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05 févr. 2019, 15:15
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Aelle Bristyle bredouilla quelques mots, visiblement décontenancée par la question qui lui avait été posée. Bien entendu, Kristen s’y était attendue. Elle avait beau être déraisonnablement exigeante, elle n’en avait pas moins conscience que sa question était inabordable pour de si jeunes élèves – et même pour ceux qui auraient été moins jeunes. Ce qu’elle jugea surprenant, en revanche, c’est que ces mots avaient tout de même suscité quelques réactions, et des mains, après l’échec cuisant d’Aelle Bristyle, se levèrent. La remarque de la jeune fille de la « Connaissance » intéressa Kristen, qui y réfléchit sincèrement. Cependant, elle ne voyait pas le "diable" comme une entité nécessairement masculine, mais plutôt comme une Entité tout court – et la question grammaticale n’avait pas grand-chose à voir là-dedans. Pire : elle était nécessairement un obstacle, comme le langage l’est à toutes les idées. C’est pourquoi elle répondit à la petite Poufsouffle en ces termes :

« Certes, le langage est un obstacle majeur à l’expression des idées ; mais laissons de côté la question du genre grammatical, qui, ici, nous empêche inévitablement de voir plus loin que ce que les mots seuls peuvent exprimer. Cela étant, je vous l’accorde : l’esprit humain est... généralement complexe. »

En effet, on ne lui ôterait pas de la tête que certaines personnes étaient tout simplement simplettes.
Puis, elle interrogea une jeune élève de Gryffondor. Celle-ci avait compris l’idée principale du texte. Quant à dire que l’auteur devait avoir peur des femmes, c’était peut-être de la surinterprétation. Elle resta donc assez vague en lui répondant :

« La plupart des gens ont peur de la différence, tout simplement. Et de ce qui peut leur faire de l’ombre d'une façon ou d'une autre. »

Alors que Kristen répondait, elle fut embêtée par quelques légers bavardages. À croire que son ouïe était particulièrement développée. Elle tourna ses yeux perçants vers les coupables et les fixa sur eux pendant quelques instants. Certes, elle n’avait pas compris ce qui avait été dit, mais elle était à peu près sûre – comme toujours – que leurs discussions n’avaient pas grand-chose à voir avec le cours.

« Jeunes gens, allez donc jusqu’au bout de votre audace. Pouvez-vous partager vos réflexions avec le reste de la classe ? »

Elle fit un léger "tss" et interrogea un jeune Gryffondor, dont la remarque était tout à fait juste. Elle l’approuva et la craie nota quelques mots-clés au tableau. Enfin, l’une des élèves bavardes posa une question, ce qui fit se plisser les yeux du professeur. Elle eut tout de même l’extrême bonté de répondre à sa question :

« La démonomanie caractérise en général la croyance dans le fait que des démons peuvent posséder l’esprit des personnes ; en l’occurrence, de ceux que les Moldus appellent, à tort ou à raison ‘sorciers’, sont possédés par des démons. Et la complexion, c’est la constitution, ou le tempérament. »

Et un dernier bavardage, qui fut celui de trop, Kristen sortit sa baguette de sa manche, en un éclair, et la pointa sur un petit Serpentard. Simple pression, bien sûr…

« Monsieur, peut-être qu’un Sortilège de Langue de Plomb vous aiderait à savoir quand celle-ci doit rester au repos dans votre bouche ? »

Elle plissa les yeux et souffla, un peu mauvaise. Puis, elle rabaissa sa baguette et la rangea dans sa manche.

« Bon… Vous avez l’idée générale. Sachez cependant que tout le monde, même si l’on remonte relativement loin dans le passé, n’était pas d’accord avec cette idée. En revanche, s’il n’était plus question de démons pour certains, la sorcellerie était considérée comme une maladie mentale. En bref, ceux que les Moldus qualifiaient de sorciers étaient des fous – et les femmes étaient plus volontiers considérées comme 'faibles d’esprit' que les hommes, figures d’autorité et de pouvoir. Enfin, et c’est encore plus ou moins valable aujourd’hui dans l’imaginaire collectif, les sorciers étaient souvent confondus avec des Moldus qui se prêtaient à d’étranges rituels destinés, d’après eux, à invoquer des démons. Cela étant dit, je vous invite à vous renseigner davantage à ce sujet par vos propres moyens. »

Elle observa sa montre et prit une inspiration.

