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06 févr. 2019, 18:57
Et la façade s'écroule..  En pause 
Novembre 2043



*POURQUOI*, pourquoi ne suis je pas comme Gustave. Comment papa a t'il pu aimer maman ? Elle ne mérite pas mon amour ! *NON*tu dis n'importe quoi.. Il y a Anya elle a besoin de nous, ta demi sœur est seule avec Alric et cette.. folle ! Rien n'est de notre faute, tu n'y peux rien c'est dans ton sang.. Ce sang souillé. *Je me déteste !* Grand père ! Aide moi ! Mais toi aussi tu n'es pas honnête.. je dois mentir pour toi, ton honneur. Est ce que je devrai me cacher pour toujours ?

Des larmes coulent.. Suis je en train de pleurer ? Tout me brûle.. Mes bras ne veulent même pas essuyer mes joues, elle reste mollement sur mes genoux. Ma tête trouve refuge dans mes bras, je suis recroquevillé. Pourquoi je craque ? Pourtant je suis fort ! *FORT !* Non on ne l'est pas, ce n'est qu'un masque. Comme Gustave, comme papa comme maman TOUT le monde en porte un. Le tien se brise, là où on s'attends le moins quand tu es seul. *Seul ?* Tu ne l'es jamais vraiment, oui moi ta conscience, ton ami imaginaire. Ou ton ennemi ? Ton conseiller oui plutôt ton conseiller. J'aime ce mot. Mais tu ne m'écoutes jamais pourtant tu devrais. Comment je me prénomme ? Je ne me prénomme pas, j'arrive et repart quand cela me chante. Pour écraser ton cœur de culpabilité et de remords ou au contraire te faire, faire les pires choses aux autres.

Daren.. Père oui toi.. On t'aimait malgré tout, je n'ai jamais cessé jusqu'à ce que tu essayes de mettre fin à mon existence. *La notre* J'entends encore tes pleurs, je sens encore l'alcool qui émanait de ta bouche, mes poumons se remplissait petit à petit d'eau. Pourquoi as tu fait ça ? Étais tu en colère contre moi car je n'étais pas un cracmol ? Mais ce n'est pas de ma faute, tu aurai du choisir une sorcière ! Mais elle a emprisonné ton cœur pour l'écraser et le rendre poussière. * Démone*

Grand père m'a dit que tu avais déshonoré la famille que j'étais un échec avant même d'avoir pu accomplir quoi que ce soit. Que même si j'étais le plus puissant des sorciers je ne serai qu'à moitié récompensé. *IL A TORT* On sait mais il peut me montrer le chemin vers la grandeur.. Qui d'autre le pourrait ? Il est puissant pas comme moi.. *FORT *j'aimerai l'être. Eider ? Pourquoi ne suis je pas comme elle ? C'est pas juste ! *PAS JUSTE*. Mes poings se serre, mes larmes continue de couler. Le couloir est sombre.. Trop sombre. J'ai peur. Mais de quoi ? Qu'on me trouve là assis en plein milleu de la nuit ? Non. Nous n'avons pas peur des remontrances mon cher. *VA T'EN* Ton masque si bien enfilé éclatait, pourquoi t'es tu exposé ici ? *Imbécile !*

Evidemment les personnes que j'ai rencontré plus tard ne peuvent pas venir par soucis de cohérence ;-;
Dernière modification par Ly Saluvod le 03 mars 2019, 15:25, modifié 2 fois.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.

07 févr. 2019, 19:49
Et la façade s'écroule..  En pause 
Le mois de Novembre avait toujours été synonyme de calme pour le pré-adolescent que j'étais. Pour faire simple, il ne se passait presque jamais rien au mois de Novembre. Les professeurs profitaient généralement de ce mois pour peaufiner les enseignements déjà fournis avant Halloween. Mes séances d'entraînement se faisant, quant à elles, moins intenses en période d'entre-deux match, je pouvais littéralement consacrer mes journées à... ne rien faire du tout. Pour faire simple, je m'ennuyais à mourir entre ces murs. Oh bien sûr, on peut toujours trouver quelque chose à faire ; cela dit, passer mes journées dans la bibliothèque à réviser mes cours comme le faisait Clément ne m'amusait guère. Je travaillais suffisamment en classe pour ne pas avoir de difficultés et mettais pleinement à profit mes talents d'assimilation rapide sans avoir à fournir le moindre effort supplémentaire. J'aurais bien voulu lui proposer une activité de temps à autre, mais j'avais tellement peur de le distraire dans ses études que je repoussais toujours le moment à plus tard... Imbécile de Celo... Ce soir, j'étais décidé. J'étais sage depuis trop longtemps à mon goût. Un garçon de mon âge qui ne fait pas de bêtise c'était le signe avant-coureur d'une longue vie pleine de monotonie et de lassitude. Un éternel mois de Novembre.

