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10 janv. 2019, 12:51
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Tandis que Kristen étalait quelques livres annotés sur le bureau, les élèves entraient dans la salle, la saluant avec plus ou moins de conviction, et elle leur rendait ces salutations. Kristen fut surprise par le nombre d’élèves venus assister à ce cours facultatif, si bien qu’elle se demanda s’ils étaient là pour en apprendre plus sur les femmes et la magie dans le monde, ou s’ils étaient venus vérifier par eux-mêmes sur ce qui se murmurait dans les couloirs à son sujet – qu’elle serait une « sorcière noire ». Sans s’intéresser particulièrement aux bruits de couloirs, il était assez difficile pour elle de passer à côté de ces murmures. Elle se demandait d’ailleurs par quel miracle aucun de ses collègues n’était venu l’interroger à ce sujet. Peut-être étaient-ils trop dignes pour se soumettre à la tentation des bruits de couloir – ou trop polis pour parler ailleurs que dans son dos.

Alors qu’elle pensait à tout ceci, une petite fille vint se poster devant elle et lui demanda si elle allait leur dévoiler la connaissance. Surprise par la formulation de cette phrase, Kristen haussa un sourcil et répondit :

« N’ayez pas la prétention de penser que la Connaissance existe, il n’y a que des connaissances et des personnes espérant mourir en n’étant pas totalement stupides. J’espère donc, en effet, vous apporter cette consolation si vous veniez à nous quitter demain. »

Elle sourit en coin et ajouta, en hochant un peu la tête :

« Je vous prie de trouver une place avant qu’elles ne soient toutes prises, Mademoiselle. »

En disant cela, elle aperçut Aelle Bristyle, qui entrait dans la salle de cours en espérant ne pas se faire remarquer. Kristen la fixa un instant, même si de toute évidence, la jeune fille faisait tout pour essayer de devenir invisible – sans succès, évidemment. Néanmoins, Kristen ne dit rien : elle croyait ne pas en avoir besoin.

De toute façon, ses yeux assez semblables à ceux des rapaces se tournèrent très rapidement vers un groupe de jeunes filles, de Poufsouffle, apparemment… qui murmuraient dans leur coin. Kristen se disait qu’un petit speech sur les bavardages ne serait pas de trop avant de commencer le cours. Elle baissa un instant les yeux sur ses livres, mais vit dans le coin de son champ de vision une forme mouvante, juste là, dans les airs… Le professeur releva subitement la tête, sortit sa baguette trop rapidement – comme ces cow-boys dans les westerns dégainent leur pistolets -, et fit un mouvement : on tourne, et on abaisse ! L’origami vola de la table d’un jeune Gryffondor jusque dans les mains de Kristen, qui, après un nouveau mouvement de sourcils, lut le message à voix haute :

« J’espère que mon baiser ne trouble pas trop tes nuits. C.M.W. Cœur, cœur. »

Kristen releva les yeux vers l’assemblée et tenta de remarquer les visages qui viraient à la couleur tomate. Le professeur Loewy sourit et fit mine d’expirer un rire attendri - mais son sourire, en vérité, était impitoyable.

« Lorsque l’on envoie un message secret en classe, sous les yeux de son professeur, on évite de le faire voler à travers la pièce et de le signer, même de ses initiales. »

D’un nouveau mouvement de baguette, Kristen renvoya le message sur la table du jeune Gryffondor. Sa baguette lui servit encore à claquer la porte de la salle, peut-être au nez d’élèves en retard – qui pourraient toujours essayer d’entrer s’ils en avaient le courage ! Enfin, elle caressa sa baguette des doigts et fit quelques commentaires préalables, un sourire relativement dérangeant toujours scotché à ses lèvres :

« Bien… Certains d’entre vous ont peut-être entendu quelques rumeurs à mon sujet… Je ne puis que vous recommander de faire comme si elles étaient fondées et de faire preuve de la plus grande discipline durant ce cours si vous ne voulez pas avoir l’occasion de vérifier par vous-mêmes de quelle couleur sont mes sortilèges. »

Kristen prit une inspiration tandis que ses yeux passaient en revue les visages des élèves présents.

« Cela étant dit, j’imagine que nous pouvons commencer, dit-elle en tapotant une craie, qui s’envola aussitôt vers le tableau noir sur pieds. »

La craie inscrivit au tableau l’intitulé du cours : « Les femmes et la magie dans le monde. »

« Alors, qu’est-ce que cet intitulé vous évoque ? »


Note : imaginez que Kristen vous interroge successivement quand vous levez la main.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

10 janv. 2019, 16:37
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Différents élèves entraient sans se soucier de rester debout par politesse. Aussi alors que notre professeur expliquait à une camarade quelque évidences sur le savoir je m'assis et sortit précipitamment parchemin et plume. Je griffonnais le titre en haut de page et me concentrai sur chaque événement autour de moi.

