Humiliation, cette sensation m'habite au plus profond de mon âme depuis l'altercation avec Athéna. *Je hais les Gryffondor* Évidemment la version de ce qui s'est passé, que je donne à des vagues connaissances est bien différente. *Boh la lionne va pas débarquer donc ça va... *Fais gaffe quand même. *Faut toujours être sur ses gardes* Il ne faut jamais faire confiance ici car tout le monde trahit tout le monde. C'est pour ça que les rumeurs se diffuse aussi vite qu'une traînée de poudre. *Efficace au moins*

Puis dire la vérité est bien moins amusant, elle a réussi à me faire tomber en moins de deux secondes me rattrapant par l'écharpe. *Faible!* J'ai simplement été surpris.. Tu aurai du lui lancer un sort ! Pourquoi tes tu laissé faire ? La seule chose que tas fait c'est la bousculer en t'enfuyant juste après.. Après Galvane, c'est Athéna qui te manque de respect. Venge toi.. laisse la t'envahir.. T'envelopper tel un cocon de protection, tel une épée puissante pour terrasser tout ceux qui se dresse sur ton chemin !



La vengeance tu y as pensé toute la nuit, c'est une attaque personnel envers cette rouge et or. Que tu transforme en véritable jeu. Fous lui la honte... *C'est bien ce que je fais là non ?*

"OH tu vois Athéna, une Gryffondor de première année.. elle est folle j'ai du lui lancer le maléfice du croche pied pour qu'elle se calme. Évite la vaut mieux !" 

Ses paroles je les répète de depuis 30 minutes à des élèves passant dans le couloir en donnant de fabuleux dessins. *Mes talents artistiques sont limités mais ça fera l'affaire* Les croquis représente Athéna chauve avec des éclairs alentours de la silhouette. Tout le parchemin était animé. C'est à mourir de rire ! Bien joué. Merci Les étudiants sont tous hilare en voyant ses chefs d'œuvre. Son plan fonctionne à merveille.

*Les couloirs je les déteste ! *Trop de monde, pas assez de place. Et des bruits incessants. Des conversations futiles.. parvienne malgré moi à mes oreilles. Je comprends pas pourquoi les élèves parlent tout le temps .. Pourtant je garde un sourire forcé pour ne pas faire fuir les autres.. Pour qu'ils m'écoutent.. Pour qu'elle paye. Qu'elle souffre. La faire souffrir est un moyen un peu radical tu ne trouves pas ? *Non.*



Le premier post est réservé à @Elisabeth Edwards
Après le Rp est libre.

Elisabeth se baladait dans les couloirs aujourd'hui, ne sachant pas trop où aller, se laissant guider par ses pieds, voyant là où ils l'emmenait, rêvassant, tout ce passait bien pour elle depuis la rentrée, elle passait du temps avec sa meilleure amie et avait des notes relativement bonnes, tout semblait à peu près lui sourire et rien ne pouvait arrêter sa bonne humeur, soudainelle remarqua un papier par terre, elle le déplia et vu un visage dessiné rapidement qui ressemblait à Athéna Taylor, une Gryffone qu'elle croisait parfois dans les couloirs mais à qui elle s'adressait jamais la parole.

Elle examina le croquis, il n'était très bien fait, un peu bâclé même! En temps que dessinatrice ayant tout de même un certains niveau car elle dessinait depuis qu'elle était toute petite, elle repris le dessin, affina des traits et rajouta des cheveux car le mystérieux dessinateur semblait les avoir oublier!Volontairement peut être...

Soudain elle vit un garçon de Serpentard qui distribuait des papiers et elle s'avança discrètement, le dessin à la main, lorsqu'elle fut un peu plus proche, elle vit que les dessins du garçons étaient identiques a celui qu'elle avait trouver, soudain, une histoire que l'une de ses amies lui avait racontés il n'y avait pas si longtemps revint en mémoire, elle tendit le dessin au garçon et dit d'une voix songeuse:

-Tiens, je crois qu'il est à toi! La fille qui est dessus, c'est pas celle qui a fait tomber... Comment s'appelait il? Ly Savulod je crois!

Elle souri gentiment au garçon...