« Passons à la suite, les figures féminines importantes de la sorcellerie. Les noms notés au tableau vous évoquent-ils quelque chose ? »

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

06 févr. 2019, 12:03
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Tout ces chuchotis et ces bavardages... Mais c'était pas possible à la fin ! Ils pouvaient pas se taire et ne parler que lorsque la directrice posait des questions ?! C'était si dur à comprendre ?! Agacée et les fusillant du regard en serrant son poing autour de sa plume, Irisia les foudroyait du regard en se mordant les lèvres. Déjà que le cours était très pointu et compliqué, qu'elle se perdait dans les questions et les réponses, si en plus les autres idiots piapiataient et chuchotaient en fond sonore, la rousse ne s'en sortirait pas !

Soufflant doucement en se frottant la joue, elle soupira de soulagement quand Miss Loewy se mit à intervenir sur les bavardages, se tournant vers Brett qui lui chuchota quelque chose. Elle était entièrement d'accord avec lui : elle aussi était « larguée » comme il disait... Mais ce fut la parole de trop puisque la sorcière leur tomba dessus, faisant sursauter Irisia alors qu'elle vit la baguette pointer vers son partenaire de table.

Déglutissant, la petite serpentarde inspira profondément avant de lever la main pour intervenir.

« Irisia MacLynn. Je suis navrée pour le bavardage Miss mais il me demandait si j'arrivais à comprendre un peu ce cours. Bien que vraiment passionnant, nous sommes un peu parasités par les bavardages de certains élèves dans cette salle, ce qui rend votre cours, qui est très intéressant !, un peu difficile à comprendre... »

Les joues écarlates d'avoir eu l'audace de défendre Brett et d'adresser la parole à la grande Kristen Loewy, la rousse se rassit dignement sur sa chaise avant de reprendre sa plume pour se concentrer sur le cours, inspirant profondément pour retrouver son calme. Quelle pression mine de rien... Recommençant à prendre des notes alors qu'elle poursuivit son cours, le passage au chapitre suivant lui fit se lever sa tête de son parchemin : si on était capable de reconnaître les noms au tableau ? Plissant le nez pour déchiffrer les différentes identités, Irisia se redressa pour lever la main.

« Irisia MacLynn. J'ai reconnu la sorcière Circée, douée en potions et célèbre pour ses métamorphoses humaines, ce qui lui donne une mauvaise réputation. J'ai aussi reconnu la sorcière Médée qui aida un homme à triompher de son père parce qu'elle l'aimait, au point de tuer son frère. Il me semble qu'elle aussi était douée en potions et pommades. Et j'ai aussi reconnu la sorcière Baba Yaga : elle serait connue pour kidnapper et manger des enfants, volant sur son balai et arrosant ses ennemis de flammes, qu'elle contrôlait les animaux et gardait le royaume des morts. »

Inspirant profondément pour reprendre son souffle, Irisia termina son exposé.

« On peut remarquer que toutes les trois sont associées à de mauvaises actions, leur donnant une très mauvaise réputation. »

Rougissant légèrement, l'irlandaise baissa les yeux et se rassit doucement, fière et anxieuse, espérant ne pas avoir dit de bêtise.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

08 févr. 2019, 20:28
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
La plume d’Alice grattait frénétiquement son parchemin, notant toutes les idées qui lui semblaient pertinentes. Celles de ces camarades, puis les confirmations de miss Loewy. Alice restait silencieuse, ne cherchant nullement à poser de question, ni à soumettre une idée : les autres s’en chargeaient pour elle.
Cela étant dit, la fillette aux boucles blanches auraient volontiers pris la parole pour sommer à toutes les pipelettes de se taire. Elle ne supportait pas insubordination dont faisait preuve certains élèves. Ses sourcils froncés au dessus de ses grands yeux d’argent, elle lançait des regards noirs à ceux qu’elle voyait discuter. Puis, miss Loewy sermonna un élève qui, de toutes évidences, était la goutte de trop.
Alice jeta un regard par dessus son épaule et senti son sang se glacer en comprenant que les bavardages venaient de ses proches : Brett son meilleur ami et Irisia, sa camarade de chambre. Finalement, elle ne ressentait plus de remords à s’être assise loin d’eux. Seulement une profonde gêne pour Brett. Le pauvre, être ainsi humilié devant tout le monde. Heureusement, Alice la remerciait mille fois, Irisia venait de prendre sa défense. Un léger sourire traversa le visage blanc d’Alice. Il faudrait qu’elle pense à gratifier son intervention d’une patacitrouille... ou juste un merci. C’était bien, un merci.

