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11 mai 2019, 17:44
Feu et Braise  PV 
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~ Blaze Rosenberg, première année ~

Mi-avril, 2044
Quelque part dans les couloirs


ARGH ! C'était vraiment trop pas juste. La vie était trop dure ! Trop cruelle ! Pourquoi les gens avaient tous de bonnes notes et pas lui ? Certains travaillaient même pas -comme lui, et pourtant, ils avaient quand même de bonnes notes ! Pourquoi avait-il encore eu un Désolant en Histoire de la magie alors que pour une fois, il avait fait l'effort de travailler un minimum son devoir ? Non, décidément, Blaze ne comprenait pas. Et désormais, il brûlait à l'intérieur, comme une petite bouilloire trop longtemps restée sur le feu. La colère était là, comme toujours. Tapie dans un petit coin, elle guettait la moindre faiblesse pour bondir sur sa proie. Elle commençait par l'attaquer au creux de son ventre, puis elle remontait à son cœur et à sa gorge -qui aussitôt se serrait, et enfin, elle s'emparait de son cerveau, et là, il ne répondait plus de rien. 

Pourquoi Elian Kernac'h ? Cela ne lui suffisait pas de s'emparer de son frère -maintenant, il voulait aussi son cœur ? C'était quoi cette histoire, pourquoi il lui tenait la main dans les couloirs ? Il savait plus marcher, c'était devenu un bébé, il avait besoin qu'on lui tienne la main comme un enfant ? Pourquoi ? Et il avait entendu de drôles de choses concernant son frère et ce Poufsouffle. C'était ridicule !

Et maman, argh ! Blaze poussa un cri de rage et frappa dans le premier objet à sa portée. C'était une de ces armures de chevaliers qui bordaient certains couloirs. Ridicule, nous n'étions plus au Moyen-Age, pourquoi y avait-il encore ce genre de trucs au Château ! Faut se mettre à jour les gars ! Maman n'arrêtait pas de dire qu'il devait grandir, que c'était un bébé dans sa tête mais le château non plus il grandissait pas, il avait encore des armures de chevalier alors que ça faisait longtemps que les moldus ne s'habillaient plus en armure. 

Il frappa à nouveau dans l'armure -encore et encore, tout en rugissant de colère. Maman lui avait dit qu'il devait travailler plus à l'école -c'était pas juste, elle disait pas ça à ses frères ! Solal lui, il n'avait que des félicitations. Bon d'accord, il n'avait aussi que des bonnes notes, mais c'était pas une raison. Et puis c'était frustrant aussi de ne pas pouvoir jouer au Quidditch, fichu vertige ! Comme son père ! Est-ce qu'un jour il finirait malheureux comme lui ? Et... et !

Pourquoi encore des haricots verts au dîner ? Et encore une fois, y avait plus de confiture de mirabelle au petit-déjeuner ce matin ! Il en était certain -c'était les grands qui avaient tout mangé, sans en laisser aux Première année. Ils étaient vraiment trop nazes ! Il frappa encore dans l'armure avec ses petits poings. Et pourquoi les garçons du dortoir n'arrêtaient pas de lui dire de ranger ses affaires ? C'était RANGÉ ! Bande d'aveugles ! Ouvrez les yeux ! ARGH ! Encore une fois, son poing s'abattit sur l'armure de métal. Il avait mal, un peu. 
Dernière modification par Ada Noestlinger le 11 mai 2019, 22:16, modifié 4 fois.

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11 mai 2019, 18:47
Feu et Braise  PV 
Des boum! boum! clac! venaient du couloir. Ça faisait un bruit de casseroles. Autant vous le dire, c'était fichtrement désagréable pour mes oreilles délicates. Je grognai un peu et m'avançai dans ce couloir, regrettant de devoir passer par-là pour accéder à ma prochaine salle de cours. J'étais persuadé que c'était Peeves qui faisait encore des siennes, en lançant des objets un peu partout. Mon sac sur l'épaule, une main tenant la bandoulière et l'autre dans la poche de mon pantalon, j'avançai d'un pas traînant, baissant la tête. Ces petits détails, c'était le genre de trucs qui pouvaient me rendre facilement grognon.

