poudlard, et savait pertinemment que ce n’était pas ce genre de chose qui faisait apprendre une vraie leçon et transformait.

La sorcière verte et argent commençait à griffonner des mots et de petits symboles dénués de sens avec sa plume. Rares étaient les moments où elle pouvait s’adonner à une activité absolument libre sans réel but. L’adolescente comptait profiter de ce moment d’attente pour se vider l’esprit de toutes les pensées futiles concernant les tracas accumulés en une semaine chargée dans le château. Pour un peu elle souhaitait que Ame ne vienne pas trop vite et prenne son temps avant de se pointer.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

27 janv. 2018, 00:47
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
Soit, le soleil se levait. Les rayons transperçait la fenêtre pour venir se fracasser sur le visage de la japonaise encore dans les draps. Elle entrouvrit les yeux, l'agression de cette lumière la fit gémir. Finalement elle se retourna s'enroulant dans sa couette puis referma les yeux. D'ordinaire la petite gryffone était la première à se lever, elle s'échappait de son dortoir pour trainer seule dans le château. Yuzu ré-ouvra les yeux. La teinte de la pièce trahissait l'heure de la journée. 10h. La seconde année se mis sur le dos et regarda le plafond la tête embrumée. Quelques minutes suffisait en temps normale pour émerger mais aujourd'hui c'était bien plus dur. Elle se frotta les yeux et fini son mouvement en s'étirant. Le regard vide elle analysa le dortoir. Seule ? c'était la dernière. Interrogative elle se demandait pourquoi Charlie ne l'avait pas réveillée ce matin ?  D'ailleurs qu'est ce qu'elle pouvait bien faire en ce samedi matin ? Yuzu souffla. Lorsque la fillette tourna la tête vers le guéridon a la forme simpliste qu'elle disposait a coté de son lit pour y disposer quelque affaires. Une lettre c'était tout ce qu'il y avait. La fameuse lettre de la nouvelle préfète de Serpentard Phoebe Swan qui l'avait surprise dans les cachots tandis que Yuzu s’écorçait de forcer la réserve de potion. *fait chié* fut la seule pensée qui lui vint a l'esprit. Partagée entre le fait d'y aller ou non elle fixa à nouveau le plafond. 

- M'en fou jreste ici

dit elle a son attention avant de se remettre entièrement sous la couette. Yuzu n'avait qu'a méditer toute la journée ou alors s'occuper en essayant de lancer des sorts. De toute façon Swan ne pourrait jamais rentrer dans sa salle commune et encore moins dans son dortoir. En plus de ça, si elle par malheur elle se retrouver à avoir faim à en devenir insupportable, la japonaise pourrait toujours manger une ou deux chocogrenouille de sa collection.

Dans un mouvement sec elle enleva la couette de sa tête. Puis ouvrit un petit tiroir pour sortir son vif d'or. Elle le laissa voleter devant elle tout en l'observant avec un air fascinée. *Ça va être long* fit t'elle. Elle attrapa le vif d'or et le rangea avant de fouiller dans sa malle.

- Bon j'ai pas un truc qui pourrait m'occuper...

Elle tomba sur le compartiment où elle rangeait ses fioles de potions. Elle regarda attentivement pour voir qu'elle potion il lui restait. Elle porta son attention sur une fiole qui n'était pas étiquetée. La petite asiatique attrapa la fiole en question et commença à l'analyser. *Tssss c'est quoi ? J'ai jamais vue cette fiole...* Impossible de se souvenir de la composition, impossible même de se souvenir d’où cette fiole provenait et impossible de se souvenir de l'avoir achetée. *Bon...*  Elle ouvrit la fiole et aussitôt une fumée s'échappa. Il ne fallu que quelque seconde pour que Yuzu tombe sur le sol, couchée la fumée continuait de se répandre tandis que la japonaise dormait profondément tandis que les heures défilaient.

Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !

