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15 janv. 2019, 18:55
Un pyjama pour Bébé  PV 
Assis en tailleur sur un banc, au beau milieu d’un après-midi de janvier, Sigmund Charleston tricotait. Autour de lui gisaient éparpillées de nombreuses pelotes de laine aux couleurs parfois vives, parfois pâles –allant du blanc crème au bleu pétant. Sur ses genoux reposait un tricot déjà bien entamé, fruit d’un dur labeur. Pourquoi le professeur Charleston tricotait-il dans un couloir, alors qu’il avait à sa disposition bureau et appartement non loin ? Je ne saurais vraiment vous répondre, moi-même je ne le comprends pas toujours. Peut-être préférait-il la luminosité, pas réellement plus intense que celle de son appartement, mais différente ? Ou bien était-ce pour rompre la solitude, lui qui aimait tant être entouré ? Les élèves allaient et venaient dans le couloir, se rendant d’un cours à l’autre, et le pas parfois vif, parfois nonchalant, quelques voix s’élevant pour briser le silence. Cela berçait probablement le professeur, et l’aidait à se concentrer sur son ouvrage.

Il tricotait à la moldue. Maladroitement, il tenait entre ses larges mains rugueuses deux aiguilles, et répétait inlassablement les mêmes mouvements qu’il avait tant vu sa mère faire pendant sa jeunesse. Piquer l’aiguille droite dans la maille sous l’aiguille gauche. Former une boucle autour de l’aiguille droite, puis passer l’aiguille à travers la maille. Laisser glisser la maille de l’aiguille gauche. Sigmund n’était pas très habile, mais il avait fait de nettes améliorations depuis ses débuts. Ses rangs étaient réguliers, et son travail, propre. Il avait déjà réalisé une écharpe et un pull et s’attaquait désormais à un pyjama.

Le bébé allait naître dans un peu moins de deux mois. Fille ou garçon, il ne le savait pas, mais cela n’avait que peu d’importance pour le moment. Un bébé était un bébé. Et un bébé, cela avait besoin d'être vêtu. Sigmund Charleston ne cherchait pas plus loin. Tricoter des vêtements pour son petit-enfant à naître lui avait semblé être une évidence, tout comme il avait vu ses propres parents tricoter des vêtements pour sa fille, Beth. Cette dernière n’éprouvait que peu d’intérêt pour le tricot –et se moquait encore plus de son père qui s’évertuait à le faire à la moldue alors qu’il était tellement plus facile et rapide de tricoter façon sorcier. Elle préférait faire les boutiques, et acheter des vêtements que Sigmund trouvait toujours soit trop chaud, soit trop froid, ou bien simplement trop laid. Les traditions se perdaient. Ses lunettes rondes posées sur son nez, assis en tailleur sur un banc, il répétait inlassablement les mêmes gestes.

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15 janv. 2019, 19:25
Un pyjama pour Bébé  PV 
Il était assez rare que Nora n'ait pas de cours sur les heures les plus prisées de la journée, mais cela pouvait arriver. Elle avait ainsi l'occasion de profiter du calme dans Poudlard, et du vide relatif des lieux. C'était un moment de paix qu'elle appréciait réellement. Les trois quart des élèves étaient ainsi encore en cours, mais les quelques chanceux dont la jeune fille faisait partie se trouvait dans leur salle commune, à la bibliothèque ou dans une salle d'étude quelconque. Nora quand à elle, flânait dans un couloir.

