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15 févr. 2017, 14:42
Une rencontre bousculée  PV 
C'était en ce début d'année que Cléo avait décidé de prendre de nouvelles résolutions. Tout d'abord, elle se devait de parler à d'autres personnes car malgré le fait qu'elle était en deuxième année, elle n'avait pas parlé à grand monde jusque là. Elle disait simplement bonjour et demandait comment ça allait à certains de ses camarades mais ces connaissances ne se poursuivaient pas avec le temps, malheureusement. Elle s'entendait tout de même bien avec les filles avec lesquelles elles partageaient ses plus grands fous rires dans le dortoir mais elle ne prenait jamais le temps, ou plutôt elle n'osait pas, de traîner avec elles. En ce mois de février, elle n'avait pas trop la forme. Elle avait souvent été malade, elle avait froid et prenait toujours une heure pour enfiler ses vêtements chauds, c'est-à-dire son pull, son écharpe, ses bottes, ses gants, son bonnets, etc. Elle avait hâte d'être au printemps, la saison qui met le sourire aux lèvres à tout le monde, la saison qui fait revivre le parc de Poudlard, bref, elle n'attendait que ça.

C'est après avoir pris son déjeuner dans la Grande Salle, entourée de ses amis habillés en jaune et noir, que la jeune blondinette se dirigea dans les couloirs, les livres à la main. Tous étaient pressés de rejoindre le cours suivant, qu'ils couraient à plusieurs en bousculant avec maladresse certains des élèves. Les pauvres de première année ne devaient pas comprendre ce qu'il se passait car c'était assez rare que tout le monde fut en retard à Poudlard. Cléo pensa qu'elle devait attendre sur le côté, par précaution au cas où elle se ferait chahuter. La foule était une des choses qui l'énervait le plus. Etre serré les uns contre les autres, devoir attendre plusieurs minutes dans cet état-là, elle ne supportait pas. Elle décida alors de se mettre dans un coin, puis d'attendre que tout le monde circule pour enfin rejoindre la bibliothèque où elle avait l'habitude de s'y réfugier puisque c'était l'endroit le plus calme qu'elle connaissait. Elle adorait la littérature et prenait souvent son temps à lire des ouvrages sur les animaux fantastiques qu'elle avait hâte d'apprendre plus tard. Dire qu'il y a deux ans de cela, elle ne s'attendait pas à faire de la magie, même ses parents avaient été surpris qu'elle reçoive cette lettre, déjà d'une part parce qu'ils sont moldus, et d'une autre car le grand frère, Victor, n'avait rien reçu. La petite Cléo avait donc eu de la chance, et n'hésita point à tout donner dans chaque cours.

Après quelques minutes cloîtré dans le coin menant à la Grande Salle, la jeune Poufsouffle se devait de se dépêcher. Elle fonça alors dans la foule, essayant d'éviter les élèves beaucoup plus grands qu'elle qui n'arrêtaient pas de crier, sans qu'elle ne sache pourquoi. C'est à la fin du troupeau d'élèves que Cléo avait été soulagée, bien qu'elle n'ait été bousculée à plusieurs reprises. Elle était maintenant déterminée à se diriger vers la bibliothèque pour étudier ses leçons afin d'être prête pour son cours qui avait lieu dans deux heures. Elle marchait alors silencieusement dans le grand et long couloir du château. Ses yeux étaient rivés sur ses bouquins qu'elle avait emprunté, elle était si passionnée qu'elle en oublia de regarder là où elle marchait. D'un coup, elle bouscula un jeune homme, de Gryffondor vu à sa cravate aux couleurs rouge et dorée.

« Oups, je suis désolée ! Je t'ai pas fait mal ?! »

C'était assez embarrassant puisqu'elle venait de remarquer que c'était le préfet de Gryffondor. Elle ne lui avait jamais adressé la parole et s'attendait à se faire réprimander.
Dernière modification par Cléo Eliot le 02 juil. 2019, 12:40, modifié 1 fois.