31 janv. 2018, 00:39
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
Le temps passait, mais Phœbe n’en avait qu’une conscience floue. Il n’y avait pas d’horloge dans cette salle de classe, ce qui la gardait de devoir supporter le bruit provoqué par la course affolante de cette petite aiguille qui voulait laisser entendre très clairement qu’il restait encore une seconde de moins à vivre. Quelle ironie… Cela valait aussi bien pour les êtres entendant ce tic-tac, mais surtout pour cette machine à donner le temps. À chaque nouvelle seconde annoncée, elle perdait un peu d’énergie et se consumait elle aussi. Inventer des objets était un aspect du monde qui portait quelque chose de fascinant, mais cette dégénérescence de l’objet irrévocable laissait réfléchir, à quoi bon créer ce qui était voué à disparaître ? La petite Swan se surprit à esquisser un cadran sur son parchemin, un Ersatz de cette horloge absente, mais s’empressa d’en effacer toute trace d’émergence de ce dessin en appliquant méthodiquement de l’encre afin de couvrir parfaitement cette zone.

La Serpentard commençait à s’ennuyer et se balança sur sa chaise, profitant de ce moment où personne ne pouvait la reprendre pour faire ça. Elle était suffisamment légère pour contrôler ce léger mouvement de balancier. Yuzu ne s’était toujours pas manifesté, mais la sorcière se dit qu’elle ne tarderait pas, elle attendait certainement l’après-midi. La japonaise était une élève que Phœbe avait connu le jour de la rentrée, et la Gryffone lui avait semblé être une jeune fille appréhendant Poudlard sous un autre prisme que la plupart, qui suivaient un fil classique. C’est certainement ainsi qu’avait été Phœbe les années précédentes, avant de se mettre à subir indifféremment les évènements, s’intéressant à plus grand, plus loin que le cadre de l’école de sorcellerie. Ainsi, pensant à miss Ame, la petite Swan commença à griffonner dans un coin de papier un œil vert, celui de l’asiatique. C’était possible, mais pour autant incertain.

L’adolescente regrettait d’avoir laissé son pendule dans son dortoir. Elle s’en servait souvent comme d’une ancre et voir ces boules métalliques s’entrechoquer mécaniquement aidait à se calmer et éviter de se disperser. Dans cette salle de classe vide la sorcière verte et argent ne voyait aucun élément sur lequel elle pourrait se raccrocher. Bien que seule dans cette pièce, la Serpentard avait fini par chauffer un peu l’endroit, d’autant plus que la porte n’était pas ouverte. Se levant, elle s’approcha de la fenêtre et l’ouvrit en grand pour prendre une bouffée d’air frais. C’était l’hiver, mais l’intérieur du château était excessivement chauffé pour les frileux, ce qui rendait la température presque aussi insupportable qu’en plein été. Une horreur…

La position du Soleil fut remarquée par la jeune fille qui ne manqua pas de relever que la moitié de la journée était passée. La faim n’atteignait pas le moins du monde Phœbe, qui sentait qu’elle pourrait tenir jusqu’à la fin de la journée sans problèmes. En raison de la saison, le Parc semblait en contrebas assez sombre. Une vague d’inquiétude commença à saisir l’adolescente qui s’interrogea sur des raisons qui pourraient expliquer l’absence de Yuzu tout simplement par son incapacité à venir. Était-elle souffrante ?

Après quelques minutes d’hésitation, avoir pesé le pour et le contre, la petite Swan s’était résolue à monter quelques marches supplémentaires pour arriver devant la salle commune des Gryffondor. Si Ame était malade, la Serpentard aurait dû aller à l’infirmerie mais la préfète doutait que la Gryffone ait la sagesse d’aller se soigner en pareille situation. Ainsi, c’était dans cet étage élevé du bâtiment qu’elle se trouvait.