Je m'avançai dans le couloir en tâchant d'ignorer au mieux les bruits métalliques. Plus je marchai sans regarder devant moi, désireux d'éviter le regard de Peeves, plus le bruit étant fort. N'y tenant plus, je relevai la tête et découvris un gamin qui tapait dans une armure. Il devait avoir mon âge - ou peut-être un peu plus jeune : je ne l'avais pas vu l'année dernière. Je me stoppai, soudain pris d'une illumination. S'il voulait se battre, celui-là, qu'il s'en prenne à quelqu'un qui puisse riposter ! Je regrettai de ne pas connaître de sortilège pour faire s'animer les armures - j'étais pourtant sûr qu'il en existait un, puisqu'on les voyait de temps en temps bouger, comme s'il y avait quelqu'un à l'intérieur. En revanche, je connaissais au moins un sort qui pourrait faire paniquer un peu mon camarade...

Je me planquai au coin d'un mur, brandis ma baguette et la pointai sur le bras d'une armure.

« Wingardium Leviosa..., murmurai-je, tournant et abaissant ma baguette. »

Le bras se leva lentement avant de retomber bien plus brutalement. Il n'avait pas touché le garçon, mais cela pouvait suffire à le faire flipper un peu. Je sortis de ma cachette, rangeai ma baguette et, l'air de rien, je dis :

« Si tu veux t'battre, fais-le au moins avec quelqu'un qui te rendra tes coups... »

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11 mai 2019, 21:47
Feu et Braise  PV 
Herschel, c’était vraiment le pire. Son soi-disant meilleur ami avait commis la pire traîtrise inimaginable. Il avait eu l’audace de ramasser toutes les affaires de Blaze qui traînaient, et de tout déposer sur son lit. Parce que oui, même malgré le passage régulier des elfes de maison qui faisaient un petit coup de propre toujours bienvenu, le Serdaigle avait tendance à s’étaler peut-être un peu trop. Mais ce tas de fringues sales sur son lit, c’était immonde ! Herschel avait vraiment abusé –et si son doudou avait rendu l’âme, suffoquant sous ses sous-vêtements sales ? Blaze ne lui aurait jamais pardonné. Il frappa à nouveau de toutes ses forces dans l’armure –ce coup-là était pour Herschel-le-traître.

Mine de rien, ça faisait un bien fou de se défouler ainsi. Il s’apprêtait à faire tomber un nouveau coup quand un mouvement attira son attention. Lentement, un bras de l’armure se souleva. Il... il était possédé ! Blaze lâcha un cri fort peu masculin et tomba sur les fesses sous l’effet de la surprise. L’a...l’armure allait lui rendre ses coups ? Le bras retomba brutalement. C...c’était quoi ce truc ? Le garçon se redressa promptement et adopta une position défensive. Si l’esprit de l’armure souhaitait en découdre avec lui, alors il était prêt à combattre. Ce n’était pas un tas de ferraille qui lui ferait peur, pfuh ! Surtout s’il bougeait aussi lentement.

Blaze entendit une voix à sa gauche. Il se tourna vers celui qui lui avait parlé. C’était qui, lui. Il ne le connaissait pas. Un deuxième année, peut-être ? Il n’avait pas le souvenir de l’avoir déjà croisé en salle de classe.

