Attention à la marche!
........MISSION N°15 : Attention à la marche!
Nombre de points : 4 points par post
Participants : Amaryllis Lidwine et Alaska Cross
Lieu : Couloirs ou Infirmerie
But : La jeune Amaryllis a joué d'imprudence une fois de plus. A trop courir dans les escaliers on finit par avoir un accident. C'est exactement ce qu'il s'est produit alors que la jeune fille a posé le pied sur une marche descellée. La chute n'est heureusement pas trop mauvaise, mais elle se trouve affligée d'une belle entorse. Rien que l'infirmière ne pourrait arranger en deux coups de baguettes cependant. Chance ou malchance, sa chute n'a eu d'autre spectateur que la jeune Alaska Cross. [Chaque post devra faire 440 mots minimum]
2044
Assise dans l’herbe du parc, au bord du lac noir, la jeune fille observait son reflet déformé par les ondulations de l’eau. La fraîcheur du matin la faisait légèrement grelotter. Cependant, celle-ci ne bougea pas d’un iota, trop prise dans sa contemplation. Au-dessus de son reflet se trouvait celui d’un groupe d’oiseaux formant un V. Leurs sifflements se faisaient entendre, alimentant la curiosité de la petite blonde.
Attirée de nouveau par son reflet. La jeune fille remarqua que ses cheveux avaient poussés. Ils étaient arrivés légèrement sous ses épaules. Elle se souvenait du jour où elle les avait coupés, quelques jours avant sa rentrée à Poudlard. Elle s’était débarrassée de 20 bons centimètres.
On disait que se couper les cheveux était le signe d’une nouvelle vie. Cependant, cette expression n’avait pas fait sens chez Amaryllis. La jeune fille était toujours terrée dans son coin, seule. Comme à ce moment précis.
Amaryllis inspira profondément, puis expira toute l’air accumulée. Son père lui avait donné cette technique pour calmer son cœur lorsque celui-ci s’affolait. Il lui manquait. Et sa sœur également. Elle était sa seule amie, celle avec qui elle passait la plupart de son temps. Elles avaient pour habitude de rester à deux, assises généralement sur le sol. Elles ne parlaient pas tout le temps. Parfois, elles étaient à côté, chacune avait son occupation. Cependant, savoir l’autre à ses côtés les rassurait. Elles n’étaient pas seules, et c’était tout ce qui comptait.
Les deux jeunes filles étaient très fusionnelles. Elles se comprenaient sans même s’adresser un mot. Amaryllis était la seule qui arrivée à faire décrocher un mot à sa sœur. Cette dernière devenait aphone en cas d’angoisse ou de contact avec ceux en qui elle n’a pas confiance. Les médecins liaient cela à un trauma, mais personne ne savait exactement lequel. Ainsi, Amaryllis était une des seules personnes à entendre le doux son de la voix d’Autumn.
Observant les alentours, Amaryllis remarqua le peu de monde dans le par cet se rendit compte qu’elle allait être en retard en cours. Elle se leva précipitamment et enleva l’herbe et la terre de sa tenue avant de courir en direction du château. Elle prit la direction des escaliers en priant pour que ceux-ci ne fassent pas de caprices et les escalada à toute vitesse, allant parfois jusqu’à sauter quelques marches. Cependant, lorsqu’elle posa le pied sur le début d’une nouvelle marche, celle-ci se souleva légèrement, faisant glisser la petite blonde qui tenta de se rattraper plus bas. Grand échec. A genoux dans les escaliers, Amaryllis grimaçait de douleur. Sa cheville lui faisait mal, ainsi, elle la tint par reflexe et tenta de se relever, sans grande réussite. Elle était sure d’être en retard désormais.
Attirée de nouveau par son reflet. La jeune fille remarqua que ses cheveux avaient poussés. Ils étaient arrivés légèrement sous ses épaules. Elle se souvenait du jour où elle les avait coupés, quelques jours avant sa rentrée à Poudlard. Elle s’était débarrassée de 20 bons centimètres.
On disait que se couper les cheveux était le signe d’une nouvelle vie. Cependant, cette expression n’avait pas fait sens chez Amaryllis. La jeune fille était toujours terrée dans son coin, seule. Comme à ce moment précis.
Amaryllis inspira profondément, puis expira toute l’air accumulée. Son père lui avait donné cette technique pour calmer son cœur lorsque celui-ci s’affolait. Il lui manquait. Et sa sœur également. Elle était sa seule amie, celle avec qui elle passait la plupart de son temps. Elles avaient pour habitude de rester à deux, assises généralement sur le sol. Elles ne parlaient pas tout le temps. Parfois, elles étaient à côté, chacune avait son occupation. Cependant, savoir l’autre à ses côtés les rassurait. Elles n’étaient pas seules, et c’était tout ce qui comptait.
Les deux jeunes filles étaient très fusionnelles. Elles se comprenaient sans même s’adresser un mot. Amaryllis était la seule qui arrivée à faire décrocher un mot à sa sœur. Cette dernière devenait aphone en cas d’angoisse ou de contact avec ceux en qui elle n’a pas confiance. Les médecins liaient cela à un trauma, mais personne ne savait exactement lequel. Ainsi, Amaryllis était une des seules personnes à entendre le doux son de la voix d’Autumn.
Observant les alentours, Amaryllis remarqua le peu de monde dans le par cet se rendit compte qu’elle allait être en retard en cours. Elle se leva précipitamment et enleva l’herbe et la terre de sa tenue avant de courir en direction du château. Elle prit la direction des escaliers en priant pour que ceux-ci ne fassent pas de caprices et les escalada à toute vitesse, allant parfois jusqu’à sauter quelques marches. Cependant, lorsqu’elle posa le pied sur le début d’une nouvelle marche, celle-ci se souleva légèrement, faisant glisser la petite blonde qui tenta de se rattraper plus bas. Grand échec. A genoux dans les escaliers, Amaryllis grimaçait de douleur. Sa cheville lui faisait mal, ainsi, elle la tint par reflexe et tenta de se relever, sans grande réussite. Elle était sure d’être en retard désormais.