Alice observa les noms inscrits au tableau. Certains lui sautèrent immédiatement aux yeux, comme celui de Circée ou de Médée.
Irisia prit une nouvelle fois la parole pour répondre à la question de miss Loewy : les noms au tableau évoquaient-ils quelque chose aux élèves ?
Un seul en particulier lui sauta aux yeux. Bien sûr.
Encore une fois, Alice

«  - Alice Sangblanc, professeur. J’aimerais ajouter quelque chose par rapport à Circée. Sa « mauvaise » réputation me semble en partie liée à sa grande beauté. Les hommes aiment à rendre dangereux ce qu’ils ne peuvent pas obtenir, ce qu’ils ne comprennent pas. De nombreuses femmes sont certainement passées pour des monstres, des dangers en raison de leur inaccessibilité.

Alice se racla un petit peu la gorge avant de reprendre :

- Baba Yaga, la vieille sorcière ravisseuse d’enfant, figure de danger pour les enfants qui ne sont pas sages. Médée, la nièce de Circée, abandonnée par son amant Jason, trahie, bafouée... vengeresse cruelle. Deux femmes qui sont tout de même montrées comme des monstres alors que, dans le cas de Médée... la faute est d’abord à Achille. Mais bon.»

La fillette baissa la main et reprit sa plume entre ses doigts, ses grands yeux posés sur le professeur.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

09 févr. 2019, 18:15
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Si Rey fut agacé par les réponses de certains de ses camarades, il le fut encore plus par celle de miss Loewy. Avant d'entrer dans ce cours, il n'avait pas spécialement d'à priori, seulement de la réticence et finalement de la crainte pour cette femme qu'on dépeignait comme puissante et implacable. Mais chaque fois qu'elle ouvra la bouche pour déverser son flot dégoulinant de féminisme, il l'a méprisait un peu plus. Les professeurs étaient très objectifs lors de leur cours, elle, pas du tout. Et il n'était franchement pas d'accord avec le trois quart des choses qu'elle débitait. Les hommes et la magie dans le monde serait un sujet avec bien moins d'intérêt ? Pour autant qu'il sache, elle ne serait pas assise ici si de grands sorciers n'avaient pas existé. Albus Dumbledore a lui seul couvrait d'ombre n'importe quelle figure, même ces femmes qu'elle chérissait tant.

Aussi, cette introduction mis en place, Rey eut beaucoup de mal à s'intéresser au reste de son discours. Il nota tout de même des noms dont certains lui évoquèrent des souvenirs vu en Histoire de la Magie et d'autres qui ne lui évoquèrent rien du tout. Il écrivait bêtement quelques mots glaner par-ci par-là sans vraiment y réfléchir, jusqu'à ce que Aelle fut interrogé sur les dernières paroles de la directrice et que le silence se fit bien plus lourd. Il relu alors la dernière phrase qu'il avait écrite et se demanda si ce n'était pas une plaisanterie. Ça n'avait vraiment aucun sens. Est-ce qu'elle voulait simplement humilier Aelle qui était pourtant venu à son cours dans l'intention d'apprendre, et ce en toute discrétion ? Quelle femme abominable.

Evidemment, la poufsouffle ne réussi pas à répondre. Cependant, à la plus grande surprise du garçon, d'autres s'essayèrent et finalement, perçurent quelque chose à travers ce charabia. Chapeau à eux. Certains termes prirent du sens dans la bouche d'une gryffondor, d'autres dans celle d'une serpentarde. Puis miss Loewy continua son cours  en commençant par demander le silence, à sa façon qui s'en suivit un joli discours de fayotage de MacLyn - une serpertarde comme il faut - puis reprit en leur présentant la vision des sorcières au temps du moyen age et enfin termina en leur demandant si certains noms leur étaient familiers.

MacLyn, encore elle, semblait connaître les noms les plus communs, ceux qu'il connaissait déjà. Une autre serpentarde leur présenta exactement les mêmes trois figures avec une description un peu différente. Une troisième main bien connue se leva et Rey se redressa pour écouter la réponse.

- Drian Sifferlen, madame. J'ai un peu entendu parler de Simaïtha et de Wu Zetian. Pour cette première, on peut dire que son histoire est assez analogue à celle de Médée. Pour récupérer un amour perdu, elle utilisera la magie, en vain. C'est donc aussi une figure liée à un homme. Par contre, Wu Zetian est bien plus une figure indépendante, il s'agit de la seule impératrice ayant jamais régné seule en chine et ayant crée sa propre dynastie. Si bien sûr, elle obtient son pouvoir en passant par son mari, l'empereur, dans un premier temps, on ne peut pas dire qu'elle y était soumise, bien au contraire. Elle se débarrassa de tout ceux qui aurait pu se mettre sur sa route, même de ses fils. On la soupçonne même d'avoir fini par assassiner l'empereur. Charmante dame, ironisa-t-il ce qui fit sourire Rey. En ce qui concerne son lien avec la magie, il n'est pas flagrant dans mes lectures. Elle accusa les deux premières épouses de l'empereur de sorcellerie, les fit tuer et pratiqua elle-même des sortilèges pour se débarrasser de leurs fantômes qui soit-disant la hantaient. C'est à peu près tout ce que j'en sais.

