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21 mai 2019, 17:55
Feu et Braise  PV 
J'attendais avec impatience le moment où le petit de première année surgirait de la fumée. Je ne savais pas d'où il sortirait exactement, mais une chose était sûre : dans cette position, j'avais un avantage sur lui. Je savais où regarder, plus ou moins, tandis que lui n'aurait qu'à foncer pour sortir de la fumée. Quand il sortirait, je le viserai aussitôt et hop !, ce serait fini pour lui. Il serait vaincu.

Mais le petit s'était apparemment décidé à agir autrement : j'entendis une formule que je connaissais bien : Bombarda, et juste après, une explosion. C'était pas mal, mais il n'avait pas de chance : c'était avec ce même sort que j'avais explosé les tympans d'un gars, l'année précédente, en lui collant ma baguette sur l'oreille au moment de lancer ce sort. Et puis, crier la formule avant, ça devenait beaucoup moins intéressant... Il me tardait de savoir faire comme les adultes, lancer des sorts sans même avoir à me fatiguer la langue. L'effet de surprise serait alors total ! Cela dit, le bruit d'explosion me fit tout de même sursauter, mais je relativisai : ce n'était pas grand-chose... Et maintenant, le gamin fondait sur moi, poing levé comme s'il visait la lune. Toujours pas décidé à te servir de ta baguette pour autre chose que pour faire du bruit, hein..., pensai-je.

Je reculai, mais il arrivait vite, et je n'avais pas tout à fait pensé au sort que je lancerai quand il serait en vue. Il arrivait vite, oui, mais... la fille avait fait un truc. Le Première année eut du mal à avancer. Je regardai brièvement le sol, qui était tout bizarre. Comme s'il était devenu mou. La fille fit un commentaire qui n'avait pas du tout lieu d'être, à mon sens. Je fronçai les sourcils et lâchai :

« Tu te prends pour un prof, du haut d'ton mètre vingt, toi ? »

Je soupirai finalement et regardai le Première année :

« C'est hors de question qu'on s'mette d'accord, c'est lui qu'a tort. Moi, j'me bats pas comme un Moldu. Il a qu'à revenir se battre quand il saura utiliser sa baguette pour autre chose que pour faire du bruit. »

Je plissai les yeux, manie héritée de ma mère, et ajoutai :

« Si t'as du fric, j'peux envisager de t'apprendre quelques trucs de sorcier. J'en connais un paquet, j'prends des cours particuliers de duel. Autrement, j'ai pas de temps à perdre avec un minus qui s'obstine à vouloir faire de la boxe dans une école de magie. »

J'avais insisté sur mes cours particuliers, tout en restant assez évasif. Le mot "duel", lui, me plaisait beaucoup. Forcément, puisqu'un jour, je serai le plus grand duelliste du monde.

Siehst, Vater, du den Erlkönig nicht?
Den Erlenkönig mit Kron’ und Schweif?

21 mai 2019, 22:16
Feu et Braise  PV 
Soudain, ses pieds semblèrent s'enfoncer dans le sol. Son élan fut coupé net et il faillit chuter. Heureusement, Blaze parvint à se rattraper avant de tomber sur les fesses -ça aurait été la troisième fois et il aurait commencé à croire qu'il était nul. Règle N°1 : Tu n'es pas nul, c'est les autres qui sont nazes. A commencer par cette fille qui encore une fois, les avait interrompus. Cette fois-ci, Blaze était véritablement en colère parce qu'à cause d'elle, il n'avait pas réussi à frapper l'autre naze. En plus, elle disait encore des trucs bizarres. De quoi se mêlait-elle, franchement ? C'était qui cette fille, pour décider de ce qu'ils devaient faire ou non ! Il ne bougea pas, gardant ses distances avec les deux élèves. Il serra sa baguette magique dans sa main. 

Le Serpentard fut le premier à réagir. Blaze était tout à fait d'accord avec lui mais il ne put s'empêcher de glousser, parce qu'il était quasiment certain que la fille faisait au moins la même taille que Miss Holloway, si toutefois elle n'était pas plus grande encore. Au moins, son hilarité permit à sa colère de retomber comme un soufflé. Cette situation était tellement ridicule qu'elle semblait presque irréelle. Il en perdait presque le besoin de se battre, si ce n'était qu'il était quand même plutôt agacé par cette fille. 

Par contre, l'autre garçon semblait ignorer un fait essentiel. Blaze Rosenberg n'avait jamais tort, et ceux qui prétendaient le contraire étaient des imbéciles. Sauf si c'était sa maman, parce qu'une maman, ça a toujours raison.

Déjà, on commence par renvoyer l'insulte.

« Minus toi-même, tête de nœud ! » fit Blaze tout en tirant la langue au garçon. 