Attention à la marche!
Elle s'était réveillée en sursaut, au son de la préfète de Serpentard qui tambourinait la porte en la menaçant de la sortir du lit de force. Elle s'était endormie sans se démaquiller, le mascara lui collait à ses paupières. Finalement, Alaska ouvrit les yeux et se redressa. Le soleil filtrait à travers les rideaux. Elle était plus fatiguée que d'habitude. Pourtant, elle découvrit abasourdie qu'il était presque midi.
La jeune fille avait atrocement mal à la nuque. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour... mais elle se souvint : elle souleva son oreiller et découvrit une bouteille de patacitrouille qu'elle avait cachée là, hier soir. Argh. La bonne nouvelle, c'est que les elfes de maison ne se sont pas rendus compte qu'il manquait une bouteille. La mauvaise, c'est qu'elle avait dormi dessus, et que le contenu avait une drôle de couleur, sûrement avarié.
La Serpentard sortit du lit et s'étira les jambes et la nuque. Les odeurs de cuisines flottaient déjà dans l'air. Alaska devrait déjà être à la bibliothèque pour la session de révision avec sa demi-sœur. Rapidement, elle s'empara de la bouteille et vida son contenu par la fenêtre. Le jus de patacitrouille coulait jusque dans les gouttières et disparaissaient. Elle ne faisait pas ça souvent, mais la jeune fille semblait avoir une certaine satisfaction à voir le liquide se déverser et suivre un chemin tout tracé dans les conduits. Sa préfète serait sûrement furieuse si elle apprenait que non seulement Alaska volait de la nourriture, mais qu'elle jetait aussi littéralement le contenu par la fenêtre.
Puis, l'écossaise cacha la bouteille vide au fond de son placard et se dépêcha de se préparer avant que sa demie-sœur ne perde totalement patience à la bibliothèque.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP
La jeune fille avait atrocement mal à la nuque. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour... mais elle se souvint : elle souleva son oreiller et découvrit une bouteille de patacitrouille qu'elle avait cachée là, hier soir. Argh. La bonne nouvelle, c'est que les elfes de maison ne se sont pas rendus compte qu'il manquait une bouteille. La mauvaise, c'est qu'elle avait dormi dessus, et que le contenu avait une drôle de couleur, sûrement avarié.
La Serpentard sortit du lit et s'étira les jambes et la nuque. Les odeurs de cuisines flottaient déjà dans l'air. Alaska devrait déjà être à la bibliothèque pour la session de révision avec sa demi-sœur. Rapidement, elle s'empara de la bouteille et vida son contenu par la fenêtre. Le jus de patacitrouille coulait jusque dans les gouttières et disparaissaient. Elle ne faisait pas ça souvent, mais la jeune fille semblait avoir une certaine satisfaction à voir le liquide se déverser et suivre un chemin tout tracé dans les conduits. Sa préfète serait sûrement furieuse si elle apprenait que non seulement Alaska volait de la nourriture, mais qu'elle jetait aussi littéralement le contenu par la fenêtre.
Puis, l'écossaise cacha la bouteille vide au fond de son placard et se dépêcha de se préparer avant que sa demie-sœur ne perde totalement patience à la bibliothèque.
La voilà - enfin - partie en direction des couloirs. Alaska traversa les cuisines en mettant en évidence son regard innocent et aimable avec chacun des elfes qu'elle croisait. Un peu comme d'habitude, par pure politesse, mais cette fois-ci elle en faisait des caisses. Elle ne voulait à tout prix éveiller les soupçons sur une mystérieuse disparition d'un jus de patacitrouille.
Puis, elle prit à gauche, vers les escaliers pour quitter les sous-sols. Une marche, une deuxième, une troisième... La jeune fille avait toujours cette manie de compter chacun de ses pas. La dernière fois, elle en avait recensé 58. Mais ces chiffres n'étaient pas très fiables, étant donné que les escaliers de Poudlard n'en font qu'à leur tête. Ces derniers finirent par la guider jusqu'au rez-de-chaussée, mais alors qu'elle s'apprêtait à finir son chemin en courant, elle s'arrêta net dans un bruit de fracas. En sursaut, Alaska se retourna et aperçut une jeune fille débouler dans les escaliers. Elle semblait cherchait désespéramment quelque chose pour s'agripper, mais en vain. La blonde croula à ses pieds. Amusée, la Serpentard détonna un léger rictus. Son intonation n'était pas méprisante, ni arrogante, elle était plutôt bon enfant. Un simple rire d'une gamine égayée et étonnement de bonne humeur.
Quand elle remarqua finalement que la jeune fille semblait mal en point, elle lui tendit le bras pour l'aider à se relever. L’écossaise tira ensuite de toute ses forces pour la remettre sur pied, le tout en grimaçant avec exagération, comme si la jeune fille pesait plus de cent kilos.
- Arf. Tu n'aurais pas un peu trop abusée sur le pudding toi ? plaisanta Alaska, d'humeur taquine.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP
Attention à la marche!
Un léger rire se fit entendre, faisant rougir Amaryllis. La petite fille n’était donc pas seule et quelqu’un fut témoin de sa ridicule chute. Honteuse, elle rougit tout en levant les yeux vers une main qui se tendait désormais vers elle. Elle attrapa cette dernière pour s’aider à se remettre debout et grimaça en posant son pied droit à terre. Sa cheville devait être foulée.
