Emelyne se promenait encore dans le couloir. Elle était en train de réfléchir à toutes les informations qu'elle avait pu trouver jusque ici sur les tapis volants. C'était pour le devoir de vol. Elle était certaine d'avoir oublier un éléments important mais ne savait pas lequel. Elle se dit que ce n'était surement rien finalement. Elle laissa son esprit dérivé vers ce qui s'était passé ces derniers jours... Les cours, les belles rencontres, les nouvelles amitiés... Elle était vraiment heureuse d'être à Poudlard et encore plus d'être à Gryffondor. La maison rouge et or du lion l'avait accueillit avec tellement de gentillesse et d'enthousiasme ! C'était devenu sa véritable deuxième famille en très peu de temps. Elle ne dépassait pas sa vraie famille mais presque. Ici, elle avait son mot à dire, elle existait et personnes ne la laissait de côté. Elle n'avait que des amis, contrairement à chez elle. A Kilmurry, elle était traitée comme la petite fille à son papa qui vit dans la belle maison isolée. C'était Celle-qui-ne-doit-pas-être-approchée. Emelyne ne voulait plus penser à cette période là. Maintenant, elle était à Poudlard et elle n'avait que des amis ici, prêt à la soutenir à chaque moment. Elle voulait leur rendre la pareille...
Perdue dans ses pensées, elle tourna dans le couloir suivant et percuta de plein fouet une jeune fille, qui tenait une pile de livres surement très lourd. Emelyne se retrouva assise par terre, sans comprendre pourquoi.

- Aie aie aie... Dit-elle en se relevant.

Elle redressa la tête et vit une fille qui portait les couleurs de Serdaigle. Elle vit aussi les livres étalés sur le sol à ses pieds. "Oh non ! Pas ça..." pensa-t-elle.

- Je suis désolée ! Vraiment, je suis sincèrement désolée ! J'étais complètement perdue dans mes pensées et je ne t'ai pas vu. Pardonne-moi. Je Vais t'aider à ramasser.

Olympe avait une charge assez importante de devoirs à faire. Tous ses manuels dne rentrait pas dans son sac, et elle devait pourtant les emmener jusqu'à la salle d'étude. La magie étant interdite dans les couloirs, elle portait ses livres à bout de bras, maugréant et titubant sous le pois. De plus, la journée n'avait pas très bien commencé, et la jeune fille se trouvait dans un état de mauvaise humeur, tout à fait contraire à son état d'esprit ordinaire. Ce matin, au petit déjeuné, elle avait vu passer le nom de son père dans le journal, et sans même prendre le temps de l'ire l'article, cela l'avait mise dans une rage folle. Pourquoi fallait-il qu'elle le revoie partout, alors qu'elle avait le ferme intention de l'oublier ? Tout cela était déjà assez dure pour la fillette, ce n'est pas la peine de rappeler sans cesse. Ruminant ses sombres pensées, elle traversa un couloir à vive allure, et sentit un obstacle céder à son passage. C'était une gamine de gryffondor, qui lavait violemment heurté, et était tombée à terre, entraînant dans sa chute, les nombreux manuels d'Olympe. Un peu surprise elle aussi cette dernière en oublia sa colère, deux minutes. Elle ne comprit pas tout de suite lorsqu'une petite voie fluette s'était adressée à elle.

Visiblement, la première année s'était fait mal. Par simple réflexe, elle lui tendit la main pour qu'elle puisse se relever. Elle constata ensuite les dégâts matériels. Des feuilles volantes, ou déchirées des livres s'étaient envolées sur toute la largeur du couloir. Une troisième personne arriva - aveugle visiblement - et glissa sur un livre ouvert. Instantanément, la couverture se désolidarisa du contenu.

L'Aiglonne se renfrogna en voyant qu'il faudrait un temps fou pour réparer tout ça. Lorsque la petite lui proposa de l'aide, elle acquiesça d'un grognement, et commença la besogne.