Ensuite, on s'intéresse à ce que l'autre raconte. Il disait peut-être quelque chose d’intéressant, au final. 

« Moi j'ai jamais tort d'abord. Puis j'pense qu'au fond toi t'as rien dans le ventre car t'oses même pas répliquer avec tes poings, tu te caches derrière un bout de bois sous prétexte que c'est plus facile. »

Blaze renifla. C'était quoi, cette histoire de cours particuliers de duel ? Les enfants n'avaient pas le droit de faire de la magie en dehors de l'école. Donc il avait ses cours à Poudlard. Par qui, quand et comment ? Il aurait pu poser des questions pour approfondir le sujet, mais après avoir ainsi apostrophé le garçon, il avait peur de perdre en crédibilité. Et il ne pouvait pas répondre favorablement, car l'autre avait touché à sa fierté.

 « Puis j'ai pas d'fric d'abord. Des cartes chocogrenouilles, à la rigueur, mais j'les donne pas aux nazes comme toi. De toute façon j'ai pas de temps à perdre avec un idiot qui a la tête aussi enflée qu'une citrouille. Même si le plus naze de vous deux, c'est elle. » fit-il en tournant la tête vers la fille. « Pourquoi t'as transformé le sol en chewing-gum ? Si tu voulais un truc impressionnant, fallait me laisser lui coller mon poing dans la face. »

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Appelez-moi Ada ou Lest ! ♦

22 mai 2019, 13:33
Feu et Braise  PV 
Le rictus moqueur qui s’inscrit sur mes lèvres devant la remarque du Serpentard — pas si étrange en réalité, juste un Autre au milieu des Autres — n’est pas forcé. Depuis longtemps, j’ai appris que les insultes se basant sur des mensonges étaient créés à la hâte par désir de se défendre le plus rapidement possible. Si au moins il s’appuyait sur des choses véritables ; les rumeurs à mon sujet sont nombreuses. *Malheureusement*. Pourquoi malheureusement ? Non, j’en suis contente. Peu de gens m’approchent. Cet effet est le seul positif qu’on les rumeurs : empêcher les Autres de m’approcher. La nostalgie m’envahit, car au fond, peut-être que leur parler plus ne serait pas si dérangeant. Mais je ravale ce songe ; tant que je leur arrache ce dont j’ai besoin, tout est parfait. Et cet Autre qui se moque de ma taille alors qu’il ne doit pas être bien plus grand que moi, voir peut-être même plus petit, est la dernière de mes préoccupations. Me comparer à un professeur m’a bien plus touchée, bien que rien ne paraisse sur mon visage pâle. Les Grands sont stupides, ils ne comprennent rien, ils n’écoutent rien. Jamais je ne serai comme eux, *jamais*. Organe précipité, mon cœur s’emballe et résonne bien trop fort. Répliquer est mon seul espoir, mais le Vert et Argent continue. Pour retrouver son nom, il me faut un peu de temps ; tandis qu’il parle, j’analyse ses paroles tout en tentant de me rappeler les fois où je l’ai aperçu. En cours, certainement. Aucun autre lieu ne pourrait être propice à cela puisque je ne lui ai jamais parlé ; finalement, il aurait sans doute mieux valu que nous ne nous parlions pas plus aujourd’hui. Mais cet Autre parle, et au fur et à mesure, un nom me revient en pleine face. Stein. Voilà, Stein. Prénom inconnu, inintéressant. Mais j’ai son nom. Un nom étrange. Sans saveur. Banal, en somme. Comme tous les noms. L’un pourrait se distinguer, parfois ; mais non, jamais. Une enfilade de noms sans intérêt, toujours. Mon cœur sourit un peu quand il déclare que c’est le plus jeune qui a tort ; tout le monde dit toujours que c’est la faute des autres. *Mais c’est la faute des Autres*. Seulement pour moi, seulement pour moi. N’est-ce pas ?

Cours particuliers de duel. J’ai tiqué, je l’avoue. Mon regard a vrillé vers les yeux de l’Autre, tel un détecteur de mensonges. Impossible, bien évidemment. Personne ne prend de cours particuliers de duel, même pas Stein-au-prénom-inconnu. Tant bien même, mon cœur s’affole un peu. Pas de peur, non. S’il faut, ma baguette me servira encore et je lancerai un beau feu d’artifice de sortilèges. Dernier recours, mes jambes ; courir est simple, mais m’enfuir n’aura pas lieu d’être. Je ne m’enfuis pas, jamais. C’est être pitoyable. *Pitoyable*, répète mon cœur. *Tu es pitoyable*, rigole-t-il. Mais non, je ne le suis pas ; et si je le suis, ça changera. Rapidement, trop rapidement, le Serdaigle répliqua. Des mots sans intérêt, des mots sans intérêts, des mots sans *t’oses même pas répliquer avec tes poings, tu te caches derrière un bout de bois sous prétexte que c’est plus facile*. Coup de poing. Ah ! les mots du gosse sont plus efficaces que ses gestes sans sens. Une vérité. Voilà, une vérité. Mon rictus se métamorphose lentement en sourire, la suite m’intéresse peu. Si peu. Rien ne m’intéresse. Je suis comme embourbée dans un Temps qui n’est pas le même que le leur. Jamais le même que le leur. Comme s’ils allaient plus vite, bien trop vite. Qu’est-ce que le Temps, en réalité ? *Rien*. J’assène cette réponse car je la veux réelle, il faut qu’elle soit vraie. Cette chose qui m’étreint et m’oppresse, ce Temps, n’est rien. *Ou Tout*. Mensonge ! SALETÉ DE MENSONGE !

