C'était l'heure de son retour à Poudlard. Tout les élèves souriaient, riaient, bavardaient, sans se douter du mal-être de la jeune Julie Eragon, qui avait perdu son petit frère Rufus peu de temps auparavant. Tout le bla-bla qui résonnait dans les couloirs du collège causait à la jeune fille une affreuse colère injustifiée. Les élèves n'y était pour rien si Julie avait perdu son demi-frère, ce n'était pas de leur faute si Rufus Eragon était mort. Mais tous aurait du, d'après la jeune Serpentard, pleurer la traitrise du père Eragon, tous auraient du consoler Julie. Les cheveux blonds de la jeune fille voltigeaient tandis qu'elle se dépêchait d'arriver en cours de métamorphose afin de se trouver une place au fond de la classe, où elle pourrait pleurer tranquillement. Mais un appel la perturba.
-Rufus !
Elle ne savait pas qui avait lancé cet appel, ni qui était ce Rufus. Seul le nom l'intéressait. Elle tomba par terre et fondit en larme, son visage dans les mains. Comment quelqu'un pouvait osé s'appeler Rufus après le mort de son frère ? Comment pouvait-on oser porter ce prénom ?
-Rufus.... gémit-elle, des larmes coulant sur le col de sa chemise blanche et salissant la cravate verte et argent de sa maison.
Ce Rufus était peut-être le garçon de Serpentard qu'elle avait déjà vu dans la Salle Commune. Elle n'avait pas pensé que quelqu'un pouvait porter ce prénom, à l'intérieur même des Serpentard. Elle apercevait en effet le grand châtain aux yeux bleus dans la foule.
Des larmes coulèrent de nouveau sur ses joues. Personne, pour le moment, ne s'était aperçu de sa tristesse, mais ça n'allait sans doute par tarder. 

La foule 

La foule m'emporte. Loin de toi, personne qui m'appelle. 

Je ne sais pas qui c'est et je m'en fout. Je dois aller voir le professeur Perkins. Je devais y aller plus tôt mais j'ai été trop pris par les révision de métamorphose. C'est pas si facile de faire pousser des jambes à une tasse !

Je me dirige vers la classe de sortilège, mes mains serrées l'une dans l'autre mais serrées un peu comme si je tenais un papillon dans ma main et que j'avais peur de violenter ses jolies ailes. Et bien là j'en ai un de papillon et même quinze ! Des tout petits papillons de papier bleus en papier fin plié en origami, l'art du pliage de papier japonais.

J'ai une heure de libre après, miraculeux creux dans mon emploie du temps malgrès mes options nombreuses. Je n'ai par conséquent que ma baguette dans ma manche et mon livre sous mon bras (et les papillons dans la main).  Je veux absolument lui montrer que j'ai réussi à enchanter le papier pour transmettre des messages et à s'animer. Les maillons sont tout fretillants dans ma main. Je sens leurs ailes effleurer la paume de ma main. 
Je regarde ma main fermée, puis tombe. 

Je me casse ma gueule en trébuchant sur une jambe d'une fille de serpentard à genoux parterre. Dnas un dernier espoir de m'en sortir je sépare mes mains et empêche mon visage de se vautrer sur le sol mais laissant les magnifiques papillons bleus s'échapper de mes mains. Au moins je ne me suis pas vautré royalement parterre et personne ne semble m'avoir vu à part la personne sur qui j'ai trébuché. Tout les yeux sont rivés sur les magnifiques papillons bleus et certains essayent de les attraper. 

"Vous rêvez enfoiré ! J'ai trop bossé dessus pour que vous me les piquiez !"

D'un geste rapide de ma baguette je met le feu à tout les papillons. Décevant aux passage un groupe fille de Serdaigle qui pensaient avoir trouvé de beaux papillons. Je préfère les voir brûlés que entre les mains d'autres personnes. "Mes précieux ils me les ont volé !" 