Jusqu'ici Jenny vivait une journée parfaitement habituelle ,il lui fallait cependant finir un devoir pour le lendemain et elle essayait de trouver la bibliothèque depuis plusieurs minutes.
Énervée de se perdre elle marchait rapidement dans les couloirs. Elle pris un tournant sans ralentir et sans se rendre compte du bazar étendu au sol devant elle, elle marcha sur un livre et s'étala de tout son long contre la pierre froide du château. Dans la chute elle perdit ses lunettes qui se brisèrent sur le sol. "aïe" Jenny avait donc désormais mal au genou ,au poignet sur lequel elle c'était réceptionné tant bien que mal et y voyait complètement flou.

Elle plissa les yeux pour apercevoir devant elle deux jeunes filles et une multitude de livres , elle chercha ses lunettes a taton et les remis sur son nez avant de comprendre qu'un verre était fendu en deux "oh mais c'est pas vrai" Elle y voyais désormais partiellement mieux et pouvait apercevoir une serdaigle furieuse et une gryffondor confuse. Après quelques secondes d'observation elle comprit que ce champ de bataille était le résultat d'une chute . Elle se relevât et fit un pas en arrière remarquant alors que le regard sévère de la serdaigle était tourné vers elle ,elle supposât donc que les nombreux livres étendus au sol lui appartenait."euhm... désolé..."

La Serdaigle lui tendit la main pour qu'elle puisse se relever. Puis elle regarda les dégâts matériels. A ce moment là une jeune Serpentard arriva et glissa malencontreusement sur un livre ouvert. Instantanément, la couverture se désolidarisa du contenu. La nouvelle venue s'étala de tout son long contre la pierre froide du château et dans sa chute elle perdit ses lunettes qui se brisèrent sur le sol. "Oh non... Comme si ça ne suffisait pas..." pensa Emelyne déjà accablée par l'étendue des dégâts. Emelyne la vit chercher à tâtons ses lunettes et voulu l'aider, mais le regard furieux de la fille de Serdaigle la figea nette. La Serpentard les remis sur son nez mais l'un des verres était fendu en deux. La jeune fille en bleu se renfrogna et acquiesça simplement d'un grognement lorsqu'Emelyne lui proposa de l'aider à tout ramasser. Elles se mirent au travail tandis que la jaune se relevait.

- Je suis vraiment désolée... Au fait, je m'appelle Emelyne O'Brien et je suis en première année à Gryffondor. Je suis encore désolée pour l'accident. J'aurais dû faire plus attention. Tu allais quelques part ? A la bibliothèque peut-être ? Je peux t'accompagner, si tu le souhaite. Je t'aiderais à porter tous tes livres et à les réparer aussi, du mieux que je pourrais en tout cas. J'espère que tu ne m'en veut pas trop...

Tout en lui parlant, elle ramassait les feuilles et les remettait dans le livre auquel elles appartenaient. Elle récupéra celui sur lequel la jeune fille verte avait marché et réuni toutes les pages et la couverture. Etant à côté de la Serpentard, elle lui demanda :

- Tu n'es pas blessée au moins ? Je suis désolée pour tes lunettes. Je ne voulais pas que ça arrive... Je suis sincèrement désolée.

Olympe leva les yeux au ciel, et entreprit de réunir tous les documents avant que quelqu'un d'autre ne les abîme. La petite gryffone un peu tendu essaya de combler le vide avec un babillage incessant. L'Aiglonne répondait à ces questions par d'une manière, très minimaliste.
- Pas grave. Non, à la salle d'étude.

La rouquine avait conscience, que la fameuse Emelyne, n'y était presque pour rien dans son agacement, et ne préféra pas répondre à sa proposition, de peur de ne pas résister à déverser sa bile sur elle. S'il n'y avait pas cette fameuse règle qui interdit la magie dans ce couloirs, le problème serait déjà résolue, et la jeune fille n'aurait pas à subir la voix criarde de la petite rouge plus longtemps. Tout en s'avançant, elle se dirigea vers l'autre fille. Une brune, de serpentard. Dans le genre pas dégourdi, elle était pas mal. Dès qu'elle se fut relevée, la bleu put remarquer ses verres fendus. Peut-être un peu plus brusquement qu'elle ne l'aurait voulu, elle lui prit ses lunettes, et sortit sa baguette. Elle murmura :
-Oculus Reparo.