Des élèves plus âgés avaient trouvé utile de s'envoyer des mots d'amour volants ce que je trouvait particulièrement pathétique. Tandis que d'autres se contentaient d'écouter sagement certains trouvaient visiblement malin de profiter de ce cours facultatif pour continuer à être de sales gosses.Mais enfin vint l'instant des premiers mots utiles de notre directrice. Les rumeurs étaient fondées... Ce ne pouvait pas être vrai. Elle rigolait. Quoi qu'elle n'ai pas l'air d'être du genre à rigoler j'en était sûre, ce n'était qu'une blague. Un souffle bruyant s'échappa de mon nez comme un rire nerveux, le rire qu'on a quand une chose est trop horrible et que notre corps ne sait pas réagir autrement. Si les rumeurs étaient fondées...je devait le dire à mon père; Et il me retirerait de l'établissement trop apeuré.. Ainsi donc j'allais devoir lui mentir ? Mentir à mon père. C'est pour mon propre bien, tant pis. Je ne voulais pas partir, jamais. Mais elle devait rire... Oui ce devait être ça, elle ne pouvait pas être assez froide pour ne pas savoir rire. Une blague de mauvais goût en tout cas...

J'essayais tant bien que mal de me changer les idées en réfléchissant à une réponse à donner à notre professeur. Je savait très bien ce que ça m'inspirait, je savais ce que je faisait ici après tout. J'était en colère contre cette femme qui par son irresponsabilité donnerait l'occasion à mon père de me renvoyer chez moi si il venait à apprendre la vérité. Renfrognée je levais la main puis attendit que l'on m'interroge :

-Ce titre signifie vraisemblablement que les hommes et les femmes ne sont pas égaux même en matière de magie.

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."

10 janv. 2019, 20:06
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Une Autre manque de me bousculer et je résiste à l'envie de la foudroyer du regard, captivée par la directrice. Un sourcil haussé, la femme-trop-puissante se contente de m'adresser un regard que je sens désintéressé, et lorsque ses lèvres s'entrouvrent, le mouvement ne bouleverse en rien l'homogénéité glaciale de son visage. Frémissant intérieurement, je plisse lentement les yeux tandis qu'elle me répond de sa voix froide et inconsistante, d'un ton qui me donne l'impression qu'elle souhaite juste passer à autre chose :

« N’ayez pas la prétention de penser que la Connaissance existe, il n’y a que des connaissances et des personnes espérant mourir en n’étant pas totalement stupides. J’espère donc, en effet, vous apporter cette consolation si vous veniez à nous quitter demain. »

*Vous n'croyez pas à la Connaissance ?*, songé-je en silence. Très bien ; si Loewy était décidé à être froide et à ne rien dévoiler, je ne forcerais rien, non, je me contenterais seulement de passer outre les barrières et de tenter d'entrevoir une faille dans l'impassibilité de cette directrice.

« Je vous prie de trouver une place avant qu’elles ne soient toutes prises, Mademoiselle., » finit-elle.

*Qu...*, m'affolé-je. Éclat tremblant et soudain, un sourire inattendu vient d'apparaitre au coin des lèvres de Loewy. Quasiment ironique. Elle se moque de moi ? Est-ce qu'elle se moque de moi ? Non, hein ? Elle ne peut pas se moquer de moi, je n'ai rien fait ! Mon cœur bat soudainement beaucoup trop vite, et j'expire lentement avant de me retourner pour partir, puis de refaire demi-tour et de lancer d'une voix déterminée, mais douce et rapide :

« Je persiste à penser que la Connaissance existe, mais elle est bien trop intéressante pour être dévoilée à des humains insignifiants tels que nous. Oh ! et je parlais de votre Connaissance, Mademoiselle. Vous pouvez toujours me dire qu'elle n'existe pas, je crois que je passerais outre ; je pense que ce serait un joli mensonge que de signifier que vous êtes idiote. »

Ah ! belle insolence que voici ; je me félicite intérieurement pour ne pas céder à la panique. Qu'est-ce qui m'a donc pris ? *C'est sa faute, à elle* Oui, Mademoiselle Loewy n'avait qu'à pas prétendre que la Connaissance n'existait pas — quoique peut-être le pensait-elle réellement. Mademoiselle... qu'est-ce qui m'a pris, une fois encore ? Quoique je ne regrette pas. On peut m'appeler Thalia. À la rigueur Gil'Sayan, même si je déteste mon nom. Je ne me suis toujours pas habituée à Miss ou à Mademoiselle. Non. On ne m'appelle pas Mademoiselle, je ne suis pas une Mademoiselle ; Loewy l'a fait, alors je lui ai retourné le compliment. J'ai été moi, et je suis prise d'une étrange terreur à cette pensée. *On n'm'appelle pas comme ça, c'est tout*, conclus-je. Le mieux était même de ne pas m'appeler du tout.