~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~

16 févr. 2017, 13:22
Une rencontre bousculée  PV 
Audric n'était pas très réveillé ce matin-là. Il avait passé sa soirée dans sa salle commune à lire un livre près du feu et n'avait pas vu l'heure tourner. Minuit était passé depuis quelques heures lorsqu'il partit se coucher, sage décision qu'il avait finalement prise alors que les lignes se mélangeaient sous ses yeux et commençaient à danser la samba. Le réveil avait donc été fort difficile pour le brun qui avait préféré ignorer le bruit d'agitation qui régnait dans le dortoir. Il s'était rendormi un peu, il somnolait. C'est quand la porte claqua beaucoup plus tard qu'il s'assit en sursaut sur son lit, constatant qu'il n'y avait plus personne. D'ordinaire, il y avait toujours un retardataire qui traînait un peu et descendait juste à temps pour ne pas manquer les cours. Et aujourd'hui ce retardataire c'était lui.
Il ne s'était jamais préparé aussi vite de toute sa vie, arpentant le dortoir une chaussette à la main, cherchant désespérément l'autre. Il fourra toutes ses affaires sans distinction dans son sac pendant qu'il se brossait les dents, sans chercher à savoir s'il avait besoin de son livre de métamorphose ou non puisqu'il n'avait pas cette matière ce jour-là. Il sortit en courant du dortoir, sa robe de sorcier volant derrière lui. Il espéra naïvement pouvoir arriver à temps dans la grande salle pour pouvoir attraper rapidement quelque chose à manger avant de partir en cours, mais il déchanta rapidement en voyant le monde qu'il y avait dans les couloirs quelques étages plus bas.

Sentant que c'était peine perdue il plongea sa main dans son sac à la recherche d'une quelconque pâtisseries abandonnée là. Il sentit du bout de ses doigts un sachet plastique et sortit la-dite chose de son sac. C'était une madeleine tout simple, qui devait être là depuis un moment vu comment elle était écrasée et en piteux état. Mais ce n'était pas le moment de faire la fine bouche. Le français enleva l'emballage et le rangea dans sa poche avant de commencer à croquer dans le trésor inespéré. Il tira sur ses yeux ses mèches brunes et avança sans regarder devant lui.
Soudain il sentit un choc, léger mais assez fort pour lui faire lâcher sa madeleine. Il regarda alors son déjeuner voler, comme dans un film tourné au ralentit il la vit passer au-dessus de certaines têtes et s'écraser au sol plus loin. Il ne lui fallut qu'une seconde pour comprendre que l'espérance de survie du gâteau était fortement compromise, et il n'eût pas le temps de réagir ou de penser à quoi que ce soit d'autre qu'une jeune fille marcha dessus. Elle glissa légèrement avant de regarder ce qu'il y avait sous son pied, puis elle ôta ce qu'il restait de la madeleine avec le mouchoir que lui donna son amie, non sans afficher une mine de dégoût.

Audric détourna la tête en soupirant. Tant pis pour le déjeuner, il se rattraperait à midi même si son estomac montrait déjà des signes de mécontentement. Il leva la tête pour regarder la personne qui venait de lui parler. Elle semblait s'inquiéter de voir s'il allait bien. A part la mort tragique d'une madeleine, il n'avait rien à déplorer et de toute façon il s'en remettrait vite. La jeune fille en face de lui était de la maison Poufsouffle, et avait des cheveux aussi blonds que les siens étaient bruns.


"Non ça va, je n'ai rien" fit-il avec son éternel accent. "C'est moi désolé je ne regardais pas où j'allais. Et toi? Tu n'as rien?"
Peut-être était-ce à cause du mélange faim/fatigue mais Audric parla naturellement à la blonde, malgré tout il ne la regarda pas dans les yeux. Ceci rien n'y changerait. En attendant qu'elle lui réponde, il s'écarta légèrement du passage pour laisser passer un groupe de sixième année.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

17 févr. 2017, 00:35
Une rencontre bousculée  PV 
En cette période de fin d'hiver, le paysage faisait déjà ressortir l'allure du printemps. Les fleurs prenaient place et la verdure du parc se révélait. Quand les élèves traversaient un chemin en extérieur, ils pouvaient déjà sentir la saison prochaine qui arrivait à grand pas. Cléo n'attendait que ça, elle n'avait qu'une hâte, c'était de pouvoir remettre ses t-shirts, ses robes, ses converses et encore... Cette année, elle avait la chance de partager son anniversaire avec sa famille car ce jour si spécial tomba un jour de vacances. Elle était déjà pressée alors que l'on était qu'au mois de février.