Aussitôt, les verres se remirent en place, et la fissure disparue. Elle lui rendit ses lunettes, sans rien ajouter de plus. *Elles le font exprès, ce n'est pas possible, pensa-t-elle. Et puis qu'est ce qu'elle est niaise celle-là.* Un sourire fuyant lui passa rapidement sur les lèvres. *En fait, c'est un complot intergalactique qui veut me faire réviser mes sorts de première année !*. Puis elle reprit son sérieux, muette comme une carpe.

La serdaigle semblait furieuse, elle s'approcha de Jenny lui prit brusquement ses lunettes et les répara d'un coup de baguette avant de les lui rendre.

-Ah euh c'est gentil mais fallait pas , la magie est interdite dans les couloirs...

Voyant le regard noir qu'elle reçut ,Jenny s'empressa de rajouter "enfin merci euh désolé" Jenny rougit, un peu intimidée par la serdaigle colérique. Elle avait conscience qu'elle ne devait pas avoir l'air bien maligne .... Jenny se rappela qu'elle devait se rendre a la bibliothèque et les deux jeunes avaient l'air moins perdues qu'elle, elle en profita donc pour demander son chemin.

-Euh avant que vous partiez, l'une de vous deux pourrais m'indiquer le chemin de l'infirmerie s'il vous plait ? Je crois que je suis complètement perdue... Et uh enchanté Emelyne, moi c'est Jenny...

Jenny pria pour ne pas paraître trop cruche, elle avait déjà assez honte comme ça. Elle essaya de sourire aux deux autres espérant une réponse. La serdaigle avait l'air trop furieuse mais en revanche la gryffondor semblait plutôt apte a rendre service . Jenny se dit que le courage des gryffons ne se reflétait pas tellement en son interlocutrice, ce n'était d'habitude pas du genre des gens de leur maison de se laisser marcher sur les pieds ,par une serdaigle qui plus est.

La Serdaigle ne se présenta pas en retour. Elle ne répondait que de manière minimaliste, ce qui agaçait fortement Emelyne, pourtant de caractère très calme. Mais son regard furieux était très semblable à celui de son père, lorsqu'elle était prise sur le fait, en train de désobéir. C'est pourquoi elle n'osait pas trop répondre. Et puis c'était de sa faute, toute cette histoire alors se serait mal venue. "Mais quand même... C'est purement malpolis là... Surtout que je me suis excuser et que j'ai dit que j'allais l'aider à tout réparer !" pensa-t-elle. La bleue se leva et alla réparer les lunettes de la verte, un peu brutalement. Puis elle ignora à nouveau les deux autres élèves. "On dirait une furie." se dit Emelyne. Ce comportement un peu enfantin lui fit penser à ses deux petits frères, qui réagissaient un peu pareil quand elle leur demandait très sérieusement d'arrêter leurs bétises et d'être un peu moins des bébés alors qu'ils avaient déjà 5 ans... La verte remercia puis demanda, visiblement mal à l'aise :

- Euh avant que vous partiez, l'une de vous deux pourrais m'indiquer le chemin de l'infirmerie, s'il vous plait ? Je crois que je suis complètement perdue... Et euh enchanté Emelyne, moi c'est Jenny...

Emelyne lui souria, oubliant un instant la "furie bleue". Elle lui répondit amicalement :

- Excuse-moi encore pour tes lunettes. Ça ira pour ton genou et ton poignet ?

Elle désigna les écorchures légères sur le genou de la dénommée Jenny et son poignet, d'elle massait. Elle ajouta :

- L'infirmerie est juste au dessus, au troisième étage. Elle n'est pas très loin de la salle des trophées.

Olympe eu, une soudaine envie de fermer son caquet à la serpentarde. Elle n'aurait pas dû réparer ses lunettes !!! Et puis quoi encore. Elle lui aurait bien proposé de lui recasser si cela ne lui plaisait guère, et sans magie cette fois ! Mai une brusque envie de fuir de partir en abandonnant tout en plan, la saisit soudain. Un éclair de tristesse passa sur son visage. Elle regrettait d'avoir jeté le journal au feu, finalement peut être que cet article lui aurait apporté du réconfort ? Lorsqu'une de ses cadettes manifesta le besoin d'aller à l'infirmerie, elle répondit avec une voix presque posée.
-Pas besoin de faire tout ce chemin, soulève la tapisserie là-bas à droite, et tu n'auras que trois marches à gravir pour passer au niveau supérieur. De là, tu devrais apercevoir l'infirmerie.