Me dirigeant immédiatement vers la place libre, les yeux baissés, sans laisser à Loewy le temps de me répondre, je m'arrête devant la place en question, les yeux fixés sur des paires de chaussures juste à côté. Relevant lentement le regard, je *non !* recule lentement en apercevant une fille, une verte et argent, juste à côté de la place repérée. Quoi ? Rapide coup d'œil pour repérer le terrain ; aucune place aussi isolée. *Mais j'veux pas !*. Pourquoi cette fille aux cheveux ébènes s'était elle donc installée précisément ici ? Mais sa présence semble inaltérable, et je la contourne pour m'asseoir tout en lui jetant un regard furieux. Je la défonce du regard, mais pas aussi fort que je le voudrais ; Loewy m'a trop déstabilisée pour que je sois en pleine possession de mes moyens et que je puisse la déglinguer et l'envoyer valser de l'autre côté de la pièce juste en lui lançant un coup d'œil. Tirant lentement ma chaise et laissant choir mon sac, je m'installe, sors ma plume noire, mon encre toute aussi sombre, et finalement... mon carnet. Aujourd'hui, je n'utiliserais pas un banal parchemin ; la prise de notes sur la Connaissance doit sans aucun doute être faite sur cet objet si précieux et choyé par mes soins.

Trempant ma plume dans l'encre, je jette à peine un coup d'œil à Loewy qui commence à expliquer son cours sans pour autant dévoiler ce que j'attends avec avidité ; les mots pleins de puissance qui me projetteront dans l'extase ne sont pas encore là. Au lieu d'écrire le titre, je laisse l'encre couler et forme une tâche ; le Destin décidera de la suite.

Maintenant, la directrice faite de puissance questionne. À quoi ce titre me fait-il penser ? Coup d'œil ; au tableau se trouve un joli titre qui me fait avaler ma salive et bouffer mon avidité tant il est étrange et puissant :

Les femmes et la magie dans le monde

Les femmes et quoi ? *Oh !*, m'exclamé-je. Les femmes et la magie dans le monde. Je sais très bien ce que ça m'évoque, n'est-ce pas ? Soudainement envie par une douloureuse impression d'insignifiance, je tremble en silence. *NON !*. C'est n'importe quoi ! Pourquoi ce titre, hein ? Pourquoi celui ci ? Ah, elle me connait. Loewy est une fichue Legilimens qui lit dans mes pensées pour coucher sur le tableau tout ce qui me fait mal. Sauf que je sais être bien trop insignifiante pour cette femme qui se croit toute permis.

Alors, Loewy, qu'est-ce que ça m'évoque ? Je le sais, mais je ne dois pas y penser. Je ne dois pas y penser. Non, pas y penser. Je dois arrêter de me concentrer là dessus. Par tous les Mages, je ne dois pas y penser ! Pas y *ZHUANGYAN !!*.

Mais je la ferme, je laisse mes lèvres désespérément closes, enfermée dans mon Carcan de douleur et de souvenir. Qiong, certes. Qiong et Mei ; voilà ce qu'évoque ce titre. C'est ça qu'attends Loewy ? Peut-être, et je ne lui ferais pas le plaisir de l'annoncer. Ma plume vire sur le parchemin du carnet noir, trace des jolis Mots avec son encre aussi sombre que le sang :

Transcendance des Sens.

Qiong. Encore une fois, elle est là. Transcendante par son absence. L'encre qui forme des veines de sang sur le papier — des veines aussi sombres que celles que doit posséder Loewy — répond à la question de la directrice. Ce que je ne dis pas, je l'écris ; et Qiong est donc inscrite dans mon carnet sombre.
Que me révèlera donc ce cours de Magies du Monde ? *Tu m'intrigues, Loewy*. Mais plus que l'arrachement de la Connaissance de Loewy, je veux trouver les failles et comprendre ce que renferme la Magie des chinois désormais envolés.
Dernière modification par Thalia Gil'Sayan le 11 janv. 2019, 15:12, modifié 2 fois.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

10 janv. 2019, 20:42
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Dali, absorbée par sa reproduction de l'étrange chat, ne fit pas attention aux personnes qui entraient petit à petit dans la classe. Certes, elle entendait de l'agitation, mais ne relevait pas la tête pour autant. Elle savait déjà qui ils étaient tous autant les uns que les autres : des élèves. Rien qui pour l'instant ne l'intéressait. Elle reposa alors sa plume dans son encrier, ayant terminé la reproduction de l'animal qui se mouvait dans la salle, insensible à la présence des élèves. Puis elle laissa son esquisse dans un coin. Juste à temps ; le cours commençait.