Je regarde la fille d'un geste rageur:

T'es sûr que t'a trouvé le meilleur endroit pour chialer ?

Je la relève d'un coup en la tirant par le bras. Avant de me rediriger à grands pas énervés vers ma salle commune en lançant un regard noir à chaque personne qui me croise.

@Rufus Williams
Quelqu'un finit par la remarquer. Rufus finit par la remarquer. Il trébucha sur les jambes de la jeune fille en deuil et laissa échapper des papillons en papiers qu'il tenait dans une de ses mains. Il mit soudainement le feu aux origamis à l'aide de sa baguette magique, sans avec "Incendio". Et puis il me demanda d'un air très énervé pourquoi je n'avais pas trouvé un autre endroit que les couloirs pour pleurer.
-Ferme ta...commença-t-elle d'une voix qui se voulait méprisante, mais un sanglot l'interrompit et la fit perdre toute crédibilité. Tu ne sais pas du tout ce que je vis en ce moment, tu ne comprends rien !
Sur ces mots, elle sentit des larmes couler de nouveau sur ses joue pâles. Elle porta ses mains à ses yeux afin de ne pas subir l'humiliation de pleurer en public, surtout devant ce garçon qu'elle détestait désormais. Elle ne voyait pas si il était partit vers la salle commune des sous-sols ou si il était resté là à la regarder pleurer. Elle entendait les élèves qui passaient devant elle, sans se douter qu'elle avait perdu son petit frère Rufus, sans comprendre la douleur qu'elle subissait, une douleur devenue physique : elle sentait comme un poing qui lui martelait le ventre de coups. Elle se demandait ce que les autres élèves pouvait bien penser de la jeune fille pleurant dans les couloirs, des larmes coulant sur sa robe noire. Voulaient-ils la consoler ? La trouvaient-elle stupide, pensant qu'elle pleurait pour un motif futile, comme un piètre ou un désolant en potion ? Ils ne comprenaient pas.

Dans les dortoirs:

Je me jette sur mon lit, la rage au ventre. A cette heure si je suis quasiment seul dans le dortoir (quelque chose bouge dans le lit de Kevin. Un chat ? Une chocogrenouille ? Impossible de savoir). Je repense à mes magnifiques papillons bleus ciels s'envolants avec grâce dans les airs. C4est impossible. Il doit bien y avoir une formule qui puisse redonner à des cendres leur forme originale ! Je dois essayer. Il faut que j'essaye. En plus j'ai la flemme d'en faire des nouveaux.

Décidé, je me redirige vers le fameux couloir et irai quand meme voir miss Perkins. Elle, elle saura. 

Couloir:

Je vient d'arriver dans ce couloir. Il ets desert... ou preque. Il y a encore la même fille qui pleure. En y regardant de plus prêt, c'est une Serpentard. Elle est restée au moins vingt bonne minutes à pleurer dans un couloir ? Elle déshonore notre maison. Un peu de fièreté ! AU pire quoi ? Elle a eu un T ou un D à son dernier devoir et alors ? C'est que des lettres sur un bout de papier !

Sans la regarder une seconde, je pose une boite en bois sur le sol et y fait léviter les cendres et les papillons noircis, bénissant le ciel que les elfes de maison ne sont pas passés.

Arrète un peu.

