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10 avr. 2018, 21:20
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
James avait passé une matinée agréable. Il avait assisté à son cours de métamorphose et pour la première fois depuis le début de l'année, il avait réussi à transformer un rat en verre...sans tout faire exploser. Il se promenait dans les grands couloirs de Poudlard et remarqua qu'aucune place n'était disponible sur les murs qui était entièrement masqués par des milliers de tableaux animés.
Il descendit les escaliers qui pour une fois ne lui firent pas une blague et le déposèrent bien au rez-de-chaussée, cette grande pièce aux volumes magnifiques et aux couleurs chaleureuses.
James se dirigea vers la sortie. En effet il avait envie de prendre l'air avant de retourner en cours. Il avait 4h de pause et comptait bien les utiliser pour se détendre en s'aérant les neurones. Et alors qu'il s'apprêtait à pousser la massive porte du château, il entendit des voix. Une voix masculine, et une féminine qui venaient de la petite salle, juste annexée à la grande salle où les élèves étaient en études.
Empli de curiosité, James se dirigea contre la porte de la petite annexe et écouta.

"Tu ne trouveras jamais la salle sur demande. Il te faut la carte du maraudeur pour ça" prononça la voix masculine.
"Je pense pouvoir y arriver" répliqua la voix féminine. Il reconnut cette douce voix chantante. C'était celle de Anita, une première année de Serdaigle ! Elle était légère et si gentille. James l'avait croisé dans la matinée. Il l'avait remarqué car c'était la seule à glousser à ses remarques.
Il eût alors une idée.
"Pssssst ! Anita ! Pssssst ! Viens à la porte !" murmura-t-il au travers de la porte entre-ouverte.
Le jeune aiglon se rapprocha de la sortie et James la saisi de manière fulgurante pour la faire disparaitre derrière la porte qui se claqua suite à ce mouvement un peu brusque.

"Écoute, j'ai entendu ta discussion. Je te propose de partir à la recherche de cette salle légendaire. Tu marches ?"
La jeune fille le regarde hésitante et marqua un temps de réflexion ponctué par une réponse claire :
"Et bien je suis partante".
James la regarda avec un large sourire. Il n'arrivait pas à dissimuler sa joie et sa fierté de partir à l'aventure accompagné d'un être aussi mignon et fragile.
"Par où commençons-nous ?" lui dit-il sur un ton grave et sérieux.
Dernière modification par James Flint le 15 avr. 2018, 11:21, modifié 3 fois.

Première année RP
Ex-journaliste au Gryffon'heure

11 avr. 2018, 21:28
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
La Salle sur Demande, un lieu rempli de mystère autant que de magie. J’avais effectué de nombreuses recherches à propos de son histoire, de ses propriétés et du lieu où elle se trouve. A ces mots, moi qui était plongée dans un livre à la Petite Salle, je revelai brusquement la tête pour me remémorer les dernières lignes apperçuent auparavant à la bibliothèque :

« Pour entrer dans la Salle sur Demande,
Nul ne doit donner d’offrande.
Il suffit de penser,
Et trois fois dans sa tête réciter,
Ce que l’on souhaite à l’instant
Découvrir en ses lieux, cachettes ou présents.
Et c’est lorsque la troisième fut comptée,
Qu’une grande porte apparaît
Nombreux sont les trésors cachés
Qui, pour certains, se trouvent ici depuis tant d'années.
Jamais la Salle sur Demande ne fait trêve,
Elle vous emporte au delà de vos rêves. »

Ce poème tant bien achevé prenait à présent une grande place dans mon esprit. J’avais toute la motivation nécessaire pour la découvrir, non pas pour de l’or, mais pour ses livres. J’avais lu quelque part qu’elle renferme de nombreux livres non présents dans la bibliothèque de Poudlard, ce qui était en soi quelque chose d’excitant. J’étais depuis ma tendre enfance curieuse sur tout. Chaque sujet me passionnait, chaque légende que je découvrais me rendait joyeuse et je voulais toujours en savoir plus. Je voulais déchiffrer certains mystères pour mieux les comprendre, mieux les expliquer à d’autres. Ce jour-ci justement, cette célèbre Salle m’ocupait l’esprit, bien trop pour arriver à penser à autre chose. C’est alors qu’un élève de Gryffondor, Redose, vint à moi pour plaisanter sur un sujet totalement ridicule à mes yeux. Mais j’écoutais quand même, la politesse étant essentielle pour moi. Soudain, il parla de la Salle sur Demande et je le regardai fixement dans l’intérêt d’en savoir plus.