Avant de s'adresser à l'assemblée, Kristen Loewy intercepta un petit papier plié qui volait dans les airs, que Dali avait noté du coin de l’œil. Elle le lut à voix haute et laissa s'échapper un léger rire. Dali n'esquissa pas un geste, insensible à ce genre de mots doux. Tout comme à ce genre de pratique. Elle ne savait pas qui avait envoyé ce message, mais à vrai dire, ne se sentait pas intéressée plus que cela par la réponse. Son regard balaya la classe d'une caresse lointaine, avant de se reposer sur la directrice. Celle-ci enchaîna sur un autre sujet, qui n'avait pas de rapport avec le cours. Sur une certaine rumeur qui la concernait. Pour être tout à fait honnête, Dali n'avait aucune idée de quelle rumeur il s'agissait. Ou peut-être qu'elle l'avait entendue, mais l'avait oubliée. Elle était la dernière personne à être au courant de la vie qui s'agitait dans le château ; si c'était autre chose que les « on-dit » qui l'intéressait, la cause en était surtout due à son absence quasi-totale de la réalité. Devait-on qualifier cela d'un manque de maturité ? Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir remarqué que les visages de la plupart de ses camarades de classe étaient imprégnés d'une sorte de respect, de fascination, peut-être de crainte, ou encore de trouble, vis-à-vis de la directrice. Un je-ne-sais-quoi d'expressif qui se lisait dans leurs yeux. Dali n'avait pas peur de Kristen Loewy – et sûrement était-ce de l'inconscience. Cela ne signifiait pas pour autant qu'elle ne lui inspirait rien ; bien au contraire. Elle percevait cette émanation de grandeur, d'aversion, de rigidité, qui ondoyait autour d'elle. Seulement elle ne la ressentait pas. Elle ne la ressentait pas en elle-même, mais ressentait ce que lui inspiraient ces sentiments. Seule l'émotion brute la touchait, et pas ce qui la provoquait.

Kristen Loewy passa finalement au cours en lui-même et interrogea les élèves sur ce que leur évoquait l'intitulé du cours. Bien qu'elle eut une idée sur la question, Dali n'avait pas envie d'y répondre, car ce n'était pas ce qui l'intéressait le plus. Elle imaginait qu'il s'agissait d'une question d'égalité entre Hommes et Femmes, comme le signala la jeune fille qui se fit interroger, ou encore de grands noms féminins dans l'Histoire de la Magie, mais préféra laisser répondre les autres, et attendre la suite du cours.

TROISIÈME ANNÉE RP
Code couleur : #18405A

10 janv. 2019, 20:51
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Ses cheveux eurent vite fait de se retrouvé en un chignon qui pendait le long de sa nuque. Pas besoin de se cacher, elle ne serait pas celle qui attirerait le plus d'attention. Loewy le serait. Elle était intrigante cette femme.

Après quelques minutes de silence bienfaisant où seuls quelques chuchotements entre les élèves se firent entendre -pour son plus grand plaisir, ils étaient presque muets-, la femme assurément plus vieille que les élèves -sans pour autant ressembler à Mme Phelps, cette espèce de vieille peau -les autres la surnommaient comme ça- qui lui avait fait cours quand elle avait eu assez de temps avec ses parents pour leur demander d'aller à une école normale et pas seulement rester à la maison- prit la parole mais ce n'était que pour répondre à la fille de Poufsouffle s'étant arrêtée devant elle. Pauvre idiote. L'autre va juste passer pour une tarée ou, au mieux, ne pas se faire voir comme quelqu'un de très clean. A moins que Loewy ne se dise que ses phrases poétiques et philosophiques sans queues ni têtes ne montrent pas le génie de l'enfant. Au fond, elle se fout de la réponse mais ne retint que difficilement un sourire sarcastique quand elle l'entend. Dévoiler la connaissance était un terme qui ne voulait pas dire grand chose pour elle. La connaissance, ça servait bien des fois mais c'était ça aussi qui brisait tellement. Et ça, elle ne le savait que trop bien. Elle soupira quand la jaune et noire répondit encore en se disant qu'elle n'avait rien comprit à ce que l'adulte avait dit. 

Avec son caractère plus prompt à la soumission qu'à l'affrontement, elle n'avait jamais osé manquer de respect à un adulte. Sauf à Kwon, réalisa-t-elle. Mais ce n'était pas pareil. Kwon était.... Elle était qui elle était et s'en était désagréable parce que sa conscience lui disait de la détester et pourtant elle ne pouvait s'empêcher d'être intriguée par cette femme qui semblait irradier comme un soleil. Elle se demanda si quelqu'un avait déjà réussi à la briser comme une brindille et à la faire pleurer mais c'était pas ses affaires. 