« Arf. Tu n'aurais pas un peu trop abusée sur le pudding toi ? »
Au son de cette voix, Amaryllis leva son regard vers la jeune fille face à elle. Celle-ci possédait de longs cheveux noirs, ainsi que de beaux yeux verts suivant avec son uniforme Serpentard. Vexée par la réflexion, la petite blonde fronça les sourcils tout en faisant rouler ses yeux. Cela se voyait que la Serpentarde rigolait. Cependant, comme la majorité des jeunes filles, Amaryllis n’appréciait pas les réflexions sur son physique.
Malgré son jeune âge, on lui avait toujours appris à être parfaite. Sa grand-mère, longiligne, lui rabâchait sans cesse de faire attention à ce qu’elle mangeait. Elle lui interdisait les sucreries, le chocolat, les graisses et tout ce qui pourrait desservir cet objectif. Pour parfaire ce dernier, la vieille femme avait inscrit sa petite fille à des cours de danse classique pour l’assouplir et l’allonger. Les jugements étaient nombreux dans cette pratique très carrée. Ainsi, la petite blonde ne devait pas faire un pas de travers.
Depuis son entrée à Poudlard, la jeune fille avait dû diminuer ses cours de danse classique et elle sentait qu’elle perdait en agilité. Cela s’était d’ailleurs vu avec sa chute peu gracieuse.
Elle sortait quelques rares week-ends pour se rendre à ses cours, mais cela ne suffisait pas. Malheureusement, malgré les nombreux clubs à Poudlard, il n’y avait aucun club de danse, ce qui l’avait profondément attristé lors de son arrivée. Peu à l’aise dans ce nouvel environnement, la petite blonde n’avait que la lecture pour s’échapper.
Cette activité était l’une des rares activités qui la libérait, après sa lecture. Malgré les critiques de ses camarades et de sa professeure, elle prenait plaisir à danser. Cette décision de sa grand-mère était l’une des rares dont Amaryllis était reconnaissante. Sa grande-sœur, elle, avait due apprendre le piano. Cependant, plus le temps passé, plus elle s’en détachait. Cet instrument, tout comme sa grand-mère, répugnait Autumn. Son grand-frère, quant à lui, avait due apprendre le polo. Toutes ces activités étaient perçues comme des clichés pour Amaryllis. L’hérédité des classes était bien présente chez les Lidwine.
Amaryllis retira rapidement sa main de celle de sa camarade, tout en parlant froidement.
« Merci. »
Les sourcils toujours froncés et les joues encore rosies, la Gryffondor commença à monter les escaliers pour aller à l’infirmerie. Elle souhaitait y faire un petit tour avant de retourner en cours. De toute façon, elle était déjà bien en retard. Elle irait voir son professeur à la fin de sa leçon pour s’excuser et lui expliquer la situation cocasse qu'elle avait subi.
« Je te retourne le compliment. »
« Arf. Tu n'aurais pas un peu trop abusée sur le pudding toi ? »
Au son de cette voix, Amaryllis leva son regard vers la jeune fille face à elle. Celle-ci possédait de longs cheveux noirs, ainsi que de beaux yeux verts suivant avec son uniforme Serpentard. Vexée par la réflexion, la petite blonde fronça les sourcils tout en faisant rouler ses yeux. Cela se voyait que la Serpentarde rigolait. Cependant, comme la majorité des jeunes filles, Amaryllis n’appréciait pas les réflexions sur son physique.
Malgré son jeune âge, on lui avait toujours appris à être parfaite. Sa grand-mère, longiligne, lui rabâchait sans cesse de faire attention à ce qu’elle mangeait. Elle lui interdisait les sucreries, le chocolat, les graisses et tout ce qui pourrait desservir cet objectif. Pour parfaire ce dernier, la vieille femme avait inscrit sa petite fille à des cours de danse classique pour l’assouplir et l’allonger. Les jugements étaient nombreux dans cette pratique très carrée. Ainsi, la petite blonde ne devait pas faire un pas de travers.
Depuis son entrée à Poudlard, la jeune fille avait dû diminuer ses cours de danse classique et elle sentait qu’elle perdait en agilité. Cela s’était d’ailleurs vu avec sa chute peu gracieuse.
Elle sortait quelques rares week-ends pour se rendre à ses cours, mais cela ne suffisait pas. Malheureusement, malgré les nombreux clubs à Poudlard, il n’y avait aucun club de danse, ce qui l’avait profondément attristé lors de son arrivée. Peu à l’aise dans ce nouvel environnement, la petite blonde n’avait que la lecture pour s’échapper.
Cette activité était l’une des rares activités qui la libérait, après sa lecture. Malgré les critiques de ses camarades et de sa professeure, elle prenait plaisir à danser. Cette décision de sa grand-mère était l’une des rares dont Amaryllis était reconnaissante. Sa grande-sœur, elle, avait due apprendre le piano. Cependant, plus le temps passé, plus elle s’en détachait. Cet instrument, tout comme sa grand-mère, répugnait Autumn. Son grand-frère, quant à lui, avait due apprendre le polo. Toutes ces activités étaient perçues comme des clichés pour Amaryllis. L’hérédité des classes était bien présente chez les Lidwine.
Amaryllis retira rapidement sa main de celle de sa camarade, tout en parlant froidement.
« Merci. »
Les sourcils toujours froncés et les joues encore rosies, la Gryffondor commença à monter les escaliers pour aller à l’infirmerie. Elle souhaitait y faire un petit tour avant de retourner en cours. De toute façon, elle était déjà bien en retard. Elle irait voir son professeur à la fin de sa leçon pour s’excuser et lui expliquer la situation cocasse qu'elle avait subi.