« Cogner avec ses poings, ça déchaine et c’est beaucoup plus exaltant qu’agiter un bout de bois. » Jetés en direction de l’Autre Serpentard, les phrases sont vides de toute passion, vide d’expression. Pourtant, je les pense. Me remémorer la sensation de tenir mon canif dans ma main moite est comme faire ressurgir un passé oublié depuis longtemps. « Mais la Magie, c’est pas qu’des sorts, gamin. C’est tout c’que t’es. Au fond d’toi. Et ça, ça peut pas s’apprendre. Mais ça peut aller avec les coups. C’est pareil. Une force... incroyable. »

Vrillant, mon regard se pose de nouveau sur Stein, après une pause vers le première année. « Cours particuliers d’duel, hein ? » Montre moi ça ? Dis, montre moi ? Je veux bien voir ce que tu es capable de faire, si tu prends vraiment des cours. Mais c’est un mensonge, bien sûr. J’aimerais bien que ce soit vrai, pour pouvoir apprendre. Sans en avoir l’impression, mais apprendre. Mais l’Autre ment, tout le monde passe son temps à mentir. Même moi.
Ce serait bien de ne plus avoir à mentir.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

22 mai 2019, 14:15
Feu et Braise  PV 
Quand le petit de première année me renvoya mon insulte, je fus tout bonnement outré ! J'étais dans mon droit en le traitant de minus, puisque c'était un Première année et que moi, j'étais en deuxième année. Tous les gens des années inférieures sont des minus : quand je serai en troisième année, les Première année et les Deuxième année seront des minus, et ainsi de suite... Et puis "tête de nœud", c'était si bas, si... affligeant, comme dit parfois Maman - c'est un mot qu'elle aime bien, et même si c'est un mot de grande personne, je le trouve très bien, très méprisant et tout. Et tirer la langue, non mais franchement ! Voir surgir ce petit bout de chair humide de sa bouche me dégoûta au plus haut point.

Je soupirai. En plus d'être un gros nul qui ne savait qu'utiliser ses poings et prétendre que la magie était facile, il n'avait même pas de fric. Il perdait définitivement tout son intérêt, même s'il n'en avait jamais vraiment eu. Les cartes de sorciers et sorcières célèbres, je m'en fichais, puisque j'étais persuadé qu'un jour, j'en aurai une à mon nom... Comme Maman, mais en mieux. Les collectionner ne m'intéressait pas, mais figurer dessus, c'était autre chose...

Enfin, pour une fois, la fille dit un truc intéressant. Que la magie, c'était pas que des sorts, c'était tout ce qu'on était. Je bombai le torse pour essayer de la ressentir, comme si en remplissant mes poumons d'air, de l'air de Poudlard, je pouvais mieux sentir cette magie couler en moi. Et en effet, si je ne sentais pas vraiment la magie en moi, je sentais ma fierté ; et c'était un peu la même chose. Parce que ma magie était ma fierté.

Et puis la fille m'interrogea sur mes cours particuliers. Je souris, fier d'avoir réussi à retenir son attention. Le torse toujours bombé, je sortis de mon col la chaîne au bout de laquelle pendait la chevalière de championne d'Europe de duel que m'avait offerte Aude Luneau. La fille ne me croyait pas : ça se voyait sur son visage, et je serai ravi de lui prouver que je disais la vérité.