Il était assez inhabituel pour cette adolescente de se retrouver "à ne rien faire", si l'on puit dire. Elle n'était jamais sans rien faire, mais elle prenait rarement le temps de souffler réellement et se poser. Ce jour était ainsi différent. Elle marchait paisiblement dans le château, se demandant de quelle manière elle allait se détendre. Elle pourrait faire un tour à Pré-Au-Lard, mais elle trouvait dommage de quitter les lieux et donc ne pas profiter du silence du château. Elle aurait également pu se chouchouter dans la salle de bain des préfets, mais ce lieu était calme en toute circonstance, aussi pouvait-elle l'occuper quand elle le souhaitait. Alors elle continuait à réfléchir, tout en marchant tranquillement entre les murs du château. Jusqu'à ce qu'un détail attira particulièrement son attention. Elle tourna la tête sur sa droite et y découvrit un homme occupant un des nombreux bancs du couloir. Elle s'arrêta et prêta mieux attention à la personne en question, de peur de n'avoir mal vu. Mais elle avait en effet bien reconnu le professeur Charleston, assis en tailleur, et tricotant.

"C'est un hobby peu commun par ici, professeur." dit-elle en s'approchant, emprunte de curiosité. "Comment allez-vous ?"

Je me suis permise de répondre directement, mais je peux me retirer si besoin. :) 

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15 janv. 2019, 21:59
Un pyjama pour Bébé  PV 
Janvier 2043
Couloir — Poudlard
2ème année


*Les Autres sont décidément des débiles*. Jolie pensée soudaine, un peu idiote puisque je le savais depuis longtemps. Le garçon qui m’a bousculée en riant, je l’ai ignoré. Le second garçon, un imbécile qui le suivait, je l’ai aussi ignoré quand il a fait la même chose. Au troisième, ma main a glissé d’elle même vers ma robe. Lorsque le quatrième m’a poussé, ma baguette a lentement trouvé sa place entre mes doigts. Le cinquième qui m’a bousculé en se moquant a eu l’étrange malchance de se voir pointer mon Bâton-de-Magie sur le front et de continuer à rigoler puis de m’attraper le bras. Au fond de moi, j’étais décidée à continuer mon chemin et à les ignorer comme les Autres ignares qu’ils sont. Mais mon poignet a accompagné le mouvement instinctif de ma baguette. Ma voix claque encore à mes oreilles. « Lashlabask ! ». *L’dernier, j’l’avais raté*, me fis-je remarquer soudainement. Oui, les derniers essais de Lashlabask, je les avais tous raté. C’était la colère d’avoir échoué qui m’avait envahi à cet instant, accompagnée de la volonté d’être forte, pour une fois. Le jet avait frappé l’Autre imbécile, et j’étais partie. *J’l’ai déglingué*, jubilé-je. Magnifique. Une nouvelle fois, j’avais déglingué un Autre qui m’énervait. Le simple fait de chercher à énerver une gamine qui restait seule dans son coin pour, justement, disparaitre, prouvait leur débilité.

Désormais, assise par terre devant la porte d’une salle inconnue fermée à clé — ou plus vraisemblablement à coup de Alohomora, mais j’avoue me désintéresser totalement des différents moyens magiques de clore une porte —, je rêvais. Je rêvais à de la musique. Une jolie musique qui m’envahissait lentement pour me dévorer toute entière et me faire rire de bonheur. Ou pleurer de tristesse. La musique, c’est beau et doux, et ça fait bien trop longtemps que je n’ai pas entendu une vraie musique. *Seul’ment une vraie*. Parce que les musiques qui ne faisaient pas frémir de l’intérieur sont inutiles et banales. Je veux de nouveau écouter une jolie musique, mais je ne sais pas jouer des instruments. Je devrais apprendre. *Oui, faudra qu’je m’renseigne*. Après tout, je pourrais polir une petite facette de moi pour en faire un diamant brillant. Comme les jolies pierres précieuses que Maman me donnait, et celles que je trouvais dans la forêt. Parce que la musique est un diamant unique, et que si je savais en jouer je pourrais peut-être être moi aussi un diamant. *J’aimerais bien être un diamant*, songé-je. Je me perds dans ces pensées de musique et d’Autres débiles, et puis je me rends compte qu’un de ces Autres — il est très certainement idiot lui aussi, c’est sûr : tous les Autres, sans exception, sont débiles — s’est assis en plein dans le couloir. Il est à dix mètres de moi, ce drôle d’Autre. C'est un Grand. *Oh !*. On ne voit pas souvent de Grands ici, dans les couloirs. Même les profs sont entre eux. Sans doute que c’en est un. Ah ! oui, c’est ça. Comment il s’appelle ? *Chartenonne ?*. Un truc comme ça. *Charcelone ?*. Pourquoi les profs ne nous faisaient-ils pas une liste avec tous leurs Noms ? C’est trop long à se rappeler. *Ah ! Charleston*. Ça devait être ça, oui. Charleston. Aucune idée de son prénom, mais c’est le professeur d’études des Moldus, je crois.

