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27 janv. 2019, 02:34
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Sur sa feuille de parchemin, Elian gribouilla les mêmes titres qui apparaissaient au tableau. S'il avait dû prononcer les noms des sorcières citées, il aurait probablement fait une erreur à chaque syllabe, alors il observa Kristen Loewy avec une expression admirative. Puis son visage satisfait se tourna vers celui bien moins satisfait de Solal. Qu'est-ce qu'il lui arrivait, à le regarder avec ces yeux-là ? C'était assez intimidant, alors il se contenta de reprendre le fil du cours en essayant d'oublier l'effet que son ami lui faisait lorsqu'il le fixait - même si ce dernier ne cherchait, en réalité, qu'à le maudire de l'avoir traîné dans cette matière facultative. Il lui était très difficile d'imaginer des sorcières ne maîtrisant que des Tergeo ou ne remplissant leurs marmites que d'aliments. En réponse au fait que l'Histoire retenait plus facilement les femmes qui s'intégraient dans l'histoire des hommes, Elian écrivit : "L'Histoire possède des capacités de mémorisation." Ce n'était pas tout à fait faux, mais peut-être hors-sujet dans le contexte du cours. Enfin, à l'entente des pratiques poussées réalisées à l'encontre des femmes désignées comme étant infertiles, le Poufsouffle resta sur sa faim avec l'exemple de la boue étalée sur le ventre. Même pour lui, c'était complètement absurde.

Il avait fini par prendre en note tout le tableau, avec la référence du livre que citait à présent leur directrice - Elian n'avait encore une fois pas tout compris, mais saisissait l'essence du message : ce n'était pas des paroles très gentilles à l'encontre des femmes. Interrogée, Aelle Bristyle, une grande de sa maison qui faisait parler d'elle (peut-être en bien ou peut-être en mal, Elian n'écoutait pas les rumeurs si elles n'avaient pas de fondements), produisit une réponse assez courte : elle ne savait pas. Le blaireautin regarda dans sa direction avec des yeux ronds, il n'aurait pas apprécié d'être ainsi poussé à participer sans en avoir émis le souhait... Alors une vague d'empathie le submergea, et il voulut lui dire que ce n'était pas grave de ne pas savoir, que ça lui arrivait même souvent au quotidien et que même si cela pouvait désespérer beaucoup de gens, il fallait se contenter d'essayer de retenir les informations pour savoir la prochaine fois - ce qui n'était pas une mince affaire. Une autre élève de Poufsouffle leva la main pour produire une réponse un peu plus développée. Mais cette réponse posait aussi beaucoup de questions, beaucoup trop pour Elian qui perdit le fil et fixa le dessin nouvellement apparu sur le parchemin de Solal. Depuis quand cette sorcière au nez crochu figurait-elle sous le gros pingouin moustachu ? Il pouffa de rire silencieusement en se dissimulant derrière une main et désignant le dessin de l'autre, ignorant qui des deux Serdaigle, Solal ou Ivy, était le responsable. De la peur d'être surpris en train de faire autre chose que d'écouter les interventions de ses camarades, naquit une nouvelle attention à l'égard du cours, bientôt dérangée par des discussions juste derrière son dos, au dernier rang de l'arc de cercle.

Elian se retourna pour connaître les fautives et surprit Vanellia Chronos se désigner, elle et sa copine de table, Eider Dawkins, comme des "aurors en herbe prêtes à percer les mystères de Kristen Loewy". Il leur adressa un vague sourire avant de reprendre position sur sa chaise. Puis donna un coup de coude à Solal.
« On va avoir de la concurrence sur l'affaire de la mage noire », murmura-t-il, enchanté. Il indiqua d'un signe de tête derrière lui leurs deux camarades de promotion.

Septième année en RP - Avatar : chouravé à Herminie Peers-chou
┄─── ❀ ───┄
On a tendance à s'assimiler des choses et à les restituer en croyant que c'est de soi alors que c'est d'un autre. – Hergé

27 janv. 2019, 22:29
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Mille excuse pour ce retard qui fait peut-être perdre votre temps Miss.

Léo fut ravi d'apprendre que Miss Holloway gagné autant que Mr Charleston par mois, et, de nouveau assis, il commença à griffonner sur son carnet des notes à propos du sujet du jour. La directrice interrogea alors Aelle Brystille. Quoi ? Cette traître était de retour ? Même si Léo ne s'était pas vraiment intéressé au concours qui avais animé l'école, il considéré Brystille comme une traître à Poudlard, l'infâme tâche de l'école. Sa réponse était inaudible presque stupide. 