Les feuilles commençaient à former un petit tas, et Olympe s'en saisit pour les ranger correctement. Se fritter avec les deux autres n'était pas la meilleure solution pour gagner du temps. Surtout, que ces murs en pierre commençaient vraiment à l'oppresser. Elle ne savait pas pourquoi, mais l'envie de prendre l'air se faisait de plus en plus forte. Elle se montra donc plus aimable, espérant en finir au plus vite.
-Au fait, je m'appelle Olympe.

Elle se concentra donc sur son matériel qu'elle commença à charger dans divers contenants qu'elle portait sur elle. Si Rusard arrivait, il n'apprécierait pas ce bazar, et l'Aiglonne n'avait aucune envie de rester enfermée dans son bureau pour le reste de l'après-midi.

Jenny écouta la réponse d'emelyne puis regardât la serdaigle finir de ranger ses affaires .
Elle ne comprit pas pourquoi Emelyne tenait a s'excuser pour ses lunettes et son poignet ,après tout c'est elle qui avait complètement détruit un livre en ne faisant pas assez attention...

-Emelyne t'excuse pas...c'est moi qui aurait du faire attention... Et euh Olympe je suis désolée pour ton livre, si il y a quelque chose que je peux faire pour aider ... et Merci pour l'indication

Jenny regarda l'endroit désigné par olympe, une tapisserie ornais en effet le mur , mais impossible de deviner qu'il puisse il y avoir un passage dissimulé derrière. Elle regarda les deux autres jeunes filles et se dit qu'elle n'avait plus grand chose a leur dire désormais . Elle se dirigea donc vers la tapisserie non loin a quelques pas et la souleva , devant elle un creux se présentait clairement dans le mur mais impossible d'y voir a plus d'un mètre tant il y faisait noir. Elle reposa la tapisserie et fit demi tour.

-Euh c'est gentil pour le passage mais il y fait très sombre alors je pense que je vais juste... emprunter la voix normale...

Il n'était pas question pour Jenny de pénétrer a l'intérieur d'un passage aussi sombre, elle qui avait peur du noir ne pourrait s'y aventurer.

Emelyne cru un instant avoir imaginer la scène... Il lui semblait avoir vu un éclair de tristesse passer sur le visage de la bleue. Elle se montra tout à coup plus aimable, et dit :

- Au fait, je m'appelle Olympe.

Emelyne resta un instant interdite devant sa soudaine présentation. Jenny se dirigea quand à elle vers la tapisserie non loin et la souleva, révélant un creux dans le mur mais impossible d'y voir a plus d'un mètre tant il y faisait noir. Elle reposa la tapisserie et fit demi tour, leur disant qu'elle prendrait la voie normale finalement. Emelyne compris que le jeune fille devait avoir peur du noir mais fit mine de rien. Jenny les remercia puis se dirigea vers l'infirmerie, laissant les deux autres filles seules. Emelyne lui souri tandis qu'elle passait à côté d'elle. Puis elle se refocalisa sur Olympe. Elle était certaine de ce qu'elle avait vu... Elle inspira profondément puis expira pour rassembler son courage, car elle allait surement encore énerver la jeune serdaigle. Elle se lança tout de même, prenant le risque :

- Est-ce que tout vas bien ? Je m'occupe surement de ce qui ne me regarde pas mais... Il m'a sembler que tu étais plutôt triste, non ? Tu devrais peut être en discuter avec quelqu'un ? Pour que tu ailles mieux ensuite. Tu sais, ça aide beaucoup...

Emelyne était quasiment certaine qu'elle allait à nouveau recevoir un regard noir et des paroles acerbe, voir même aucune réponse, dans le cas où elle aurait tord. Mais elle ne savait pas trop pourquoi, elle sentait que quelque chose n'allait pas. Comme si la colère ne correspondait pas vraiment à le jeune fille de la maison de l'aigle. Comme si quelque chose qui gênait la jeune fille l'avait déclencher sans qu'elle le veuille. Et Emelyne était bien décider à l'aider si elle le pouvait.