Il était maintenant dix heure et la résonance des pas des élèves dans le couloir et les voix graves avaient été insupportables. C'était si difficile de passer une porte et de traverser un couloir ? Les élèves prenaient un temps dingue à rejoindre leur destination, d'autres prenaient leur temps en papotant au milieu de tous et d'autres essayaient en vain de se faufiler pour espérer ne pas arriver en retard à leur cours. La jeune blondinette se demandait encore comment elle avait fait pour survivre à ce chahut même si cela lui avait donné mal à la tête. Là-dessus, elle était assez sensible. Il y a quelques années de cela, quand son frère mettait la musique un peu trop forte, elle prit ses cachets pour adoucir son mal de crâne et se reposa, sauf que là, le bruit avait dépassé les limites et qu'elle n'avait pas ses cachets sur elle. Elle avait à sa disposition ses livres qu'elle avait emprunté à la bibliothèque, mais c'est tout. Elle avait horreur des bruits répétitifs, d'un son en guise de fond ou encore d'un vacarme comme celui qui venait de se produire. Elle alla même jusqu'à appuyer sur son front avec sa main dans l'espoir que cela fasse quelque chose, mais non. Elle se devait d'aller s'asseoir et d'apprécier le silence dans la bibliothèque où elle passait la majeure partie de son temps en dehors des cours.

Après cette désagréable interpellation, la jeune Poufsouffle avait été déconcentrée qu'elle en avait bousculé le préfet de Gryffondor, qui semblait légèrement timide. Cléo remit ses cheveux en arrière qui lui cachait la vue et l'observa si il ne s'était pas fait mal, et il lui répondit que non. A son tour, le jeune bruni lui posa la même question. Il avoua même que c'était de sa faute alors qu'il avait tort. C'était Cléo qui était absorbée par ses livres et qui ne regardait pas devant elle, elle n'aimait pas rejeter la faute sur les autres et tenta une approche amicale envers le jeune garçon.

« Non c'est moi, je lisais mes livres, et sinon tu t'appelles comment ? »

Pourquoi Cléo rougissait-t-elle toujours quand elle parlait à de nouvelles personnes ? Elle trouvait ça humiliant et paraissait faible en détournant le regard, mais son camarade fit de même. C'est alors qu'elle remarqua ses yeux verrons et qu'elle trouvait cela impressionnant. C'était bien la première fois qu'elle croisait une personne avec cette particularité et elle ne se garda pas de lui demander :

«Ooooh, tes yeux, ils sont bizarres ! » elle se reprit alors « Enfin non, c'est pas c'que je veux dire, au contraire ils sont super beaux ! »

Quelle gourde, quelle idée de dire à quelqu'un que ses yeux sont bizarres. Elle était tellement perturbée par ce qu'elle venait de dire qu'elle en oublia de ramasser ses livres qui étaient tombés à ses pieds durant leur bousculade. C'est après quelques minutes qu'elle aperçut ses livres par terre, en ayant la crainte que les pages soient froissées ou encore déchirées. Elle s'agenouilla alors en ayant toujours la rougeur aux joues et en riant nerveusement. Décidément, cette journée ne sera pas de tout repos.

~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~

27 juin 2017, 21:20
Une rencontre bousculée  PV 
Reducio
Je te présente à nouveau mes excuses pour cet horrible retard

Audric resta un moment, les yeux dans le vague, à faire semblant de contempler les chaussures de la blonde. Il attendit patiemment que le groupe de sixième année passe, alors que les membres du-dit groupe ne semblaient pas pressés de se rendre à l'endroit où ils devaient aller, comme ils n'étaient pas gênés de passer entre deux personnes qui essayaient d'avoir un semblant de conversation. La Poufsouffle reprit comme si rien ne s'était passé :

« Non c'est moi, je lisais mes livres, et sinon tu t'appelles comment ? »

Le brun leva enfin les yeux pour regarder les mains de la jeune fille qui ne tenaient aucun livre. Il releva donc la tête et observa la blonde un instant, et finit par se demander si elle allait réellement bien. Elle avait les joues tellement rouges qu'on aurait cru qu'elles étaient cuites à point. Il ne pensa pas un instant que les livres de la jeune fille avaient pu tomber par terre durant la bousculade, aussi il arqua un sourcil interrogateur en se demandant où avaient bien pu passer les bouquins dont elle parlait. Ils ne s'étaient pourtant pas envolés, si? Quoi que au fond, ça n'aurait pas été étonnant. Doucement, Audric leva les yeux vers le plafond pour vérifier. On n'était jamais assez prudent avec la magie...