Le diable induit volontiers le sexe féminin, lequel est inconstant à raison de sa complexion, de légère croyance, malicieux, impatient et mélancolique pour ne pouvoir commander à ses affections : et principalement les vieilles débiles, stupides et d’esprit chancelant. 

 

Inscrivit Léo tandis que la Directrice parlait. Il ne savait pas vraiment quoi en penser... c'était tout d'abord assez difficile à comprendre. Plus il y réfléchissait plus il comprenait. En gros, c'était le diable qui avait donné un sois disant esprit de curiosité touche à tout à la femme.. comme avec la malheureuse Pandore et sa boîte.. ou Ève et sa pomme. Et aussi donc, les vieilles femmes sont stupides et presque perdues mentalement ce qui fait chanceler le diable lui même. 

C'était en effet débile, comme l'avait chuchoté une jeune fille de Serdaigle, Irene Gates dans ses souvenirs.

Il soupira et continua d'écrire pour écouter la suite du cours.

Responsable des Nouveaux Arrivants de Serdaigle. -Léo S(Z)olem
Le Mentorat du Tonnerre avec les deux Canards chez les Aigles... Daffy et Donald Duck, toujours présent pour les gaffes !

28 janv. 2019, 15:38
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Après que les dernières voix des élèves qui désiraient répondre à la question formulée par Kristen Loewy se furent éteintes, la directrice de l'établissement se mit à reprendre ce que certains des élèves avaient dit, comme pour valider auprès de tout le monde la véracité de leurs propos. Le garçon ne put s'empêcher de froncer les sourcils lorsque la femme expliqua qu'il n'y aurait pas de cours sur Les hommes et la magie dans le monde car le sujet n'avait pas vraiment d'intérêt. Et pourquoi ce n'était pas intéressant ? L’ego du garçon venait d'en prendre un coup et si ces mots n'avaient pas été prononcés par un enseignant, son sang-chaud l'aurait sans doute rattrapé en faisant sortir une réplique cinglante de ses lèvres. Clément préféra se contenter de regarder le professeur Loewy d'un regard semi-noir et serra plus fort la plume qu'il tenait entre ses mains. Sous la frustration, les mots qu'il écrivait sur son parchemin étaient beaucoup plus bruts qu'à son ordinaire. Il s'avéra que le cours allait en partie traiter des chasses aux sorcières durant le Moyen-Âge. Mais... c'était déjà au programme des cours d'Histoire de la Magie des Deuxième Année. Allaient-ils avoir le même cours ? Finalement, la directrice cita de nombreux noms de sorcières célèbres dans l'Histoire et Clément essaya de noter du mieux qu'il pouvait les noms de ces femmes bien qu'il ne connaissait pas l'orthographe correcte. Circé, Médée, Ciméta, Marie Lavo... Etant rapidement décourager par ces noms dont il savait pertinemment qu'il les orthographiait mal, le garçon posa sa plume en espérant que sa meilleure amie aurait plus de chances.

Tandis que la directrice finissait sa liste de sorcières célèbres, le Gryffondor jeta un regard dans la salle pour y découvrir des têtes connues. Il n'avait pas vraiment fait attention, mais la salle était bondée de monde. Au fond de la classe, se trouvait Eider Dawkins, ce qui intrigua Clément : ce n'était pas le genre de la fillette de se mettre au fond de la classe. Non très loin, il aperçut Anabelle Franck, une fille de Gryffondor de la même année que lui avec qui il avait déjà pu échanger depuis son arrivée à Poudlard et une autre fille de sa maison, Jeanie, dont il ne connaissait pas le prénom mais avait déjà croisé en salle commune.

Finissant enfin son préambule sur le cours, Kristen Loewy demanda alors à une élève de Poufsouffle de lui dire ce qu'elle comprenait d'une citation. À Poudlard, Aëlle Bristyle était connue pour avoir infligé une sacré honte l'année dernière à l'école durant le tournoi avec les chinois. Pourquoi le professeur Loewy l'interrogeait-elle ? Le méritait-elle après ce qu'elle a fait l'année dernière ? Et comme pour confirmer les réticences du garçon, la fillette de Poufsouffle était incapable de rebondir sur la citation du professeur Loewy. Un regard amusé parcourut le visage du Gryffondor tandis qu'un deuxième mot vint se glisser sous ses yeux, cette fois-ci venant d'Ennis. "Encore faudrait-il croire dans l'existence du diable. Ces moldus...". Oui, elle avait raison. Clément pensait qu'il fallait vraiment être stupide pour croire en l'existence d'une entité diabolique qui soit disant nous pousserait à agir mal. Opinant de la tête pour signifier à son amie qu'il était d'accord, il finit par écouter sa réponse au professeur et ne pouvait être que d'accord avec elle. Levant à son tour la main pour se faire interroger par la directrice, Clément finit par dire :