« On m’informe que vous pouvez pas y aller. »

Je m’étais alors levée de ma chaise et voulut risposter pour prouver que j’étais capable de m’y rendre.

« Et pourquoi je ne pourrais pas ? »

« C’est au septième étage, bonne chance. »

« C’est parce que Peeves est dans le coin ? Ce spectre ne me fait pas peur. Si c’est parce qu’il y a pas mal de marches à gravir, cela ne me dérange pas, je suis patiente après tout. »

« Peut-être parce qu’il te faut la carte du Maraudeur. »

Lorsqu’il eut fini sa phrase, je me suis sentie comme déboussolée.

*La carte du maraudeur, mais oui, évidemment ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ?*

J’avais déjà entendue parler de cette fameuse carte, plusieurs livres en parlait à la bibliothèque. Pourtant, je n’avais pas fait le lien entre elle et la Salle sur Demande. Me maudissant a l’intérieur de moi, je voulus quand même en savoir plus, surtout que je voulais paraître être au courant de ce lien entre ces deux objets.

« J’aurai juste à la demander à quelqu’un qui l’a après tout ! Il y en a bien un qui pourra me la prêter, non ? »

« Je veux bien la prêter mais ... »

Il fallait que je trouve la bonne personne, celle qui aurait confiance en moi. Perdu dans mes pensées, à calculer les probabilités de réussites, je fis néanmoins ramenée à l’an realite par une personne qui prononça mon nom.

« Psssst ! Anita ! Pssst ! Viens à la porte. »

En regardant son visage, je compris que cet élève était en fait James. Il n’y avait que quelques heures que je l’avais recontre et cela m’avait étonné. Pure coïncidence me suis-je dit. Le garçon m’avait dit que l’on se reverrait sûrement dans les couloirs, mais je ne m’attendais pas à le retrouver ce même jour ! En attendant, je le vis me faire signe de la main, et je voulus en savoir plus sur ce qu’il voulait. Je répondis donc à Redose avec courtoisie, mais en voulant aller vite au but.

«  Je serai extrêmement déçue si tu ne me la prêtes pas tout de suite. Mais tu as de la chance, j’ai autre chose à faire en ce moment ! »

Puis, en le laissant là où il était, je m’approchais lentement de James et lui chuchotai alors : 

« Et pourquoi donc ? »

C’est alors qu’il vint vers moi et attrapa ma main pour m’emmener hors de la Petite Salle.


« Écoute, j’ai entendu ta discussion. Je te propose de partir à la recherche de cette salle légendaire. Tu marches ? »

A ce moment, j’eus un instant d’hésitation. Après tout, peut-être le fait-il pour m’amadouer, comme lorsqu’il me parla avec moi plus tôt dans la journée. Je n’étais pas naïve, bien que ses compliments étaient très gentils venant de sa part, je ne pus m’empêcher de penser qu’il voulait m’attraper dans ses filets. D’un autre côté, il était très sympathique comme garçon et l’idee de me rendre à la Salle sur Demande fit disparaître mon hésitation.

« Eh bien, je suis partante. »

A ces mots, James eut un grand sourire. Peut-être qu’il ne s’attendait pas à ce que j’accepte. Puis, il me demanda :

« Par où commençons-nous ? »

A vrai dire, je ne le savais pas réellement. L’idée de partir à l’aventure était quelque chose d’excitant, mais il faut surtout avoir des pistes. La bibliothèque, voilà la solution quand on ne sait pas par où commencer !

« On pourrait peut-être aller à la bibliothèque ! Je suis sûre que la bibliothécaire de l’école garde avec elle un exemplaire de cette carte ! Tout ce qui est fait en rapport avec le parchemin l’intéresse de toute façon ! Tu en penses quoi ? »

J’esperai avoir une bonne idée, car la nuit commençait à tomber et les élèves se rendaient presque tous à la Grande Salle pour dîner. Je pensais à l’odeur d’une tarte aux pommes, à mon lit douillet, mais il y avait une Salle sur Demande à trouver et j’étais convaincue qu’à deux, on pourrait y arriver.

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

12 avr. 2018, 14:35
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
"Par où commençons-nous" demanda James à la jeune Serdaigle. Cette interrogation révélait l'absence d'idée concernant un quelconque point de départ. Le jeune Gryffon était excité à l'idée de partir à la recherche d'une salle perdue mais il est bien plus difficile de démarrer une enquête lorsque aucune piste ne s'offre à vous. James remarque que le visage de sa camarade était rempli d'interrogations. Qui sait ce qu'elle devait se demander. Après tout il ne la connaissait pas plus que ça et lui avait proposé de partir errer dans les couloirs avec lui. Ce n'est pas forcément très rassurant. Soudain, la jeune aiglonne brisa ce moment de silence.