Elle ne prêta pas attention au petit mot qui fut lu devant tous. Ce n'était qu'un truc inutile. Rien d'intéressant. Elle soupira une deuxième fois en voyant la Poufsouffle regarder une fille de Serpentard comme un bulldog enragé avant de se ratatiner le plus loin qu'elle pouvait sur sa table. Loin des autres, le plus possible. La porte qui claqua la fit sursauter et elle tacha son parchemin d'une grande tache noire. Ses mains qui tremblaient n'aidaient pas à effacer les dégâts. Elle détestait les bruits sourds, les claquements de portes. Cela commençait si mal. Et le fait que Loewy parle de rumeurs, ne la mettait pas à l'aise non plus. Savait-elle à quel point ça pouvait être destructeur ? Et puis, elle n'en savait rien, pas la peine d'essayer de savoir, de comprendre. Ce serait sûrement des conneries, elle n'avait pas besoin de ça. 

Une voix, un regard. Jenny PoirreFresh, la gamine à l'écharpe, première année à Serpentard. Bien. 
-Ou qu'il serait bien trop long de parler des deux en même temps. A moins qu'il ne s'agisse de quelque chose en rapport avec l'actualité.

Se rendant compte de son manque de respect, elle baissa les yeux en signe de soumission et leva la main pour sa prochaine réponse, consciente qu'elle tremblait toujours, elle songea à la reposer sur sa table. 
Les gens la regardaient. 
Et elle s'enfonça encore plus sur son siège.

-Hum.... Sûrement que ça doit avoir un rapport avec les étrangers venus à Poudlard ? C'est pour cela que vous parler de ça en ce moment ? Parce qu'il y avaient des femmes dans les étrangers ?

Elle ne savait même pas leur nom, d'où ils venaient. Elle n'avait aucune idée de ce qu'ils étaient venus faire et quand ils étaient partis, s'ils l'avaient fait. Elle n'avait assisté qu'à un bout de la première épreuve, n'avait pas comprit l'utilité de la chose et n'avait plus parlé de ça après, n'avait même pas cherché à savoir ce qu'il se passait en ce moment. Elle s'en foutait un peu.

Moi ? Je n'fume pas, je n'bois pas, mais je M.L. Chacun son truc.
Mascotte Officielle des Crochets d'Argents, laissez passer s'il vous plait.

10 janv. 2019, 21:25
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Fièrement installée, Jeanie regardait ses camarades entrer dans la salle. L'activité devint soudainement plus intéressante lorsqu'une jeune fille au regard sombre arriva dans le cours. Ses sourcils se froncèrent quand elle entendit la question que l’adolescente avait posée à la directrice. La connaissance ? Jeanie esquissa un sourire amusé. Elle se tourna prestement vers Ellanaelle, comme si elles étaient amies depuis toujours, et lui chuchota ironiquement :

« Veux-tu que je te dévoile la… connaissance ? »

Après tout, Jeanie était une fine connaisseuse dans un tas de choses ! Ayant goûté toutes les dragées surprises de Bertie Crochue (soit plus d’une centaine), Jeanie les connaissait par cœur et était capable de manger un paquet sans tomber sur les mauvaises (exception faite pour les dragées goût gazon et savon que la petite Gryffondor aimait beaucoup). La jeune fille sortit rapidement une dragée de sa poche et la posa discrètement sur la feuille de parchemin de sa camarade.

« Tu peux y aller, c’est une dragée à la framboise, je les connais toutes par coeur ! »

Ca n’en était évidemment pas une. Pendant ce temps, la directrice parlait à l’intrigante jeune fille et les élèves continuaient d’arriver. Jeanie s’était désintéressée de la réponse, à la place, elle écrivait sur son parchemin l’intitulé du cours et le décorait de petits dessins. Peut-être ses frères allaient-ils arriver en retard ? Pourquoi ne viendraient-ils pas, eux qui ne vivaient que pour apprendre ? La réponse lui fut peut-être donnée lorsque la directrice intercepta une lettre non anonyme. Jeanie ricana doucement quand la femme en noir lut le message à voix haute. Elle ne se risquerait jamais à envoyer de tels petits mots sous son nez, ça serait la fin d'une histoire d'amour, se disait-elle. Mais le rire laissa place à un air sérieux lorsque l’enseignante claqua la porte d’un coup de baguette.