- « À cette époque-là, les hommes religieux avaient vraiment peur que les femmes deviennent indépendantes des hommes. Afin de les garder sous leur emprise, ils ont véhiculé l'idée que la femme était plus facilement soumise à la tentation, à des démons, et qu'elle avait besoin d'un homme pour rester dans le droit chemin. Quand l'auteur dit "principalement les vieilles débiles...", il parle des veuves qui n'étaient donc plus sous la tutelle de leurs maris, mais il aurait très bien pu parler des autres femmes célibataires ! »

Clément Downing | 3ème année
"Le succès ne s'explique pas, l'échec ne s'excuse pas." N. Bonaparte

29 janv. 2019, 12:52
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
La réaction était restée muette. Un simple regard avait réussi à exprimer tout ce qu'elle pensait. Un élève, qui plus est en retard, ne devait très certainement pas mériter une quelconque considération. Eider n'en était que plus admirative. Elle aussi voulait que son regard ait cette puissance. D'ailleurs, celui de Vanellia n'avait rien su exprimer, excepté de l'incompréhension, concernant cette question de transcendance des sens. Malheureusement la voisine d'Eider, Thalia, ne trouva rien de mieux à faire de que lui cracher des mots au visage. Au grand soulagement de la fillette, les yeux de son amie reprirent vie, s'illuminant d'une lueur vive. La tension entre elles était palpable. Cette fille avait de la chance qu'elles soient en cours, sinon la réaction de la jeune Dawkins aurait pu être bien différente :

- Tant mieux si ça t'fait plaisir de l'penser. Comme à l'accoutumé dans ce genre de situation, son ton était sec et cinglant. Pour qui se prenait-elle ? Il était tout aussi malpoli de parler à haute voix lorsqu'un enseignant faisait cours. Parler à son insu et puis quoi encore ? Si Eider n'avait pas voulu être entendue, elle aurait écrit sa question sur un bout de papier pour Vanellia, tout simplement.
Une peste. Sa camarade avait vu juste en la qualifiant ainsi.


Alors qu'elle prenait soin de prendre en note les explications de la directrice, Eider reçut un petit coup de coude. La fillette souleva la plume de son parchemin et regarda ce que lui montrait Vanellia. *J'espère que c'est pas à propos de l'autre.* Il n'était pas question de Thalia mais de deux garçons. Eider ne savait pas ce qui était le pire entre les deux. La fillette ne comprit pas grand chose. Son amie s'intéressait à eux ? Elle ne lui en avait jamais parlé pourtant. Elles devaient avoir une discussion le plus vite possible. Comment Vanellia pouvait s'intéresser aux garçons ? Eider tenta de suivre la fameuse flèche tracée sur le parchemin mais elle ne parvint pas à savoir précisément de quels garçons il s'agissait. La petite brune regarda sa voisine et articula un "ok" insonore tout en faisant de petits hochements de tête.

Plus les différents éléments s'inscrivaient au tableau et plus Eider se demandait s'ils allaient tout voir aujourd'hui ou si ce programme allait s'étaler sur plusieurs jours. Ça paraissait affreusement dense.
Ses lettres prenaient forme sur le parchemin au fur et à mesure que leur directrice parlait. Il y avait énormément d'informations et ce n'était vraiment pas facile de suivre. Surtout avec ces noms propres compliqués, ceux chinois en particulier. A la fin de son explication, l'enseignante donna les références d'un livre qu'Eider s'empressa de noter - avec un peu de chance elle pourrait l'emprunter à la bibliothèque - et termina sur la lecture d'un passage. La tête baissée, la fillette se concentrait pour ne pas en perdre une miette. Lorsque Miss Loewy interrogea une élève, Eider releva la tête, surprise.
*Ça s'arrête là ?* Mais qu'est-ce que ce truc pouvait bien vouloir dire... Elle regretta de ne pas avoir pris en note la citation. Elle aurait pu la relire pour essayer d'en comprendre le sens.