Et qu’est ce qu’il fait là, ce monsieur Charleston, hein ? Parce que... je laisse passer le temps. Dix minutes, vingt minutes, trente minutes... encore un peu... Peut-être qu’il était là avant moi, mais je ne l’ai pas vu en arrivant. Et ce drôle de prof avec sa moustache bizarre tricote. *Qu...*. Tricote. Certes. Je ne pensais pas qu’un Autre puisse être étrange au point de s’intéresser à ça. Drôle de prof. Intéressant ?

Je me lève, lentement. Mes fesses se décollent du sol, j’appuie sur mes mains pour me redresser. Je sors lentement du coin d’ombre qui me cachait, produit par le renfoncement dans le mur donnant à la porte, et je marche vers lui en le scrutant étrangement. Me plantant devant ce drôle de professeure, je le regarde. Et je vois une fille qui s’est également approchée de lui. *Oh !*. Elle cause. *Nar... Nora Starks !*. Ah ! la fille aux Frontières. Celle qui étudiait les Lois de Gamp l'année dernière. Un coup d’œil vers elle parce qu’elle est intéressante et qu’elle a sans doute d’autres secrets à me révéler, puis je me reconcentre sur le drôle de professeur. Le scrutant des pieds à la tête, détaillant le moindre de ses habits et tous les traits de son visage, je hausse un sourcil. Juste un. *Comme Loewy*. À cette pensée, je hausse immédiatement l’autre sourcil. Pas comme la Directrice, non, jamais. Les yeux plissés, j’entrouvre les lèvres pour parler. Sans savoir quoi dire.

« C’est courant, chez les profs, de tricoter au milieu des couloirs ? Je savais pas, déclaré-je. Je ne suis pas moqueuse, pas dénigrante, juste moi-même. Bizarre. Il est bizarre. Comme moi. C'est bien ? Je ne suis pas sûre. Quand je dis que je ne savais pas, c’est que c’est vrai. Peut-être que tous les profs le font. Ça apporte quelque chose ? »

Question logique. Puisque toute chose réalisée devait apporter un savoir, sans quoi elle était absolument inutile. Fixant le professeure en jetant un coup d'œil discret à Starks, je me demande soudain s’il va démentir mon idée que tous les Autres sont débiles.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

16 janv. 2019, 21:56
Un pyjama pour Bébé  PV 
Les dernières mailles étaient irrégulières. Ce constat fit grincer des dents le professeur, qui souhaitait la perfection pour son petit-enfant. Non découragé, il entreprit de défaire les mailles problématiques pour repartir sur de meilleures bases. Totalement concentré sur son ouvrage, il ne réalisa pas immédiatement qu'il avait de la compagnie. Enfin, il était plus exact de dire qu'il n'y avait pas prêté attention : même si la plupart des élèves avaient cours à cette heure-là, les couloirs étaient loin d'être silencieux et il ne prêtait que peu d'attention au bruit. Il releva la tête, distrait, et en reconnaissant Nora Starks, il lui adressa un chaleureux sourire.