« Je te retourne le compliment. »
Attention à la marche!
« Merci. » Comment ça merci ? Qu'est-ce que ça pouvait bien signifier ? Décidément, Alaska était un peu chamboulée par cette réponse. En vérité, elle ne s'y attendait pas vraiment. La jeune fille eût du mal à trouver une réplique. Il fallait trouver quelque chose à dire, et dans l'immédiat.
- C'est que... Pas le temps de répondre, la Gryffonne avait renchérit : « Je te retourne le compliment. » De plus en plus bizarre. Cette conversation avait prit une tournure plus ou moins inattendue, car la Serpentard avait imaginé toutes les réponses possibles, ou du moins probables, mais n'avait pas envisagé celle-ci. Elle fut alors mal à l'aise. Elle devait briser ce silence.
- Heuu... Et sinon ça va, ta cheville ? La chute était plutôt violente. affirma la jeune fille qui s'était souvenue du pourquoi du comment. L'escalier, la marche, puis l'accident. Toujours très peu à l'aise, Alaska ne savait pas vraiment comment réagir. Elle avait été rarement confronté à ce genre de situation, et réconforter les gens n'étaient pas son fort. Elle jeta un coup d’œil à la cheville de la Gryffondor et en quelques minutes, elle avait prit une envergure inquiétante. Cette dernière faisait trois fois la taille de l'autre, en largeur. Peut-être est-ce finalement grave ? Fallait-il appeler un professeur ? Voir plus, la directrice ? Non. Elle pouvait se débrouiller seule. Après tout, ça ne devait pas être si compliqué...
Auparavant, l'écossaise avait assisté à une chute de son grand frère à vélo, et avait aperçu sa mère lui mettre un bloc de glace sur l'endroit où avait eu lieu l'impact avec le sol. Il fallait à présent reproduire ses gestes : elle devait trouver de la glace, et quoi de mieux que dans les cuisines ?
- Surtout, ne bouge pas. Je reviens au plus vite. Et c'est de cette manière qu'elle la laissa seule dans les couloirs, avec la cheville foulée. Ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions mais elle avait étrangement envie de se rendre utile, soit une première chez elle. Elle qui préférait largement avancer seule, et vite. Elle ne supportait pas ça : attendre les gens, les voir ramer, prendre leur temps. Elle avait toujours besoin de plus. Elle n'attendait jamais ceux qui n'arrivaient jamais à la suivre, et continuait sa route, son aventure solitaire. Mais aujourd'hui ce fut différent. La jeune fille croyait en pleins de choses : à l'astrologie, au destin, à la simulation de l'univ... Bref, et surtout au Karma. Chacune de ses actions étaient calculées, car si elle souhaitait à tout prix faire sa bonne action du jour, c'était en partie à cause de ça.
Remettons nous dans le contexte : La veille, Alaska avait bel et bien volé du jus de patacitrouille dans les cuisines, en ayant réussi à échapper à la garde des elfes. Elle partait donc du principe qu'avec le Karma, sa vie dépendait uniquement de ses actes, et que par ailleurs, vu qu'elle avait fait quelque chose de mal, elle devait se racheter de son geste, pour ne pas subir les conséquences de ses superstitions. C'est de cette manière qu'elle fut déterminée à venir en aide de sa camarade. Son existence se résumait donc à ça : agir de façon à favoriser son Karma, pour ne pas se faire disputer.
Après quelques minutes d'absences, elle revint essoufflée face à la rouge qui n'avait pas bougé d'un centimètre. En même temps, avec une cheville dans un état pareil, il aurait été compliqué d'aller bien loin. La Serpentard déposa alors délicatement le bloc de glace contre sa peau et regarda la réaction de la jeune fille, espérant que ça la soulagerait peut-être. Quand elle le retira, il n'y avait aucune amélioration quelconque, et elle commença à s'inquiéter.
- Il faudrait peut-être aller voir l’infirmière non ? Alaska préféra lui demander, car c'était à elle de voir comment elle le sentait, comment elle l'appréhendait. Et puis, l'infirmerie était si loin, ça faisait un sacré paquet de marches à gravir pour quelqu'un qui était blessé, sans compter que ceux-ci sont imprévisibles, et qu'ils pouvaient dévier à tout moment vers un autre endroit du château.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP
- C'est que... Pas le temps de répondre, la Gryffonne avait renchérit : « Je te retourne le compliment. » De plus en plus bizarre. Cette conversation avait prit une tournure plus ou moins inattendue, car la Serpentard avait imaginé toutes les réponses possibles, ou du moins probables, mais n'avait pas envisagé celle-ci. Elle fut alors mal à l'aise. Elle devait briser ce silence.
- Heuu... Et sinon ça va, ta cheville ? La chute était plutôt violente. affirma la jeune fille qui s'était souvenue du pourquoi du comment. L'escalier, la marche, puis l'accident. Toujours très peu à l'aise, Alaska ne savait pas vraiment comment réagir. Elle avait été rarement confronté à ce genre de situation, et réconforter les gens n'étaient pas son fort. Elle jeta un coup d’œil à la cheville de la Gryffondor et en quelques minutes, elle avait prit une envergure inquiétante. Cette dernière faisait trois fois la taille de l'autre, en largeur. Peut-être est-ce finalement grave ? Fallait-il appeler un professeur ? Voir plus, la directrice ? Non. Elle pouvait se débrouiller seule. Après tout, ça ne devait pas être si compliqué...
Auparavant, l'écossaise avait assisté à une chute de son grand frère à vélo, et avait aperçu sa mère lui mettre un bloc de glace sur l'endroit où avait eu lieu l'impact avec le sol. Il fallait à présent reproduire ses gestes : elle devait trouver de la glace, et quoi de mieux que dans les cuisines ?