Les premiers mots qu'Aelle avait prononcés rassurèrent quelque peu Eider, elle n'était pas la seule à être perdue. A côté d'elle, Thalia s'excitait sur sa chaise. Quel parle bon sang mais qu'elle arrête de gesticuler comme un ver de terre. Tout ce qui lui importait était d'attirer l'attention de leur directrice apparemment. Ce n'était peut-être pas très judicieux. Mais qu'est-ce qu'Eider espérait venant de sa part après tout ?
Ennis et Clément prirent à leur tour la parole pour exprimer leur opinion et c'était beaucoup plus compréhensible que ces histoires de "iel".
Pendant ces interventions, Vanellia glissa quelques mots concernant la reprise en service de Miss B et Pérel. Un léger sourire se dessina sur le visage de la fillette. L'évocation de ces deux aurors lui rappelait de merveilleux souvenirs.


- Qui sait, on a peut-être reçu un hibou du Ministère. chuchota-t-elle sur un ton énigmatique. A ce moment précis, un élève de Poufsouffle installé devant elles se retourna pour leur adresser un sourire. Eider profita de cette réaction pour ajouter à son amie en désignant le garçon : Attention, on nous espionne.

Eider reporta une nouvelle fois son attention sur son parchemin et sur les notes qu'elle avait prises. Ses yeux se fixèrent sur la référence du livre. Même le titre de l'ouvrage elle ne l'avait pas compris. Rester dans l'ignorance n'était peut-être pas le meilleur moyen pour elle de suivre ce qui continuerait à se dire. Elle attendit alors que les élèves cessent d'intervenir pour lever la main à son tour. Lorsque Miss Loewy l'interrogea, elle demanda :

- Euh... j'ai pas compris le mot, Eider marqua une petite pause pour relire ce qu'elle avait écrit et articula en insistant sur chaque syllabe, dé-mo-no-ma-nie. Ah et aussi le mot complexion.

Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. HeyDe(a)r
7ème année Rp, Frigidaires, DuoDeGéniaux, #1c5e35
Marraine du prodigieux et merveilleux Rey S. !

01 févr. 2019, 10:53
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Aliosus était très partagé en ce début de cours. Il n'avait pas du tout apprécié les saillies de la Directrice sur l'absence d’intérêt d'un sujet sur les hommes et la magie. Était-ce de l'humour ? Il n'en savait rien, mais se voir dire que l'on a peu d'intérêt, en tant que garçon de onze ans, c'était difficile à encaisser, surtout de la part de la plus grande figure d'autorité qu'il avait jamais rencontré. 
D'un autre côté, il essayait de faire fi de cette première impression qui lui avait fait de la peine pour se concentrer sur la suite. Le jeune Serpentard nota intérieurement que la directrice ne semblait apprécier ni les hommes, ni les moldus, quant à la combinaison des deux...  Sa plume essayait tant bien que mal de suivre les paroles de miss Loewy, l'énonciation des noms de grandes sorcières historiques lui plu beaucoup, c'était pour ça qu'il était là, pour apprendre des faits et non pas pour se faire rabaisser.

Hélas, non seulement le cours continua sur des considérations générales sur le sexisme chez les moldus comme chez les sorciers, mais pire encore, lorsque l'inquiétante directrice aborda le Malleus Maleficarum, ses craintes se réalisèrent : le niveau du cours était loin d'être aussi abordable que ses cours de première année, il était complètement perdu par l'extrait qu'elle venait de lire et remercia le ciel de ne pas être la personne interrogée. L'élève en question s'effondra complètement, comme si toute la misère du monde était coincé en travers de sa gorge, c'était pénible à voir, même sans être très empathique Aliosus se sentait dérangé de la voir si mal à l'aise. Il y avait quelque chose qui clochait, cette Aelle semblait bien trop en détresse par rapport à la situation. 

Une autre Poufsouffle essaya plus ou moins, mais plus moins que plus, de voler à son secours, mais ce fut un coup d'épée dans l'eau. Il n'y comprenait rien, qui était ce Yelle dont elle parlait ? Ses phrases hachées et incohérentes semblaient juste s'être échappées de son cerveau sous l'impérieuse nécessité qu'elle avait du ressentir d'intervenir. 
Une Poufsouffle en somme, pensa Aliosus. 

Heureusement quelqu'un, un Serdaigle ? Aliosus n'arriva pas à le distinguer et ne voulu pas se faire remarquer en se retournant, les sorti enfin du marasme en donnant un avis un tant soit peu formulé et Eider, louée soit-elle, osa poser une question sur le vocabulaire plus qu'obscur qui venait d'être utilisé. 

Il soupira.
Aliosus mon vieux, tu vas y arriver, c'est seulement un cours un peu plus compliqué, concentre toi sur l'essentiel, pas sur les détails. 
Il nota,
Moyen-Age : vision de la femme sujette au Diable, plus que les hommes. Malleus Mallificarum. 