C’était la fin de journée, je traversait les couloirs pour tenter d’arrivée jusqu’à la tour Ouest et regagner mon dortoir. Comme d’habitude, les couloirs étaient bondés et il était difficile de passer sans se faire marcher dessus, même de passer tout court en fait.
J’avais l’impression de stagner et de ne jamais avancer, qu’est-ce que c’était pénible !
J’avais envie de prendre chaque personne devant moi par l’épaule et de la pousser sur le côté, un bon mètre plus loin pour pouvoir passer. Mais je ne pouvais pas et jamais je n’oserai alors je continuais à piétiner derrière les autres. Un peu plus tôt un professeur avait donné un devoir difficile et il fallait le rendre deux jours plus tard alors je n’étais pas de très bonne humeur, et c’est couloirs n’arrangeaient rien !
J’arrive enfin à l’embouchure d’un couloir un peu moins bondé, je me faufile entre les gens, m’aplatissant contre le mur pour arriver à un endroit plus calme, à côté d’un pilier. Enfin !

Je m’apprête à repartir mais quelque chose retiens mon attention, pas mal de personnes dans le couloir tiennent un dessin, toujours le même. Très franchement il n’était pas super mais ce n’était pas ça qui me dérangeait, c’était ce qu’il représentait. Une jeune fille que j’avais probablement croisée depuis le début de l’année. Le problème c’est que la personne qui l’avait dessiné l’avait faites chauve ! Et elle était pointée d’éclairs.
Sympathique personne qu'est celle qui a dessin ça dis-donc !
Je n’aime pas quand les autres font ça. Il y avait sûrement une raison derrière tout ça mais tout de même... au point de les distribuer dans le couloir.

J’aurais préféré passer mon chemin et aller m’affaler sur mon lit moelleux mais je vis Elisabeth un peu plus loin. On avait pas vraiment eu l’occasion de reparler après l’épisode de la salle de répétition. Je ne voulais pas avoir l’air envahissante alors j’allais partir mais un détail me frappa :
Où est son sac ? Les cours viennent tout juste de terminer pourtant !
Je tourne la tête et je le vois à un mètre de moi, elle devait sûrement m’avoir posé là et laissé volontairement, ou pas.. Je n’en sais rien, mais peu importe, ça me fera un "prétexte" pour lui parler à nouveau.
Tant pis, je l’empoigne et m’avance vers elle.

- Eh Elisabeth ! Tu as laissé ton sac là bas !

Arrivée à ses côtés, je vois qu’elle était en train de parler avec un garçon. J’aurais mieux fait de me mêler de mes affaires finalement, le jeune serpentard - sûrement un première année - avait l’air particulièrement énervé. Je me fige et pose le sac sur le sol, son regard ne me disait rien qui vaille et le paquet de dessin dans ses mains non plus...

- Oups désolé, je dérange ?

La haine et la rancune étaient deux choses à la fois proches et semblables.

La haine et la rancune c’était deux sentiments, deux émotions très fortes. Souvent les gens n’avaient aucun mal à les exprimer, tout simplement car ils aimaient bien par ce biais pouvoir faire du mal aux autres. Pouvoir les humilier.


Enfin ta vision des choses était pour moi juste un peu différente. Je crois que tu aimais bien faire du mal aux gens, les humilier et les blesser par exemple afin de vouloir construire ton image. Ton image reflétant une menace, une personne qu’il ne faut pas fréquenter, une personne à qui il faut éviter de parler. En un mot : une sorte de masque noir, une façade savamment étudiée de ta personnalité afin ne pas laisser filtrer le mal-être que tu ressens.

Las, la tête basse et les pieds lourds tu déambulais pour la énième fois dans les couloirs bondés de Monstres. Les couloirs adoptaient une forme différente le jour. Toi qui les aimait tant la nuit ! Toi qui te plaisait à y rester assis des heures, à recréer le monde, à recréer ta vie. Tout changeait avec la nuit. Même toi tu changeais. La nuit elle avait un pouvoir spécial sur toi, le pouvoir de t’apaiser et de te laisser souffler. Mais quand le jour venait à se montrer, quand les couloirs venaient à grouiller d’humains c’était toujours d’humeur colérique que tu les arpentais. Souvent un ou plusieurs élèves faisaient leur « show », criaient à haute voix, se bousculaient enfin ; agissaient tels des gamins débiles et ennuyeux.
Stop.

