16 février 2045

Mael était en cours. On était à la dernière demi heure de cours et on en était à la partie pratique. Il faisait face à son adversaire, les baguette levée.

Soudain la cloche sonna. Les élèves rejoignaient leurs tables et rangèrent leurs affaires, pendant que le professeur donnait le devoir à faire pour la semaine suivante. Puis ils sortirent dans le couloir ou d'autres élèves étaient déjà présents. C'ëtaot la pause, et de ce fait tout le monde pouvait vaquer à ses occupations. Mael, lui cherchait quelqu'un en particulier, et lorsqu'il l'eut trouvée, il l'emmena dans un couloir vide, ouvrir une porte au hasard et entra dans la salle de classe vide. Il regarda Rebecca. Cela faisait bientôt un an qu'ils se connaissaient, et entre eux tout c'était toujours biens passé.

Mais depuis quelques temps, Rebecca était plus froide et plus distante. En tant qu'amoureix, il était de son devoir de savoir ce qui la rendait distante. Si quelque chose n'allait pas, il allait devoir la consoler. Il s'assit sur une chaise et l'invita à faire de même. Il se regardèrent etn il lui sourit.

-Rebecca, depuis plusieurs jours tu est plus distante,plus froide. Qu'est ce qui ne va pas ? Tu peut tout le dire tu sais !

Il posa sa main sur la sienne dans un geste qu'il espérait apaisant. Si quelque chose n'allait pas, il allait l'aider, c'était sûr.

Les dialogues ont étés vus avec Rebecca @Rebecca Smith  .

Rebecca avait beaucoup de problèmes avec son père. Elle ne pouvait plus le voir. Plus l'encadrer comme les personnes arrogantes auraient employer. Surement la crise d'adolescente qui faisait son effet. Mais là, c'était dur à supporter, elle n'avait été malpolie avec ses parents car elle était bien élevée mais là, elle était au bord du pétage de plomb.

Ca avait commencé juste après Noël, qu'elle avait passé seule dans son lit de Poudlard bien sûr, comme tout les ans. Rebecca l'habituée. Depuis, elle n'écoutait plus en cours, la chute des notes était plutôt de son côté, et le sociale n'était pas foufou non plus ... Elle n'avait que Lila et Mael. C'est tout.

Elle était d'ailleurs en cours, perdue dans ses pensées. Elle se trouvait là, avec la plupart des Poufsouffles et une autre maison. En cours, de ce qu'elle connaissait, il n'y avait que Lila. Et que Mael. A la fin du cours, Mael vint l'attraper par le bras pour l'attirer dans une salle de cours vide. Vide. Il n'y avait personne. Les élèves étaient sortis vite pensa Becca.

Mael commença à lui raconter qu'elle était plus distante, plus froide. C'était vrai mais difficile à assumer devant ses proches parce qu'elle ne voulait pas qu'ils s'inquiètent. Il posa sa main sur la sienne en guise de réconfort mais la sensation fit tout le contraire. Elle repoussa Mael d'un geste un peu violent.

"Laisse tomber, c'est rien"

Elle se leva brusquement et tenta de sortir de la salle.

Lorsque Rebecca rejeta son bras, celui ci alla se cogner sur la table, dans le nerf.

<<Aïe!>>

Tout en se massant le poignet, Mael la suivit et la pris dans ses bras. Sentant que ça la gênait, il la relâcha, mais resta en alerte, prêt à la rattraper au cas où elle souhaiterait se faire la malle. Il la laisserait partir, si elle le souhaitait, mais pas avant qu'elle l'ait écoutée.

<<C'est pas beau de mentir>>

Il s'en voulait d'en venir aussi directement, mais il ne savait pas quoi dire d'autre.

<<Vu ton ton, il y quelque chose qui cloche. Tu peu me le dire, tu sais. Je suis là pour ça.>>

Il se répétait, certes, mais que dire d'autre? Ne sachant que faire, il resta là, les bras le long du corps, se sachant absolument ridicule, cherchant quelque chose à dire.

<<Qu'est - ce qu'il y a? Du jour au lendemain ou presque, tu est devenue distante; sans raison. c'est impossible de dire "rien". Si tu ne veux pas me le dire, c'est ton choix, mais il m'est déjà déjà arrivé de garder un truc qui me blessait moralement en moi et je te jure que plus tu le gardes, plus tu te sens mal. Je ne te raconte pas le soulagement lorsque j'ai fini par me libérer de ce fardeau en le disant à quelqu'un.>>

Il la regrda dans les yeux, ne sachant pas si son discours allait avoir un quelconque effet.