La chance semblait être du côté de la sorcière, qui rencontra une première année. Ces jeunes enfants étaient toujours impressionnables et influençables, et c’est relativement confiante que la petite Swan la questionna :

« Bonjour, saurais-tu où es Yuzu Ame?  elle est dans ta maison. Elle devait me voir aujourd’hui pour un… travail de groupe mais elle m’a fait faux bond et je me demandais si elle avait un empêchement dont elle aurait omis de me parler.  Serait-elle en salle commune ou dans les dortoirs ?»

La jeune sorcière avait été polie, et pensait que l’enfant allait certainement répondre honnêtement, voire vérifier directement sur place afin de renseigner la petite Swan. En attendant, Phœbe avait plongé sa main gauche dans sa poche, où elle sentait un petit flacon qu’elle prenait parfois sur elle pour se rassurer.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

04 févr. 2018, 17:03
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
Il ne fallu pas longtemps pour que le tableau surveillant les dortoirs ne préviennent quelqu'un pour aider la fillette. Ainsi Yuzu se réveilla dans son lit au alentours des 13h avec un terrible mal de crane sans trop savoir se qu'il s'était passé. Yuzu frotta ses yeux avant de prendre conscience difficilement de l’environnement. La japonaise se ferma a nouveau les yeux en se mettant en boule sous sa couette. Elle avait étonnamment froid et cette sensation était a des année lumière de la chaleur qu'il pouvait faire dans le dortoir. Les heures tournait tandis qu'elle restait couchée.

Non loin du dortoir une première année semblait vouloir rentrer dans sa salle commune lorsque celle ci fut interpellée par Phoebe Swan, préfète de Serpentard.

- Bonjour, saurais-tu où es Yuzu Ame?  elle est dans ta maison. Elle devait me voir aujourd’hui pour un… travail de groupe mais elle m’a fait faux bond et je me demandais si elle avait un empêchement dont elle aurait omis de me parler.  Serait-elle en salle commune ou dans les dortoirs ?

La petite première année de la maison des lions scruta la préfète gênée. Elle réfléchi quelques instant puis apporta une réponse.

- euh...Je l'ai pas vue aujourd'hui, ni dans la salle commune ni dans la grande salle. Mais je vais aller voir... La première année vit une silhouette au loin qui commençait a se rapprocher. Ben elle est là dit elle en pointant une japonaise du doigt qui n'était autre que sa jumelle.

Hanai avançait vers le portrait de la grosse dame quand elle s’arrêta pour regarder Phoebe. Se demandant ce que pouvait bien faire ici une préfète, elle comprit lorsque elle mis en relation les parole de la première année qu'elle avait entendu au loin.

- Elle a fait quoi encore ? elle se tourna aussitôt ajouta avant de disparaitre derrière le tableau Enfaite je veux pas savoir, jvais la chercher...

Hanai scruta la salle commune et ne vit aucun signe de sa sœur. Elle monta donc dans les dortoirs ou elle vit Yuzu sous la couette.

- Il y a quelqu'un qui t'attend dehors...

La seule réponse que donna Yuzu fut un grognement. Alors qu'elle pouvait entendre les pas de Hanai se rapprocher elle vit le visage de celle-ci. Elle avait pas l'air en colère comme d'habitude mais elle cherchait a savoir si tout allait bien. Elle savait très bien que lorsqu'elle été ainsi, il y avait quelque chose qui clochait chez Yuzu.

- Yuzu ? Ça va ?

La gryffone antisociale apporta une réponse sans vraiment de sens. Et Hanai compris qu'il y avait quelque chose qui clochait. Elle mis sa main sur son front puis laissa cette même main sur les cheveux de sa sœur. Yuzu demanda en japonais de retirer cette main, elle avait l'impression qu'elle pesait une tonne et qu'elle venait lui broyer le crane.