"On pourrait peut-être aller à la bibliothèque ! Je suis sûre que la bibliothécaire de l’école garde avec elle un exemplaire de cette carte ! Tout ce qui est fait en rapport avec le parchemin l’intéresse de toute façon ! Tu en penses quoi ?"

Cette remarque résonna plusieurs fois dans la tête du jeune blondinet. C'était à la fois si intelligent et si simple. Comment n'avait-il pas pu y penser ? Serait-il incapable de réfléchir, comme étant intimidé par cette jeune fille ?
James eût un moment d'hésitation quant à la réponse qu'il devait apporter. Il voyait sur le visage de Anita qu'elle attendait une forme d'approbation. Mais était-ce sans danger ? Le jour était déjà en train de tomber et les élèves, coiffés de leurs chapeaux noirs commençaient à affluer dans le grand hall. Et c'était normal, l'heure du souper était quasiment arrivée. Il constata dans un premier temps que la zone était devenue trop bruyante pour continuer de parler d'un tel projet. Il proposa alors de s'éclipser discrètement derrière le grand escalier. Au moins ici, il n'y avait personne d'autre que cette veille armure décorative. James reprit ses pensées et finalement commencer par la bibliothèque prenait du sens.


"Je pense que se rendre à la bibliothèque est une idée géniale. Il y a une partie des livres qui sont dans une réserve inaccessible aux élèves il me semble. Des 3ème années en ont parlé dans la salle commune. On pourrait essayer de chercher par là !" dit le jeune garçon d'un air déterminé et approbateur de cette idée qu'il appréciait.

Les deux jeunes élèves sorciers se mirent en route vers les grands escaliers, s'éloignant peu à peu de l'animation de la grande salle et s'enfonçant dans les couloirs silencieux de Poudlard, où ne se faisaient plus qu'entendre l'écho raisonnant de leurs pas contre les murs. Ils gravirent les étages à la hâte et arrivèrent au quatrième étage. La bibliothèque était derrière cette grande porte de bois massif qui se dressait au fond du couloir. James ne la connaissait que trop bien. Ces derniers temps il a beaucoup étudié dans ce lieu aux milles secrets. Le Gryffon et l'Aiglonne se tenait maintenant dans l'ombre de cette immense porte.
Dans un moment d'hésitation, James demanda :

"Tu es sûr de vouloir le faire ?"
Il recherchait par cette question le courage qui lui manquait pour continuer d'avancer. Finalement, il eût un élan de détermination pour ne pas paraitre faible aux yeux de cette jeune fille qu'il trouvait charmante. Il saisit le large loquet en fer forgé et l'abaissa.
CLAC CLAC !
La porte était verrouillée.
James se tourna vers Anita :

"C'est fermé ! C'est fermé !...", dit-il légèrement inquiet. Puis après quelques secondes pour se calmer :
"J'ai peut-être une idée mais ça va pas te plaire..." avança-t-il. Il pointa du doigt les escaliers et d'une voix sûre s'exclama :
"On va récupérer les clés chez le concierge ! A cette heure là il fait le tour du parc pour s'assurer qu'aucun élève ne fait le mur."

James savait que c'était dangereux mais cela lui semblait l'unique solution pour avancer. Il ne maitrisait pas le sortilège de déverrouillage des portes et cela lui permettrait de paraitre sûr de lui et d'impressionner la jeune fille qu'il fixait.

Première année RP
Ex-journaliste au Gryffon'heure

12 avr. 2018, 19:06
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
J'attendis patiemment la réponse de mon camarade qui regardait autour de lui les autres élèves se dirigeant vers le bon repas qui allait s'offrir à nous, ou plutôt à eux du moins. Mon ventre me faisait signe en gargouillant que c'était l'heure de le nourrir, mais je ne voulais pas l'écouter. Puis, dans un geste de la main, nous nous sommes dirigés vers un grand escalier. C'était sans soute pour ne pas attirer l'attention de personnes trop curieuses sur nos intentions du moment. Il me regarda ensuite et me répondit.

"Je pense que se rendre à la bibliothèque est une idée géniale. Il y a une partie des livres qui sont dans une réserve inaccessible aux élèves il me semble. Des 3ème années en ont parlé dans la salle commune. On pourrait essayer de chercher par là !"