« Je prends des cours avec Aude Luneau, la directrice de Sainte-Mangouste. Elle a été championne de France et d'Europe de duels, tu savais ? Elle m'a même offert sa chevalière de championne en attendant qu'j'aie la mienne. Et puis je prends des cours avec la directrice, aussi, depuis l'année dernière. »

Pour cela, je n'avais pas de preuves, d'autant que Maman ne m'en donnait plus du tout depuis quelques temps..., mais tant pis. Elle me croirait ou ne me croirait pas. Je pointai finalement du doigt le petit :

« Et toi, tu fais trop pitié à penser qu'ta baguette c'est qu'un bout d'bois. J'me demande comment tu fais pour t'en sortir en cours de Sortilèges. Quand j'étais en Première Année, on nous apprenait à ne faire qu'un avec notre baguette. La prof disait que c'était comme un prolongement d'notre corps. Donc... taper avec sa baguette ou avec ses poings, c'est pas si loin, sauf qu'avec tes poings tu te rends juste ridicule et t'as aucune chance de gagner. C'est moins évolué. »

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23 mai 2019, 15:56
Feu et Braise  PV 
Blaze n'aimait pas la tournure que prenaient les discussions, principalement parce qu'il ne comprenait pas le fait qu'on ne puisse pas toujours être d'accord avec lui. Dans un premier temps, il avait bêtement souri quand la fille avait dit que frapper à la moldue était plus "exaltant", bien qu'il n'ait pas réellement compris ce dernier terme. Il était tout de même persuadé que c'était positif. Néanmoins, son sourire avait rapidement fondu alors qu'elle s'improvisait encore professeur, lui parlant comme s'il avait cinq ans alors qu'elle devait avoir à peine un, ou deux ans de plus que lui. Ce qu'ils étaient agaçants, les gens des années supérieures, à se croire au-dessus de tout et plus intelligents. Et voilà désormais qu'ils parlaient entre eux, ignorant Blaze. 

Finalement, le Serdaigle eut réponse à ses questions concernant les cours particuliers. En entendant les noms des personnes qui donnaient supposément des cours particuliers à la tête-de-nœud, Blaze écarquilla les yeux. Il était partagé entre "T'as graissé la patte de qui pour ça" et "T'es qu'un gros mytho wesh." Pourtant, était-ce si étonnant ? Il y avait bien des familles très riches qui pouvaient s'offrir les services des meilleurs. Le Serpentard lui avait proposé des cours particuliers en échange de fric. Cela en disait long sur ses manières habituelles de procéder. Ses parents avaient probablement glissé une somme importante d'argent à la directrice et à madame Luneau, s'il avait réellement le privilège d'avoir des cours particuliers avec elles. Ou il n'était juste qu'un gros mytho.

En réponse aux critiques du Serpentard, Blaze se contenta de grogner et de le regarder d'un air féroce. Il n'était pas impossible qu'il ait un peu roupillé en cours de Sortilèges. Il préférait de loin les cours de défense contre les forces du mal, considérant que les sortilèges appris avec miss Holloway avaient bien plus d'utilité qu'un truc pour faire briller le bout de sa baguette ou faire léviter des objets. Mais pour l'un comme pour l'autre, étrangement, il n'était pas très doué. Malgré l'aversion qu'il ressentait à l'égard du garçon, le "truc" qui brillait au bout de sa chaîne l'intriguait. 

Il s'approcha pour l'observer de plus près, sans spécialement y avoir été invité. A hauteur du garçon, il demanda :
« Comment qu'on sait qu'c'est une vraie et que t'es pas juste un menteur ? »

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16 juin 2019, 14:18
Feu et Braise  PV 
Je m’excuse sincèrement pour ce retard.

Avouer que la chevalière me fascine est difficile mais je suis obligée de l’admettre. La tête d’aigle est magnifiquement taillée, et le regard de rubis semble vivant. Toujours, j’ai aimé les pierres, et ces deux yeux rouges m’alpaguent. Cette chevalière pend à une chaine passée autour du cou de Stein, et je reste persuadée que l’Autre ne mérite pas un tel objet. Quand il prononce « Aude Luneau », je fronce les sourcils. Ce nom m’est inconnu, et pourtant il me dit quelque chose. Fouillant dans mes souvenirs, j’y extraie celui d’une femme parcourant parfois les couloirs de Poudlard. Beaucoup de rumeurs tournent autour d’elle ; je crois. Jamais je ne m’intéresse aux rumeurs, elles véhiculent beaucoup trop de mensonges pour y daigner accorder de l’attention. Directrice de Sainte Mangouste ; qu’est-ce qu’un hôpital vient faire là ? Sa simple évocation me fait frémir, car l’hôpital, c’est le blanc des murs et le rouge du sang, c’est la terrible annonce, la confirmation de ce que je savais mais que je ne voulais pas croire. Tant de souvenirs sont liés à l’hôpital. Alors cette femme, qui que ce soit, je ne l’aime pas. On ne peut pas être directrice d’un hôpital et être bon, car l’hôpital sauve des vies, mais en laisse d’autres s’achever. Sans doute que s’ils avaient pu sauver Maman, ils n’auraient pas sauvé une autre personne ; *mais c’est pas grave*. Injuste, c’est injuste. Ce gosse qui prétend prendre des cours particuliers avec cette Luneau fait preuve d’un aplomb sans pareil ; je n’ai aucune idée de la réaction appropriée. Ment-il ? Dit-il la vérité ?
Je ne comprends même pas comment une championne de duel — et donc une femme qui a peut-être blessé des gens — peut décider de travailler dans un hôpital — pour donc sauver des gens. C’est idiot, illogique, incompréhensible. Et tous mes souvenirs des fois où j’ai vaguement aperçu cette femme sont flous, trop flous. Mais lorsque le Serpentard continue, il avance autre chose, encore une chose impossible. Des cours particuliers avec Loewy ; la Femme-Ombre, le Mystère. Mon regard sombre devient perçant et quitte la chevalière pour se poser sur lui. Mentir à ce point est un exploit extraordinaire ; la vantardise des Autres est rarement aussi poussée. Ou peut-être dit-il la vérité ; après tout, une telle information ne devrait pas être difficile à vérifier. Loewy n’a pas une tête à donner des cours à un gosse. Même contre de l’argent, non ? *Oui, même contre de l’argent*. Peut-être contre du pouvoir, alors ? Mais elle est déjà directrice de Poudlard, et sa Magie semble couvrir un champ immense de possibles. Qu’est-ce qu’un gamin pourrait lui apporter ? Rien. Stein n’est pas un nom connu, de ce que je sache. Et ça ne m’intéresse pas. La seule chose qui m’intéresse, la seule raison pour laquelle mon cœur bat un peu trop vite, c’est le fait que je n’ai pas l’impression qu’il mente. Et s’il ne ment pas, je veux savoir comment il a fait, parce que *moi aussi j’veux bien prendre des cours avec elle*. Stupide ! C’est idiot, non, je ne veux pas. Je suis simplement curieuse, bien évidemment. Rien d’autre.