6ème année

05 févr. 2019, 15:15
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Aelle Bristyle bredouilla quelques mots, visiblement décontenancée par la question qui lui avait été posée. Bien entendu, Kristen s’y était attendue. Elle avait beau être déraisonnablement exigeante, elle n’en avait pas moins conscience que sa question était inabordable pour de si jeunes élèves – et même pour ceux qui auraient été moins jeunes. Ce qu’elle jugea surprenant, en revanche, c’est que ces mots avaient tout de même suscité quelques réactions, et des mains, après l’échec cuisant d’Aelle Bristyle, se levèrent. La remarque de la jeune fille de la « Connaissance » intéressa Kristen, qui y réfléchit sincèrement. Cependant, elle ne voyait pas le "diable" comme une entité nécessairement masculine, mais plutôt comme une Entité tout court – et la question grammaticale n’avait pas grand-chose à voir là-dedans. Pire : elle était nécessairement un obstacle, comme le langage l’est à toutes les idées. C’est pourquoi elle répondit à la petite Poufsouffle en ces termes :

« Certes, le langage est un obstacle majeur à l’expression des idées ; mais laissons de côté la question du genre grammatical, qui, ici, nous empêche inévitablement de voir plus loin que ce que les mots seuls peuvent exprimer. Cela étant, je vous l’accorde : l’esprit humain est... généralement complexe. »

En effet, on ne lui ôterait pas de la tête que certaines personnes étaient tout simplement simplettes.
Puis, elle interrogea une jeune élève de Gryffondor. Celle-ci avait compris l’idée principale du texte. Quant à dire que l’auteur devait avoir peur des femmes, c’était peut-être de la surinterprétation. Elle resta donc assez vague en lui répondant :

« La plupart des gens ont peur de la différence, tout simplement. Et de ce qui peut leur faire de l’ombre d'une façon ou d'une autre. »

Alors que Kristen répondait, elle fut embêtée par quelques légers bavardages. À croire que son ouïe était particulièrement développée. Elle tourna ses yeux perçants vers les coupables et les fixa sur eux pendant quelques instants. Certes, elle n’avait pas compris ce qui avait été dit, mais elle était à peu près sûre – comme toujours – que leurs discussions n’avaient pas grand-chose à voir avec le cours.

« Jeunes gens, allez donc jusqu’au bout de votre audace. Pouvez-vous partager vos réflexions avec le reste de la classe ? »

Elle fit un léger "tss" et interrogea un jeune Gryffondor, dont la remarque était tout à fait juste. Elle l’approuva et la craie nota quelques mots-clés au tableau. Enfin, l’une des élèves bavardes posa une question, ce qui fit se plisser les yeux du professeur. Elle eut tout de même l’extrême bonté de répondre à sa question :

« La démonomanie caractérise en général la croyance dans le fait que des démons peuvent posséder l’esprit des personnes ; en l’occurrence, de ceux que les Moldus appellent, à tort ou à raison ‘sorciers’, sont possédés par des démons. Et la complexion, c’est la constitution, ou le tempérament. »

Et un dernier bavardage, qui fut celui de trop, Kristen sortit sa baguette de sa manche, en un éclair, et la pointa sur un petit Serpentard. Simple pression, bien sûr…

« Monsieur, peut-être qu’un Sortilège de Langue de Plomb vous aiderait à savoir quand celle-ci doit rester au repos dans votre bouche ? »

Elle plissa les yeux et souffla, un peu mauvaise. Puis, elle rabaissa sa baguette et la rangea dans sa manche.

« Bon… Vous avez l’idée générale. Sachez cependant que tout le monde, même si l’on remonte relativement loin dans le passé, n’était pas d’accord avec cette idée. En revanche, s’il n’était plus question de démons pour certains, la sorcellerie était considérée comme une maladie mentale. En bref, ceux que les Moldus qualifiaient de sorciers étaient des fous – et les femmes étaient plus volontiers considérées comme 'faibles d’esprit' que les hommes, figures d’autorité et de pouvoir. Enfin, et c’est encore plus ou moins valable aujourd’hui dans l’imaginaire collectif, les sorciers étaient souvent confondus avec des Moldus qui se prêtaient à d’étranges rituels destinés, d’après eux, à invoquer des démons. Cela étant dit, je vous invite à vous renseigner davantage à ce sujet par vos propres moyens. »

Elle observa sa montre et prit une inspiration.