J'étais soulagée par sa réponse. Une idée pas si bête que je ne le pensais, me suis-je dit. On se mit donc en route vers la bibliothèque en marchant jusqu'au quatrième étage. J'étais déterminée et convaincue que cette piste serait la bonne. Aux alentours, il n'y avait quasiment plus personne, on voyait quand tout le monde avait faim sur le moment. Cela faisait même bizarre de se retrouver à deux, seuls arpentant les couloirs en quête de réponse. Plus aucun bruit ne fut émis, sauf à part nos bruits de pas qui tuaient le silence des armures autour de nous. Je ne disais rien pour l'instant, j'étais trop avide de réponses, et surtout trop pressée de retourner dans mon dortoir, pour que de profonds rêves puissent faire leur apparition dans mes pensées, tels des oiseaux effectuant leur ballet aérien dans ma tête. C'était une merveilleuse sensation, mais j'étais toujours aux côtés de James et il fallait bien continuer notre chemin. Enfin, devant nous, se dressait le grande porte de la bibliothèque, source de réponses auxquelles je me posais à chaque jour qui passait. Chaque recoin ne m'était pas inconnu, moi qui ait passé une grande partie de l'année à me plonger dans de magnifiques œuvres de divers écrivains, auteurs et bien d'autres. Nous sommes restés là à s'enfuir dans nos pensées quand James me demanda en hésitant :

"Tu es sûr de vouloir le faire ?"

Je sentis dans sa question un sentiment d'hésitation, ce qui ne m'était pas étranger. En effet, j'avais moi aussi en quête de réconfort, car je savais trop bien que des règles allaient peut-être être franchies. Mais pour l'instant, rien n'était interdit dans nos démarches et un élan de courage me prit alors part.

"J'ai envie d'essayer, de voir vraiment ce qui se cache derrière cette mythique salle. II nous faut cette carte James, et puis, je pense que la bibliothécaire nous aidera en lui faisant part de tout ça."

Puis, en entendant ces mots, le garçon avança face à la porte et prit de ses mains le loquet en fer.

CLAC CLAC !

J'étais perplexe. La bibliothèque avait du être fermée depuis peu. Reste à savoir ce qu'il nous restait à faire, si cela nous le permettait au moins. Comme si nous avions pensé à la même chose, James se retourna vers moi et me dit en faisant paraître son sentiment d'inquiétude.

"C'est fermé ! C'est fermé !..."

Il fallait trouver une solution et vite, maintenant que nous étions lancé dans notre quête. Soudain, il me fit part de son idée.
 
"J'ai peut-être une idée mais ça va pas te plaire..."

De manière générale, quand on me disait que quelque chose n'allait pas me plaire, cela me mettait en état de panique. Je me mettais à stresser, ce que je fis juste après ses dires. Mais toute chose était bonne à prendre en ce moment, et je décidai donc de lui faire confiance, étant donné que je n'avais moi-même aucune idée.

"Qu'est ce que tu as en tête ? Je te fais confiance, à condition que cela ne nous mette pas en faute."

En entendant mes paroles, il pointa du doigt les escaliers et me dit alors :

"On va récupérer les clés chez le concierge ! A cette heure là il fait le tour du parc pour s'assurer qu'aucun élève ne fait le mur." 

Son idée, dans un premier temps, ne m'avait pas, mais pas du tout plu. Surtout qu'il y avait plus d'une règle qui serait enfreinte si jamais on le faisait. C'est donc après un instant de réflexion que je lui fais part de mon appréhension.

"Tu sais, je connais beaucoup de règles de l'école qui interdisent ce genre de choses, et je ne voudrais pas les enfreindre, tu le comprendras sûrement, bien que tu sois un Gryffondor. On envoie les élèves dans cette maison par leur courage et à leur détermination, pas vrai ?"

D'un autre côté, on n'avait pas encore appris de sortilège pour déverrouiller les portes en cours, et son idée me paraissait être la plus probable, sans pour autant que j'en étais convaincue.

"Je suis d'accord avec toi cependant. Cela me paraît être la seule solution possible. Mais je te préviens que je n'aime pas du tout ce que l'on va faire, cela va à l'encontre de mes propres pensées."

Puis, je rajoutai comme pour éviter de changer d'avis au dernier moment.

"Ne perdons pas de temps, allons-y."

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

13 avr. 2018, 14:01
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
Le jeune garçon fixait la petite Serdaigle. Elle semblait être en réflexion intérieure et il comprenait cela car il venait de lancer une idée en laquelle lui-même peinait à croire. Il se souvenait avoir jurer à son entrer à l'école de ne jamais enfreindre aucune règle et le voila en train de proposer une idée folle : un cambriolage. Il avait beau se répéter qu'il le faisait pour une cause juste, il s'apprêtait à entrer dans un bureau sans autorisation pour dérober une clé sans autorisation. Cela faisait beaucoup d'interdit.
Soudain, la jeune Anita le fît sortir de ses pensées et sa réaction fût une telle surprise que James la fît répéter.