« Bonjour, miss Starks. Effectivement ; et c'est bien dommage, je trouve. C'est une activité relaxante et enrichissante. » 

Une autre élève, bien plus jeune, s'était à son tour approchée. Il ne la reconnut pas ; elle devait être en première ou en deuxième année. Il ne s'attendait pas à ce que son activité attire l'attention. D'ordinaire, les élèves qu'il croisait dans les couloirs se contentaient d'un "bonjour" ; voire parfois de rien du tout. Mais pour l'homme sociable et bavard qu'il était, avoir l'occasion de discuter un peu était une bonne chose.

« Ah, bonjour ! Courant, non. Enfin, je ne crois pas. Si cela apporte quelque chose : oui, dans l'immédiat, je veux des vêtements pour nourrisson. Mais cela n'est pas la réponse que vous attendiez, non ? Personnellement, cela me détend. Je me sens moins anxieux après une bonne séance de tricotage, et j'ai même l'impression que cela me rend heureux. »

Son attention se tourna à nouveau vers Nora Starks.

« Pour vous répondre, je vais très bien, je vous remercie. Et vous, comment allez-vous ? Vous n'avez pas cours ? » s'enquit-il, s'adressant désormais aux deux jeunes filles. « Si vous vous ennuyez, je ne dirais pas non à un peu de compagnie. J'aime bien discuter quand je tricote. » Il ramassa hâtivement les nombreuses pelotes de laine pour faire un peu de place sur le banc et les rangea dans son sac, ne conservant que la pelote qu'il utilisait actuellement. « Asseyez-vous. » proposa-t-il avec un sourire aimable.

#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !

25 janv. 2019, 14:20
Un pyjama pour Bébé  PV 
Comme souvent, le professeur Charleston exposa son point de vue avec sagesse et originalité. Nora lui sourit en retour, sans pouvoir continuer immédiatement la conversation. Nora tourna la tête avec étonnement lorsqu'elle aperçue une fillette à ses côtés, dont le visage ne lui était pas inconnu. Elle portait l'uniforme aux couleurs de la maison Poufsouffle, aussi pensa t-elle qu'elle devait confondre avec quelqu'un d'autre : elle ne voyait pas vraiment comment elle pourrait connaitre les première année des autres maisons. Elle se mit à poser des questions au professeur, avec l'insouciance d'une jeune personne. L'homme qui leur faisait face répondit et enchaina sur son état du moment pour répondre à la Gryffondor, puis invita les deux jeunes filles à se joindre à lui. Nora prit place à sa gauche, sur le banc, satisfaite de trouver une bonne alternative pour son heure de libre.

"Je vais bien, merci. Je n'ai pas cours non, pour une fois ! C'est assez rare que ça arrive à ces heures-là. Mais je ne vais pas m'en plaindre, une petite pause ne fait pas de mal." dit-elle, avant de poser une autre question : "Si je comprends bien, vous allez devenir papa ?"

Nora ne connaissait ni l'âge ni la vie personnelle du professeur, aussi cette hypothèse lui semblait tenir la route. Elle avait malgré tout préféré éclaircir ce point avant de lui adresser ses félicitations, sait-on jamais. Mais l'arrivée d'un nouveau né dans une famille était toujours une bonne nouvelle.

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27 janv. 2019, 14:52
Un pyjama pour Bébé  PV 
*Un bébé ?*.
Ce simple mot me fit trembler. Un bébé, ça veut dire quelqu’un de plus dans ce Monde ; un bébé, ça veut dire quelqu’un de plus qui serait bercé dans le bonheur sans voir que tout était si horrible. Mais un bébé, ça veut dire tout ce que je n’ai jamais aimé.
Un bébé, c’est un petit Être comme ceux qui ont bouleversé ma vie. Je n’ai pas aimé les deux bébés qui ont débarqué dans ma maison. Arthus était un bébé, avant. Un bébé qui ne m’a jamais aimé. Éole était toute mignonne, elle l’est encore, mais elle est trop innocente. Elle me fait peur par sa joie de vivre.