Il se tut et le poufsouffle ne put qu'être admiratif. Le serdaigle de premier année n'était surement pas tombé sur cette histoire au hasard. Sachant le thème la veille, il avait du vider la bibliothèque et passer la nuit à bouquiner. Il en était bien capable. Rey eut une bouffée de fierté pour son jeune frère.

09 févr. 2019, 23:31
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Jeanie haussa un sourcil lorsque la directrice répondit à la Poufsouffle aux longs cheveux noirs. Le langage était un obstacle majeur à l'expression des idées ? Justement, la petite fille n'avait absolument rien compris à cette idée mais décida de hocher la tête d'un air approbateur. Il valait mieux ne pas montrer à Ellanaelle qu'elle était complètement perdue. Aussitôt après, la Gryffondor regarda sa plume et caressa son nez avec d'un air songeur. N'était-elle pas en train de perdre son temps dans ce cours où il se parlait un langage obscur ? Pour le coup, c'était lui qui était un obstacle majeur à la compréhension des idées. Pourquoi ne pas faire un dessin ? Pourquoi ne pas employer d'autres mots ? Enfin, une élève demanda ce que signifiait « démonomanie ». Jeanie fut cette fois attentive à la réponse et l'écrivit sur son parchemin. Elle ne leva même pas les yeux lorsque la directrice sortit sa baguette pour effrayer des petits bavards. Cela eut néanmoins le mérite de rappeler à la petite fille qu’il valait mieux ne pas se faire remarquer lors de ce cours. Elle fut cependant amusée par la réponse de la Serpentard qui rejetait la faute sur ses camarades. Un poil trop fayot mais, dans l’esprit, c’était ce qu’aurait répondu Jeanie dans la même situation.

Ms Loewy enchaîna avec une explication qui permit à l’enfant de sortir de ses pensées. Sagement, la Gryffondor prit des notes, claires et bien écrites. La leçon devenait déjà plus compréhensible et les mots étranges que l’enseignante avait cités auparavant prenaient alors tout leur sens. Une question à propos des grandes figures féminines de la sorcellerie ponctua la fin de l’explication. Jeanie termina sa phrase, reposa sa plume et croisa les bras pour réfléchir.

Elle n’en eut pas vraiment le temps vu la rapidité des réponses. Jeanie les écouta à peine, tout cela était beaucoup trop érudit pour retenir son attention. La petite fille lança un regard au Fléreur et se demanda si, lui aussi, savait tant de choses. La Gryffondor était peut-être bien la seule de la classe à ne rien savoir. Jeanie se gratta machinalement la tête et soupira. Bon, maintenant qu’elle était piégée dans cette salle de classe, il valait mieux qu’elle s’occupe avant de s’endormir sur sa table. Elle lança un regard à Ellanaelle et sa feuille de parchemin avant de souffler :

« T’as vu ? Personne d’exemplaire parmi les graaandes figuuures féminines de la sorcellerie ! »

Jeanie avait dit les derniers mots avec un air précieux. Remarque, c’était aussi bien ainsi. La Gryffondor appréciait les personnages puissants, qu’ils soient bien attentionnés ou non. Sans attendre de réaction de la part de la Poufsouffle, l’enfant s’affala sur sa table et promena son regard dans la classe, à la recherche d’un divertissement. Ses yeux espiègles vinrent rapidement se poser sur son petit flacon d’encre à moitié vide. Jeanie en avait assez pour terminer le cours, bien évidemment, mais l’envie était irrésistible… La Gryffondor prit sans rien dire l’encrier d’Ellanaelle et en versa une bonne partie de son contenu dans son flacon.

« Je me permets hein, sinon je ne pouvais plus prendre de notes... »

Jeanie lui lança cette phrase avec un sourire amusé dans l’attente de sa réaction.