Là-bas, un garçon hystérique semblait lancer des papiers à qui venait. Et autour, deux filles dont tu ignorais tout simplement l’existence semblaient être en grande conversation avec le faible. – et pour une énième comparaison avec la bête sauvage – Tu semblais comme à l’affut d’une nouvelle proie. Tu t’approchas alors discrètement du trio « de potes » las une nouvelle fois d’écouter n’importe quoi.



Lui. Pour avoir volé son appareil photo tu le connaissais, pour avoir vécu malheur en sa compagnie tu le connaissais, pour t’être moqué de lui tu le connaissais. Un petit sourire manipulateur en coin tu t’approchas encore plus et d’un coup violent tu envoyas balader les deux filles.
"Oups oui, tu déranges, vous dérangez."
*Pas la peine de perdre son temps avec des gens comme elles. Pfff… et qu’elles aillent pleurer ailleurs*



" C’est pour attirer l’attention de cette Athéna que tu fais ça ? Oh tu sais c’est déjà passé la St Valentin. Bon, allez donnes-en moi un ! "

Attendant en souriant la réponse du garçon, Elisabeth ne vit pas Alice approché et sursauta lorsque celle ci lui adressa la parole, lui disant qu'elle avait oublié son sac. Elisabeth lui sourit a elle aussi, et ne voulant pas lui dire que c'était volontaire car elle ne souhaitais pas s'éterniser ici, elle l'attrapa délicatement (le sac) et remercia Alice qu'elle n'avait pas vue depuis qu'elle l'avait écoutée jouer dans la salle de répetition:

-Merci! Je suis parfois si tête en l'air! Heureusement que tu es là!

Lorsque Alice demanda si elle gênait, Elisabeth allait lui répondre mais elle se fit brutalement bousculer par quelqu'un, un garçon bien sur. Elisabeth ne cherchait pas la bagarre aujourd'hui mais elle ne voulait pas non plus se laisser marcher sur les pieds par une personne qu'elle ne connaissait pas, elle répondit avec calme au garçon sans que l’agressivité ne passe a travers le ton de sa voix et se força a sourire gentiment au garçon qui l'avait bousculé sans raison :

-Excuse moi mais il se trouve que nous étions là avant donc si quelqu'un gêne, je suis désolée de le dire mais c'est plutôt toi qui gênes pour le moment!

Mais en observant l'attitude du garçon elle remarqua quelque chose, il semblait être là uniquement pour provoquer... L'autre garçon, surement! Malgrès elle, elle ne put s'empêcher de laisser échapper d'une voix neutre:

-Que t'a t-il fait exactement pour mériter ces moqueries?

Y en à marre de distribuer ses papiers.. Prochaine fois je demanderai de l'aide. De l'aide es tu devenu fou ? Depuis quand dépends tu des autres ? Puis arrête de te lamenter c'est pour la bonne cause. Oh quelqu'un revient vers toi avec un dessin. Qu'est ce qu'elle veut celle là ?! Dégoût. En voyant la couleur de son écusson. Une Serdaigle. Berk. Il n'a qu'avec Euphemia que ça va plus ou moins. En même temps vous avez la même passion. Le seul bémol.. Le gros point noir de sa personnalité en plus de sa timidité c'est son adoration pour les insectes. *Dégoûtant.*


-Tiens, je crois qu'il est à toi! La fille qui est dessus, c'est pas celle qui a fait tomber... Comment s'appelait il? Ly Savulod je crois!