"Quoi tu peux répéter ?" lui dit-il. Il avait besoin d'être sûr de ce qu'il venait d'entendre.
"Ne perdons pas de temps, allons-y." répéta la jeune fille d'un ton direct.

Sur ces mots, James prît la main de l'aiglonne et s'enfonça de nouveau dans ces escaliers toujours aussi vide. Ils devaient maintenant se rendre au sixième étage de cette imposante bâtisse. Ils se mirent en route vers le sommet de cette cathédrale d'escaliers. Une fois à l'étage supérieur, qu'elle ne fût pas leur surprise lorsqu'il constatèrent que l'escalier menant au sixième étage était en train de se faire nettoyer par deux elfes de maisons. Ils se précipitèrent dans le couloir principal du cinquième étage pour ne pas se faire remarquer. Si les elfes les repéraient, ils iraient de suite les dénoncer à la direction. Plus le temps passait et plus la quête semblait se compliquer. Et qu'elle ne fût pas la stupeur des deux jeunes sorciers lorsqu'ils entendirent un rire strident résonner dans ce couloir désert. Ce rire était si glacial que les armures de décoration en tremblaient.
James, malgré son courage et sa détermination, sentait ses poils se dresser le long de ses bras. Ce rire lui faisait peur et il voulait rebrousser chemin, mais ils étaient bel et bien coincés. Les elfes derrière, le rire devant. Que faire ?

Le Gryffon se tourna vers Anita et lui dit :
"Ce rire, ne me dis pas que c'est...."
Et comme ayant eu la même pensée, ils s'exclamèrent en cœur :
"...Celui de Peeves !"

Première année RP
Ex-journaliste au Gryffon'heure

14 avr. 2018, 18:29
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Il suffisait d’un instant pour que je change d’avis. En effet, l’idée de venir récupérer des clés dans un local interdit d’entrée me donnait la chair de poule. Deux personnes s’opposaient en moi, celle qui m’interdisait catégoriquement de dépasser les limites, et celle qui se réveillait tout doucement en moi en me chuchotant que partir à l’aventure serait quelque chose d’excitant. Je décidai donc après une longue réflexion d'écouter les deux, bien que cela ne puisse être vraiment possible après du recul. Peu importe, il fallait faire vite si on voulait avoir une chance de réussir notre quête. En regardant mon camarade, je vis que lui aussi était dans une profonde réflexion. Cela me faisait doucement rire, c’était assez bizarre de se voir en quelqu’un. Puis, il me parla soudain.

"Quoi tu peux répéter ?"

J'étais vraiment surprise de sa question, étant donné que j'avais prit le temps de réfléchir par deux fois à ma décision. Néanmoins, je décidai de répéter mes dires en ne nous faisant pas perdre trop de temps.

"Ne perdons pas de temps, allons-y."

Puis, comme une décharge électrique, il me prit la main, chose que je n’aimais guère car seuls les personnes proches pouvaient le faire selon moi. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le cinquième étage en se dépêchant au plus vite, étant donné l’heure tardive. Mais on n’était pas les seuls à s’y trouver puisque deux elfes de maison s’occupaient du nettoyage du château. Il fallait faire vite pour ne pas se faire repérer, nous nous sommes donc dirigés vers le couloir principal en se cachant soigneusement. Après un instant de stress intense, un rire sournois nous parvenait à l’oreille. Je tournai légèrement la tête en recherchant la personne à l’origine de cet éclat de voix et m’aperçu avec surprise que c’était Peeves. James me chuchota ensuite à l’oreille en me regardant.

« Ce rire, ne me dis pas que c’est... »

Comme ayant eu la même pensée, nous nous sommes exclamés en même temps.

« Celui de Peeves ! »

Je savais qu’il ne nous laisserait pas faire et qu’il chercherait instinctivement à prévenir un professeur ou un préfet. Néanmoins, nous nous sommes dirigés vers lui en faisant mine de rien. 

«  Alors les loulous, comme ça, on vient me déranger à cette heure-ci ! Vous ne devriez pas être en train de manger en ce moment ? »

Dans un élan de courage, je m’approchai de l’esprit frappeur et lui répondait sérieusement. Je n’avais pas peur de lui, contrairement à mon camarade qui semblait en avoir la frousse.

« Nous nous sommes perdus en fait, on ne voulait pas vous déranger et on va continuer notre chemin tranquillement vers la Grande Salle. Au revoir Peeves ! »

Malheureusement, l’esprit frappeur ne l’entendait pas de la même manière et gesticula dans tout les sens en répétant.