« Passons à la suite, les figures féminines importantes de la sorcellerie. Les noms notés au tableau vous évoquent-ils quelque chose ? »

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

06 févr. 2019, 12:03
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Tout ces chuchotis et ces bavardages... Mais c'était pas possible à la fin ! Ils pouvaient pas se taire et ne parler que lorsque la directrice posait des questions ?! C'était si dur à comprendre ?! Agacée et les fusillant du regard en serrant son poing autour de sa plume, Irisia les foudroyait du regard en se mordant les lèvres. Déjà que le cours était très pointu et compliqué, qu'elle se perdait dans les questions et les réponses, si en plus les autres idiots piapiataient et chuchotaient en fond sonore, la rousse ne s'en sortirait pas !

Soufflant doucement en se frottant la joue, elle soupira de soulagement quand Miss Loewy se mit à intervenir sur les bavardages, se tournant vers Brett qui lui chuchota quelque chose. Elle était entièrement d'accord avec lui : elle aussi était « larguée » comme il disait... Mais ce fut la parole de trop puisque la sorcière leur tomba dessus, faisant sursauter Irisia alors qu'elle vit la baguette pointer vers son partenaire de table.

Déglutissant, la petite serpentarde inspira profondément avant de lever la main pour intervenir.

« Irisia MacLynn. Je suis navrée pour le bavardage Miss mais il me demandait si j'arrivais à comprendre un peu ce cours. Bien que vraiment passionnant, nous sommes un peu parasités par les bavardages de certains élèves dans cette salle, ce qui rend votre cours, qui est très intéressant !, un peu difficile à comprendre... »

Les joues écarlates d'avoir eu l'audace de défendre Brett et d'adresser la parole à la grande Kristen Loewy, la rousse se rassit dignement sur sa chaise avant de reprendre sa plume pour se concentrer sur le cours, inspirant profondément pour retrouver son calme. Quelle pression mine de rien... Recommençant à prendre des notes alors qu'elle poursuivit son cours, le passage au chapitre suivant lui fit se lever sa tête de son parchemin : si on était capable de reconnaître les noms au tableau ? Plissant le nez pour déchiffrer les différentes identités, Irisia se redressa pour lever la main.

« Irisia MacLynn. J'ai reconnu la sorcière Circée, douée en potions et célèbre pour ses métamorphoses humaines, ce qui lui donne une mauvaise réputation. J'ai aussi reconnu la sorcière Médée qui aida un homme à triompher de son père parce qu'elle l'aimait, au point de tuer son frère. Il me semble qu'elle aussi était douée en potions et pommades. Et j'ai aussi reconnu la sorcière Baba Yaga : elle serait connue pour kidnapper et manger des enfants, volant sur son balai et arrosant ses ennemis de flammes, qu'elle contrôlait les animaux et gardait le royaume des morts. »

Inspirant profondément pour reprendre son souffle, Irisia termina son exposé.

« On peut remarquer que toutes les trois sont associées à de mauvaises actions, leur donnant une très mauvaise réputation. »

Rougissant légèrement, l'irlandaise baissa les yeux et se rassit doucement, fière et anxieuse, espérant ne pas avoir dit de bêtise.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

08 févr. 2019, 20:28
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
La plume d’Alice grattait frénétiquement son parchemin, notant toutes les idées qui lui semblaient pertinentes. Celles de ces camarades, puis les confirmations de miss Loewy. Alice restait silencieuse, ne cherchant nullement à poser de question, ni à soumettre une idée : les autres s’en chargeaient pour elle.
Cela étant dit, la fillette aux boucles blanches auraient volontiers pris la parole pour sommer à toutes les pipelettes de se taire. Elle ne supportait pas insubordination dont faisait preuve certains élèves. Ses sourcils froncés au dessus de ses grands yeux d’argent, elle lançait des regards noirs à ceux qu’elle voyait discuter. Puis, miss Loewy sermonna un élève qui, de toutes évidences, était la goutte de trop.
Alice jeta un regard par dessus son épaule et senti son sang se glacer en comprenant que les bavardages venaient de ses proches : Brett son meilleur ami et Irisia, sa camarade de chambre. Finalement, elle ne ressentait plus de remords à s’être assise loin d’eux. Seulement une profonde gêne pour Brett. Le pauvre, être ainsi humilié devant tout le monde. Heureusement, Alice la remerciait mille fois, Irisia venait de prendre sa défense. Un léger sourire traversa le visage blanc d’Alice. Il faudrait qu’elle pense à gratifier son intervention d’une patacitrouille... ou juste un merci. C’était bien, un merci.