Elle cogna le coude de Mael sur la table. Brusquement. Elle lui jeta un regard noir. Il n'avait qu'à pas la prendre comme ça. Bien fait.

Elle tenta de sortir mais Mael l'a retenait avec les mots. Pas besoin de bouger. La parole suffisait. C'est pas beau de mentir. Ce n'était que supercherie. Il trichait pour la retenir en trouvant les mots exacts. Même si elle mentait, qu'est ce que lui apporterait de savoir.

Elle a bout de nerfs. Est ce que c'était ça de craquer. De craquer comme l'avait fait Maman il y a des années. Mael voyait toujours le trop bon côté des choses. Trop parfait. Ca ne devrait pas exister. Mais c'est comme ça, le destin les avait poussé à se rencontrer. Coup de coeur. C'est allée d'une amourette à une relation. Pfff, on ne pouvait pas parler de relation avec des enfants de 12 ans.

"Et ça t'apportes quoi de savoir ?! Hein ?!"

Il commença son baratin de garçon parfait. Planté là, les deux bras le long du corps. C'était de trop. La crise de nerf, le pétage de plomb.

"MAIS QU'EST CE QUE TU VEUX A LA FIN ?! Distante ?! Tu ne sais même pas ce que c'est. Je n'ai même pas de famille ! Mon père travaille comme un débile, sa nouvelle copine fait pareil, mon frère n'est là que tout les 2 ans tout ça pour devenir prof comme la moitié des stupides personnes ici et ma mère sirote un cocktail sur la plage toute la journée avec quelqu'un que je ne connais même pas ! Alors oui, un moment, il faut arrêter de voir la vie en rose et grandir. Parce que moi, je suis seule. Mon père, tu sais ce qu'il fait ?! Il m'envoie 10 gallions tout les deux mois pour que je puisse acheter les bricoles que j'ai envie en bas. Mais ces bricoles, j'aimerais les acheter avec lui moi. Mais tu ne peux pas comprendre. Toi, tu pars en vacances avec ta joyeuse famille. Moi la mienne, elle est détruite par le travail et l'égoïsme."

C'est bon. C'est fini. Elle ne put par contre s'empêcher de verser quelques larmes qu'elle n'avait aucunement envie d'essuyer dans les bras de son copain, Mael. Elle allait se barrer devant lui. Comme ça. Pour lui montrer, que comme son père, elle allait l'abandonner. Jamais Rebecca n'avait penser à se séparer de lui. Même pas un court moment. Mais elle se sentait tellement rejeté. Par pas lui. Ce n'était pas sa faute. Mais Monsieur Parfait ne pouvait pas comprendre. Elle avait besoin de quelqu'un qui comprendrait ce qu'elle ressent et qui pourrait la réconforter comme bon lui semble. Sans qu'elle se sente mal à l'aise par la situation.

Elle était planté là.

"Et ça t'apportes quoi de savoir ?! Hein ?!"

<<Moi, rien. Toi, beaucoup. Je ne contredirais jamais tes choix, mais il est bien plus soulageant et pourtant si difficile de dire ce qui ne va pas.>>

Il se tut un peu. Dit comme ça, ça paraissait un peu "gars intello qui fait la morale", mais c'était vrai. Puis rebecca lui hurla dessus, littéralement, et il recula un peu.

*wow quand elle est en colère ça décoiffe*

Mais, malgré ces pensées, ce qui sortit de sa bouche fut tout autre. Elle croyait vraiment qu'il "partait en vacances avec sa joyeuse famille"? Trop, c'est Trop.

<<MOI, MON PÈRE EST EMPRISONNÉ À AZKABAN ET MA MÈRE EST MOLDUE DONC LORSQUE JE VAIS CHEZ ELLE JE PASSE MES JOURNÉES DANS MA CHAMBRE POUR QU'ELLE NE SE FASSE PAS DÉCOUVRIR PAR SES CONNAISSANCES MOLDUES QUI VONT LA VOIR! ET SI PAR AILLEURS ELLE SE FAISAIT CHOPER PAR LES AUTORITÉS MOLDUES ELLE IRAIT CROUPIR EN PRISON POUR TRAHISON EN CACHANT DES SORCIERS CHEZ ELLE - FUSSENT T-ILS SES PROPRES ENFANTS! ELLE N'Y CONNAIT RIEN EN MAGIE, AVANT C'ÉTAIT MON PÈRE QUI S'OCCUPAIT DES ACHATS SORCIERS, DES GALLIONS, TOUT ÇA... MAINTENANT QU'IL EST EN PRISON - OUI, IL EST EN PRISON, LE TIEN, AU MOINS, IL EST LIBRE - BEN JE FAIS MES COURSES TOUT SEUL ET AVEC QUEL ARGENT S'IL VOUS PLAÎT? J'AI ENVIE DE DIRE HEUREUSEMENT QU'IL M'A RÉSERVÉ UN COFFRE À GRINGOTTS ET A MIS UN PEU D'ARGENT DEDANS QUAND IL ÉTAIT ENCORE LIBRE N'EST CE PAS? >>

Mael se tut un peu, il avait dit tout cela d'une traite, et reprit.