- Surtout, ne bouge pas. Je reviens au plus vite. Et c'est de cette manière qu'elle la laissa seule dans les couloirs, avec la cheville foulée. Ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions mais elle avait étrangement envie de se rendre utile, soit une première chez elle. Elle qui préférait largement avancer seule, et vite. Elle ne supportait pas ça : attendre les gens, les voir ramer, prendre leur temps. Elle avait toujours besoin de plus. Elle n'attendait jamais ceux qui n'arrivaient jamais à la suivre, et continuait sa route, son aventure solitaire. Mais aujourd'hui ce fut différent. La jeune fille croyait en pleins de choses : à l'astrologie, au destin, à la simulation de l'univ... Bref, et surtout au Karma. Chacune de ses actions étaient calculées, car si elle souhaitait à tout prix faire sa bonne action du jour, c'était en partie à cause de ça.
Remettons nous dans le contexte : La veille, Alaska avait bel et bien volé du jus de patacitrouille dans les cuisines, en ayant réussi à échapper à la garde des elfes. Elle partait donc du principe qu'avec le Karma, sa vie dépendait uniquement de ses actes, et que par ailleurs, vu qu'elle avait fait quelque chose de mal, elle devait se racheter de son geste, pour ne pas subir les conséquences de ses superstitions. C'est de cette manière qu'elle fut déterminée à venir en aide de sa camarade. Son existence se résumait donc à ça : agir de façon à favoriser son Karma, pour ne pas se faire disputer.
Après quelques minutes d'absences, elle revint essoufflée face à la rouge qui n'avait pas bougé d'un centimètre. En même temps, avec une cheville dans un état pareil, il aurait été compliqué d'aller bien loin. La Serpentard déposa alors délicatement le bloc de glace contre sa peau et regarda la réaction de la jeune fille, espérant que ça la soulagerait peut-être. Quand elle le retira, il n'y avait aucune amélioration quelconque, et elle commença à s'inquiéter.
- Il faudrait peut-être aller voir l’infirmière non ? Alaska préféra lui demander, car c'était à elle de voir comment elle le sentait, comment elle l'appréhendait. Et puis, l'infirmerie était si loin, ça faisait un sacré paquet de marches à gravir pour quelqu'un qui était blessé, sans compter que ceux-ci sont imprévisibles, et qu'ils pouvaient dévier à tout moment vers un autre endroit du château.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP
Attention à la marche!
« Heuu... Et sinon ça va, ta cheville ? La chute était plutôt violente. »
La petite brune semblait prise au dépourvu. Il est vrai que la réaction d’Amaryllis était assez froide. Cependant, celle-ci était vexée de la mauvaise plaisanterie de sa camarade. Pourtant, les paroles douces de cette dernière ne montraient aucune hostilité envers Amaryllis, et c’est à son tour qu’elle fut prise au dépourvu. Elle avait une fois de plus démarré au quart de tour. Amaryllis baissa la tête tout en se tournant vers sa camarade verte et argent, puis baissa la tête vers ce que cette dernière observait avec attention. Amaryllis pâlit et ouvrit grand ses yeux. Elle s’était, de nombreuses fois, tordue les chevilles. Néanmoins, celles-ci n’avaient jamais été dans un tel état.
La dernière fois que sa cheville s’était retrouvée dans un état similaire, mais moindre, c’était lors de son essai en danse acrobatique. Cela s’était passé quelques mois avant son entrée à Poudlard. La fillette, habituée au porté, au jeté et autres, avait suivi ses camarades de danse classique pour un essai en danse acrobatique. Sceptique, la fillette s’était postée devant un jeune garçon, de 1 ou 2 ans son ainé, à la carrure carré. Il avait hoché la tête pour signifier qu’il était prêt. Amaryllis s’était accrochée à lui, les jambes entourant sa taille, puis sentant ses mains sur sa taille, elle le lâcha et fut propulsée dans les airs. Ayant mal jaugé sa force, le jeune garçon n’avait pas réussi à rattraper suffisamment bien la petite qui se rattrapa sur le côté de son pied. Elle s’était écroulée directement sous la décharge et n’avait pas pu danser pendant 2 mois. Il s’agissait de sa plus longue pause, avant son arrivée à Poudlard. Mais, égoïstement, elle avait été soulagée de voir que la moitié de ses camarades s’était retrouvée dans la même situation qu’elle.
« Surtout, ne bouge pas. Je reviens au plus vite. »
Amaryllis regarda la brunette partir à toute vitesse. Elle ne comprenait pas ce départ soudain. Pourquoi l’avait-elle laissé seule dans cette situation ? Peut-être était-elle partie chercher l’infirmière ? Elle n’en savait rien. La petite regarda à nouveau sa cheville et tenta de la toucher légèrement quand une douleur lui parcourra tout le corps, suivi de prés d’un frisson. Elle se retrouvait affligée d’une belle entorse.
Entendant des pas pressés, Amaryllis releva la tête et aperçue sa camarade, une poche de glace à la main. Celle-ci posa sa trouvaille sur la cheville de la petite blessée, et après quelques minutes la retira en espérant voir une quelconque amélioration. Malheureusement, l’état de la cheville demeura inchangé.