Mon visage exprime une légère surprise.. Pour lui cacher mon identité. Après tout, tout le monde ment dans ce château. Alors je ne devrai pas m'en priver. Survivre.Survivre.Survivre. Mais survivre de quoi ? Ce n'est qu'un dessin idiot. Puis elle va rien te faire.. Un oisillon inoffensif voilà ce qu'elle est.. Un pauvre petit oisillon perdu venant dans l'antre du Serpent. *Qu'elle dégage de là*

« Tu devrais vérifier tes sources. »

Mes mots sont claires et limpide. Direct et tranchant. Je m'en fous de ce qu'elle pense tant qu'elle ne fait pas une 'contre' rumeur' à la mienne, sinon cela va se finir mal.. Très mal. Son sourire est malaisant,comment les gens arrivent t'ils à sourire ? Quand je le fais ça me fait mal, je n'ai aucune raison de sourire. Personne avec qui rester, personne à aimer. Je suis seul. C'est normal tu le mérites pas. Dans le passé papa m'a dit que j'étais un être mauvais. Après je recevais une douleur immense au visage.. *Monstre.*

Eh Elisabeth ! Tu as laissé ton sac là bas !


Oh non.. Une autre personne. Je n'aime pas quand il y a trop de gens près de moi. En me mordant la lèvre inférieure quand j'ai entendu les mots « Oups je dérange »

« Oui tu déranges alors casse toi vu que t'as donné l- »

Et là comme le « anti-héros » d'une histoire. Ton histoire. Galvane bouscule les deux oiseaux.. *Rohh enfin il sert à quelque chose lui*Enfin à part ton appareil photo.. Depuis cet incident il se demande l'état de Cassiopée. C'est faux. Tu t'en fous. Je me sens revivre mais pris un espace de sécurité entre le Serpentard et toi. En s'adossant contre le mur, un fin sourire narquois naît sur tes fines lèvres.

" C’est pour attirer l’attention de cette Athéna que tu fais ça ? Oh tu sais c’est déjà passé la St Valentin. Bon, allez donnes-en moi un ! "

C'est sensé être drôle ? Bah ouais c'est drôle idiot. Lance lui une vanne aussi.. Ouais mais quoi ? J'ai pas d'humour moi.. Dis lui une pique alors.. Mais si ça pique trop fort ? Arrête de t'en faire ce n'est qu'un sale voleur. Tu crois vraiment qu'il allait te rendre ton appareil photo si Cassiopée n'était pas arrivée ? Je ne sais pas.. Je le connais pas.. En ajoutant un masque rempli d'impassibilité de façon maladroite. Je réplique :

« Bah ouais faut bien chercher l'attention d'Athéna mais vu qu'elle n'aime pas la vérité. Après on dit des Serpentards.. Mais au moins je lui dis ce qui est vrai même si ça fait mal. Boarf je préfère épouser un troll que celle là.. » Sur cette phrase je lui tends le dessin, il ne m'en reste plus beaucoup !

Le plan va fonctionner !

« Alors t'as pas eu de petites choses à voler aujourd'hui ? » demandé-je en ricanant.

Tu ignores la plupart des propos de ses oisillons.. La dernière phrase te chatouille l'oreille.. *Comment ose t'elle se mêler d'un truc qui ne la regarde pas ? *Pour moi cette inconnue ce n'est personne..Une sorcière parmi les autres qui grouille dans les couloirs.. Son visage je l'oublierai demain.. Certaines personnes ne le marque pas. Mais Galvane, lui l'avait hanté. Je l'ai craint, maintenant mon trésor est vraiment bien caché. Tu n'as pas fermé l’œil pendant quelques nuits. Pourtant je reste stoïque. *Casse lui la figure. Casse lui la figure*. Allez fais le ! Bats toi pour une fois. Sois comme Daren. Tu deviendras comme lui tôt ou tard. « TAIS TOI » dit t'il plus fort qu'il ne l'aurai cru. Son dos paraissait droit contre le mur, jaugeant les autres d'un air désormais froid.

Alors que je venais à peine d’arriver, un autre garçon arrive et me bouscule violemment. J’entends sortir de sa bouche des mots acerbes, des mots tranchants :

- Oups oui, tu déranges, vous dérangez.

Mai qui était cet idiot qui arrivait comme un boulet de canon, insultait le monde et se mêlait des affaires des autres ?!!
Certes, je m’étais incrustée pour rendre son sac à Elisabeth mais j’avais une bon raison moi au moins ! Cet... ABRUTI !! Il ne venait que pour insulter ceux qu’il ne connaissait pas, et le monde entier oui !
Il en fallait beaucoup pour m’énerver mais le devoirs, les couloirs, l’autre Serpentard qui distribuait des dessins horribles - oui ils était moches - sur une autre fille et ce... ce... je ne le connaissait même pas en plus !
Jusque là, j’étais capable de me retenir et de parler avec calme mais la goutte d’eau qui fit déborder le vase arriva bien trop tôt.