Insupportablement vôtre, J.
Deuxième année RP en 2044-2045

11 févr. 2019, 17:34
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Dali, silencieuse, avait écouté les réponses de chacun avec attention, étant plus ou moins d'accord avec ce qu'ils pensaient. Certains répétaient à voix haute ce qu'elle s'imaginait intérieurement être la réponse, sans pour autant être certaine du fond de sa pensée. À vrai dire, si elle savait – ou avait entendu – que l'égalité entre les hommes et les femmes n'était pas parfaite, cela n'avait jamais été sa considération première. Pas qu'elle l'acceptait ; elle ne se posait juste pas la question de savoir si cela était vrai ou pas, ou même si c'était un problème pour elle. Elle se contentait ainsi d'écouter, constatant la variété des réponses. Tout le monde n'avait pas évoqué l'égalité, et d'autres plutôt les diverses formes de magie. Kristen Loewy conclut alors en donnant plus ou moins raison à tout ce qui avait été dit, et évoqua ce qui allait être vu en cours. Programme qui convenait à Dali. Elle évoqua ensuite divers noms, qui ne parlaient absolument pas à la jeune fille, ou alors qu'elle connaissait seulement de loin – tels que Circé ou Médée. Certains étaient aussi connus chez les sorciers que chez les moldus, mais pour lesquels ils ne restaient que des légendes aux yeux de ces derniers.

Leur professeur donna ensuite d'autres informations, jusqu'à lire l'extrait d'un livre. Extrait qui parut incompréhensible aux oreilles de Dali. Elle avait compris la majorité des mots, mais visiblement pas les plus complexes, ce qui lui rendait impossible d'y trouver un sens. Elle dû avouer être contente de ne pas avoir été interrogée, contrairement à la jeune Poufsouffle qu'elle connaissait de visage pour avoir été expulsée temporairement de Poudlard. Si Dali n'était pas la première au fait concernant les rumeurs, cet événements et particulièrement sa cause avaient été loin de passer discrètement. Aelle Bristyle sembla ainsi avoir du mal à répondre, et cela n'avait rien d'étonnant. Pourtant, d'autres élèves comprenaient visiblement le sens de cette mystérieuse phrase, puisque plusieurs mains se levèrent. 

Après que la directrice y ait apporté une réponse, elle poursuivit le cours, évoquant certains faits qui firent naître diverses images dans l'esprit de Dali. Elle s'empressa alors de noter ce qui avait été dit, pour ne pas perdre les idées qu'ils lui avaient apportés. Enfin, elle resta de nouveau silencieuse à la question qui avait été posée, ne sachant pas réellement que dire, et préférant ainsi écouter les réponses des autres. 

TROISIÈME ANNÉE RP
Code couleur : #18405A

13 févr. 2019, 19:44
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
La petite voix criarde de Jeanie suffit à sortir Ellanaelle de sa rêverie. Elle fronça le nez et lança un regard noir, plein de reproches, à sa voisine. Et puis pourquoi fallait-il qu’elle parle si fort ?

« T’as vu ? Personne d’exemplaire parmi les graaandes figuuures féminines de la sorcellerie ! » lui avait glissé Jeanie.

Seul un haussement d’épaules lui répondit. La poufsouffle avait besoin de quelques instants pour reprendre ses esprits. Voyons… Il avait été histoire de bafouillements chez une élève appartenant à sa maison, de formulations compliquées chez une autre de ses congénères, la fille de la fameuse « Connaissance », des réponses particulièrement intelligentes et pertinentes de la part d’autres encore… En fait, Ellanaelle avait complètement décroché, mais elle ne savait pas trop quand. Elle jeta un regard à son parchemin. Machinalement, elle avait pris note des propos énoncés, mais ce n’étaient pour la plupart que des mots éparpillés sur la page, sans lien et aucun indice pour en trouver… Si au moins elle avait essayé d’être plus attentive, peut-être qu’elle aurait réussi à faire des phrases… Et dire que Harper comptait sur elle !

Elle regarda Camille, assise à seulement quelques rangs. Elle regrettait de ne pas lui avoir demandé si elle allait assister au cours. Elles auraient pu s’y rendre ensemble et cela lui aurait évité bien des aventures… Comme celle d’être coincée à côté de sa pire ennemie. Elle avait bien sûr intercepté le regard de son amie, lorsqu’elle s’était installée et elle avait voulu articuler quelques mots, comme « au secours » ou « viens me sauver », mais elle n’avait pas envie de montrer de marque de faiblesse, non. Elle ne voulait pas donner ce plaisir à Jeanie : montrer que sa présence elle-même la dérangeait.
Heureusement, il y a des élèves sur lesquels on peut toujours compter : ceux qui vont oser demander des explications. C’est ce que fit une jeune fille, qui demanda une explication quant au mot « démonomanie ». D’autres éclaircissements suivirent, ce qui rassura un peu Ellanaelle. Si elle avait décroché, c’est bien parce qu’elle ne comprenait pas grand-chose à ce qui était dit. Elle ne voulait pas le montrer, mais cela la vexait un peu, elle qui était habituée à être en tête de classe. Pourtant elle aurait dû s’y attendre quand elle avait lu que c’était un cours où se retrouveraient les élèves de toutes les années confondues.