« Élèves dans le couloir du cinquième étage, élèves dans les couloirs ! »

Il fallait faire quelque chose devant ce problème qui devenait de plus en plus préoccupant. Je ne savais que faire cependant, je regardai James avec espoir en attendant une solution de sa part. Soit on prenait la fuite en espérant que personne ne nous voit, soit on se faisait prendre en flagrant délit par quelqu’un. A cette pensée, j’eus comme un sursaut. Il ne fallait surtout pas que l’on se fasse repérer, sous peine de devoir abandonner notre quête à propos de la Salle sur Demande.

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

15 avr. 2018, 20:36
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
Les deux jeunes gens qui pensaient avoir évité le pire en échappant aux elfes de maison semblaient s'être bien trompés. Alors que la solution de se cacher dans les couloirs du cinquième étage était apparue comme alléchante, voila qu'elle se transformait en un piège fortement déstabilisant pour nos deux jeunes élèves. En effet ils venaient de faire la rencontre de Peeves.
James qui venait d'entendre sa camarade lui tenir tête était à la fois émerveillé par le courage de cette charmante jeune fille et à la fois très inquiet de la réaction de cet esprit frappeur. Car c'est avec un malin plaisir qu'il se mit à hurler dans le couloir :


"Élèves dans le couloir du cinquième étage, élèves dans les couloirs !"

Il répétait cette phrase en boucle tout en se pavanant dans les couloirs et en lévitant à travers l'étage. Ses mots résonnaient dans la tête de James qui savait pertinemment que la situation ne pouvait durer. La jeune Serdaigle et lui allaient avoir de gros ennuis si quiconque les entendait. Et cette idée qui hantait le petit blondinet le poussait à réfléchir à une solution. Il avait remarqué que sa camarade semblait totalement déstabilisée et qu'elle comptait sur lui. Il ne pouvait pas la décevoir. Pas après l'avoir embarqué dans tout ça. Si elle se faisait renvoyer, ça serait entièrement sa faute. Il devait agir, pour elle. James fut ramené à la réalité lorsqu'il entendit :

"Il y a du bruit au cinquième. Il faut voir ce qu'il se passe, ce n'est pas normal à cette heure-ci"

Le jeune gryffon se tourna vers Anita et leurs regards révélaient qu'ils avaient compris la provenance de cette voix. C'était un des elfes de maison qui venait de se mettre en route vers le couloir du cinquième étage, intrigué par le raffut incessant de l'esprit frappeur. Il fallait agir !
Peeves était complètement absorbé par son idée et se déplacer de manière incessante au travers de l'étage, devenu une prison pour nos deux sorciers.
James profita de ce manque d'attention de l'esprit frappeur pour faire signe à Anita de le suivre. Il se mit en chemin vers une porte non loin de là. D'après ses souvenirs c'était les toilettes des filles. Il ne connaissait pas bien cette aile du château. Il se tourna vers l'aiglonne et lui dit :


"Il faut rentrer la-dedans et vite ! Avant que Peeves ne se retourne et avant que les elfes de maison arrivent ! On a pas le choix !"

Son regard était déterminé et il fixait Anita comme pour la convaincre sans ajouter une parole de plus.
Ils allaient se sortir de cette situation. Ils n'avaient pas le choix.

Première année RP
Ex-journaliste au Gryffon'heure

16 avr. 2018, 21:36
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
Mon regard allait droit vers mon camarade, lui aussi apeuré face à cette malheureuse situation. Soudain, j'entendis avec horreur une voix non loin de là, et mes yeux se dirigeaient d'un coup vers cette voix.

"Il y a du bruit au cinquième. Il faut voir ce qu'il se passe, ce n'est pas normal à cette heure-ci"

Je tournai donc la tête et vit que lui aussi avait remarqué que quelqu'un se rapprochait dangereusement. Ce quelqu'un s'était révélé être un elfe de maison qui prit la direction du cinquième étage. Tout cela grâce à ce cher Peeves qui adorait mettre les élèves dans l'embarras ! Raison de plu pour détester encore plus cet esprit frappeur et éviter soigneusement de le croiser un autre jour. Justement, en parlant de cette maudite personne, James remarqua qu'il ne nous observait plus. Me faisant signe de le suivre, on se mit en chemin vers une porte, ne se trouvant qu'à quelques mètres de notre position. En y voyant de plus près, je m'aperçu que cette porte ressemblait à celle des toilettes des filles. Puis, j'entendis mon camarade me parler à toute vitesse.