Soudain, Stein attise encore un peu mon intérêt en répliquant qu’il a appris à « ne faire qu’un avec sa baguette », ce qui n’est pas complètement con ; je n’avais rien compris à ce cours sur le moment, maintenant je crois savoir ce que cela signifie. Puis le petit avance un argument totalement recevable, et qui me fait grimacer : et si c’était une fausse ?
Avant que Stein ne réponde, j’interviens. Pour avancer la logique. « Il ment pas. » *Et pourquoi pas ?*.

« ‘Fin j’pense pas. Ou alors il est con, et il aurait dû s’arrêter à Luneau. Pour Loewy, ça d’vrait pas être trop dur à vérifier, si t’as envie de perdre du temps avec ça. »

Alors, la question qui me brûle les lèvres décide qu’il est temps que je la prononce. Après un dernier regard à la chevalière, je reporte totalement mon attention sur le Serpentard intrigant. En penchant la tête, je lance ma demande :

« Mais si tu mens pas, dis c’que t’as à apporter à Loewy ou Luneau. Qui t’es, Stein ? » Marquant une pause, je me rends compte que ma gorge est sèche. « Va pas m’faire croire que la directrice donne des cours à des gosses pour le plaisir. »

Qu’il soit un menteur ou non, ça risque d’être intéressant. La vérité, si Loewy lui donne des cours, sera certainement passionnante. Sinon, le simple fait de voir un Autre se démener pour construire un mensonge passable sera suffisamment satisfaisant pour m’avoir fait perdre mon temps. *Alors ?*. Mes yeux brillent en attendant ses paroles, et je m’en veux un peu de me laisser à ce point entrainer dans sa fable incohérente.

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16 juin 2019, 23:45
Feu et Braise  PV 
Au comble de la fierté devant l'intérêt de mes camarades pour ce que je racontais - j'adorais être le centre de l'attention -, je poussai sur mon cou en gigotant pour avoir l'air plus grand et plus digne. Mes yeux bleus regardaient vers le bas, presque fermés, et du dédain à l'état pur aurait pu jaillir de mes pupilles. Je m'apprêtais à répliquer avec indignation que je n'étais pas un menteur, quand la fille bizarre le fit à ma place. Ce qui me gêna le plus, c'est qu'elle insinua que j'étais con. C'était un gros mot, et ce n'était pas quelque chose que l'on devait dire quand on était bien élevé. C'était très moche, tout simplement, et pas vrai du tout par-dessus le marché. Je n'étais pas con. Elle, en revanche, devait revoir son vocabulaire !

La suite me fit me rétracter légèrement. Je rangeai la chevalière dans mon col, considérant que mes camarades l'avaient assez vue, et je rougis. Je mourais d'envie de leur dire qui j'étais. La fille avait posé la question, je n'avais qu'à répondre : "Je suis le fils de la directrice, y a un air de famille non ?" et ce serait réglé. Si facile. La tentation était si grande... Je m'étais toujours retenu de le dire d'emblée, malgré ce désir de faire valoir qui j'étais, mais le fait qu'on me le demande, directement, me poussait à vouloir répondre... Ce ne serait qu'une réponse, après tout. Quand on pose une question, on doit répondre. Ce ne serait pas ma faute.