Le couloir est vide. Depuis vingt minutes, les élèves sont sortis de leurs salles de classe et on regagner leur salle commune ou la bibliothèque. Le garçon de Serpentard, celui qui se nomme Rufus, a disparut également. On ne pouvait pas vraiment dire qu'il était vide, car Julie Eragon était toujours là à pleurer la mort de son frère. 
Elle voulait qu'on la laisse seule, sans que personne ne la voit pleurer, mais le sort est trop dur avec elle : Rufus apparait. Pas son petit frère, mais le garçon de Serpentard. *Rufus aurait fait un parfait Serpentard...* Elle essaya de refouler le visage mort de son frère dans un recoin de sa mémoire, mais il revint. Une fois, qui semblait venir de très loin, lui dit d'arrêter de pleurer. Julie releva la tête. Ses yeux étaient rouge d'avoir pleuré, et des larmes coulaient toujours sur sa peau pâle. Elle le voit. L'adolescent de Serpentard. Rufus. Et recommence à pleurer Son Rufus. Elle ne voulait pas être prise pour une faible aux yeux de ce garçon, alors elle se releva et lui lança un regard méprisant.
-Tu ne peux pas te taire ? demanda-t-elle d'une voix secouée de sanglots. Tu ne comprends rien, rien !
Elle le vit ramasser des cendres par terre à l'aide d'un sortilège de Lévitation. Par pur méchanceté, elle sortit sa baguette et éparpilla les quelques cendres qui restaient par terre. Elle se mit à détester ce garçon si méchant qui portait le nom de son défunt frère. Celui qui osait se nommer Rufus, sans savoir que le fils Eragon était mort moins d'une semaine auparavant. Sur cette pensée, elle respira longuement et essuya une larme qui coulait de son visage.
-Qu'est-ce que t'as ? demanda-t-elle méchamment. Tu peux pas dégager d'ici ? 

Dommage.

En y regardant mieux, je vois que seuls trois papillons ne sont que un peu abîmés.  Tout le reste sont des centres. Je vais passer plus de temps à essayer de les réparer qu'à essayer d'en fabriquer de nouveaux. La première fois à cause de PoirreFresh ils ont étés fichus et les seuls rescapés (donc ceux que j'ai caché dans la salle de classe qui n'est jamais utilisé) sont en cendre. Tant pis. J'en ferai d'autres.  

Je la voix  dégager les cendres d'un coup de baguette sans raison. Je hausse un sourcil. 

Cette fille de Serpentard est encore toute sanglotante. Elle pourrait au moins rentrer à son dortoir pour faire ça loin des autres ! Je lui lance un regard de profond dégout. Elle m'a demandé si je pouvais me taire et si je pouvais foutre le camp. 

Là j'hésite franchement entre te verser le reste des cendres sur la tête, te lancer un sortilège d'allégresse pour que tu la boucle enfin ou essayer d'arranger un peu les choses avant qu'on dise que mimi geignarde c'est réincarnée en Serpentard.  

D'un coup de baguette, je la relève. Je sens la rage bouillonner en elle de ne pas être maîtresse de ses mouvement ce qui rends d'autant plus difficile le sortilège de marionnette.  Ses yeux injectés de sang d'avoir trop pleuré, la trace de ses larmes sur son visage et l'étincelle dans ces yeux. Je pense à pointer ma baguette sur son visage, juste pour qu'elle se taise. Mais au lieu, je fais un mouvement sec de baguette et les cendres disparaissent d'un coup. 

Je la libère du sortilège puis lance: 

Pitoyable. Un peu de fièreté ne serait pas de refus.

Le garçon châtain lança un regard dégouté à la petite blonde, un regard qui la fit réagir de manière violente :
-Arrête de me regarder comme ça ! cria-t-elle en essuyant les larmes de fureur qui coulaient de ses joues. Tu ne peux pas comprendre 
Il osa dire à Julie qu'elle était la réincarnation de Mimi Geignarde, puis la menaça de lui lancer un sortilège d'allégresse. *Même ça ne pourrait pas me rendre heureuse... * Elle soupira en pensant à ce garçon qui osait porter le prénom de son regretté frère. Lorsqu'il pointa sa baguette sur Julie, elle se rappela son père qui avait fait la même chose avant de tuer son fils. Un jet de lumière jaillit du bout de bois et atteint la fille aux yeux d'émeraudes. Croyant avoir affaire au sortilège qui avait tué son frère, elle leva les bras par réflexe et sentit une force qui la soulevait. Ce sale traitre lui avait jeté un sortilège de marionnette. La rage bouillonnait dans les veines de l'adolescente non maitresse de ses mouvements. Le jeune homme fit un mouvement de baguette vers les cendres pour les faire disparaitre puis libéra Julie du sortilège avant de recommencer à lui dire avec dédain qu'elle est misérable et pitoyable. De nouveau maitresse de ses mouvement, la jeune fille chancela quelques instants, les membres engourdis après avoir passé longtemps assise, et s'approcha de l'adolescent qui lui parlait si méchamment.
-Je penses que si tu avais vécu la même chose que moi, tu serais comme moi, à pleurer sur le sol. Ce n'est pas Toi qui a vu ton petit frère se faire tuer sous tes yeux !
Parler de cet "incident" lui ramena des larmes dans ses yeux verts. Ce garçon devait être tellement imbu de lui-même pour ne penser qu'à réprimander une fille pleurant.
@Rufus Williams je suis désolée pour ce retard.