« Il faudrait peut-être aller voir l’infirmière non ? »
La blonde se mordit la lèvre inférieure. Elle n’était encore jamais allée à l’infirmerie du château et était peu rassurée. Elle ne savait comment les sorciers réparaient les blessures à l’aide de la magie. Elle avait toujours laissé ses plaies guérir naturellement. Ainsi, elle s’imaginait le pire. Peut-être allait-elle devoir boire une potion dégoutante ? Ou, peut-être l’infirmière allait-elle lui lancer un sortilège douloureux ? Elle n’en savait rien et préférait rester dans l’inconnu. Cependant, voyant l’état de sa cheville, elle savait qu’elle n’avait d’autre choix que de suivre sa camarade vers l’infirmerie. Il restait seulement à savoir comment s’y rendre dans cet état.
« Hum... Merci pour ton aide. Je pense que ça serait une bonne idée, oui... »
Elle se mordit de nouveau la lèvre à cette idée et sentie un gout de fer se propager dans sa bouche. Elle avait un talent fou pour se mettre dans tous ses états. C’en était parfois ridicule.
Ses pensées furent vite interrompue par une question qui lui brulait la gorge. Elle souhaitait connaître l’identité de sa ‘sauveuse’.
« Euh... sinon... Tu t’appelles comment ? »
La petite brune semblait prise au dépourvu. Il est vrai que la réaction d’Amaryllis était assez froide. Cependant, celle-ci était vexée de la mauvaise plaisanterie de sa camarade. Pourtant, les paroles douces de cette dernière ne montraient aucune hostilité envers Amaryllis, et c’est à son tour qu’elle fut prise au dépourvu. Elle avait une fois de plus démarré au quart de tour. Amaryllis baissa la tête tout en se tournant vers sa camarade verte et argent, puis baissa la tête vers ce que cette dernière observait avec attention. Amaryllis pâlit et ouvrit grand ses yeux. Elle s’était, de nombreuses fois, tordue les chevilles. Néanmoins, celles-ci n’avaient jamais été dans un tel état.
La dernière fois que sa cheville s’était retrouvée dans un état similaire, mais moindre, c’était lors de son essai en danse acrobatique. Cela s’était passé quelques mois avant son entrée à Poudlard. La fillette, habituée au porté, au jeté et autres, avait suivi ses camarades de danse classique pour un essai en danse acrobatique. Sceptique, la fillette s’était postée devant un jeune garçon, de 1 ou 2 ans son ainé, à la carrure carré. Il avait hoché la tête pour signifier qu’il était prêt. Amaryllis s’était accrochée à lui, les jambes entourant sa taille, puis sentant ses mains sur sa taille, elle le lâcha et fut propulsée dans les airs. Ayant mal jaugé sa force, le jeune garçon n’avait pas réussi à rattraper suffisamment bien la petite qui se rattrapa sur le côté de son pied. Elle s’était écroulée directement sous la décharge et n’avait pas pu danser pendant 2 mois. Il s’agissait de sa plus longue pause, avant son arrivée à Poudlard. Mais, égoïstement, elle avait été soulagée de voir que la moitié de ses camarades s’était retrouvée dans la même situation qu’elle.
« Surtout, ne bouge pas. Je reviens au plus vite. »
Amaryllis regarda la brunette partir à toute vitesse. Elle ne comprenait pas ce départ soudain. Pourquoi l’avait-elle laissé seule dans cette situation ? Peut-être était-elle partie chercher l’infirmière ? Elle n’en savait rien. La petite regarda à nouveau sa cheville et tenta de la toucher légèrement quand une douleur lui parcourra tout le corps, suivi de prés d’un frisson. Elle se retrouvait affligée d’une belle entorse.
Entendant des pas pressés, Amaryllis releva la tête et aperçue sa camarade, une poche de glace à la main. Celle-ci posa sa trouvaille sur la cheville de la petite blessée, et après quelques minutes la retira en espérant voir une quelconque amélioration. Malheureusement, l’état de la cheville demeura inchangé.
« Il faudrait peut-être aller voir l’infirmière non ? »
La blonde se mordit la lèvre inférieure. Elle n’était encore jamais allée à l’infirmerie du château et était peu rassurée. Elle ne savait comment les sorciers réparaient les blessures à l’aide de la magie. Elle avait toujours laissé ses plaies guérir naturellement. Ainsi, elle s’imaginait le pire. Peut-être allait-elle devoir boire une potion dégoutante ? Ou, peut-être l’infirmière allait-elle lui lancer un sortilège douloureux ? Elle n’en savait rien et préférait rester dans l’inconnu. Cependant, voyant l’état de sa cheville, elle savait qu’elle n’avait d’autre choix que de suivre sa camarade vers l’infirmerie. Il restait seulement à savoir comment s’y rendre dans cet état.
« Hum... Merci pour ton aide. Je pense que ça serait une bonne idée, oui... »
Elle se mordit de nouveau la lèvre à cette idée et sentie un gout de fer se propager dans sa bouche. Elle avait un talent fou pour se mettre dans tous ses états. C’en était parfois ridicule.
Ses pensées furent vite interrompue par une question qui lui brulait la gorge. Elle souhaitait connaître l’identité de sa ‘sauveuse’.
« Euh... sinon... Tu t’appelles comment ? »
Attention à la marche!
« Hum... Merci pour ton aide. Je pense que ça serait une bonne idée, oui... » Ce n'était pas prévu mais Elfia devra attendre à la bibliothèque... si elle n'est pas déjà partie. Direction l'infirmerie.
- Tu vas y arriver ? Attends. Passe ta main là... Puis je pose la mienne ici. Alaska s'accroupit à côté de de la Gryffondor pour être à sa hauteur. Elle examina à nouveau l'état de sa cheville et prit son bras pour le passer au-dessus de son épaule pour qu'elle prenne appuie sur elle. Elle agrippa le sien sur la hanche de la jeune fille pour l'aider à se relever et susurra. On y va à trois d'accord ? Allez, ensemble. Un... Deux... 2 et demie... Deux trois quart... Et Trois. Dans la plus parfaite des synchronisations, les deux élèves parvinrent à se relever et à tenir debout. Mais pour combien de temps encore ? La Serpentard commençait déjà à ne plus supporter le poids de la blonde, pourtant bien léger. Les jambes tremblotante, le dos courbé, et le visage en peine, elle se décida à faire quelques pas.