« Je..., hésitai-je. »

Je suis le fils de la directrice. Je suis son fils. C'est pourtant simple. Et l'interdiction de dévoiler le secret, complètement stupide. Les interdictions sont faites pour ne pas être respectées, non ?

« J'suis... »

Je commençai à paniquer. Et maintenant, ils allaient penser que j'étais en train de mentir, puisque je n'étais pas capable de répondre d'un coup. Je me pris à détester ma mère et ses interdictions, à nouveau, le fait qu'elle me cache comme si elle avait honte de moi. Qu'elle m'ait abandonné, et tout le reste. Tout ce qu'elle était et surtout, tout ce qu'elle n'était plus.

« C'est un secret entre elle et moi. J'ai pas l'droit de le dire, fis-je d'une voix que j'espérais plus assurée que ça. Elle a dû voir que j'étais l'meilleur, c'est tout. »

C'est tout. Je suis Owen Stein, c'est tout. Je commençai à fulminer tout seul. Je crois que j'aurais même pu pleurer, de colère ou de frustration, mais ça leur aurait fait trop plaisir, à ces deux-là. Pour me redonner de la contenance, je serrai les poings et repris d'un coup :

« Par contre, ose encore une fois dire que je suis peut-être con et je vais te prouver qu'elle m'a appris des sorts qui te feraient avoir des cauchemars ! »

Me renfrognant un peu plus, je vissai mes poings serrés dans mes poches et entrepris de faire demi-tour. Je me retournai finalement à nouveau pour lancer un regard noir au plus petit et dis :

« C'est pas ma faute de toute façon. J'ai proposé au naze de l'aider, j'lui ai dit pourquoi il avait intérêt à dire oui et il veut pas. Bah tant pis pour lui. Reste nul toute ta vie, c'est pas mon problème. »

C'est pas ma faute de quoi ? Qu'est-ce que ça venait faire là ?

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20 juin 2019, 11:59
Feu et Braise  PV 
En attendant la réponse de la tête-de-nœud, Blaze observait la chevalière non sans une certaine envie.  D'après la Poufsouffle, il ne mentait pas. Elle posa ensuite une question pertinente. Stein rangea la chevalière, soustrayant celle-ci à la vue du Serdaigle qui recula alors de deux pas et croisa les bras. Il semblait hésiter pour répondre. Comme s'il cachait un secret qui lui brûlait désormais les lèvres. C'est du moins la fugace impression qu'eut Blaze. Mais c'était ridicule : cela crevait les yeux que ce n'était qu'un gosse de riche, et rien d'autre. Quand il avoua finalement qu'il y avait bien un secret, un sourire sourire satisfait naquit sur les lèvres de Blaze. Son explication -il prétendait être le meilleur, semblait si peu crédible que le petit Serdaigle faillit en rire. En plus, voilà qu'il s'énervait désormais. Ce gars n'était vraiment pas net.

Le Serpentard, tout en faisant demi-tour, adressa encore quelques mots à Blaze. Ce dernier avait l'impression d'être passé à côté d'une opportunité intéressante. Mais sa fierté lui interdisait de céder si facilement à quelqu'un qui l'avait énervé et qu'il n'avait même pas réussi à frapper correctement. Il deviendrait fort, lui aussi. Autrement. Un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres.

« Ouais t'inquiète, j'négocierai avec mes parents pour qu'ils envoient des peau-de-vin à euhhh... miss Holloway et... mhh... Dallan Blackwave ? Comme ça ils me donneront aussi des cours particuliers et je deviendrai encore plus fort que toi et je te rétamerai. Allez, salut ! » s'exclama-t-il en lui adressant un signe de la main. Peau de vin. Blaze ne se souvenait plus où il avait entendu cette expression, mais le vin était probablement un animal atypique et très rare pour que les politiciens et personnes influentes se l'arrachent autant. Bien sûr, ses parents n'avaient pas les moyens de se procurer la peau d'un tel animal mais un peu de bluff ne faisait jamais de mal.

Mais s'il y avait réellement un secret qui liait Stein et la Directrice, Blaze le petit enquêteur dans l'âme percerait ce mystère. Faire éclater les vérités cachées, c'était sa spécialité. Même si d'autres prétendaient qu'il avait tort, il était persuadé d'avoir découvert que Alice Sangblanc était une espionne française legilimens aussi vieille que son pays d'origine1 et que le Calmar Géant était en réalité Godric Gryffondor2 3 4. Découvrir le secret du Serpentard ne serait probablement pas très difficile. De plus, Blaze avait cru comprendre que s'il continuait à faire beaucoup de bêtises, il finirait peut-être dans le bureau de la Directrice. Justement, il pouvait s'en aider : il redoublerait d'ingéniosité pour trouver des bêtises encore plus grosses à faire, pour être envoyé dans son bureau et ensuite, négocier avec elle : il lui ferait croire que le Serpentard avait déjà tout dit pour qu'elle s'en offusque et révèle malgré elle ce que le garçon ignorait encore. Et si jamais c'était un secret méga giga gros de la mort qui tue, il pourrait peut-être négocier quelques cartes Chocogrenouilles rares pour que la Diretrice achète son silence. Enfin, il fallait quand même qu'il demande à Fiss avant si c'était une bonne idée, car il avait lui-même du mal à distinguer ce qui était intelligent à faire de ce qui ne l'était absolument pas. Bref, c'était à réfléchir. 