Je ne savais pas vraiment quelle heure il était. Ce dont j'étais sûr c'est que je n'étais pas sensé me trouver dans les couloirs de l'école à ce moment de la nuit. Comme c'était excitant ! Jouons à cache cache avec les préfets de garde. Il fallait bien leur donner un peu de boulot. Une partie de "trouve moi si tu peux", ça c'était amusant ! Vêtu de mon kigurumi au motif de girafe, j'étais sorti de la salle commune sur la pointe des pieds, emportant avec moi un paquet de fondants du chaudron qui traînait sur la table centrale et qui devait certainement m'appartenir. Je laissais toujours traîner mes fondants un peu partout dans la salle commune au grand dam de mes camarades.

Je me baladais donc prudemment dans les couloirs, mon ouïe en alerte afin de déceler les pas des préfets qui rôdaient dans Poudlard. Avec un peu de vivacité, je pourrais facilement éviter ces adolescents idiots et bourrus. Je croque dans un fondant tout en observant les tableaux qui dormaient paisiblement. Eux aussi, il étaient ennuyeux. Je lève les yeux au ciel, tape un croque et poursuis ma route quand soudain, je suis interrompu par des sanglots étouffés par la distance. Interpellé, je me mets en quête de la source de ce bruit.

C'était un garçon, du moins c'est ce que me laissait penser la façon dont il était vêtu car les traits de son visage était si doux que je ne pouvais être sûr de la nature de son être. Ses boucles brunes et mi-longues me rappelaient les miennes lorsque j'étais un peu plus jeune. Ses joues mouillées par le chagrin me fendaient le coeur. Je ne sais que dire... Je reste là à le regarder sans dire le moindre mot, mon paquet de fondants toujours dans les mains. J'attends que le petit être remarque ma présence avant de m'assoir contre le mur sur lequel il était appuyé, à distance raisonnable pour ne pas paraître intrusif. Toujours en restant silencieux, je pioche un nouveau fondant et mords dedans avec délicatesse. Toujours en silence, je tends le paquet ouvert dans sa direction.

Gloria è felicità

10 févr. 2019, 12:27
Et la façade s'écroule..  En pause 
Je n'ai plus la force de me lever.. Ma peine se déchaîne. Pourtant je pleure pas d'habitude est ce que je suis faible ? Mes yeux sont grand ouvert malgré qu'ils sont caché. Le sommeil tente de m'attraper mais des brûlures dans mon corps m'en empêche..Je voudrais partir loin d'ici, avoir une nouvelle famille qui n'est pas totalement toxique.Arrête de dire des bêtises Ly ! *Ce ne sont pas des bêtises !* Et Abbey dans tout ça ? Oui heureusement marraine est là, quand je la vois mon cœur est embaumé. Elle est comme la maman que je n'aurai jamais.. On ne me laisse même pas avoir Anya. *Je veux la voir !* Seulement je ne sais même pas où ils habitent..Personne ne veut me le dire..*Je la trouverai un jour !*

Un regard plane sur moi, normalement les autres devraient dormir.Est ce que cet inconnu a envie de se faire réprimander ? Après je suis peut être fou car ma tête n'a même pas bougé d'un centimètres si ça tombe c'est un petit chat. Je n'entends aucun miaulement.. *Je suis fou il y a personne ici juste moi.. Va regarder au lieu de faire des conclusions hâtives ! Avec difficulté je mis ma tête sur mes genoux de manière à fixer l'énergumène habillé en girafe. *Il ose se balader comme ça lui ?* Il connait pas la gêne ? Bizarrement il restait muet comme une carpe, tant mieux car sinon je lui aurai envoyé un bon p'tit sort en pleine face. *Saleté de girafe.* Dire que d'habitude tu lui aurai bien fait comprendre qu'être en pyjama dans les couloirs à une heure si tardive c'est la honte. Ly tu me déçois.