- Alaska... répondit-elle d'une voix fébrile, inaudible par ses suffocations. Elle se racla la gorge avant de reprendre la parole avec plus d'affirmation. Alaska. Et toi petite lionne ? demanda-t-elle à son tour alors qu'elle s'empressa de reprendre une grande inspiration pour ne pas manquer d'air après cet effort considérable.
Elle avait l'impression de ne pas avancer, de faire du sur place. A chaque nouveau pas, le troisième étage semblait lui paraître encore plus loin qu'avant. Et le temps... L'écossaise avait toujours apprit que le temps était constant. Que c'était une chose qui ne change jamais, sur laquelle on pouvait toujours compter, un peu comme les règles et les devoirs. Il y aura toujours soixante secondes dans une minute, soixante minute dans une heure, vingt-quatre-heures dans une journée, et le temps passera à la même vitesse pendant toute la vie. Eh bien à partir de ce moment là, il s'agissait de la plus grosse connerie qu'Alaska n'ait jamais apprise. La vérité pour elle, c'est que le temps fluctue. Il était facile de perdre des heures voir des semaines en un clin d’œil, et parfois, passer d'une heure à une autre peut être une torture. Et actuellement, c'est ce qu'elle ressentait. Le temps s'était figé.
Épuisée, elle relâcha tous ses membres quand elle aperçut une marche sur laquelle faire une pause. Elle était exténuée, et sa respiration se faisait haletante. La jeune fille se retourna vers la Gryffondor et lui sourit, comme pour la rassurer que tout allait bien, alors qu'à l'intérieur d'elle-même, elle voulait en finir au plus vite.
- Allez, ne traînons pas. finit-elle par dire en rassemblant le peu de force qui lui restait pour se relever. Mais à peine sur pied, elle eut une sensation de vertige. Sa tête tourna, elle perdit très vite ses repères, ainsi que son équilibre. A deux doigts de chuter, elle se retient contre le mur pour avancer petits pas par petits pas. Enfin arriver devant l'infirmerie et s'adressa à l'infirmière : Je délivre votre colis ici. Deux pour le prix d'un, je me sens pas très bien non plus je crois que je vais rester avec elle.
Fin du RP pour Alaska,
Merci Ama'
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP
- Tu vas y arriver ? Attends. Passe ta main là... Puis je pose la mienne ici. Alaska s'accroupit à côté de de la Gryffondor pour être à sa hauteur. Elle examina à nouveau l'état de sa cheville et prit son bras pour le passer au-dessus de son épaule pour qu'elle prenne appuie sur elle. Elle agrippa le sien sur la hanche de la jeune fille pour l'aider à se relever et susurra. On y va à trois d'accord ? Allez, ensemble. Un... Deux... 2 et demie... Deux trois quart... Et Trois. Dans la plus parfaite des synchronisations, les deux élèves parvinrent à se relever et à tenir debout. Mais pour combien de temps encore ? La Serpentard commençait déjà à ne plus supporter le poids de la blonde, pourtant bien léger. Les jambes tremblotante, le dos courbé, et le visage en peine, elle se décida à faire quelques pas.
- Alaska... répondit-elle d'une voix fébrile, inaudible par ses suffocations. Elle se racla la gorge avant de reprendre la parole avec plus d'affirmation. Alaska. Et toi petite lionne ? demanda-t-elle à son tour alors qu'elle s'empressa de reprendre une grande inspiration pour ne pas manquer d'air après cet effort considérable.
Elle avait l'impression de ne pas avancer, de faire du sur place. A chaque nouveau pas, le troisième étage semblait lui paraître encore plus loin qu'avant. Et le temps... L'écossaise avait toujours apprit que le temps était constant. Que c'était une chose qui ne change jamais, sur laquelle on pouvait toujours compter, un peu comme les règles et les devoirs. Il y aura toujours soixante secondes dans une minute, soixante minute dans une heure, vingt-quatre-heures dans une journée, et le temps passera à la même vitesse pendant toute la vie. Eh bien à partir de ce moment là, il s'agissait de la plus grosse connerie qu'Alaska n'ait jamais apprise. La vérité pour elle, c'est que le temps fluctue. Il était facile de perdre des heures voir des semaines en un clin d’œil, et parfois, passer d'une heure à une autre peut être une torture. Et actuellement, c'est ce qu'elle ressentait. Le temps s'était figé.
Épuisée, elle relâcha tous ses membres quand elle aperçut une marche sur laquelle faire une pause. Elle était exténuée, et sa respiration se faisait haletante. La jeune fille se retourna vers la Gryffondor et lui sourit, comme pour la rassurer que tout allait bien, alors qu'à l'intérieur d'elle-même, elle voulait en finir au plus vite.
- Allez, ne traînons pas. finit-elle par dire en rassemblant le peu de force qui lui restait pour se relever. Mais à peine sur pied, elle eut une sensation de vertige. Sa tête tourna, elle perdit très vite ses repères, ainsi que son équilibre. A deux doigts de chuter, elle se retient contre le mur pour avancer petits pas par petits pas. Enfin arriver devant l'infirmerie et s'adressa à l'infirmière : Je délivre votre colis ici. Deux pour le prix d'un, je me sens pas très bien non plus je crois que je vais rester avec elle.
Fin du RP pour Alaska,
Merci Ama'
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP
Attention à la marche!