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08 juil. 2019, 16:51
Feu et Braise  PV 
Désolée pour ce retard.

À peine ma question prononcé, Stein commence à rougir. Envolé, son air arrogant et fier. Le voir soudain à balbutier, gêné, me fait ressentir quelque chose d’étrange. De la fierté, bien entendu, pour lui avoir fait ravaler un tant soit peu sa supériorité. Mais également quelque chose comme de la honte ; c’est stupide, gêner les Autres et les rabaisser dans leur arrogance est toujours plaisant. Le vert et argent bafouille, commence à prononcer quelques mots, puis s’arrête. *Tu es qui ?*. Un semblant de fausse assurance retrouvé, il lance que c’est un secret, et que c’est parce qu’il est le meilleur. La seconde partie de sa phrase se fait tout de suite oublier, mais je reviens sur ce secret. Un secret entre la directrice et un élève, c’est un Secret. Un de ceux qui sont importants, grands, et qui procurent une satisfaction immense quand on les découvre. L’envie de secouer l’Autre pour le forcer à m’avouer son Secret me prend, mais je ne peux pas. Ce n’est pas le genre d’Autre qui obéirait, je crois.
Aussitôt après, il reprend en me menaçant, et mes lèvres s’étirent en un grand sourire moqueur. Les enfants qui ne supportent pas les grossièretés, j’en connais beaucoup, mais les adultes sont quand même les pires, habituellement. Pas de gros mots par-ci, pas de gros mots par-là. Même Papa est comme ça. Et pourtant, n’est-ce pas un moyen comme un autre de s’exprimer ? Pourquoi les créer si c’est pour les interdire ? Sa menace de me faire faire des cauchemars me fait froncer les sourcils d’un air amusé. *J’fais déjà des cauchemars, bien pire que tout c’que tu pourrais m’infliger*.

Soudain, Stein se lance dans une tirade du pas-ma-faute. C’est pas ma faute si tout le monde est méchant, c’est pas ma faute si vous me croyez pas, blabla. Les Autres sont des habitués de ces tirades là ; c’est stupide. Pourquoi ressentent-ils le besoin de se laver ainsi les mains, de se soustraire à toute responsabilité ? Pourquoi ne pas être fier de ce qu’ils font ? *J’comprends rien*. Puis il commence à s’en aller, et le petit lui sort alors toute une explication idiote pour lui dire qu’en fait, c’est lui le meilleur. Magnifique. Ils en deviennent pitoyables ; et je suis également pitoyable à rester les regarder.

Mais le Secret de Stein me titille toujours : il est là, juste devant moi. Alors quand je me rends vraiment compte que le garçon part et que je perds l’occasion de découvrir quelque chose, je lui lance avec fierté :

« À quoi ça sert d’être quelqu’un et d’avoir un secret si t’oses même pas l’dire ? J’suis sûre que t’en as honte. Ouais, ce secret, i’ t’fait honte. Sinon tu nous r’garderais droit dans les yeux et tu nous l’dirais. Et tu s’rais pas en train de répéter c’est pas ma faute, c’est pas ma faute comme un gamin. »

Parler sans respirer n’est pas dans mon habitude et je dois reprendre mon souffle à la fin. Mon ton a viré à la caricature d’un petit enfant vers la fin de ma phrase, et je fixe Stein. Il est là, juste devant moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que sa fierté ne lui permettra pas de rester indifférent à mes paroles.
Et moi, je veux toujours comprendre son Secret.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

08 juil. 2019, 18:07
Feu et Braise  PV 
Ce que dit le garçon ne m'intéressa pas du tout, parce que je savais que ce n'était fait que pour m'impressionner mais que c'était du vide. Moi, je disais la vérité, même si personne ne me croyait. J'avais au moins ça que lui n'avait pas. Je ne fais pas le malin dans le vide, moi. Je soupirai simplement et voulus continuer ma route, quand j'entendis un mot, un simple mot, qui me fit presque frémir les oreilles.