Et ce Mr Moustachue allait avoir un bébé. Peut-être était-il papa, comme le disait la Fille aux Frontières. Mais il semblait plutôt vieux, sans doute serait-ce son petit-fils. *J’aime vraiment pas les bébés*, songé-je, avant de décider que je ne prendrais pas la parole pour lui dire.
En voyant la Préfète en Chef assise, je me rends compte que Charleston avait parlé, et qu’il nous a proposé de nous asseoir avant de nous demander comment ça allait, et si nous n’avions pas cours. Et il continuait à tricoter. Un sourire me chatouillait les lèvres devant ce drôle d’homme ; même les Grands arrivaient à être heureux : peut-être était-il aussi crédule sur le Monde que la plupart des enfants. Ou peut-être arrivait-il à surmonter tout ce qui était dégueulasse.

L’hésitation, Monstre étrange, m’envahit. *J’m’assois ou pas ?*. Incertitude troublante. Incompréhension devant cet Autre si étrange. Envie devant la Fille aux Frontières. Certitude qu’elle ne m’a pas révélé tout son Savoir. Décision soudainement évidente.
Je m’assois aux côtés de Nora Starks, Fille aux Frontières. Avant de comprendre que je suis sensée parler. Parce qu’il m’a demandé si j’allais bien. *Est c’que j’vais bien ?*, me questionné-je. Non, comme toujours. Oui, mieux que d’habitude.
Mais de toute façon, je sais quoi répondre ; la même chose que je réponds à tous ceux qui me posent la question.

« Je... j’vais bien, oui, et vous ? Pause. Qu’a t-il dit, ensuite ? Non, je n’ai pas cours, à cette heure... »

Me forçant à sourire, je jette des coups d’œils vers la Fille aux Frontières, Nora, histoire de voir si elle me reconnait. Puis je comprends que je suis censée dire quelque chose à propos de ce bébé. *Mais c’est nul, les bébés*, grogné-je. *Arthus, même bébé, m’a pourri la vie*. Certes ; et je ne suis pas habituée aux formules de politesses. Mais devant un adulte, un adulte étrange qui plus est, un adulte qui possède peut-être un Savoir intéressant...

« Et, euh... félicitations pour le bébé, » bafouillé-je avant de reprendre, incertaine. *J’sais pas m’y prendre...*. Et je ne m’en plains pas. Les Autres ne sont pas utiles, je n’ai pas l’habitude de leur adresser la parole. Quoi dire, devant ce Grand aux activités inhabituelles ? « Mmh... euh... c’est bien, les bébés. »

*IDIOTE*, me fustigé-je en pensée. Je suis pitoyable. Et totalement incapable de dire ce que je pense. Pourtant, j’aimerais bien me tourner vers la fille si intrigante et lui demander si elle a d’autres Limites à m’exposer ; d’autres Connaissances à me dévoiler. Elle est grande.

Très grande. Et le professeur est un adulte. Devant eux, je me sens toute petite, et je n'aime pas ça. Je n’aime pas me sentir pitoyable, et je dois reprendre le contrôle.
Mais rien n’y fait, et je reste minuscule, prête à être déglinguée par les deux Autres s’ils décident de devenir méchants ou de poser des questions troublantes.

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28 janv. 2019, 14:32
Un pyjama pour Bébé  PV 
Les deux jeunes filles prirent place à côté de lui. Sigmund tricotait soigneusement et, venant de terminer un rang, il étala son tricot sur ses genoux et l'observa attentivement. Enfin, il sortit un parchemin de son sac sur lequel se mélangeaient explications et schémas, avec différentes dimensions, parfois en centimètres, parfois en nombre de mailles, et le compara avec son travail. Il apprit que les deux jeunes filles n'avaient pas cours ; ce qui en soi était assez logique, puisqu'elles étaient assises sur un banc à papoter avec lui et non dans une salle de classe. Il acquiesça, distrait.