Elle essaya tant bien que mal de se raccrocher au discours de Mrs Loewy et aux réponses de ses camarades, se demandant comment ils pouvaient réfléchir aussi rapidement et énoncer des paroles claires et réfléchies. Sa plume allait et venait sur le parchemin : elle écrivait consciencieusement ce qu’elle entendait, même si elle ne saisissait pas tout. Elle pourrait reprendre le cours plus tard à tête reposée et Harper pourrait l’aider sur des points un peu plus complexes. Déjà, la leçon se faisait plus intéressante et était un peu plus à sa portée. Elle reconnut les noms de Baba Yaga et de Circée, qu’elle se souvenait avoir entendues dans des histoires quand elle était plus petite. Par contre, Simaïtha et Wu Zetian étaient inconnues au bataillon et elle se fit plus attentive.

C’est ce moment que choisit Jeanie pour parasiter sa concentration. Ellanaelle eut l’impression que la scène se déroula au ralenti, sans pour autant qu’elle ait le temps de réagir. Elle observa avec impuissance la terrible petite main de la Gryffondor agripper son encrier et en vider la moitié dans le sien.


« Je me permets hein, sinon je ne pouvais plus prendre de notes… »

Ces mots furent suivis d’un léger sourire grinçant. Ellanaelle serra les dents et tenta de se souvenir comment respirer sans asséner un grand coup de pied à sa voisine. Avec tout le calme qui lui restait, elle posa délicatement sa plume, attrapa l’encrier de Jeanie et entreprit de vider le flacon dans le sien, à son tour, en gardant bien les yeux fixés dans ceux de la petite fille. Elle reposa le tout d’un geste mesuré et prit soin de déplacer son encrier du côté opposé à la peste blonde. Tout cela sans un mot et avec le plus de discrétion possible. Pour finir, elle dut se faire violence pour ne pas chuchoter des tas d’insultes et de mots méchants. *Ne pas lui donner cette satisfaction, surtout, ne pas lui donner cette satisfaction…* Au lieu de ça, donc, elle prit plusieurs grandes inspirations et tenta de retourner son attention vers la classe.

Code couleur : #008080

14 févr. 2019, 01:24
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Irene, bien que plutôt sûre de ses pensées avait écouté attentivement les réponses de ses camarades. Si certaines lui paraissaient farfelues ou inintéressantes, d'autres, au contraire lui semblaient plus pertinentes, d'autant plus quand certaines réponses de Mrs Loewy confirmaient et apportaient des détails. Cependant, chaque fois qu'un de ses camarades se présentait avant de répondre, la fillette retenait un soupir. Elle avait toujours trouvé ça agaçant de perdre du temps sur une présentation absolument inintéressante au possible. D'autant que leurs professeurs finissaient par les connaître. Et puis, qu'importait que ce soit untel ou unetelle qui réponde ? L'important c'était la réponse et sa véracité. 

La fillette secoua la tête pour revenir à la réalité. Quelque peu étonnée, elle aperçu la directrice, la baguette pointée sur un jeune homme, dont Irene ignorait tout, elle était juste à peu près certaine que ce n'était pas un Serdaigle, aussi n'eût-elle pas particulièrement de compassion pour lui. Ou un quelconque sentiment. Il avait probablement fait une bêtise pour se retrouver dans cette posture, tant pis pour lui. La sagesse venait avec l'expérience. 

La jeune fille ne pris pas la peine de prendre en note les paroles suivant la menace, elle se contenta juste d'écrire une petite phrase sur son parchemin : 
Chercher vision moldus sur sorciers (maladies mentales & femmes)
Un point brillant vint s'ajouter à la fin de la ligne. 