- Oui tu dérange alors casse toi vu que tu as donné !

De quoi cet autre imbécile accolé au mur se mêlait il LUI AUSSI ! C’EN EST TROP !!! Trop, beaucoup TROP ! Je n’étais pas comme d’habitude mais je m’en fichais royalement. J’étais hors de moi.
Je n’écoutais plus personne, ni Elisabeth, ni les deux autres Serpentard. J’étais focalisée sur ce que j’avais envie de faire. Plus personne ne faisait attention à moi. Moi je fixais le deux garçons, plus précisément leur buste. J’avais une idée très précise en tête....
La gifle n’était pas encore de la partie mais s’ils continuaient leurs joues risquaient de les brûler très fort... Je n’oubliais pas cette éventualité.

Je murmurais doucement :

- Et après on se demande d’où vient la réputation des Serpentard.... Y’a plus de quoi se poser des questions avec deux imbéciles pareil !

C’est tout juste si j’avais prononcé ces mots du bout des lèvres. Les garçons n’avaient pas entendus apparement, trop occupés par leur joute verbale. Peut être qu’Elisabeth avait saisi quelques mots puisque elle était juste à côté mais je ne pût le savoir. Je m’en foutais de toute façon. Les deux garçons ne me regardaient pas j’en étais sure, Elisabeth peut être. Peut être me vit-elle serrer les poings au point d’en avoir les jointures blanches, peut être vit-elle mon visage habituellement souriant se transformer en une façade de glace. Peut être vit-elle même mon regard glacial et calculateur qui n’était qu’un signal d’alerte informant de l’ouragan intérieur. M’en fiche que quelqu’un me voit de toute façon !

Ça y est, il avaient fini ! Je ne les avait pas écoutés une seule seconde, je me fichais aussi de ce qu’ils avaient bien pu se dire ! Trop c’était trop ! Avant de bouger, je repérais une dernier fois le point que j’allais viser. Ils étaient un peu plus grands que moi mais ils restaient des premières années. Je ne ferais pas l’erreur de les sous estimer ou de me reposer sur mes années de pratique alors je reste sur mes gardes.
Raclement de gorge. Je lis dans leur regard menaçants la même question : « Qu’est-ce qu’elle veut l’autre gamine ?! »

- Je me fiche royalement de vos petites histoires et de votre dispute, très franchement, ça ne m’intéresse pas le moins du monde ! Mais, j’ai quand même mon a dire ! J’avance d’un pas, le regard fixe, plus froid que jamais. Je ne suis pas une pauvre cruche du genre à pleurnicher dans son coin ! Alors je ne vous permettrais pas de m’insulter est-ce clair ?! Je hausse le ton sans même m’en rendre compte. Un pas de plus vers eux. Je sais bien, autorisation ou pas, vous vous en foutez mais moi de même ! Ne vous méprenez pas, vous n’avez pas devant vous une pauvre gamine sans défense ! Un pas de plus. Alors je que j’avance, je me tends, je vise et alors que je commence à parler je lance mes bras très rapidement. Les doigt pointé vers l’avant, je les enfonce entre deux côtes, non loin du cœur. Je ne vais pas laisser deux crétins me marcher sur les pieds !! Au mot pied j’ôte mes doigts puis recule pour me mettre hors de danger. Est-ce bien clair ?!

J’avais dit ces mots très froidement et d’une manière très neutre.
Je savais la technique que j’avais utilisée un petit peu douloureuse pour l’avoir expérimentée avec mon professeur de karaté. Le point douloureux pouvais rester pendant plusieurs jours si la technique était correctement réalisée. Et il me semblait m’être bien débrouillée. Ils auraient un peu mal c'est tout. Je ne faisait pas cela pour faire mal mais seulement pour appuyer mes dires. Faire mal n’était pas mon but. Eux en revanche...
Sur mon visage, la colère bouillonnante avait laissé la place à la froide détermination. On voyait dans mon regard que les deux Serpentard de m’impressionnaient pas le moins du monde et que je ne flancherais pas.
Qu’allait-il se passer ensuite ?