La Serpentard s’approcha d’Amaryllis pour la soutenir. Elle agrippa la hanche de la Gryffondor et tenta de la soulever en l’encourageant. Après bien des efforts, Amaryllis réussit à se mettre sur pied. C’est ainsi qu’elles réussirent, toutes deux, à monter doucement les nombreuses marches. Cependant, malgré son poids plume, elle sentait que sa camarade commençait à saturer. Elle se mordit la lèvre en sentant que la brune n’allait pas tenir bien longtemps, mais celle-ci la coupa dans ses pensées, la voix haletante.
« Alaska. Et toi petite lionne ? »
Elle fut tout d’abord surprise d’entendre ce surnom. Jamais on ne l’avait surnommé ainsi. On lui donnait généralement des surnoms peu flatteurs. Son frère était d’ailleurs le plus créatif. Cependant, elle préférait taire ses pensées avant que les grossièretés qu’il proférait ne refassent surface.
Essoufflées, elle tenta de prononcer son prénom. Pourquoi fallait-il qu’il soit si long ? Ne pouvait-elle pas s’appeler juste « Ama » ?
« Amaryllis. »
Elles ne s’adressèrent ensuite plus un mot, jusqu’à que la prénommée Alaska lui proposa de faire une pause. Amaryllis s’en réjouissait par avance et ne prit même pas le temps d’accepter et se laissa tomber sur une marche en lâchant un profond soupir. Elle était fatiguée et avait l’impression que sa blessure s’aggravait à mesure qu’elles avançaient. Le sourire de sa nouvelle camarade lui donna un peu de baume au cœur. Elle n’était pas seule. Lors de sa chute, elle ne s’était jamais sentie plus seul au monde. Elle était ridicule. Ridiculement seule. Et lorsqu’elle avait aperçu la brune, un sentiment d’humiliation s’était frayé un chemin dans son petit être.
Mais, ce sourire. Ce sourire était réconfortant.
« Allez, ne traînons pas. »
La petite brune avait repris parole. Elles se levèrent toutes deux avec quelques difficultés et reprirent leur ascension. Amaryllis remarqua bien vite que sa camarade ne se portait pas pour le mieux. Elle la vit basculer et tenta de la rattraper avant qu'elle ne fasse une belle chute, mais Alaska fut plus rapide puisqu'elle se rattrapa avec le mur. Les deux jeunes filles avançaient doucement, mais surement avec pour objectif de se rendre à l'infirmerie en un seul morceau. Quelque chose ne tournait pas rond, peut-être qu'un microbe tournait dans le château. Amaryllis pouvait être maladroite, mais elle ne se sentait pas au meilleur de sa forme. Cependant, la petite blonde ne devait pas se mettre à penser à ce genre de petits détails, l'infirmière saurait s'occuper des deux jeunes filles. Bien vite, tout irait comme sur des roulettes et la jeune fille pourrait retourner à ses promenades.
«Je délivre votre colis ici. Deux pour le prix d'un, je me sens pas très bien non plus je crois que je vais rester avec elle. »
Les deux fillettes étaient enfin arrivées à destination. Sans trop de dégât.
« Alaska. Et toi petite lionne ? »
Elle fut tout d’abord surprise d’entendre ce surnom. Jamais on ne l’avait surnommé ainsi. On lui donnait généralement des surnoms peu flatteurs. Son frère était d’ailleurs le plus créatif. Cependant, elle préférait taire ses pensées avant que les grossièretés qu’il proférait ne refassent surface.
Essoufflées, elle tenta de prononcer son prénom. Pourquoi fallait-il qu’il soit si long ? Ne pouvait-elle pas s’appeler juste « Ama » ?
« Amaryllis. »
Elles ne s’adressèrent ensuite plus un mot, jusqu’à que la prénommée Alaska lui proposa de faire une pause. Amaryllis s’en réjouissait par avance et ne prit même pas le temps d’accepter et se laissa tomber sur une marche en lâchant un profond soupir. Elle était fatiguée et avait l’impression que sa blessure s’aggravait à mesure qu’elles avançaient. Le sourire de sa nouvelle camarade lui donna un peu de baume au cœur. Elle n’était pas seule. Lors de sa chute, elle ne s’était jamais sentie plus seul au monde. Elle était ridicule. Ridiculement seule. Et lorsqu’elle avait aperçu la brune, un sentiment d’humiliation s’était frayé un chemin dans son petit être.
Mais, ce sourire. Ce sourire était réconfortant.
« Allez, ne traînons pas. »
La petite brune avait repris parole. Elles se levèrent toutes deux avec quelques difficultés et reprirent leur ascension. Amaryllis remarqua bien vite que sa camarade ne se portait pas pour le mieux. Elle la vit basculer et tenta de la rattraper avant qu'elle ne fasse une belle chute, mais Alaska fut plus rapide puisqu'elle se rattrapa avec le mur. Les deux jeunes filles avançaient doucement, mais surement avec pour objectif de se rendre à l'infirmerie en un seul morceau. Quelque chose ne tournait pas rond, peut-être qu'un microbe tournait dans le château. Amaryllis pouvait être maladroite, mais elle ne se sentait pas au meilleur de sa forme. Cependant, la petite blonde ne devait pas se mettre à penser à ce genre de petits détails, l'infirmière saurait s'occuper des deux jeunes filles. Bien vite, tout irait comme sur des roulettes et la jeune fille pourrait retourner à ses promenades.
«Je délivre votre colis ici. Deux pour le prix d'un, je me sens pas très bien non plus je crois que je vais rester avec elle. »
Les deux fillettes étaient enfin arrivées à destination. Sans trop de dégât.
Merci Alaska ![Fin du RP]