La Gryffondor, qui n’était jamais facilement intimidée par les adultes, ressentit comme une gêne face au sourire de la directrice. Elle l’avait déjà aperçue en quelques circonstances mais la petite fille n'avait jamais vraiment porté son attention sur elle jusqu'alors ; ça n'était qu'une adulte du côté de l'administration qui la punirait si elle faisait des bêtises, une ennemie en soi. Mais la jeune élève trouva la femme belle, imposante et surtout étrange. Son propos sur les rumeurs intrigua davantage la Gryffondor. Jeanie était jusque là restée solitaire, embêtant seulement quelques personnes après les cours et espionnant ses frères à ses heures perdues. Jamais elle n'avait entendu de rumeurs sur la directrice. Que disaient-elles exactement ? Pourquoi a-t-elle parlé de sortilèges ? Ses frères n'avaient jamais raconté quoi que ce soit de bien mystérieux à son égard... Mais leur absence à ce cours trouvait petit à petit une explication. La directrice était crainte non pas seulement parce qu’elle était à la tête de l'une des plus grandes écoles de magie, elle l’était également pour une autre raison que l'enfant ignorait. Jeanie lança un regard à Ellanaelle pour tenter de deviner ses pensées et reporta son attention sur leur enseignante. Le cours commençait.

A la première question, deux élèves participèrent. Jeanie les observa tour à tour depuis le fond de la classe tout en réfléchissant. La jeune fille pensa à l’Histoire moldue dont Fergus était friand. Il aurait pu lever la main pour étaler son savoir sur l’inquisition et le fait qu’on avait davantage brûlé de sorcières que de sorciers. Mais si le propos mettait en valeur la différence entre les deux sexes en matière de sorcellerie au Moyen Âge, cela ne répondait pas à la question du lien avec le monde. Jeanie savait néanmoins qu’il aurait été capable de donner une bien meilleure réponse. Quant à elle, si elle songeait effectivement à quelques éléments pertinents en se mettant dans la tête de son frère, elle n’était pas désireuse de prendre intelligemment la parole en ce début de cours. A la place, Jeanie glissa discrètement à Ellanaelle :

« Je pense que ce qu'elle essaie de nous faire dire c'est que les femmes sont meilleures que les hommes en magie, dans tous les endroits du monde ! »
Dernière modification par Jeanie Catanach le 11 janv. 2019, 18:29, modifié 6 fois.

Insupportablement vôtre, J.
Deuxième année RP en 2044-2045

10 janv. 2019, 23:09
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Cela faisait maintenant un certain temps que plus aucun cours de Magies du monde n'était délivré à Poudlard. Elina avait regretté cela car elle avait suivit cette option avec la plus grande attention. Encore aujourd'hui, les différentes formes de magies étaient un sujet qui la passionnait. Elle avait été très heureuse d'apprendre que la matière allait reprendre sous l'égide de Kristen Loewy. Certes, Elina n'était plus une élèves, mais elle était encore une toute jeune professeure. Son recrutement s'était fait si vite qu'elle avait encore beaucoup à apprendre en terme de pédagogie. Assister à des cours donnés par la directrice de Poudlard était une occasion rare et s'avérerait certainement très instructif. Ilya lui avait conseillé d'apprendre autant qu'elle le pourrait de miss Loewy et Elina comptait bien le faire. Pas seulement sur le plan de la magie, mais aussi sur celui de l'enseignement. Pas qu'elle en soit incapable, elle ne s'en sortait ma foi pas si mal, mais l'on apprenait toujours beaucoup de ses aînés. Elina avait une aversion profonde pour l'arrogance et elle avait donc pleinement conscience du fait qu'elle avait encore beaucoup à apprendre. Sans compter que les cours de Magies du monde étaient étroitement liés à l'Histoire de la Magie. Elina était très curieuse de voir ce qui y serait dit. Elle avait évidemment demandé l'accord de miss Loewy pour assister à ses cours et la directrice ne s'y était pas opposée. Par chance, ce cours avait lieu à un moment où elle-même n'enseignait pas.

Elina avait dû achever quelques corrections de toute urgence et elle arriva sur les lieux juste à temps. Kristen débutait tout juste son introduction, donnant les instructions pour ce cours. Elina profita de ce moment gênant pour s'installer un peu en retrait. Du haut de la salle, elle aurait une vue d'ensemble sur le cours et sur les élèves. Il y avait déjà un certain nombre d'élèves présents. Plus que dans ses souvenirs tout du moins. La venue de la délégation chinoise était encore dans tous les esprits et cela semblait avoir accru l'intérêt des élèves pour les autres formes de magie. La salle de classe avait été aménagée comme un amphithéatre. Une disposition qui changeait des salles de classes habituelle, mais qui semblait appropriée au type de cours qui s'y déroulaient. Dans ce cours, tous se mélangeaient, quelque soit leur année d'étude ou leur maison.

Après sa brève introduction, Kristen ensorcela une craie qui inscrivit le thème du jour au tableau : « Magies du monde : Les femmes et la magie dans le monde ».

« Alors, qu’est-ce que cet intitulé vous évoque ? »

Les premières réponses ne tardèrent pas. Elina pour sa part n'avait pas prévu d'intervenir. Elle était là avant tout pour apprendre autant qu'elle le pourrait de la manière d'enseigner d'une professeure expérimentée. Bien entendu, le fait que le sujet du cours l'intéresse ne faisait qu'ajouter à l'intérêt de la chose.