Hestia se dirigeait vers sa précieuse salle commune après cette longue journée de cours, exténuée. Elle serrait encore entre ses bras et sa poitrine les parchemins qu'elle avait soigneusement copié le long de la journée, par pure flemme de les ranger. Cela prendrait quoi ? Deux minutes ? Elle pouvait très bien utiliser ces deux minutes autrement, elle trierait bien ce bazar une fois dans les dortoirs. Et puis ses yeux ne cessaient d'être rouvert par les derniers rayons du soleil qui traversaient les immenses fenêtres, éloignant peu à peu la fatigue, signe qu'elle ferait une petite insomnie de deux heures avant de réussir à se coucher. Elle n'aurait qu'à nettoyer ses papiers durant deux minutes de cette insomnie ! Oui, et puis..

Elle interrompit le fil de ses pensées en sentant sa pile soudain s'alléger : une bonne dizaine de feuilles s'étaient étalées sur le sol du couloir, se faisant piétiner par chacune des chaussures qui passaient. Bien sûr, voilà à quoi la flemme entraînait ! La fillette soupira longuement en laissant paraître un air agacé avant de commencer à ramasser les nombreux documents, recevant un coup de jambe par-ci, un coup de sac par-là. Pouvait-elle réellement en vouloir à ces gens ? Elle se précipita de ramasser chacun des petits papiers à terre, se redressa et fronça les sourcils en voyant la feuille abîmée qui s'était glissée dans la pile.

C'était un dessin digne d'un enfant de cinq ans qui représentait un bonhomme de Gryffondor chauve. Ah non, les traits étaient légèrement affinés par là. Une fille peut-être ? La jeune Andrew plissa les yeux en fixant le visage qui lui disait vaguement quelque chose.. Athéna Taylor, peut-être ? Maintenant qu'elle l'avait identifiée, cela paraissait tellement évident ! Mais qui aurait voulu dessiner Athéna chauve ? Elle aurait besoin de questionner sa camarade à son retour en salle commune.

Hestia continua finalement sa route en gardant le dessin bien précieusement. Lorsqu'elle tourna à l'angle du couloir, cependant, elle resta quelques minutes confuse. Deux filles de Serdaigle se tenait face à deux garçons de Serpentard. L'une des filles avançait d'un air menaçant vers les deux étudiants et balançait visiblement des menaces à ceux-ci. Lorsqu'elle atteint leur hauteur, elle.. Planta ses doigts dans leurs côtes ?! Mais qu'elle était cette harceleuse psychopathe de première année ?! La fillette à l'uniforme rouge étouffa de plus bel ses feuilles dans son étreinte et se précipita à la rencontre du petit groupe. Tandis qu'elle se plaçait en face de l'attaquante, elle laissa échapper, accompagné d'un regard noir :

- Nan mais ça va pas de t'en prendre comme ça à des élèves qui n'ont rien demandé ?!

Ajouter un petit coup dans les côtes de la Serdaigle ne lui aurait pas déplu mais elle était en légère difficulté avec ses cours trop encombrant. Peut-être aurait-elle dû les ranger au lieu d'embêter son voisin en Histoire de la Magie ? Elle se tourna alors vers les deux victimes, adoucit ses traits, réajusta ses parchemins et demanda :

- Elle ne vous a pas fait mal ?

L'AVANT ☾

L'autre Serpent, il en fallait vraiment peu pour le vexer et le mettre sur les nerfs. Amusant non ?



Pourtant tu détestais les autres, et tu ne parlais pas souvent enfin… Il t’arrivait de parler bien sûr mais c'était pour parler sur un systématique ton monotone accompagné d’un vilain regard noir.
Allez réponds-moi Rytz ! *Gngn il n’est pas comme tous les autres lui. Enfin si… J'en sais rien !*

" Oh, alors comme ça, savoir la valeur de mon butin journalier t’intéresse réellement. Je ne crois pas que cela te regarde après tout. Alors tais-toi maintenant. "

Et, l’autre fille l'avais-tu oublié ? Du moins elle, elle ne semblait pas avoir apprécié ce que tu lui avais dit. Mais bon à quoi bon après tout ? Pour être une cruche, s’en était une bien belle ! Tu avais vu juste encore une fois sur ce coup-là. Il n’y avait que les cruches comme elle pour croire que la violence pût être solution aux problèmes. *Ridicule*.