- Miss Ame vous devriez peut être emmener votre sœur à l'infirmerie dit le tableau qui faisait office de surveillance Elle n'a pas quitté la pièce depuis ce matin et na absolument rien mangée depuis hier midi...
- J'ai mangé hi....er soir
- Faux, vous étiez ici alors que le repas se déroulait
- J'étas... Laissez moi

Yuzu agita le bras de façon chaotique comme pour les chasser puis se fit attraper par sa soeur qui lui servait d'appui.

- Na...n je veux pa...as, lasse m..oi je ai froid

Yuzu tenait tant bien que mal en équilibre tandis qu'elle se retrouva avec sa couette sur les épaules, puis elle était maintenu en équilibre par sa soeur.

- A force de marcher pied nue en hivers...fallait bien que ça arrive

Yuzu ne prit même pas la peine de répondre et se contenta de suivre les pas de sa soeur. Quand elle passa le tableau.


- Pas l'infil..mélie, pitié Hanai
- On va pas à l'infirmerie on va... Hanai regarda Swan comme désemparée puis conclut on va voir Charlie. Elle est en bas... tu peux m'aider j'ai un peu de mal
- Oui Charlie c'est bien

Yuzu n'avait même pas remarquée la présence de Swan elle se contentait de subir le froid du sol sur ses pied nue tandis qu'elle était emmitouflée dans sa couette et son pyjama en soie rose.

Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !

07 févr. 2018, 00:00
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
La réponse venant de la première année n’apporta pas grand-chose à Phœbe, qui savait qu’elle ignorait où se trouvait Yuzu. L’enfant finit pas montrer un élève de Gryffondor, que la Serpentard ne pensait pas connaître. Malgré des apparences assez proches, la petite Swan fut rassurée de pouvoir distinguer les jumelles. Il ne se dégageait pas la même… aura de chacune des sœurs. S’il avait s’agit de la Ame que l’adolescente connaissait, elle aurait été étonnée de la voir ainsi. La distinction était presque imperceptible, peut-être dans la posture voire ailleurs.

Hanai disparut quelques instants avant de réapparaître, tenant tant bien que mal Yuzu qui semblait réellement mal en point. Le visage de Phœbe se crispa d’inquiétude, elle sentait en elle le mal qui devait s’immiscer insidieusement en la Gryffone. Une espèce de solidarité désagréable. La sorcière verte et argent tenait toujours nerveusement cette petite fiole dans sa poche, hésitant à la sortir.

À leur dernière rencontre, la japonaise avait aidé la petite Swan à comprendre les dangers des potentiels pièges que l’on rencontre. En voyant la porte de la réserve, une connexion d’idées avait été établie dans l’esprit de l’adolescente, pour la mener à se promener souvent avec une potion gazeuse qui permettait de nettoyer les voies respiratoires, ou de circulation dans le corps en général, afin d’évacuer les substances nocives, notamment les poisons qui pourraient être administrés contre sa volonté. Phœbe préférait être en mesure de s’en sortir dans les situations les plus délicates. Cependant, elle ignorait quel mal habitant sa camarade souffrante.


Le plus sûr serait certainement de l’emmener dans l’infirmerie mais si la durée d’action de l’élément toxique était trop rapide, Yuzu ne tiendrait pas. Ce n’était pas pour rien que la Serpentard avait gardé l’asiatique de forcer cet endroit dans les cachots, il fallait empêcher le danger de survenir quand on le pressentait. D’une manière ou d’une autre le néfaste avait atteint la Gryffone. Hésitante, la petite Swan sortit son flacon, et le présenta :


« Yuzu… ce pourrait t’aider si tu as été intoxiquée par quelque chose de mauvais… une inhalation devrait suffire savoir si c’est l’endroit où résiderait le problème… en revanche si c’est une maladie je pense que tu auras besoin de soins… d’un autre ordre. »

L’étudiante tendit le flacon devant la japonaise avant de reculer de quelques pas. Il était tout à fait possible que ce ne soit pas la démarche à suivre en cette situation mais elle ignorait que faire, se trouvant dans l’inconnu, l’inédit. Ce gaz magique n’avait aucune conséquence gênante sur les sorciers, au pire il ne se passerait rien, mais Phœbe avait l’impression de devoir supporter une espèce de responsabilité en ayant pris une initiative qu’elle aurait pu rejeter.

