Un samedi de février 2045
Troisième année
Suite de Inquiétude et Conséquences
@Lilo Renzo

Tu avançais tranquillement, dans le parc, le vent, te faisais du bien, tu étais bien. Tu étais posé, aujourd’hui avait été une journée calme. Tu n’avais pas eu de cours, ce qui t’arrangeais et personnes n’étaient venu te parler. Tu adorais ceci. La solitude. Ce mot était énormément pour toi, il comptait beaucoup. Il avait deux faces ce moment, deux faces très importantes, qui signifiaient deux choses, très différentes.

L’une d’elle, la première, c’était ton plaisir. Faire seule, comme tu le sens, te rassurais. Des embrouilles étaient souvent créées si tu t’approchais trop près de personnes. Tu préférais être libre, sans la contrainte des autres. Voila pourquoi, solitude, avait un cote positive sur toi.
Néanmoins, solitude avait une autre face, la plus dure à endosser, la plus dur à combattre. Tu étais seule, assez souvent, quand ça allait mal. Tu étais seule dans ta façon de penser, tu étais seule face aux autres.
C’est deux faces, sont les mêmes, mais comprises différemment en fonction des moments. L’une te faisait mal, tandis que l’autre te réconfortait.

Tu étais donc là, dans le parc, tranquille, quand te revint à l’esprit, ton rendez vous. Il y a quelques jours, tu avais rencontré, une première année de ta maison, qui avait l’air mal en point. Elle était sur le point de tout te dévoiler. Tu l’associais à toi, ainsi qu’à solitude. Solitude ne te lâchait pas, mais il devait avoir sûrement, un confrère chez d’autres personnes, c’est sans doute ce qui t’a insité à aller lui parler. Vous vous êtes donc dit, que le mieux serait d’aller à un endroit isolé, pour pouvoir parler.

Tu ne savais pourtant toujours pas pourquoi tu avais acceptés, tu avais pourtant l’habitude de ne pas vouloir traîner avec des gens, dans cette relation là. Tu avais dit oui, mais au fond de toi, il y avait un petit non. Mais tu devais y aller maintenant pour ne pas être en retard.
N’y va pas Elfie, elle t’oubliera vite, j’en suis sûr, profites! Tu vas louper le déjeuner sinon!
Non, tu dois y aller, elle t’attend, elle est admirative, tu ne peux la décevoir, elle avait l’air brisée!
Tu étais partagé entre ces deux avis, mais malgré le fait que ton estomac rouspétait, le petit ange t’avais touché, tu partis en direction, de la salle de cours ou votre rendez vous avait lieu.

Tu tournas la porte, et pris soin de la refermer avant de prononcer:

-Lilo, tu es la?

Normalement il y aurait personne pour vous embêter, ils seront tous en train de manger...