Soudainement, elle s’approcha d’un pas. Elle était si prêt de vous, on aurait dit qu'elle voulait presque comme vous crachez au visage. Elle s’approcha d'un pas, en essayant de se donner un air intimidant mais toi, tu ne reculas pas et d’ailleurs l’autre il ne recula pas non plus. Peut-être qu’une certaine maturité avait germé plus tôt chez vous que chez elle ? *Idiote, pleurnicharde* cracha ton esprit.

Alors, telle une semi-routine pour toi, le coup presque attendu arriva. Une sensation étrange naquit en ton propre intérieur.

L'APRÈS ☾

Pourquoi fallait-il toujours que les gens soient rancuniers ? *Elle était de trop, elles étaient de trop. Au diable ! C'était donc si dur à comprendre ?* Se battre...Toujours se battre dès que l'on n'est pas content, se battre dès qu'un autre avait fait un geste un peu "brutal". C'était quand même d'un pathétique, d'un ridicule.



*Idiot. Ignore-le, laisse-le et puis s’il souffre qu’il souffre silencieusement. Ce n’est pas tes affaires. Tais-toi ! * Tu n’avais qu’a les laisser, le laisser et partir comme tu avais l’habitude de le faire. Les gens ainsi te fatiguaient ils ne comprenaient donc rien. Pourtant ce jour-là quelque chose d'invisible te poussait je crois à ne pas prendre la fuite. La compassion peut-être ? La compassion de n’être plus le seul qu’on regarde, de n’être plus le seul qu’on caractérise de « méchant » de n’être plus le seul qu’on frappe et qu’on violente. Et de n’être plus seul qui préfère rester seul.

*J’avance, je marche, je cours ? * Et là, laissant la douleur subitement se dissiper, les regardant eux avec leurs regards béants, c’est dans une attitude gracieuse, dans un geste parfaitement maitrisé que tu viens t’interposer subitement entre les filles et l’autre Serpent.
Et c’était là un de ces premiers gestes incompris.

Non. Il est important que je réponde non à cette interrogation puisque tu ne te sentais vraiment pas dans ton monde ici.

Et, laissant là place à une continuité de ton geste quelque peut héroïque, dos au garçon et face aux autres, tu étendis alors tes bras comme pour former une sorte de barrière, de bouclier protecteur. Une certaine envie de tabasser les trois filles te traversa longuement l’esprit mais pourtant, c’était bien inutile. Incertain.

Enfin toi, Rytz, tu ne pouvais les laisser s’en tirer de la sorte, aussi simplement. Surtout la cruche, et l’autre demeuré qui avait voulu prendre votre défense. *Elle n’y connait rien au passé et au commencement de l’histoire alors qu’elle ferme sa grande gueule.*

" Vous le laisser tranquille lui. C’est clair ? Si vous allez besoin de vous défouler sur quelqu’un, je suis la personne qu’il vous faut. Allez, frappez-moi, frappez-moi toutes et bien fort. Frappez-moi deux fois mais ne le frappez pas lui. Allez-y vous pouvez je vous dis. La violence ne m’atteint pas. Magnez-vous bande de cruche. "

*Olala mais qu’est-ce que j’ai dit je fais quoi au juste. Débile. Je suis débile p'tain* Je ne t’avais jamais entendu prononcer un discours pareil. C’était stupéfiant je dirais. Indescriptible. Pourquoi ça Rytz ? Pourquoi ses mots ?