"Il faut rentrer là-dedans et vite ! Avant que Peeves ne se retourne et avant que les elfes de maison arrivent ! On a pas le choix !"

Il me regardait fixement, comme dans l'espoir que mon jugement ne prendrait pas plus de deux secondes.  Je réfléchissais au plus vite, quelques règles m'apparurent en mémoire, comme le fait de ne pas circuler dans les couloirs à cette heure tardive, mais aussi celle qui interdisait catégoriquement de pénétrer à l'intérieur du bureau du concierge, chose que nous allons sûrement faire par la suite.
Il fallait cependant faire vite, bien que tout cela allait bien trop vite pour moi. James me regardait toujours de ses yeux de couleurs sombres.

"Je...Allons-y !"

A ces mots, nous nous sommes dirigés à l'intérieur des toilettes des filles. Bien qu'au début, je n'en était pas si sûre avec toutes ces émotions, ma réflexion se vérifia très vite puisque quelques secondes plus tard, un cri strident retentit. Je savais à cet instant de qui le son provenait, et je voulus mettre en garde James, pensant qu'il ne l'avait jamais vu auparavant. Je lui chuchotait donc à l'oreille.

"C'est mimi geignarde, fait attention à tes paroles, elle est très susceptible !"

Juste après avoir parlé, le fantôme de Myrtle Elizabeth Warren vint à nous en faisant son habituel théâtre. Elle me passa même à travers le corps, chose que je détestai par dessus tout, c'était une sensation vraiment affreuse !

"Qui vient me perturber à cette heure-ci ! Oh, c'est toi la Serdaigle. Tu sais très bien que les garçons sont interdis dans les toilettes des filles ! Qu'est ce que vous faites là au fait ?"

Son discours était ponctué de cris assourdissants, c'était affreux de se retrouver en compagnie de mimi geignarde. D'ailleurs, tout le monde parmi les filles s'en plaignait. Il fallait s'en aller au plus vite, mais j'étais à court d'idée à cause du stress qui m'accompagnait en permanence depuis le début de notre escapade. La fatigue et la faim prenait part dans mon esprit, et je pensais de plus en plus à une bonne tartine de confiture aux fraises. Non, il fallait se sortir de cette situation, et même un bon repas ne nous aidera point !

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

17 avr. 2018, 09:52
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
James venait tout juste de pénétrer dans les toilettes des filles qu'une voix se fit de nouveau entendre. Le jeune sorcier blond commençait à se demander s'ils allaient finir par s'en sortir. Lui qui imaginait pouvoir traverser les couloirs tranquillement jusqu'à cette salle légendaire. Il avait le sentiment que Poudlard se dressait contre-eux. Comme si ce secret devait être préservé et qu'ils n'étaient pas dignes de découvrir cette fantastique salle. Il ferma la porte derrière lui et se retourna pour découvrir Mimi Geinarde. Le gryffon connaissait bien son histoire. Tout le monde la connaissait. Anita semblait être avisée de la personnalité de la défunte sorcière et mis en garde James au sujet de sa susceptibilité.

"C'est mimi geignarde, fait attention à tes paroles, elle est très susceptible !"

A peine eut-elle le temps de finir sa phrase que le fantôme aux lunettes se mit à interroger nos deux compères.

"Qui vient me perturber à cette heure-ci ! Oh, c'est toi la Serdaigle. Tu sais très bien que les garçons sont interdis dans les toilettes des filles ! Qu'est ce que vous faites là au fait ?"

Chacune de ses phrases étaient ponctuées par un cri strident rappelant le hurlement d'un chat à qui vous auriez coincé la queue. James savait qu'il fallait l'occupée car ses cris allaient attirer l'attention vers ces toilettes et leur cachette serait alors totalement découverte.
Il regarda la petite Serdaigle afin de lui faire comprendre qu'il allait occuper Mimi Geinarde pendant qu'elle devait chercher une solution. Il remarqua que le visage de la petite fille, vêtue de noir et bleu, était relativement calme, révélant une grande sérénité. Cette vision conforta notre jeune Gryffondor. Il la trouvait si mignonne. Un mélange de fragilité et de ténacité, d'innocence et de courage. James était convaincu que cette fille ferait de grande chose.
Mais pour l'heure il devait agir et quitta ses pensées.


"Trouve une solution, je vais l'occuper." chuchota-t-il avec une main sur le visage pour réduire au maximum la portée de sa voix. Il lui fit un clin d’œil discret pour lui montrer qu'il lui faisait entièrement confiance.

James se dressa fièrement devant le fantôme et essaya d'amorcer une discussion en apportant quelques éléments de réponses aux interrogations de Mimi.