Honte. Je me raidis et je sentis mes membres trembler. J'ai cru que j'allais pleurer, comme ça, instantanément. Peut-être que j'ai pleuré, à l'intérieur. À l'extérieur, je ne sais pas, j'aimerais croire que non. En fait, sans doute que si. Je détestais quand ça faisait ça. Quand je sentais que je devenais tout rouge et tout chaud, quand mes lèvres tremblaient sans que je puisse les arrêter, quand mes yeux commençaient à me chatouiller et à devenir humides. Je détestais pleurer, et donc, je détestais ceux qui me poussaient à pleurer. De quel droit pouvaient-ils contrôler ainsi certaines parties de mon corps - mes yeux, mon cœur ? Ils n'étaient que des formes dans le monde qui me ressemblaient, avec deux bras, deux jambes, une tête, mais qui n'étaient pas moi. Ils n'étaient que des figurants, des personnages secondaires de l'histoire de ma vie, et pourtant, dans ces instants, ils pouvaient me contrôler. C'était une grande question de la vie dont la réponse m'échappait totalement. Pourquoi cette fille pouvait-elle me faire pleurer ? Pourquoi Maman pouvait-elle me faire pleurer ? Les gens sont comme des oignons. Quand on les approche trop, on se met à chialer. Je déteste les oignons, et je déteste les gens encore plus.

Honte. La honte, c'est le sentiment qu'on a quand on fait quelque chose qui ne convient pas aux autres. Moi, je n'avais pas honte, sauf quand les gens me faisaient pleurer. J'étais fier, en général. Mais la honte, était-ce ce que Maman ressentait vis-à-vis de moi ? Ce secret, il te fait honte. Pas à moi. Et à elle, est-ce que ça lui faisait honte ? Papa disait que c'était pour me protéger qu'elle ne disait rien à personne, et qu'il fallait respecter ça, parce qu'elle avait raison. Mais moi, j'ai toujours cru qu'elle était partie pour s'occuper des autres enfants, ici, à Poudlard. Des gens comme cette fille, et comme ce garçon. Des gens cruels ou débiles, parfois les deux. Elle m'avait quitté pour s'enfermer dans ce château avec des enfants-oignons. Malgré tout ce que Papa pouvait dire, ça ne pouvait qu'être ça : elle en avait eu marre d'être ma mère, ou bien elle avait honte de moi ou de tout ce que je représentais, et voilà, elle m'avait abandonné.

Les adultes autour de moi m'ont répété que ma mère m'aimait. J'ai essayé d'y croire, plusieurs fois. Par moments, ça m'a semblé vrai. Mais ça ne collait pas avec ce qu'elle faisait. Les gens normaux n'aiment pas comme ça, je crois ; les mères normales ne partent pas sans rien dire et ne reviennent pas comme des fleurs des années après en disant que pendant tout ce temps, tout ce qu'on avait raconté était un mensonge. Les adultes normaux mentent, oui, ils disent que c'est pour le bien des enfants, et tout ça ; mais ma mère était pire que les adultes normaux. Certains élèves disaient qu'elle était méchante. J'en étais désormais convaincu : ils avaient raison et je la détestais ; je les détestais, eux aussi, d'avoir eu raison et d'en avoir été sûrs et certains avant moi. J'ai toujours espéré la connaître mieux que les autres. Au moins, maintenant, je savais ça.

La gamine avait détruit tout ce que les adultes autour de moi avaient désespérément tenté de reconstruire. L'amour. J'ai essayé de me forcer à l'aimer, à l'admirer, à être fier. Je l'aimais, quand j'étais plus petit : je ne sais pas comment j'ai pu. Après, je l'ai haïe de tout mon cœur. Et puis ça allait mieux. Et là, retour à la case départ. Tout ça, à cause de cette fille qui ne comprenait pas que ce n'était pas ma faute.

J'étais figé dans ce couloir, tremblant et en pleurs, dos à ceux qui, de victimes, étaient devenus mes bourreaux. J'aurais voulu lui dire mon secret, à cette fille. Comme ça, ce serait fait. Mais si ma mère avait honte de moi, alors j'avais honte qu'elle ait honte et qu'elle fasse de moi son secret. Sa honte devenait la mienne, en somme.

Alors, j'ai serré les poings et les dents, j'ai froncé les sourcils, j'ai contracté si fort tous les muscles de mon corps que je ne pouvais plus respirer. J'ai rentré la tête dans mes épaules et ai courbé le dos, puis j'ai tourné mon visage tout rouge et trempé de larmes vers la gamine. Je lui ai hurlé de la fermer et j'ai rajouté une insulte derrière, puis je suis parti en courant.

Les adultes, les enfants, tous des pires. Tout ce qui n'est pas moi est mauvais.


Fin du RP pour moi, merci à vous pour vos belles plumes et ce tournant inattendu !

Siehst, Vater, du den Erlkönig nicht?
Den Erlenkönig mit Kron’ und Schweif?