Alice observa les noms inscrits au tableau. Certains lui sautèrent immédiatement aux yeux, comme celui de Circée ou de Médée.
Irisia prit une nouvelle fois la parole pour répondre à la question de miss Loewy : les noms au tableau évoquaient-ils quelque chose aux élèves ?
Un seul en particulier lui sauta aux yeux. Bien sûr.
Encore une fois, Alice

«  - Alice Sangblanc, professeur. J’aimerais ajouter quelque chose par rapport à Circée. Sa « mauvaise » réputation me semble en partie liée à sa grande beauté. Les hommes aiment à rendre dangereux ce qu’ils ne peuvent pas obtenir, ce qu’ils ne comprennent pas. De nombreuses femmes sont certainement passées pour des monstres, des dangers en raison de leur inaccessibilité.

Alice se racla un petit peu la gorge avant de reprendre :

- Baba Yaga, la vieille sorcière ravisseuse d’enfant, figure de danger pour les enfants qui ne sont pas sages. Médée, la nièce de Circée, abandonnée par son amant Jason, trahie, bafouée... vengeresse cruelle. Deux femmes qui sont tout de même montrées comme des monstres alors que, dans le cas de Médée... la faute est d’abord à Achille. Mais bon.»

La fillette baissa la main et reprit sa plume entre ses doigts, ses grands yeux posés sur le professeur.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

09 févr. 2019, 18:15
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Si Rey fut agacé par les réponses de certains de ses camarades, il le fut encore plus par celle de miss Loewy. Avant d'entrer dans ce cours, il n'avait pas spécialement d'à priori, seulement de la réticence et finalement de la crainte pour cette femme qu'on dépeignait comme puissante et implacable. Mais chaque fois qu'elle ouvra la bouche pour déverser son flot dégoulinant de féminisme, il l'a méprisait un peu plus. Les professeurs étaient très objectifs lors de leur cours, elle, pas du tout. Et il n'était franchement pas d'accord avec le trois quart des choses qu'elle débitait. Les hommes et la magie dans le monde serait un sujet avec bien moins d'intérêt ? Pour autant qu'il sache, elle ne serait pas assise ici si de grands sorciers n'avaient pas existé. Albus Dumbledore a lui seul couvrait d'ombre n'importe quelle figure, même ces femmes qu'elle chérissait tant.

Aussi, cette introduction mis en place, Rey eut beaucoup de mal à s'intéresser au reste de son discours. Il nota tout de même des noms dont certains lui évoquèrent des souvenirs vu en Histoire de la Magie et d'autres qui ne lui évoquèrent rien du tout. Il écrivait bêtement quelques mots glaner par-ci par-là sans vraiment y réfléchir, jusqu'à ce que Aelle fut interrogé sur les dernières paroles de la directrice et que le silence se fit bien plus lourd. Il relu alors la dernière phrase qu'il avait écrite et se demanda si ce n'était pas une plaisanterie. Ça n'avait vraiment aucun sens. Est-ce qu'elle voulait simplement humilier Aelle qui était pourtant venu à son cours dans l'intention d'apprendre, et ce en toute discrétion ? Quelle femme abominable.

Evidemment, la poufsouffle ne réussi pas à répondre. Cependant, à la plus grande surprise du garçon, d'autres s'essayèrent et finalement, perçurent quelque chose à travers ce charabia. Chapeau à eux. Certains termes prirent du sens dans la bouche d'une gryffondor, d'autres dans celle d'une serpentarde. Puis miss Loewy continua son cours  en commençant par demander le silence, à sa façon qui s'en suivit un joli discours de fayotage de MacLyn - une serpertarde comme il faut - puis reprit en leur présentant la vision des sorcières au temps du moyen age et enfin termina en leur demandant si certains noms leur étaient familiers.

MacLyn, encore elle, semblait connaître les noms les plus communs, ceux qu'il connaissait déjà. Une autre serpentarde leur présenta exactement les mêmes trois figures avec une description un peu différente. Une troisième main bien connue se leva et Rey se redressa pour écouter la réponse.