<<DONC TES PETITES HISTOIRES DE "JE NE SAIS PAS CE QUE C'EST" jE TE LES FOURRE AILLEURS QUE DANS MES OREILLES! TU CROIS VRAIMENT QUE MA VIE EST ROSE, COMME TU PRÉTENDS? ET BIEN DÉTROMPE TOI JE VIS DANS UNE GALÈRE  AUSSI GRANDE QUE LA TIENNE SI ELLE N'EST PLUS FORTE. AU MOINS TOI TU SAIS QUE TES PARENTS VONT BIEN, MOI, PAS DE NOUVELLES DE MON PÈRE ET LA PEUR D'ENTENDRE TOUS LES JOURS LE NOM DE MA MÈRE DÉCLARÉE COMME TRAÎTRAISSE AUX MOLDUS À CAUSE DE SON FILS SORCIER. "Toi, tu pars en vacances avec ta joyeuse famille. Moi la mienne, elle est détruite par le travail et l'égoïsme." MOI JE NE SUIS PAS PARTI EN VACANCES DEPUIS QUE JE SUIS ENTRÉ À POUDLARD ET MA FAMILLE À MOI EST DÉTRUITE PAR LE POUVOIR ET LA CORRUPTION. NON MAIS VRAIMENT! MERDE! >>

Mael se dégagea et se dirigea rapidement vers la porte, essayant à tout prix de sortir. Près de la porte, il se retourna, d'une voix étonamment douce après avoir tant crié:

<<Tu viens de perdre une chance de te soulager de ta douleur. Si tu le souhaite, en peut en reparler plus tard, mais change d'état d'esprit d'abord.>>

Il s'esquiva et repartit dans le couloir.

@Rebecca Smith  sois on termine le rp maintenant sois tu me rattrappe dans le couloir.

Signalement = changement de personne, définitif.

Tu t'en voulais un peu d'avoir crier fort. Tu ne regrettais pas d'avoir tout dit comme ça. C'était peut être un peu violent mais en vérité, Mael n'en savait rien sur toi. Peut être que ce moment n'était pas arrivé par hasard. Il devait peut être arriver parce qu'on te l'avait envoyé. Le destin sans doute. Ou un ange gardien qui voulait juste te faire comprendre que tu devais en parler. Peut être pas de cette manière mais là, c'était toi qui avais parlé. Une partie de toi que tu n'avais jamais vu. Qui n'étais jamais sorti. Une partie un peu rebelle qui exprimait la vraie toi. La vraie Rebecca. La vraie petite qui souffrait de l'intérieur sans le montrer pour que les gens aient de la peine.

Mael, lui, n'avait pas hésité longtemps avant de crier à son tour. En utilisant le même vocabulaire grossier que toi. Il voulait monter la voix pour prendre le dessus. Mais c'est toi qui avais le dessus. Toujours. Tu avais, tu as, et tu auras toujours le dernier mot. La dernière parole méchante. En vérité, tu te mentais à toi même. Tu n'avais jamais vraiment tenu tête à quelqu'un. Tu était faible. La faiblesse, c'est quelque chose que tu n'aimais pas. Mais là, à partir de ces paroles agressives de celui qui avait aimé, tu commençais à l'apprécier. C'était la première fois aussi que tu avais remarqué ce tel caractère de Mael. Cette petite face cachée qui s'était détachée. Comme toi.

Dans ses yeux, il avait envie de partir. Tu n'arrivais pas à percevoir s'il avait aussi envie de rester. Toi, de quoi avais-tu envie ? Tu ne le savais même pas. Tu avais une petite tête à droite qui te demandé de le persuader de rester et de s'expliquer calmement, mais de l'autre, c'était le néant, tu avais tellement envie qu'il prenne ces affaires et qu'il s'en aille. Loin. Très loin. Il prononça une dernière parole qui signifiait qu'il s'en irait. Prise de colère, parce que oui, elle avait pris le dessus de l'autre petite partie de gentillesse. "FOUS LE CAMP" D'un geste de la main tu lui fis sortir. Tu t'agenouillas par terre. Pleurant de tristesse et de rage. C'était fini. Brisé. Lui et toi. Et toi, toute seule. Attendant comme ça. Par terre.