Il a pas l'air beaucoup plus vieux que moi, ça ne peut pas être un préfet*On s'en fout !*Sans même demander il se posa à une distance raisonnable de la petite larve que je suis. Ouais en ce moment tu fais bien pitié, regarde il te tends même des fondants au chaudron. *Ohlalala comment résister ?!*T'es vraiment facile à amadouer. *OH !* Tu devrais peut être lui voler le paquet ? *Non il me rattraperai bien vite* T'as même pas essayé quoi. Avant de prendre des sucreries je me mouche bruyamment en me cachant. Berk je déteste me moucher.. «Merci  »dis je si bas que l'inconnu a peu de chance de l'entendre. En mordant dans un chaudron fondant j'ajoute : « Mais tu peux partir. Y a sûrement des préfets qui rôde ici » *Pourquoi essayes tu de le prévenir ? Si il est venu ici c'est qu'il a une bonne raison ? *Tais toi !*Ma voix est étranglée et les tremblements de ton corps tente de se calmer. « Je n'ai besoin de l'aide de personne » J'ai dit ça pour qu'il me laisse tranquille. *Pitié pars !*

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.

11 févr. 2019, 13:31
Et la façade s'écroule..  En pause 
Je mâche consciencieusement le fondant que j'avais choisi, fixant le mur qui me faisait face sans prendre la peine de regarder le garçon qui se trouvait à ma droite. Les reniflements de son nez suffisaient à me signaler sa présence et je savais bien qu'être observé lorsqu'on pleur est loin d'être quelque chose d'agréable... Je me souvenais de ma malencontreuse expérience sur le terrain d'entraînement de l'année dernière. Pas le meilleur souvenir de ma vie.

En sentant le poids du paquet légèrement alourdi par le geste du jeune inconnu, je sus qu'il avait finalement accepter mon humble cadeau. Un "merci" étouffé sort de ses lèvres que j'imagine quasiment closes ; ce simple mot me fait doucement sourire. Il suffisait de peu parfois pour remonter le moral de quelqu'un. M'ayant parlé dans un murmure, je lui réponds dans un murmure.


- Pas de quoi...

Je n'ose toujours pas le regarder alors que je sens son regard braqué sur moi. Peut-être mon pyjama girafe avait de quoi dénoter ? Je n'en avais absolument pas honte... Voilà que je garçon me demande de partir... Enfin, il ne me demande pas vraiment de partir, mais il tente clairement de me faire comprendre que je ne suis pas le bienvenu en ces lieux. Les préfets ? Mais je joue à cache cache avec eux ! Pour l'instant, je gagnais. Je ne voulais pas abandonner avant que leur ronde ne soit terminée. Je ne sais pas si les tremblements du petit gars sont dus à son immense chagrin ou si les préfets lui faisaient si peur qu'il ne pouvait s'empêcher d'avoir la chaire de poule.

- Je connais bien les préfets, t'inquiète pas. Le temps qu'ils se rendent compte de ma présence, je serai déjà bien caché. Leonard est peut-être doué en cours, mais il manque un peu de jugeote.

Je tourne ma tête de trois quarts dans sa direction et lui adresse un petit clin d'oeil. Il n'avait pas besoin d'aide ? Grand bien lui fasse. De toute façon, j'étais pas psychologue. Si je restais, ça n'était absolument pas pour lui... Je restais pour ne pas le laisser seul, c'est différent. On ne laisse pas quelqu'un pleurer seul dans son coin. C'est contraire à la morale, comme disait mamà.

- Je pensais juste que c'était un bon endroit pour manger des fondants du chaudron déguisé en girafe en plein milieu de la nuit... Tu trouves pas, toi ?

J'en prends un autre avant de lui tendre le paquet une nouvelle fois.

Gloria è felicità