Puis le regard de la petite rousse glissa de nouveau vers la professeure. Venait enfin le temps de la liste des noms de femmes célèbre. Irene ouvrit encore plus grand ses oreilles, curieuse, mais ne pipa mot. Certaines de ses camarades commencèrent à répondre. Ainsi, pour l'instant, les mythes moldus des trois sorcières, dont le nom avait évoqué des souvenirs chez Irene, semblaient similaires à ceux des sorciers. Elle reprit rapidement ses notes, l'oreille toujours dressée. Une intervention, celle de Drian, un jeune Serdaigle à qui elle n'avait jamais parlé, attira l'attention de la fillette. La note ironique ne la laissa pas de marbre, lui arrachant un petit sourire. Peut-être finalement l'observerait-elle un jour et s'il s'en montrait digne, irait-elle faire connaissance ? Cependant un question lui vint à l'esprit : pourquoi ne semblait-on conserver que des noms de sorcières inhumaines, même dans le monde magique ? N'y avait-il donc aucune sorcière connue pour ses bienfaits ou alors à qui on attribuait des torts qu'elle n'avait jamais eu, et dont on connaissait la vraie nature dans le monde sorcier ? *En fait, peut-être que ces mythes de la "méchante sorcière" viennent de là ?* S'arrachant quelques secondes à ce qu'il se disait, la fillette essaya de se remémorer toutes les sorcières ayant eu un nom dans les histoires qu'on lui racontait petite. Elle se promit de faire des recherches pour parvenir à trouver lesquelles étaient réelles ou non. Après cette bonne résolution prise, la fillette se raccrocha au cours. 

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

15 févr. 2019, 19:13
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Eider ne sembla pas comprendre où indiquait la flèche qu'elle avait tracé sur son parchemin. Un simple "ok" murmuré du bout des lèvres comme réponse. Vanellia reconnut qu'effectivement son schéma n'était pas clair, tant pis, elles en reparleraient bien assez tôt, et avec moins de témoins. Elle ne voulait pas étaler ça aux yeux de tous pour le moment.

En tout cas, Eider avait sourit à l'évocation des apprentis-auror, ça voulait bien dire qu'elle se souvenait de leur course-poursuite dans les couloirs, afin de démasquer les voleurs. Vivement qu'elles recommencent! Vanellia déglutit lorsqu'un garçon se retourna pour la regarder. Oups, elle avait du parler trop fort. Il avait du entendre et se retourner. Mais il semblait sourire et être plutôt bienveillant. Ce qui rassura grandement la jeune fille. Lorsqu'il se remit dans sa position initiale, elle le vit chuchoter quelque chose à son voisin mais elle ne réussit pas à capter ce qu'ils dirent. Vanellia se tourna à son tour vers sa voisine pour voir ce qu'elle en pensait, peut-être qu'elle aurait moins la tête dans le cirage qu'elle. Eider confirma qu'elles venaient d'être espionné! Vanellia sourit, se retenant de rire. Vivement que ce cours ce termine, elle n'était vraiment pas à l'aise sur sa chaise.

Mais Patatra, voilà que c'était la phrase de trop, et les filles avaient attirées l'attention de leur Directrice. Vanellia se mordit la lèvre en baissant la tête, rouge de honte. Elle s'était faite remarquer, elle ne bougea pas pendant quelques secondes qui lui parurent une éternité, le temps que l'orage passe. Puis, la fillette, redressa sa plume, sans un regard à Eider, trop coupable pour oser regarder son amie. Alors que Vanellia allait donc tenter une énième fois de s'intéresser au sujet principal, elle fut surprise d'entendre Eider parler à voix haute. Elle avait osé! Vanellia baissa la tête, tel un des petits oiseaux tombés de leurs nids, comme si elle ne la connaissait absolument pas cette fois, et fit mine de prendre des notes par rapport aux différentes interventions. La jeune Serpentard nota tout de même les mots que demandait Eider, afin de noter la définition. A sa grande surprise, la Directrice répondit sans mentionner de nouveau l'impair qu'avait commis les deux amis. Quel soulagement! Mais ce ne fut que de courte durée, car Miss Loewy sortit sa baguette, excédée par les bavardages qui continuaient. Vanellia tressaillit, ça aurait très bien pu être elle au bout de cette baguette, telle un rat pris au piège. Elle baissa la tête, espérant trouver un linoleum, mais le carrelage était froid et austère, et ne la rassura pas plus.

Mais alors qu'elle ne regardait plus, elle entendit une fille parler et dire que les bavardages l'empêchaient de comprendre. Mais pour qui elle se prenait cette pimbèche? Vanellia releva la tête pour regarder qui avait osé fayoter à ce point. Elle fut choquée de voir que c'était une fille de sa propre maison. Elle ne perdrait rien pour attendre celle-là. Vanellia était quelqu'un de très très rancunier... Elle n'oublierait pas. Mais la fillette ne broncha pas pour le moment, il était trop tôt, mieux valait se faire oublier pour le moment.