Miss Ame n’était pas bien, à cause d’elle ? Après tout dans l’enchaînement des événements l’ayant mené là, la sorcière vert et argent faisait son apparition à un moment et avait été en quelque sorte le grain de sable fatal. Ne pouvant supporter cette vision d’horreur dans laquelle sa camarade souffrait sans le mériter, la Serpentard s’effondra sur le sol, échappant temporairement à cette réalité que ses yeux gris n’osaient affronter.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

04 avr. 2018, 23:38
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
- Qu'est ce que tu fais Phoebe ?

Hanai se retrouvait maintenant avec sa sœur dans les bras plus une potion dans l'autre main. Elle regardait la préfète de Serpentard sur le sol et ne pu retenir une pensée. *C'est bien le moment* Elle appela la première année pour qu'elle vienne l'aider. La jumelle de Yuzu donna la potion que Swan lui avait tendu afin qu'elle lui administre et la première année s’exécuta aussitôt. La petite malade bu tout le flacon en grimaçant mais rien ne semblait se passer.

- Tu veux que je t'aide à la porter jusqu’à l'infirmerie

Hanai hocha la tête en souriant et les deux se mirent en route tandis que Swan semblait... Déconnectée... Yuzu commença à s'agiter prétextant qu'elle ne voulait pas aller à l'infirmerie tandis que Hanai lui répétait encore et encore qu'il y aurait Charlie. Le poids de la fillette commençait a fatiguer les deux gryffondors.

- Lâchez moi, je p...peux marcher toute seule

Hanai restait sur ses gardes quant à une chute possible puis finalement lâcha complétement sa sœur qui déambulait difficilement jusqu'aux escaliers. Les deux gryffondors qui accompagnaient la malade semblait relativement soucieuse quant aux capacités de celle-ci. Finalement Hanai se retourna vers la préfète des vert et argent et lui lança sans retenue

- Phoebe bouge toi !

Elle se retourna et eu a peine le temps de voir Yuzu rater une marche qu'elle se précipita vers elle pour tenter de la retenir en vain. Yuzu dégringola une partie de l'escalier et une fois imobilisé elle s’écria laborieusement

- Je crame..rai tout ce fou..tu château de malheur. J...e, il faut tous vous dé... je vous hais tous et ce mon...de

Yuzu vit rapidement la tête de sa sœur et lui empoigna le col.

- Toi ! Caroline jtaime pas...

Elle lâcha bien malgré elle le col d'Hanai et tourna son regard vers la petite première année qui semblait apeuré.

- Toi jtaime en...core moi abrutie de Rosalys vous aime pas partez.

Les yeux de la pauvre première année commençait à se remplir de larme quand Hanai la regarda et lui prit ses mains.

- Ne l’écoute pas elle sait pas ce qu'elle dit. Bloclang ! rien ne ce passe Silencio !

Encore une fois rien ne se passait, les sorts semblaient être trop haut niveau pour la japonaise et elle devrait subir encore les gémissement, les propos méprisant insupportable de sa sœur. Hanai essaya de relever Yuzu mais celle-ci se débattait tant bien que mal pour rester la ou elle était et il semblait être impossible de l'agripper suffisamment pour la faire avancer.  Yuzu continuait de de lancer des propos méchant tout en s'enroulant dans la couette tremblotante.

Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !

15 avr. 2018, 16:47
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
Brume et nébuleuse fumée enrobaient l’adolescente dans un cocon oppressant. Elle était physiquement là mais absente et incapable d’agir. Rien ne venait la stimuler pour la convaincre de se reprendre et d’émerger. Une voix venue d’ailleurs vint briser sa carapace hermétique pour lentement la faire déliter, ce ton impérieux ne lui était familier et l’élève était incapable d’identifier la personne derrière cette injonction. C’est la pointe alarmante posée dans ces mots qui eurent un effet électrique que la petite Swan qui fut aussitôt sur le qui-vive.

C’était sérieux, c’était réel et tangible, il n’était peut-être pas encore temps de tout jeter aux orties. Au moment même où la Serpentard sortait de son état second, elle vit Yuzu en détresse tanguer sur l’escalier. Phœbe n’avait eu aucune marge de manœuvre et avait seulement pu constater l’horreur de la situation. Doucement, elle se releva en s’accrochant à la rampe d’escalier située non loin d’elle. Un bourdonnement désagréable semblait traverser sa tête, si bien qu’elle perçut dans un flou relatif ce qui sortait de la bouche d’Ame. L’atmosphère entre les trois filles en face de la jeune sorcière paraissait tendue.

L’adolescente ne savait si elle devait s’approcher ou non de la Gryffone agitée qui faisait vivre un enfer à un sœur et à l’enfant. Elle devait se manifester. Ainsi la petite Swan fit quelques pas avant de se poser devant Yuzu, peu importaient les dangers. La Serpentard avait toujours apprécié ce vert sensationnel qui teintait les yeux de la japonaise mais le moment était malvenu pour se permettre de s’y mirer. Sourde au venin qui s’écoulait de la bouche de sa camarade, l’adolescente planta ses yeux gris droit dans ceux d’Ame et parla d’une voix basse et quasiment sifflante du fait de son agacement :

« Yuzu Ame, s’il ne te plaît pas, descends donc ces quelques marches et soigne-toi ! tu feras ce que bon ou mal il te semble par la suite mais je ne te laisserais pas errer dans cet état. Tu n’y seras pas contrainte si tu refuses, mais dans l’immédiat c’est le choix le plus sage qui s’offre à toi. »

Le visage de Phœbe était d’une pâleur extrême et d’une dureté qui ne lui était pas commune. Sa camarade ne pouvait pas rester ainsi et elle espérait être entendue. L’étudiante jeta un regard un biais à Hanai, comme pour demander tacitement si son action avait du sens. S’il n’en avait aucun, la sorcière ne savait pas à quel point elle serait capable de se démener pour la Gryffone.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

05 oct. 2018, 01:48
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
Post transmis par la Plume de Yuzu

Image


Yuzu regardait la scène avec beaucoup de distance, son regard semblait être ailleurs mais elle cessa tout mouvement. Le silence était de lourd. La japonaise s’approcha de sa sœur et la gifla sans retenue. Puis elle s’avança d’un pas lent vers la verte et argent avant d’approcher son regard a quelque centimètre de son visage.

- S’il ne me plait pas ? Ta de la chance Marlène j’ai mal à la main. Elle a la tête dure caroline

Tandis que Hanai se tenait la joue en essayant d’éviter de tomber dans une colère noire, elle s’avançait vers Phœbe tout en lui priant de l’écouter. Car elle connaissait bien sa sœur et savait parfaitement comment gérer la situation. Contre toute attente Yuzu se posa sur le sol et se laissa glisser le long des marches. L’immensité d’un escalier bien trop grand rendait cette descente bien trop longue pour Hanai qui fit demi-tour.

- « Bon elle semble encline à écouter, jte la laisse j’ai des devoir à faire. Merci Phœbe. » Puis remonta quelque marche en marmonnant « franchement ! parfois quel boulet… »
- Ouais c’est ça et que je te recroise plus !

Complètement délirante Yuzu s’arrêta net puis adopta une posture plus ou moins docile. Assise sur l’escalier elle pria la préfète de s’asseoir à coté grâce à un mouvement de main.

- J’ai menti… Je suis désolée mais tout ça me dépasse. J’ai réalisée pas mal de scenario…scenarii ? rofl peut importe… Si je vais plus loin ça risque de se retourner contre moi. Je n’ai pas envie de faire ta retenue donc je la ferais pas.

La fillette sortie de son rôle d’actrice, et il faut le dire plutôt convaincante, sortie de sa poche un parchemin roulé. Elle le donna a sa préfète. Avant de reprendre la parole.

- J’ai écrit ça juste après notre interaction dans les cachots. Je ne sais pas ce que ça vaut à tes yeux mais tu devras t’en contenter.

Le parchemin était finement décoré d’une écriture s’adressant au jeune Serpentard prit à son insu. On pouvait y lire noir sur tons jaunâtre des excuses. Yuzu avait prévue ça en dernier recours et son visage était pincé comme si elle n’était pas satisfaite du résultat. Il y avait aussi toute une partie de réflexion sur les risques stupides qu’elle avait prise. Un soupir pincé accompagna son regard vers le sol.

- Je te promets que je ne recommencerais pas, et je te promets de réfléchir la prochaine fois.

Son visage était calme, presque plat, toujours inexpressif mais il était sincère. Elle se blottie dans sa couette en attendant la réflexion que pourrait amener la préfète des vert et argent.

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel

06 oct. 2018, 01:42
Présence avec Réticence  Yuzu Ame 
Figée, elle attendait que la suspension se brise, non qu’elle l’espérât, mais elle le sentait comme une indubitable évidence. Son corps était prisonnier d’une impitoyable rigidité qui n’épargnait que ses yeux, toujours capables de suivre l’élégant profil de la japonaise. La tension qui avait gonflé en Phœbe se réduisait graduellement, mais affectait encore avec force ses membres et son buste. Son souffle était suffisamment contrôlé pour qu’il ne soulève pas trop visiblement sa poitrine et ses épaules, il ne parvenait pas à prendre de l’ampleur, confiné par la stabilité où elle se trouvait piégée. Yuzu se mut, la Serpentard ne parvint même à se tourner dans le sens de son déplacement et ne la capta que par son regard, deux visages presque parfaitement symétriques se trouvaient en miroir.  La distance était suffisante pour que l’argentée ne voit que ces têtes, pas même les verts qui les identifiaient. Ce qui suivit, ce fut plus l’ouïe latente et sèchement stimulée de la petite Swan qui fut l’informatrice, l’adolescente s’étant par réflexe ôtée de la scène dès l’amorce. Elle n’était pas parvenue à identifier qui était où, et eut du mal à déterminer quelle Ame était responsable. Elle n’eut pas le temps d’éclaircir cette brume puisque déjà elle sentait la respiration de la Gryffone, et ce parfum si reconnaissable qui s’était rependu et assaillissait les récepteurs olfactifs de l’étudiante confrontée à une dangereuse proximité.

Les lèvres pourpres de la Gryffone étaient si près que la jeune magicienne percevait les sons et les lisait avant même de les entendre. Sa respiration était coupée, elle ne souhaitait pas partager son air, son souffle, si bien que toute couleur devait avoir déserté son visage. Elle tressaillit intérieurement à la découverte de ces paroles. *Explique !* avait-elle envie de crier. Se faire mal pour faire mal c’était insensé. Se faire nommer de façon grotesque c’était insensé. Incarner Yuzu c’était insensé. Son Pendant heurté approcha à son tour de l’argentée qui trouvait son contact moins tumultueux. Pas assez de Tempête affleurait en surface, et Hanai ne parvint pas à capter l’attention de Phœbe encore attachée par un lien étrange à Yuzu. Dont elle ne percevait plus la présence. En toute discrétion elle s’était laissé glisser vers le sol, l’élève verte et argent se demandait comment elle pouvait sentir ce contact si proche avec les Pierres qui devaient la brûler. Il fallait réduire au minimum, pas étendre au point d’embrasser la braise dont il faut se départir au plus vite. Obsédée par le corps de la lionne entourée de tant surfaces, démultipliées par le prisme de la descente, d’Hanai s’éclipsant la petite Swan ne sentit guère plus qu’un coup de vent.