- Drian Sifferlen, madame. J'ai un peu entendu parler de Simaïtha et de Wu Zetian. Pour cette première, on peut dire que son histoire est assez analogue à celle de Médée. Pour récupérer un amour perdu, elle utilisera la magie, en vain. C'est donc aussi une figure liée à un homme. Par contre, Wu Zetian est bien plus une figure indépendante, il s'agit de la seule impératrice ayant jamais régné seule en chine et ayant crée sa propre dynastie. Si bien sûr, elle obtient son pouvoir en passant par son mari, l'empereur, dans un premier temps, on ne peut pas dire qu'elle y était soumise, bien au contraire. Elle se débarrassa de tout ceux qui aurait pu se mettre sur sa route, même de ses fils. On la soupçonne même d'avoir fini par assassiner l'empereur. Charmante dame, ironisa-t-il ce qui fit sourire Rey. En ce qui concerne son lien avec la magie, il n'est pas flagrant dans mes lectures. Elle accusa les deux premières épouses de l'empereur de sorcellerie, les fit tuer et pratiqua elle-même des sortilèges pour se débarrasser de leurs fantômes qui soit-disant la hantaient. C'est à peu près tout ce que j'en sais.

Il se tut et le poufsouffle ne put qu'être admiratif. Le serdaigle de premier année n'était surement pas tombé sur cette histoire au hasard. Sachant le thème la veille, il avait du vider la bibliothèque et passer la nuit à bouquiner. Il en était bien capable. Rey eut une bouffée de fierté pour son jeune frère.

09 févr. 2019, 23:31
Cours n°3 - Les femmes et la magie dans le monde
Jeanie haussa un sourcil lorsque la directrice répondit à la Poufsouffle aux longs cheveux noirs. Le langage était un obstacle majeur à l'expression des idées ? Justement, la petite fille n'avait absolument rien compris à cette idée mais décida de hocher la tête d'un air approbateur. Il valait mieux ne pas montrer à Ellanaelle qu'elle était complètement perdue. Aussitôt après, la Gryffondor regarda sa plume et caressa son nez avec d'un air songeur. N'était-elle pas en train de perdre son temps dans ce cours où il se parlait un langage obscur ? Pour le coup, c'était lui qui était un obstacle majeur à la compréhension des idées. Pourquoi ne pas faire un dessin ? Pourquoi ne pas employer d'autres mots ? Enfin, une élève demanda ce que signifiait « démonomanie ». Jeanie fut cette fois attentive à la réponse et l'écrivit sur son parchemin. Elle ne leva même pas les yeux lorsque la directrice sortit sa baguette pour effrayer des petits bavards. Cela eut néanmoins le mérite de rappeler à la petite fille qu’il valait mieux ne pas se faire remarquer lors de ce cours. Elle fut cependant amusée par la réponse de la Serpentard qui rejetait la faute sur ses camarades. Un poil trop fayot mais, dans l’esprit, c’était ce qu’aurait répondu Jeanie dans la même situation.

Ms Loewy enchaîna avec une explication qui permit à l’enfant de sortir de ses pensées. Sagement, la Gryffondor prit des notes, claires et bien écrites. La leçon devenait déjà plus compréhensible et les mots étranges que l’enseignante avait cités auparavant prenaient alors tout leur sens. Une question à propos des grandes figures féminines de la sorcellerie ponctua la fin de l’explication. Jeanie termina sa phrase, reposa sa plume et croisa les bras pour réfléchir.

Elle n’en eut pas vraiment le temps vu la rapidité des réponses. Jeanie les écouta à peine, tout cela était beaucoup trop érudit pour retenir son attention. La petite fille lança un regard au Fléreur et se demanda si, lui aussi, savait tant de choses. La Gryffondor était peut-être bien la seule de la classe à ne rien savoir. Jeanie se gratta machinalement la tête et soupira. Bon, maintenant qu’elle était piégée dans cette salle de classe, il valait mieux qu’elle s’occupe avant de s’endormir sur sa table. Elle lança un regard à Ellanaelle et sa feuille de parchemin avant de souffler :

« T’as vu ? Personne d’exemplaire parmi les graaandes figuuures féminines de la sorcellerie ! »

Jeanie avait dit les derniers mots avec un air précieux. Remarque, c’était aussi bien ainsi. La Gryffondor appréciait les personnages puissants, qu’ils soient bien attentionnés ou non. Sans attendre de réaction de la part de la Poufsouffle, l’enfant s’affala sur sa table et promena son regard dans la classe, à la recherche d’un divertissement. Ses yeux espiègles vinrent rapidement se poser sur son petit flacon d’encre à moitié vide. Jeanie en avait assez pour terminer le cours, bien évidemment, mais l’envie était irrésistible… La Gryffondor prit sans rien dire l’encrier d’Ellanaelle et en versa une bonne partie de son contenu dans son flacon.

« Je me permets hein, sinon je ne pouvais plus prendre de notes... »

Jeanie lui lança cette phrase avec un sourire amusé dans l’attente de sa réaction.

Insupportablement vôtre, J.
Deuxième année RP en 2044-2045