Un échange parfaitement normal pour moi, se lancer des piques. Mais si on oubliait les deux Serdaigles.. L'ambiance pouvait paraître légère mais pleine de sous entendu, presque agréable. Un lancer de joute verbale juste après une mise en place de vengeance te change les idées. Toujours contre le mur, je semble plus détendu. Tu lui pardonnes ? Tu vas le laisser te parler comme si vous étiez des amis ? Je.. je ne sais pas. Après tout faut bien que j'en aie un. Attends mais lui ? Ce voleur ! Ce.. ce.. ce.. Galvane. Qu'a t'il de mieux que les autres élèves ? Ce n'est qu'un serpent rampant pour ses propres intérêts. Oui mais moi aussi non ? On est tous pareils au fond. Tous enfermé dans cette prison qu'est cette école. On nous apprends à être de parfait petit sorciers.

" Oh, alors comme ça, savoir la valeur de mon butin journalier t’intéresse réellement. Je ne crois pas que cela te regarde après tout. Alors tais-toi maintenant. "

Hé ho ! Euh non je vais pas me taire, il se prends pour qui. « Je- » parle si je veux. Bim. Une douleur dérangeante t'attrape dans les côtes, tu relèves les yeux et découvre cette bleu et Argent. Celle qui nous fixait avec une ombre passé sur son visage, ça ne présageait rien de bon. Pourtant tu n'as pas cillé, tu n'as rien fait. Galvane a reçu le même traitement. A t'il eu mal lui aussi ? Ou alors suis je faible comme Gustave le prétends ? Ta main en signe de protection tu la laisses sur ta hanche avec une grimace déformant ton visage d'ange déchu. C'est le même genre de douleur que tu recevais de la part de ton père.. Ce n'est rien par rapport à ce que tu recevais. Rien. Du. Tout. Ce n'est que temporaire..

Après quelques minutes à pleurnicher silencieusement tu ne sens plus rien.. Mais la rage monte en moi. D'avoir éclaté ta bulle et celle de Galvane. Leurs bulles qui se fortifiait, des paroles se lançaient et elles ont tout gâchés. Tu ne voulais plus te venger sur lui, juste le décrypter.. C'est mission impossible. OH. Une barrière humaine se poste devant toi.. Ou plutôt mon preux chevalier ? Euh non, calme toi.. _{« Galvane.. »} soufflé-je incrédule. Ton coeur se serre.. Arghhh c'est quoi ça ? Des yeux sont ronds comme des soucoupes. Le bouche en forme de 'o'. Mais allez Ly reprends toi ! Tout referme toutes tes émotions tu ne dois rien montrer. Pourquoi je ne peux pas être avec Galvane pour lui parler ? Pourquoi elle a du tout chambouler..

L'envie de me moquer me vient en tête. Moque toi ! Crie lui dessus ! Exprime toi, bon sang ! T'es bête.. On dirait t'es la petite princesse en détresse. Pathétique. Un simple soupir franchit tes lèvres, et dans un élan d'incompréhension tu chuchotes à l'oreille du serpent « Je n'ai pas besoin d'être protégé.. _{mais merci} » La deuxième partie de la phrase s'envole étant aussi basse qu'un armure. Merci ? De t'avoir mis la honte ? Ou alors d'être touché par l'attention qu'il te porte aussi subitement ? Qu'a t'il mangé ce matin le voleur ?

" Vous le laisser tranquille lui. C’est clair ? Si vous allez besoin de vous défouler sur quelqu’un, je suis la personne qu’il vous faut. Allez, frappez-moi, frappez-moi toutes et bien fort. Frappez-moi deux fois mais ne le frappez pas lui. Allez-y vous pouvez je vous dis. La violence ne m’atteint pas. Magnez-vous bande de cruche. " 

Que.. ? C'est carrément un philtre de confusion à grande dose qu'il a ingurgité là ? Galvane s'est cogné la tête ? Il est si héroique.. On dirait un jumeau de l'être que j'ai connu en janvier. Là il parait charmant ? AAAAAH. Non. En me postant à côté du Serpentard je mis une main sur son épaule. Une main incertaine, hésitante.. « C'est bon ne dis pas des conneries pareil. »
D'un voix plus ferme à l'attention de mes interlocutrice, je clame. « Si vous ne voulez pas vous faire massacrer par les deux meilleurs Serpentards dégagez. » Une expression un peu moqueuse étire mon visage.. Un vrai retournement de situation.