24 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..

10 janv. 2019, 23:58
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Alice ne prêtait pas grande attention à tout ce qu’il se passait autour d’elle. Tout ce qui m’importait c’était sa petite bulle de confort. Tant que des chuchotements intempestifs ne venaient pas bourdonner à ses oreilles, tout allait bien. Tant que ses voisins de derrière ne sortait grignotait pas dans son dos, tout allait bien. A cette pensée, Alice jeta un regard mauvais en arrière. Non, personne ne grignotait. De toutes façons, qui oserait grignoter lors d’un cours donné par la directrice ?

Alice comprit que la notion de respect était quelque chose de très surfait pour certains, en voyant miss Loewy intercepter un avion de papier. Un Gryffondor, c’était forcément un Gryffondor. Il n’y avait qu’eux d’assez bête pour envoyer des projectiles en plein cours. Et, lorsque la directrice déplia l’avion pour en lire le contenu, Alice poussa un léger sourire, dépitée. Forcément un Gryffondor.

Lorsqu’elle entendit la porte de la salle se refermer avec force, Alice étira un fin sourire : le cours allait enfin pouvoir commencer, et personne ne s’était installé à proximité d’elle. Pas même un Brett. Allait-il pouvoir suivre ce cours, à proximité d’Irisia ? Elle était adorable, une vraie petite tornade, énergique et... épuisante, pour quelqu’un d’aussi calme qu’Alice. La petite Sangblanc jeta un regard en arrière pour regarder Brett. Elle lui prêterait ses cours, si jamais la rouquine décidait d’être bavarde.

Miss Loewy prit la parole, et Alice reporta aussitôt son attention sur elle.
Des rumeurs ? Certainement celles concernant ses hypothétiques attraits pour la magie noire. Alice n’y croyait pas. Elle avait été éradiquée du territoire britannique, et cela depuis bien longtemps à présent. Jamais le ministère n’aurait accepté qu’une possible mage noire soit directrice de Poudlard. Jamais. Son père lui avait plusieurs fois assuré, lorsque ses frères revenaient de Poudlard, leurs sacs pleins d’histoire.


« Il n’y a plus de mage noire, Alice. Et je veille à ce que cela continue. »


Après qu’elle aie inscrit l’intitulé du cours qu’elle s’apprêtait à donner, miss Loewy posa une question :

« - Alors, qu’est-ce que cet intitulé vous évoque ?

Alice réfléchit un instant. Qu’est-ce qui l’avait poussé à venir assisté à ce cours ? Qu’est-ce qu’elle s’était imaginée apprendre ?
La fillette leva sa main opaline, le dos droit, la tête digne. Alice attendit que la directrice lui donne la permission avant de prendre la parole.

- Miss Sangblanc, professeure. En entendant l’intitulé de ce cours, je pense à la place de la Femme dans le monde magique, mais aussi aux différentes prédispositions qu’elles peuvent avoir avec certaines branches de magie à travers les continents. »

Alice abaissa sa main, et posa son regard d’argent sur miss Loewy, puis sur les autres mains qui se levaient des quatre coins de la classe.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

11 janv. 2019, 00:26
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Pas elle. Non, surtout pas elle…

Perdue dans ses pensées, Ellanaelle n’avait pas vu l’autre petite blonde entrer. Son ennemie jurée, son pire adversaire, l’affreuse Gyffondor, la terrible Jeanie.

« Bouh ! »

Ella s’en voulut instantanément d’avoir sursauté. Elle n’eut toutefois pas le temps de s’indigner de la place que prenait sa si chère camarade, car une Poufsouffle de son année venait de franchir le seuil de la salle en posant une question bien étrange. Bien sûr, Jeanie n’attendit pas qu’on le lui dise deux fois et embraya directement :

« Veux-tu que je te dévoile la… connaissance ? » lui glissa-t-elle à l’oreille.

Ella ne put s’empêcher de pouffer. Et on ne parle pas de simplement souffler bruyamment par le nez. Non non, plus que ça même, plus qu’elle ne l’aurait souhaité en tout cas : elle fut prise de quelques tremblements nerveux. Heureusement, l’agitation qui la gagnait cessa bien vite.