Blablabla tu peux pas comprendre... nyanyanya arrête de me zieuter comme ça blabla. Toujours une raison pour pleurer. 

Après l'avoir relevé, je me retourne et commence à marcher d'un pas vif vers l'étage. Là-bas si je tourne vers les couloir de droite et que je passe derrière la tapisserie représentant un champs de blé dans laquelle va souvent le chevalier de catogant, je pourrai prendre un raccourci vers les cachôts pour ensuite passer derrière l'étagère de la salle de classe abandonnée et enfin rejoindre le cinquième étage. Arrivé à cet endroit je n'aurais plus qu'à me laisser tomber dans un des canapés moelleux de la salle sur demande. 

Je mets mes écouteurs (j'ai bien galéré à faire en sorte qu'ils marchent) filéraires soumis à un sortilège de désillusions- comme ça on voit pas quand je les utilise- et déclenche une chanson à bas volume. My Pride.
J'entends vaguement "même chose", "pleurer...sol" et "petit frère"miss n'y prête guerre attention. Toujours une raison pour pleurer. Ça doit être quelque chose comme "nia nia nia mon petit frère squatte ma chambre pendant que je suis pas là" ou "mon petit frère a eu une meilleure note que moi"... Des trucs sans importance. 

En lui jetant un dernier regard avant ma montée des escaliers, je vois de nouvelles alarmes gonfler ses yeux. Quand est-ce qu'elle sera à cour d'eau ? Soupir. Je monte les escaliers vivement.

Le garçon commença à grimper les marches, avec l'air de quelqu'un qui écoute de la musique. Pourtant, la blonde n'entendait rien dans le couloir vid, si ce n'est ses reniflement peu ragoûtants. *Il s'en fout totalement de la misère des autres* Une haine indescriptible envahit Julie. Ce Serpentard ne pouvait pas être aussi sans-coeur que cela, ce n'était pas dans la nature. Pourtant, il l'était. Il n'écoutait pas la jeune fille et partait dans les escaliers. La jeune fille vit rouge et essuya ses larmes avant de reprendre son souffle afin de lui hurler dessus, mais il se retourna et de nouvelles larmes grimpèrent à ses yeux d'émeraudes, et elle ne dit rien. Rufus soupira, peut-être se disait il qu'il était un misérable, mais il reprit son ascension en la laissant seule dans le couloir. Un fantôme traversa un mur, et un instant la jeune fille espéra que c'était Rufus Eragon. Mais non, c'était l'affreux homme sanglant représentant Serpentard. Marchant le plus rapidement que ses jambes lui permettaient, Julie alla vers sa salle commune, dans les cachots, reniflant et essuyant ses larmes avec la manche humide de sa robe noire. Là-bas, elle se réfugiera dans son dortoir pour pleurer son frère loin de la portée de la méchanceté des autres. Prononçant le mot de passe et traversant le mur, elle rentra tête baissée dans l'escalier qui menait à son lit et une fois arrivée enfouit la tête dans son oreiller, se retenant de pleurer.
Fin du RP, merci !