« C'est une chance, alors. Les journées de cours sont parfois un peu longues, une pause est toujours agréable. » répondit-il. Le professeur sourit à la question de Nora, qui demandait s'il allait être père. Il préférait qu'on le pense futur père plutôt que grand-père, estimant de toute façon qu'il était bien trop jeune pour ce statut. Quand il se regardait dans le miroir, il ne se donnait pas plus de quarante-ans, du moins, quand il faisait abstraction de sa calvitie et de ses cheveux blancs. Il était alors impensable qu'il devienne grand-père. Non... ? L'autre jeune fille, dont il ne connaissait toujours pas le nom, semblait un peu gênée. Elle le félicita tout de même pour l'enfant à venir, ce qui ravit Sigmund qui afficha un grand sourire.

« Merci bien ! Oui, je vais être pa... euh non, enfin, si. Je vais être grand-père. » dit-il finalement en s'emmêlant les pinceaux. Avec sa fille qui se reposait totalement sur lui et sur Evelyn pour sa grossesse, il avait l'impression de devenir père à nouveau. Cela dit, si ce gougnafier de français ne revenait pas pour son enfant, alors, ce serait peut-être Sigmund qui occuperait cette place de figure paternelle. 

« Je dois avoir un deuxième jeu d'aiguilles. Est-ce que l'une de vous deux veut essayer de tricoter ? » proposa-t-il avec un petit sourire.  A leur jeune âge, il était fort probable que ni l'une ni l'autre n'aient des connaissances en tricot. Toutefois, si la pratique demandait de la rigueur et de la patience, les bases n'avaient rien de compliqué.

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18 févr. 2019, 19:31
Un pyjama pour Bébé  PV 
La jeune Starks écouta sa cadette avec amusement. En règle générale, c'était à double tranchant : soit les petites filles adoraient les bébés, soit elles ne les aimaient pas du tout. Celle-ci semblait faire partie de la deuxième catégorie. Elle même n'était pas des plus fans, quand ces petits êtres se mettaient à brailler tout ce qu'ils pouvaient afin de se faire comprendre un tant soit peu. Elle reporta ensuite son attention sur la touche masculine du trio. Nora rougit face à son erreur et s'excusa auprès de son professeur. Elle n'avait pas tellement réfléchi à sa remarque. Mais elle passa rapidement outre alors que ce dernier proposa aux jeunes filles de s'essayer à son art. La Gryffondor n'avait jamais eu l'occasion de tenter l'expérience, où même de voir quelqu'un tricoter d'ailleurs. Elle répondit donc avec un sourire.

"Avec plaisir !" dit-elle à son professeur, avant de se tourner vers la jeune Poufsouffle dont le prénom lui échappait toujours : "Si tu veux je te les passerais après, ..."

Elle laissa sa phrase en suspens, dans l'espoir que la fillette comble sa lacune en révélant son prénom. Peut-être que c'était ce dont elle avait besoin pour se souvenir une bonne fois pour toute si elle l'avait effectivement déjà rencontré, ou non, et si oui dans quelles circonstances. Nora n'était pas du genre à se mettre la rate au court-bouillon, mais la sensation de ce détail qui lui échappait la rendait un peu nerveuse. Et plus elle y pensait, plus ça l'agaçait.

Je suis désolée pour l'attente.

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16 mars 2019, 22:54
Un pyjama pour Bébé  PV 
« Est-ce que l'une de vous deux veut essayer de tricoter ? »

*... ?*. Essayer de quoi ? Je cligne des yeux, rapidement. Essayer de tricoter. Répondre, vite. Se dépêcher de penser, trouver un moyen de refuser sans le frustrer. Les profs ne doivent pas être frustrés, mais c'est si simple de les contrarier. Je ne comprends rien aux Grands.

Non Monsieur, je n’veux pas tricoter. C’est une activité bizarre, et en plus, ça m’intéresse pas. Rien ne m’intéresse ; juste la Connaissance. Vous avez des secrets que je pourrais découvrir ?

Idiote.

Certes, mais je dis quoi ?


*NoraNoraNoraNoras’ilteplaitditquelquechoseNora*. Mes pensées se bousculent, pleines de suppliques envers l’Autre aux cheveux étranges. Et... et elle m’entend ! Elle me sauve. En me demandant si je veux qu’elle me les passe, après ? Je ne comprends rien aux Autres ; qu’est-ce que je suis censée répondre ? Est-ce que j’ai envie de comprendre quelque chose aux Autres ? Est-ce que j’ai envie d’être gentille ? *Oui*. Fille-aux-Frontières a des choses à me révéler, et le moustachu aussi, je crois. Ils sont Grands, intrigants.

Elle a buté sur mon prénom ? Non, elle n’a pas donné mon prénom. Elle a laissé un blanc à la fin de sa phrase. Mes pupilles rétrécissent légèrement tandis que je réfléchis. Elle m’a oublié. Moi, je ne l’ai pas oublié.

« Thalia. Je la fixe en me demandant si elle va se souvenir. Puis je me tourne vers le professeur. Thalia Gil’Sayan, puisque les adultes ont la fâcheuse habitude de nous nommer par notre nom de famille. »

*C’t’tait pas un peu insolent, ça ?*. Sans doute que si. Mais tellement vrai. Gil’Sayan, c’est aussi Arthus, Papa, et la famille. Je n’aime pas quand les Grands m’appellent ainsi. De toute façon, ils m’appellent peu. Alors je baisse la tête, regarde Nora des Frontières du coin de l’œil et attends que quelqu’un prenne la parole.

Je m’excuse pour ce retard...

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23 mars 2019, 16:23
Un pyjama pour Bébé  PV 
Il posa son tricot sur ses genoux, et sans attendre la réponse des deux adolescentes, ramassa son sac banane et en sortit deux épingles, légèrement plus épaisses que celles qu'il utilisait pour confectionner le petit pyjama. Il prit une pelote de laine d'un vert vif. Nora accepta d'essayer la première tandis que sa cadette, elle, ne semblait pas très enthousiaste. Enfin, Sigmund se faisait peut-être des idées : il n'était pas vraiment très doué pour analyser et comprendre les autres -et encore moins les jeunes personnes. Elle se présenta, et sa dernière remarque fit hausser un sourcil au professeur. Elle ne semblait effectivement pas très commode. Sigmund ne rebondit toutefois pas sur sa remarque ; il rencontrait souvent de jeunes sorciers qui souhaitaient se détacher de toutes les façons possibles de leurs parents et qui, à Poudlard, pouvaient être irrités par la simple évocation de leur nom. Cette enfant faisait peut-être partie de ces personnes. 

« Eh bien, commençons par les bases, alors ! » Il tira un peu sur la laine, qui se déroula toute seule. « Il faut commencer par monter des mailles sur l'une des aiguilles. Je vous montre une première fois, puis je vous laisse essayer.  » exposa-t-il tant à Nora qu'à Thalia. Il expliqua chacun des gestes, tout en les réalisant lentement en même temps. « On fait d'abord un nœud sur l'aiguille. On place les fils de part et d'autre de l'aiguille ; celui de gauche provenant de la pelote. Ensuite, on enroule le fil de droite autour de l'index, tout en tenant le fil de gauche dans l'autre main. On pique l'aiguille dans la boucle, sans retirer l'index, puis on enroule le fil de la main gauche autour de l'aiguille. On passe ensuite la boucle de l'index devant la pointe, puis on la passe sous l'aiguille et on enlève son doigt. Voilà ! Ensuite, on tire un peu sur les fils, sans trop serrer. Plus qu'à recommencer, et à faire autant de mailles que nécessaire ! Ensuite, je vous montrerai l'un des points les plus simples. »

Ayant terminé ses explications, il tendit les aiguilles et la pelote de laine à Nora.

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