"Euh Audric" répondit-il enfin après avoir longuement réfléchit à la question de la Poufsouffle. Pas qu'il ne se souvenait plus de son nom, mais il avait eu du mal à se souvenir de ses paroles. "Audric Hitward, et toi? Tu es sûre que tout va bien?"

Ne voyant pas de livre ou tout autre objet volant au-dessus de leur tête, le brun avait de nouveau baissé les yeux et observait une nouvelle fois les joues cramoisies de la blonde. Il se demanda un instant s'il ne devait pas l'accompagner à l'infirmerie. Il ne songeait même plus à aller en cours, de toute façon le cours allait certainement commencer sans lui, alors au point où il en était... En attendant une réponse, et sans la lâcher du regard, il plongea sa main dans son sac à la recherche d'une éventuelle friandise tombée dans un coin. Plusieurs fois il cru toucher du bout des doigts une sucrerie tant convoitée, avant de s’apercevoir qu'il ne s'agissait que de morceaux d'une plume cassée (qu'il avait gardée pour la jeter plus tard sans jamais le faire), des papiers de bonbons vides ou encore des pièces de monnaies tombées au fond du sac.


«Ooooh, tes yeux, ils sont bizarres ! » fit-elle soudainement avant de se reprendre : « Enfin non, c'est pas c'que je veux dire, au contraire ils sont super beaux ! »

Ce fût au tour d'Audric de rougir violemment. Aussitôt, il tira sur les mèches de ses cheveux pour qu'elles se placent devant ses yeux. S'il pouvait les faire grandir de cette manière cela ferait longtemps que sa chevelure brune camouflerait son visage. *Plus jamais je ne me couperais les cheveux* jura-t-il. Au début de l'année, il avait pensé naturellement que la magie pourrait l'aider à résoudre ce "problème" qui lui pourrissait la vie. Mais il n'avait rien trouvé dans la bibliothèque qui pouvait lui ôter son hétérochromie. Peut-être que dans les livres de la réserve il aurait trouvé la solution, mais il avait préféré laisser ce projet de côté pour le moment. Ce qu'il regrettait à ce moment.
A travers ses mèches brunes, il fusilla du regard la Poufsouffle avant de détourner les yeux, tentant de sourire tout en étant vraiment touché par ses paroles. Il avait toujours entendu deux discours différent à propos de ses yeux. Certains enfants, trouvant cela bizarre le traitaient comme s'il était porteur d'une maladie contagieuse, alors que d'autres trouvaient cela fascinant et admirait ce côté décalé. Comme s'il avait choisit d'avoir un oeil bleu et l'autre marron... Alors Audric avait finis par ne plus différencier les sarcasmes des compliments, et ignorait ou se fâchait contre tous ceux qui lui faisaient remarquer sa différence.
Ce jour-là, tout ce qu'il réussit à marmonner fût :


"Pas plus bizarre que toi" avec mauvaise foi. La mauvaise humeur était bien présente, en revanche pour ce qui était du sens de la répartie le brun en était totalement dépourvu. Il tourna la tête pour regarder la progression de la foule dans le couloir, mais ne trouva plus grand monde à observer. Les lieux s'étaient considérablement vidés en peu de temps et si rapidement que le garçon se demanda comment les personnes qui peuplaient le couloir quelques minutes auparavant avaient pu disparaître si vite. Il retourna à nouveau la tête en direction de la Poufsouffle, attendant toujours qu'elle se présente avant de partir. C'est seulement à ce moment qu'il s’aperçut qu'elle s'était baissée pour ramasser quelque chose. C'est en l'observant, agenouillée par terre, les joues rouges et riant étrangement qu'il vit un livre couché tout en étant ouvert, ses pages pliées contre le sol qu'il comprit enfin ce qu'elle trafiquait.
Les livres de la blonde ne s'étaient donc pas envolés, ils étaient bêtement tombés lors de leur bousculade. Audric s'avança lentement jusqu'à celui qui était hors de portée de la jeune fille, qui ne semblait d'ailleurs pas l'avoir vu. Il déplia les pages et le referma doucement avant de le tendre à sa camarade d'un geste crispé et la fuyant du regard.