Au bord du précipice, le vert brillant d’un remous distordant s’égarait dans le fond. La Serpentard serra la mâchoire au signe de l’invitation, elle n’était pas attirée par l’ouverture de cette béance. Elle n’était pas prête à se laisser entourer par un espace. Pour autant son obstination à laisser l’air seul l’environner ne pouvait perdurer éternellement, elle était quoiqu’il arrive en position d’inconfort vis-à-vis d’Ame. Son regard jaugea la rambarde à droite, à l’opposé de la Gryffone enveloppée dans son cocon protecteur, ce ne serait pas à la petite Swan de le déchirer. À petits pas elle s’avança et descendit quelques marches pour atteindre l’interstice entre deux barreaux, elle se posa recroquevillée, le dos contre le vide de l’espace interne, à sa diagonale gauche la Silhouette de la japonaise la surplombait, et ses Perles d’Argent purent se perdre avec plus de sélénité dans la sénilité des sombres lacs verts.

De nouveau l’air descendait jusque Phœbe qui reconstituait les mots. Elle ne témoigna aucune réaction, pas de hochement de tête, rien, la Serpentard subissait ses paroles en attendant le terme. Celui qui lui offrirait de comprendre. L’odeur vieille et familière du papier affleura à ses narines, il fallut que l’argentée incline légèrement la tête pour voir le parchemin qui lui était tendu. Elle demeura un instant dans l’inertie avant de lever trois doigts de sa main gauche et de doucement tirer. Tout en captant distraitement la dernière phrase de Yuzu, la petite Swan s’employait à dérouler délicatement le parchemin et en fit la lecture, où elle se plongea, occultant un instant la Gryffone. Les lettres étaient équilibrées, soignées, elle aurait préféré les voir couvrir un autre type de propos et de discours. Baissant la tête pour réduire son champ de vision à la marche sur laquelle elle avait réussi à caser sa largeur, Phœbe roula de nouveau les deux parties distinctement. Elle les tendit à son tour à Yuzu.


« Je m’en fiche de ta pseudo-réflexion. Ce n’est pas à moi qu’il faut apprendre que tu t’es mise en danger. Autant que tu le conserves. Si tu y crois. »

La Serpentard regarda son autre bras qui tenait l’autre morceau de texte. Qu’elle n’avait pas lu dans son intégralité, l’entame pour en saisir la teneur.

« Ne fais pas de moi ton émissaire, t’as qu’à lui donner en main propre. »

La jeune magicienne se glissa alors pour remonter une marche, faire face et brouiller la vue de la Gryffondor.

« De même, garde la pour toi ta promesse. Je n’en ai cure. Je n’aurais pas dû m’inquiéter de toi. »

Elle se redressa alors et tourna résolument le dos à Yuzu tandis qu’une pellicule brillante offrait un autre Éclat au gris de ses yeux. Elle avait eu la bêtise de se faire du souci, d’avoir voulu protéger Ame - *mais de quoi au juste ?* - c’était une erreur terrible de sa part. Il fallait certainement la laisser pleinement. Phœbe redescendit trois marches avant de faire une  pause. Elle lâcha alors, son regard toujours focalisé droit devant elle, sa voix déjà inégale.

« Ce n’est pas d’une retenue dont tu as besoin, je n’ai rien à faire ici. »

Hésitante, elle leva sa jambe gauche pour redescendre encore, mais une partie d’elle voulait se retourner. Pour voir, mais ce serait s’offrir aussi à la vision de sa camarade. Non, elle ne le ferait pas.

[Fin]

Éternelle nouvelle Lune
Sombre Ciel