« Tu peux y aller, c’est une dragée à la framboise, je les connais toutes par cœur ! »

*It’s a trap !* Ellanaelle leva un sourcil, regarda Jeanie, l’air interrogateur. Est-ce qu’elle avait l’air si bête que ça ? Elle envoya la dragée valser d’une pichenette et soutint le regard de l’autre élève avec défi. Elle lui en voulait d’être venue, la peste. Après tout ce qu’elle lui avait infligé ! Elle avait le cran de se pointer au même cours qu’elle (comme si elles n’en avaient pas déjà assez en commun) et de venir s’asseoir à ses côtés. Soudain la directrice fit une remarque cinglante à propos d’une lettre d’amour interceptée et la porte claqua. Ça ne rigolait pas ici… Elle comprit pourquoi Harper n’était jamais venue. Elle devait sûrement être trop intimidée par Kristen Loewy. Et elle avait osé laisser sa petite sœur sans défense assister à un tel cours !

« Bien… Certains d’entre vous ont peut-être entendu quelques rumeurs à mon sujet… Je ne puis que vous recommander de faire comme si elles étaient fondées et de faire preuve de la plus grande discipline durant ce cours si vous ne voulez pas avoir l’occasion de vérifier par vous-mêmes de quelle couleur sont mes sortilèges. »

Raison de plus d’en vouloir à sa sœur. Même si elle n’était pas du genre à se tenir au courant des rumeurs et potins, elle avait dû entendre parler de cette histoire… Elle aurait pu la prévenir… En fait, justement. Si elle ne l’avait pas fait, c’était sans doute motivé par quelque chose. Harper ne devait pas donner beaucoup d’importance à cette histoire, sinon toute la famille aurait été au courant… Jeanie lui lança un regard presque sérieux. Elle devait se poser à peu près les mêmes questions. Elles en discuteraient plus tard. Enfin, seulement si Ellanaelle, dans sa grande bonté, se décidait à traîner un peu avec le démon miniature qui lui servait de voisine.

S’ensuivirent les réponses des élèves, interrogés chacun à leur tour. Ellanaelle hochait la tête lorsqu’elle entendait des paroles qui résonnaient avec ses opinions. La question de l’égalité la touchait particulièrement. Légèrement penchée en avant, comme pour mieux entendre les propos de sa camarade, Ella réfléchissait en même temps à ce qu’elle pourrait dire. Certains passaient leur tour et elle ferait sûrement la même chose. Elle s’apprêtait à prendre quelques notes, mais c’était sans compter Jeanie qui, de sa petite voix énervante, vint lui chuchoter à l’oreille :


« Je pense que ce qu’elle essaie de nous dire c’est que les femmes sont meilleures que les hommes en magie, dans tous les endroits du monde ! »

Ellanaelle, surprise par une si profonde observation, venant d’un tel cancre, fixa la Gryffondor avec de grands yeux. Passé ce moment de stupeur et d’effondrement (si elle commençait à sortir des trucs intelligents, qu’est-ce qu’il pourrait bien se passer d’autre de renversant ?), Ella trempa sa plume dans son encrier et se mit à écrire. Elle se contenta d’un léger signe de tête pour signifier qu’elle n’avait pas de réponse à donner à la directrice.

Code couleur : #008080

11 janv. 2019, 07:25
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Léo se raidit, quand il ne reçu pas sa réponse. La directrice avait visiblement décidée d'y répondre collectivement, après qu'une fille est eu le courage de l'approcher.

D'autres élèves avaient trouvés bonne idée de faire passer des messages volants, et Léo ricana légèrement quand ils se firent prendre. Bien fait pour eux.

Il retourna le regard sur Miss Loewy . Elle parlait des rumeurs à son sujet. Moi, j'étais bien content, le seul qui n'y croyait pas surement. Mais ce n'était pas en nous avertissant que les rumeurs cesseraient..

Elle repris parfaitement le cours, et expliqua la thématique. Il est vrai que Léo n'avait pas prêté attention au titre dans la salle commune, il était passé et avait juste regardé, déjà un peu en retard dans son cours de sortilèges.

Qu'est que cela lui évoquait ? Il ne savait que trop bien, après bavoir levé la main et qu'on l'interroge, il prit la parole.

- Ca veut dire qu'les femmes sont pas égal.. 

Il secoua la tête en rougissant 

- Non, ..Égaux. 

Il eu un instant de réfléxion.

- Genre dans certaines communautés d'magie les femmes ont moins d'pouvoir, comme chez les Moldue non ? Dans certaines autres ont interdits la pratique de la Magie chez les femmes, et même encore au Moyen-Age c'tait les femmes qu'étaient persécutées le plus en premières pour cause de sorcellerie, les hommes beaucoup moins ?!.

Il s'arrêta là, en soufflant, mais re-leva la main et se levant de sa chaise.

- Miss ?! Je me demande si les profs femmes d'Poudlard sont moins bien payées qu'les hommes ?

Il resta là, le bras levé dans le ciel en attendant sa réponse.

Responsable des Nouveaux Arrivants de Serdaigle. -Léo S(Z)olem
Le Mentorat du Tonnerre avec les deux Canards chez les Aigles... Daffy et Donald Duck, toujours présent pour les gaffes !