"Tiens" marmonna-t-il rapidement. "C'est à toi je penses" Puis il attendit patiemment qu'elle s'en saisisse avant de tourner les talons. IL n'avait aucune envie de rester une minute de plus dans ce couloir avec cette fille dont il ne connaissait que la maison.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

22 août 2017, 14:41
Une rencontre bousculée  PV 
Venue tout droit du monde moldu, Cléo avait pour habitude de se retrouver parmi tout un tas de gens à cause des transports en communs, que ce soit dans les couloirs de son ancienne école, dans les magasins pendant les soldes ou encore dans les bus. On pouvait dire qu'elle n'était pas dépaysée de chez elle à Poudlard avec la foule d'élèves qui se baladaient un peu partout dans les couloirs. Elle connaissait ce sentiment de désespoir où elle se retrouvait bloquée par une tonne de personnes devant elle qui n'avançait pas ou alors qui prenait le temps de se dire bonjour en plein milieu du passage. Quelle idée de faire ralentir une cinquantaine de personnes derrière soi pour un simple bonjour qui ne consiste même pas à regarder la personne en face mais pour montrer son cota de popularité. C'était juste... insupportable pour elle.

Une fois que la vague de personnes se soit apaisée, Cléo sentit la chaleur oppressante qui s'était emparée d'elle. Il faut dire que tenir de gros bouquins dans les bras entourée de personnes qui bousculent etc, ce n'était pas de tout repos. Mais heureusement pour elle, elle n'était pas la seule à ressentir la même chose. Les deux élèves étaient essoufflés par la pression de ces bousculades. Cléo rigolait à moitié tandis qu'Audric était plus réservé, mais cela faisait son charme. Il semblait mystérieux, mais très sympatique dès qu'il prit la parole pour aider la jeune blondinette qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Il prit alors le temps de se présenter et de poser cette même question à Cléo.

"Moi c'est Cléo Eliot." Elle reprit ensuite tout en le rassurant. "Oui je vais bien t'inquiètes pas."

Cléo était très intimidée par ce jeune élève qui était aussi préfet. Elle rougissait instinctivement dès que celui-ci la regardait, sûrement à cause de sa timidité qu'elle n'arrivait pas à défaire depuis l'année dernière. Il avait l'air tout aussi gêné qu'elle après que celle-ci lui parle de ses yeux. Elle n'en avait jamais vu d'aussi fascinants. C'était sûrement pour ça qu'elle rougissait dès qu'il la regardait, son regard était perçant et elle ne pouvait l'éviter. Elle aurait aimé passer du temps avec lui mais n'osait en aucun cas lui demander. Il était fort sympathique mais elle ne voulait pas qu'il risque d'être en retard à son cours, elle ne tenait pas à ce qu'il se fasse disputer à cause d'elle. Elle ne voulait pas non plus créer un malaise car si celui-ci n'était pas d'accord pour faire connaissance, cela aurait créée une légère tension. Il faut dire que le poste de préfet demande beaucoup de travail alors ce serait évident qu'il ne prenne pas le temps de passer du quelques minutes avec une élève qu'il ne connaissait de nul part. Il l'aida à ramasser ses livres, ce qui fit plaisir à Cléo car parmi ce grand nombre d'élèves qui l'ont bousculé, aucun ne s'était proposé pour l'aider, sauf Audric. Elle continua alors la conversation sans pour autant paraître pénible avec ses paroles.

"C'est gentil d'être venu m'aider, t'es super gentil." Sans être trop indiscrète, elle lui demanda. "T'as cours maintenant ? J'veux pas te retarder surtout."

~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~