C'est alors que Drian parla, Vanellia l'écouta plus attentivement que tous les autres. Elle ne put s'empêcher de sourire bêtement, comme si elle avait un gout de bonbon dans la bouche. Ce gars là était vraiment impressionnant, et en plus, ils étaient sans doute liés. Elle en était bouche bée et admirative. Elle se perdit alors dans ses pensées, imaginant la suite pour ce trio aux yeux si particulier, dérivés lointain du orange.

Les mots en gras sont pour la Cabane de Cristal.

Serpentard - 4ème année RP

15 févr. 2019, 22:19
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Carry n’en pouvait plus, depuis le début elle était restée inhabituellement silencieuse alors que d’habitude elle aurait bien bavardé avec ses deux voisines Vanellia et Eider. Mais le fait qu’elles se soient toutes les deux fait prendre par la Miss Loewy, rendait l’idée de discuter très déplaisante. Surtout que ce n’était pas un des professeurs qu’ils avaient habituellement, là ils avaient cours avec la directrice même de Poudlard et pour faire simple…La plus haute autorité de l’école en ce jour. Les professeurs, pour effrayer les élèves, utilisaient la méthode du ‘’ Vous irez voir la directrice’’ pour avoir le silence, mais maintenant ils avaient vraiment la directrice en face d’eux. En regardant sa professeur, Carry ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire : Elle voyait bien Miss Loewy dans sa tête en train de dire ‘’ Vous irez voir la directrice…et JE suis la directrice …‘’ en sortant sa baguette. En y repensant, un long frisson traversa le dos de la petite Serpentard… Ce n’était pas aussi drôle que ça en y repensant.

Le cours auquel Carry participait avait un effet de somnifère. Elle essayait vraiment du mieux qu’elle pouvait de prendre des notes, mais ces paupières menacèrent de se fermer à tout moment si jamais elle ne faisait pas quelque chose pour la stimuler. Chaque mot qu’elle écrivait avait pour effet de rendre son poignet plus lourd que précédemment. En regardant ses écrits de plus près, Carry remarqua que son parchemin commençait à avoir plus des gribouillis que d’actuel notes… Alors que la Vert s’apprêtait à s’endormir, elle fut éveillée par la voix de la voisine de sa voisine, Eider Dawkins qui exprimait son incompréhension envers un mot que Carry elle-même ne comprenait. Harrison s’attendait vraiment à ce qu’Eider se face réprimander par le bavardage dont elle faisait l’objet auparavant, au lieu de cela, Miss Loewy répondit à sa question sans même lui faire de remarque… Inquiète pour Eider, Carry souffla un bon coup et se tourna pour foudroyer du regard celle qui faisait du léchage de botte au professeur. Harrison fit le plus vite possible pour noter ce que la directrice disait. Dès qu'elle eut finit d’écrire, La petite brune releva la tête et aperçu celle qui s'était permise de faire un commentaire sur ses amis. Une Serpentard aussi remarqua-t-elle… Comme c'est triste. Si c’était à deviner, elle aurait parié que c’était soit une Poufsouffle soit une Serdaigle qui aurait fait la remarque, mais non, cela venait de sa propre maison.

Ne voulant pas laisser cette Serpentard impunie, Carry prit un morceau de parchemins et y avait inscrit dessus ‘’ Fayotte ‘’ qui se changea en ‘’Idiote’’ et vis versa. Elle chiffonna le papier dans ses mains et attendit que la directrice ait le dos tourné pour lancer son projectile. Mais ce temps n’avait pas l’air d’arriver car un jeune garçon du nom de Drian prit la parole. Il était…Impressionnant, en réalité, le fait est qu’il avait l’air de savoir parfaitement de quoi il parlait mais surtout c’était son assurance dans sa voix qui lui donnait cette imposante présence dans la salle…Très intriguant, en effet.

Carry, boulette à la main et surprise, regardait encore Drian après son speech…Il faut croire que l’intelligence avait un certain charme… Mais au moment ou le jeune Serdaigle finit, Carry guetta le moment ou la professeure se retournerait pour pouvoir lancer sa boulette… En même temps, la filette donna un petit coup de coude discret à Vanellia pour que celle-ci voit Harrison lancer son projectile sur miss Fayotte. Avec un petit sourire narquois, Carry lui montra la boule de papier qu’elle tenait dans les mains et lui fit un clin d’œil en désignant d’un coup de tête la verte qui avait ose se plaindre du bruit.  Oh que oui, ses copines allaient etre vengées.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve