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18 janv. 2019, 11:04
L'autorité ?  George Miller 
Ennis O'Belt

C’est l’heure. Le réveil sonne. Du bruit. Des portes qui claques. Des gens qui font du bruit. Cela ne s’arrête donc jamais. Personne ne respecte personnes dans ces fichus dortoirs ! Je me suis levé en furie ce matin en entendant les pas de bruits incessants de mes camarades. Ils n’ont pas la moindre nuance de respect, laisser les autres dormir par exemple.

Je ne suis pas le genre de personne qui arrive à se rendormir lorsque la journée débute. Je décide donc de prendre sur moi et de commencer à m’habiller. Le seul inconvéniant de ce château, c’est notre salle commune. Devoir parcourir les cachots de bon matin n’avait rien d’enviable, je l’assure, il fait froid, c’est lugubre et seuls les fantômes s’aventurent ici. Un chemin long qui relève de la torture.

Voila la routine du Serpentard, avoir faim et devoir parcourir les cachots. J’ai la haine de bon matin. Cette journée je pense, va très mal ce passer. Dans la grande salle, je ne fais attention à personne, je prend mon bacon et le mange. D’ailleurs c’est louche, mon alimentation est faite à base de Bacon et de poulet mais pourtant, je garde ma taille fine, je ne prends pas un gramme.

Après ce petit déjeuner bien copieux, comme à mon habitude, je me pavanais dans les couloirs du château, je déambulais avec ma grande taille. Je regardais autour de moi. C’est a ce moment qu’un groupe composé de deux personnes me barrent la route, elles discutaient simplement entre elles, n’avaient rien cherché.

Rien à faire, je continue ma route et les pousse brusquement, ils tombent à terre et sans m’en excuser je continue ma route. Je suis énervé ce matin, ça m’énerve de devoir partager un dortoir, des douches, même un fichu repas.


24 janv. 2019, 18:21
L'autorité ?  George Miller 
George n'était pas quelqu'un qui soit particulièrement du matin. John, l'un de ses deux meilleurs amis, l'avait bien compris et avait pris l'habitude de le secouer pour le réveiller et qu'ils ne soient pas en retard en cours. L'adolescent ouvrit un œil puis l'autre et grogna en voyant la tête de son comparse. Il fallait se lever et il n'en avait pas envie. Qu'il soit préfet et doivent montrer l'exemple aux plus jeunes ne lui importait jamais au réveil.

Nonchalamment il se redressa, frotta des yeux et passe une main dans ses cheveux. Il avisa ses vêtements de la veille balancés négligemment sur une chaise et grimaça. Il posa les pieds au sol, attrapa la boule de tissu et la plaça dans le tas de linge à laver avant de se diriger vers la salle de bain. Un coup d'eau sur le visage pour finir de décoller ses yeux - il prenait sa douche le soir - et il fila s'habiller. L'uniforme enfilé, il attrapa son sac de cours, préparé la veille comme à chaque fois.

Le trajet jusqu'à la Grande Salle se fit presque sans encombre. Les sept étages furent descendus à coup de passages pas si secrets puisque tous les Gryffondor au moins les connaissaient. Il pensait déjà à son petit-déjeuner quand une scène l'interpela. Il allait devoir jouer son rôle de préfet au saut du lit et le ventre vide... La plaie, pensa-t-il en se dirigeant vers le jeune Serpentard qui venait de bousculer deux autres étudiants sans raison valable extérieurement. Le héler ne servirait à rien puisqu'il marchait droit devant lui sans prendre garde à quoi ou qui que ce soit. Il avait une mine des mauvais jours - du moins l'espérait-il - et ses sourcils trahissait son état d'énervement. Alors le cinquième année se mit dans sa trajectoire puis lui asséna quand moins d'un mètre les séparèrent:

- "
Tu es?" Il n'attendit pas sa réponse pour continuer. De toute façon, il apprendrait son nom bien assez vite.

- "
Je sais pas ce que t'as, mais ce dont j'suis certains, c'est que rien justifie ta violence gratuite." Malgré le badge de préfet sur la droite de sa poitrine - à l'opposé du blason de sa maison - son allure avachie faisait que rarement on le prenait au sérieux. Surtout qu'il avait tendance à parler avec une voix un peu traînante.

26 janv. 2019, 18:50
L'autorité ?  George Miller 
Je ne suis pas du matin, je ne suis pas du matin. Ils le savent pourtant, ils savent que je n’aime pas être dérangé. Je ne demande pas la tranquillité absolue car cela serait vain, mais un minimum de respect pour ses camarades de dortoir !

C’est ça que je leur reproche aux autres serpents, ils ne savent pas ce tenir le matin. Ca a le don de me mettre en rogne. C’est donc d’un pas sérieux et énervé que je mettais aventuré hors des murs de la salle commune.

Je venais de bousculer deux élèves d’une autre maison, je ne savais même pas ou j’allais moi-même. Je voulais juste évacuer ma colère avant que ça tourne au vinaigre. C’est à ce moment qu’une personne ce mit sur mon chemin.

Une personne plus grande que moi, je ne m’attarde pas sur les détails, je remarque seulement que ce jeune homme à l’air fatigué, ou plutôt qu’il ressemble à un de ses somnambules du château.

Peu avant que je reprenne mon chemin, il me demande qui je suis. Sans pause, il me dit un truc du genre que rien ne justifie ma violence gratuite. Puis quoi encore . Je mit les mains dans les poches, je le regarde.


- De la « violence gratuite » ? Tu ne sais pas ce qu’es la violence toi, hors de mon chemin le lionceau.

C’est vrai, j’aime bien donné de petits surnoms aux personnes que je ne connais pas. Après tout, seule ma maison compte, seule ma maison est la plus grande, seule ma maison mérite ne serait-ce, un grain de mon attention.

Je n’ai que faire d’un Gryffondor qui s’occupe des affaires d’autrui, surtout que ce n’est rien ça, je ne fais que marcher tranquillement dans les couloirs de l’école. Je me met à continuer ma route, tout en veillant à lui mettre un léger coup d’épaule, signe que je n’avais rien à faire de ce qu’il me dirait. Ce n’est pas un professeur après tout.

31 janv. 2019, 15:07
L'autorité ?  George Miller 
Le gamin de Serpentard n'a pas eu grand chose à faire de ce que venait de dire l'adolescent de Gryffondor. Il passa même son chemin en lui donnant un coup d'épaule qui n'avait rien d'amical. George fronça les sourcils, c'est qu'il cumulait sérieusement le môme pour un simple début de journée. Et avant le petit déjeuner en plus. Et si George pouvait être d'un naturel patient, il n'appréciait clairement pas les agressions physique et verbale avant le petit déjeuner. Pas qu'il les appréciait après, mais les supporter le ventre vide était d'autant plus désagréable. Il le voyait marcher de manière désinvolte en direction... en direction de quoi d'ailleurs? George le suit du regard et interroge un jeune Serpentard qui passe à côté de lui. Le petit lui donne son nom sans sourciller ni poser de question. Alors, le timide Gryffondor amorce de grandes enjambées et se retrouve en quelques pas à peine aux côtés du gamin déjà grand, puis devant lui

- "
Récapitulons," commença-t-il en montrant sa poing fermé au Serpentard. A chaque élément qui suivra, il ouvrira un doigt.

- "
Violence gratuite. Affirmation sans preuve. Insulte à un préfet... Pas mal déjà. Je suis sûr que Miss Kown sera ravi de savoir qu'un certain Daniel Kane joue au petit cador. Vraiment. T'en pense quoi toi?" George haussa un sourcil pour l'inciter à répondre. Son visage s'était tendu. Il ne fallait pas croire que sous son allure nonchalante, il laissait tout passer. Son badge, il ne l'avait pas eu dans une chocogrenouille.

01 févr. 2019, 11:14
L'autorité ?  George Miller 
Mais ou sommes-nous là ? Au château des histoires fantastiques ? Je n’ai rien fais de mal depuis que je suis arrivé ici, je reste dans mon coin sans ne faire aucune vagues. Il m’est arrivé quelques pépins, mais rien d’exagéré ou qui mériterait son attention.

C’est pas trop mon genre de m’aventurer sans but dans les couloirs de l’école. Ce n’est pas trop mon genre de me lever du mauvais pied non plus. Comme la plupart des personnes, je n’aime pas me réveiller énervé.

Sur ma route, je croise le chemin d’un lionceau à qui je n’ai guère prêté d’attention, mais il a fallu qu’il revienne à la charge. Pourquoi s’investir autant ? Pourquoi ne pas simplement me laisser tracer mon chemin ?

Il ce met face à moi, encore une fois. Il montre son point en l’air, comme si il m’impressionner. Il commence à énumérer chacune de mes actions, à croire que je suis bête et sans cervelle, me menace de plein de choses…

C’est un Préfet. Ceci explique cela ! Mais rien n’y fais. Il n’est guère impressionnant et ne mérite pas mon respect.

- Daniel Kane deuxième du nom pour commencer.

Je commence enfin à m’exprimer. Je sens la colère monter en moi. Que faire ? Le mieux serait de courir et d’essayer de le semer afin d’éviter de plus gros ennuis. Mais étant comme je suis, je ne l’entends pas de cette manière. J’essaye de juger au mieux la situation, rien ne vient à l’esprit. Je n’ai pas d’idée, mis à part nier en bloque tout ce qu’il dit. D'un ton assez sec je lui réponds donc:


- J’vois pas de quoi tu parles, j’ai insulté personne, je n’ai frappé personne. Je pourrais aussi lui dire qu’un préfet abuse de son autorité sur un jeune Serpent qui n’a rien fait du tout.

11 févr. 2019, 21:18
L'autorité ?  George Miller 
Milles excuses pour le retard

Apparemment, le gamin en face de lui tenait pour une importance capitale l'adjonction du II à son nom. Déjà que George ne comprenait pas l'utilité de donner le même nom à un père et son fils... Alors que le fils revendique le numéro le caractérisant... Son regard toujours focalisé sur le jeune Serpentard, il ne laissa pas bien longtemps son esprit divaguer sur la question. L'expression corporelle du vert et argent ne laisse pas de grande place au doute. Il est en colère, il bout de colère, voire il écume de rage. Mais il semble avoir un certain contrôle de lui même puisque la réponse qui lui vitn est particulièrement sèche.

- "
Et bien Daniel Kane II, puisque le II est important" commence à répondre le préfet en insistant sur le II qui à l'air indispensable, "Tu m'as insulté moi et je suis sûr que d'autres t'ont entendu. Tu as bousculé deux, non trois avec moi, camarade. Les deux premiers sont d'ailleurs tombés. Et, je suis loin d'avoir abusé de ma position. Il me semble surtout t'avoir énoncé des faits et posé une question. Non?" continua l'aîné des deux garçons en présence. Il laissa sa pas si petite phrase faire le tour chez son interlocuteur avant de reprendre:

- "
Question que je réitère. Que penses-tu de tout cela?" Le blond regarde toujours le plus petit des deux en attendant sa réponse. Pour sa part, il réfléchissait à la sanction qu'il comptait donner au gamin. Il n'allait certainement pas s'en sortir comme ça.

23 mars 2019, 17:29
L'autorité ?  George Miller 
Quel garçon fatiguant sérieux. La simple vue de son visage ou de manière d’être me donnent envi d’aller faire une longue sieste jusqu’au lendemain. Quelle idée de le mettre préfét ? Symbole de l’autorité au sein du château. Ce mec ressemble plus au symbole des dormeur anonymes.

Je ne sais pas comment m’en débarrasser. Je n’arrive même plus à réfléchir correctement. Je ne pense qu’a le pousser violemment pour partir mais cela n’arrangera rien, bien au contraire.

Inspiration , 5 secondes. Expiration, 7 secondes. Je répète ce cycle doucement pour essayer de me calmer du mieux possible, sans qu’il puisse s’en rendre compte. Qu’es que je fais ? Je cours à toute vitesse ? Lent comme il a l’air, je serais déjà à l’angle d’un couloir le temps qu’il ne sorte sa baguette et ne m’immobilise.

Mauvaise idée , même schéma sauf que je le pousse au préalable ? Mauvaise idée également nous ne sommes pas seul. Quelqu’un pourrait prendre sa défense, aucun Serpentard en vu pour m’aider dans une éventuelle fuite, je suis bel et bien bloqué entre ce préfet, deux élèves qui ont vu la scène.

Après tout, c’est leur parole contre le mienne, et si nous reprenions tout à zéro ? Essayer de calmer le jeu de manière sournoise histoire de trouver quelque chose à faire. Et merde, mes connaissances en sortilèges n’est pas assez grande pour le déstabiliser un tant sois peut.


- J’en pense qu’il n’en n’est rien. Tu as juste une dent contre la maison Serpentard, tu passes une mauvaise journée et tu veux te venger sur un petit première année errant dans les couloirs ? Ca ne serait pas la première fois qu’un préfét de ta maison abuse de sa fonction contre un Serpentard.
- Les deux derrières toi n’ont rien vu rien entendu, tu les as forcés a dire cela sinon sanction pour eux . Que pense tu de cela ?


J’espère que ce petit tout de passe passe marchera et qu’il ne trouvera pas une excellente idée pour enlever des points de maison ou m’envoyer en excursion dans la montagne. Faire le petit malin à ses limites, même dans le monde de la magie.

03 avr. 2019, 10:49
L'autorité ?  George Miller 
A la réponse du gamin, George se demanda sincèrement s'il devait être sidéré ou rire devant autant de culot. Sans trop de doute, c'était l'apparence avachie et un peu dans la lune du cinquième année qui devait lui donner le cran d'inventer un truc pareil. L'ensemble des professeurs savait qu'il n'était pas un menteur et que s'ils venaient les trouver c'est qu'il y avait une raison. Justifiée et indépendante de la maison du ou de la concernée. Et que les menaces... Lui faire des menaces? Il opta pour le rire.

- "
Je ne sais pas dans quel temps tu vis mais cette guéguerre imbécile n'est plus à l'ordre du jour. Je n'ai pas grand chose à faire de la maison où tu as été réparti." George sourit:

- "
Je vais donc faire comme-ci je n'avais pas entendu ce que tu viens de dire, oublier ta tentative d'intimidation, et te laisser une dernière chance de répondre honnêtement à ma question. Parce qu'avec cet argumentaire, tu ne tiendra pas longtemps devant un professeur. Tu penses quoi de ce qu'il vient de se passer après ta sortie de la Grande Salle." Il se permit ensuite un léger coup d’œil aux deux victimes de la bousculade qui ne s'étaient pas éloignés. Sans avoir l'air particulièrement vindicatives, elles semblaient attendre le dénouement de cette histoire. Le préfet de Gryffondor ne les connaissaient pas, mais généralement, quand il y avait l'appui d'un préfet, ceux qui avaient subit quelque chose parlaient sans détour.