"Et bien, je sais que normalement nous ne devrions pas être ici, et encore moins moi, mais Peeves est dehors et il en a après nous. Il ne nous a pas vu entrer ici donc on ne risque rien. Je crois savoir que tu ne l'aimes pas non plus. Il t'a déjà fait du mal ?"

Par cette réplique, le petit blondinet espérait gagner la confiance de Mimi Geignarde et ainsi offrir plus de temps à sa jolie camarade.
Malgré toutes ces péripéties, le Gryffondor était heureux de partager des moments aussi forts avec cette personne et espérait au plus profond de lui pouvoir voir naitre des liens forts avec elle suite à cette aventure.

Première année RP
Ex-journaliste au Gryffon'heure

17 avr. 2018, 21:29
 RPG  Cherche maraud, plus vite que ça !  Prive 
En entendant les paroles scénaristiques de mimi geignarde, James me regarda avec détermination. Je savais qu'il avait une idée derrière la tête, et en effet, il me chuchota à l'oreille peu après en dissimulant ses paroles avec une main au visage.

"Trouve une solution, je vais l'occuper."

Il me fit également un léger clin d'œil, et  je sus à cet instant qu'il me faisait confiance. Cependant, je ne savais que faire. On ne pouvait revenir en arrière, Peeves étant dans les parages avec sûrement quelqu'un qui surveillait le couloir du cinquième étage, et avec mimi geignarde à nos côtés, cela réduisait considérablement les possibilités. Soudain, j'entendis mon camarade parler au fantôme avec calme, comme si de rien n'était.
 
"Et bien, je sais que normalement nous ne devrions pas être ici, et encore moins moi, mais Peeves est dehors et il en a après nous. Il ne nous a pas vu entrer ici donc on ne risque rien. Je crois savoir que tu ne l'aimes pas non plus. Il t'a déjà fait du mal ?"

Gagner la confiance de mimi ne ferait peut-être pas des miracles, mais au moins, cela m'avait donné une idée de génie. En effet, à force de réfléchir, je me suis rendue compte que les paroles de James pourraient nous sortir de là. Pourquoi ne pas réunir deux problèmes et les éloigner de nous ? Pourquoi Peeves n'irait pas embêter mimi tandis que l'on prendrait la fuite ? Cela m'avait paru être une bonne idée, cependant, j'espérai en croisant les doigts que l'on ne se retrouverait pas devant un élève, ou pire, un professeur. Néanmoins, je voulais que ma stratégie réussisse, surtout que l'on avait pas le choix. Me mordant la lèvre en recherchant les bonnes phrases, je m'approchai doucement de la porte d'entrée des toilettes des filles et sortit en laissant James avec mimi. Je priais pour qu'elle ne remarquait pas mon absence, mais il m'a semblé qu'elle était absorbée par le discours convaincant du jeune garçon. Tant mieux, parce que je n'avais pas beaucoup de temps ! C'est alors que je vis Peeves non loin de là, et je décidai donc de l'appeler. 

"Eh, Peeves ! Dis-donc, je viens de parler à mimi et elle m'a dit que c'était elle qui faisait le plus peur aux élèves ! C'est dommage, toi qui revendique ton titre d'effrayant esprit frappeur."

J'avais dit cela avec calme et sérénité, comme si cela n'avait pas été un mensonge. Malgré tout, mon cœur battait à toute vitesse et j'avais peut que ces paroles n'auraient pas d'effet sur Peeves. Heureusement, celui-ci fit une mine de dégoût et se révolta en se dirigeant vers les toilettes des filles. Faisant face à mimi, il riposta avec fureur.

"Comment ça tu lui as dit que c'était toi la plus effrayante des fantômes ! Tu n'as pas le droit de dire cela, bien que je reconnais que ta laideur est surprenante..."

Quant à mimi, en entendant ces paroles, elle devint rouge de colère, même si la couleur de son visage ne changeait que très peu. A ce moment, je sus que c'était maintenant ou jamais pour fuir devant ce spectacle. Je chuchotai donc à James.

"Viens, il faut partir et vite !"

Nous nous sommes donc dirigés vers la sortie et heureusement pour nous, aucun obstacle ne vint à notre rencontre.

"Merci beaucoup, je crois qu'on s'en est bien sorti au final !"

J'étais soulagée et mon camarade également. Il fallait maintenant que l'on se dirige vers le sixième étage pour pénétrer dans le bureau du concierge. A cette pensée, j'étais effrayée. Rien que l'idée d'enfreindre une règle m'était insupportable, mais au point où l'on en était, il fallait au moins essayer. Il le fallait bien de toute manière.

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.