« T’es qui. » grogna Blaze. Il bomba le torse, essayant de se redonner une contenance. L’avait-il vu tomber ? Par prudence, il se décala de l’armure : il ne pouvait pas affronter deux adversaires en même temps. Il toisa le garçon. ‘Manquait pas de toupet celui-là, l’interrompre alors qu’il était occupé avec quelqu’un d’autre. « Ah ouais, comme toi par exemple ? Tu veux t’battre c’est ça, hein ? J’te préviens mon gars, j’en ai déjà battu des plus costauds que toi. » Caleb West, un voisin de quatorze ans à qui il avait cassé le nez pouvait en témoigner. Tout en faisant craquer ses doigts, il s’approcha du Serpentard avec un air décidé. Ses phalanges le lançaient un peu. Taper dans une armure, c’était pas très intelligent et finalement, ça faisait un peu mal. Il n’avait pas trop envie de se battre –ses précédentes bagarres au sein de l’école ne s’étaient jamais bien terminées. Mais si l’autre le provoquait, il n’allait pas rester sans rien faire. Puis il avait une sacrée tête à claques, il avait trop envie de lui mettre son poing dans la figure.

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11 mai 2019, 21:56
Feu et Braise  PV 
16 AVRIL 2044
2ème couloir du 3ème étage — Poudlard

Thalia, 12 ans
2ème année

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Marcher en lisant est une sensation horrifiante. Marcher en lisant et non lire en marchant ; marcher passe ici après le fait de lire, c’est une action ajoutée, et c’est cet ajout qui est horrible. Mes jambes bougent sans savoir parfaitement où elles vont, et elles forcent mon regard à se décrocher des pages de temps en temps. Rarement, mais bien plus que ce devrait être. Les couloirs que j’emprunte là, sans même avoir une destination particulière, ne sont pas de ceux que je connais par cœur. M’enfuir du dortoir des filles était pourtant profondément nécessaire. Mes tympans vibrent encore du boucan qui y régnait ; les Autres, Jaunes et Noirs ou non, sont incapables de se taire un peu. Si encore ils hurlaient. Les cris déchirent les oreilles et marquent les esprits, ils font vibrer mon corps tout entier et c’est une sensation profondément exaltante. Mais le bruit qui règne dans le dortoir est un de ces bruits si désagréables et dérangeants, de ces discussions sans intérêt, ces rumeurs incessantes qui arrachent les sens et m’empêchent de me concentrer. Aujourd'hui, ces étages étaient plutôt calmes, et mes pas étaient le seul son troublant leur silence parfait. Parfait pour tenter de comprendre ces notes laissées par Emily : les notions étudiées en troisième années étaient là profondément intéressantes, mais tout aussi impossibles à saisir. Emy me passe ses anciennes notes sans prendre garde au fait qu’elle devrait peut-être les simplifier ; elle me croit suffisamment intelligente pour les comprendre. L’intelligence n’est pas ce dont je manque, mais cette Grande est surdouée, contrairement à moi. Tout saisir n’est pas encore à ma portée ; ce n’est qu’un but dont je m’approche progressivement.
Et ce passage me déconcerte particulièrement. *ELLE M’SOÛLE !* décide finalement de me hurler ma conscience, m’enlevant au passage toute chance de comprendre finalement cette aberration. J’y reviendrai plus tard. M’avouer vaincue n’était pas une chose qui arriverait, je ne suis pas une enfant vaincue, juste une enfant gagnante qui deviendra puissante. Assez puissante pour déglinguer Emily Smith la prochaine fois qu’elle me donne des parchemins incompréhensibles, puis me blottir contre elle sans avoir à m’excuser. *Emily*. Je pense de plus souvent à elle ces derniers temps, et je ne suis pas certaine d’apprécier cela. La voir à quelques mètres de cette fille là m’avait tordu l’estomac. Ses yeux étaient écarquillés, sa tête un peu penchée, tout son corps tendu pour capter le moindre mouvement de l’Autre. Sa face m’était revenue aussitôt : c’était elle dont la photo était sur la table de chevet d’Emy il y a plus de trois ans. Elle. Son nom m’est inconnu, et c’est la dernière chose dont je me préoccupe. Ma seule certitude est qu’Emily la regarde étrangement, et que je suis la seule qui devrait intéresser Emy. Nos discussions sont bien trop précieuses pour que je les perde devant une Grande de sixième année. *Si elle m’vole Emily, j’la tue* décidé-je finalement. *J’la perdrai plus jamais*.

Fracas. Mes pensées s’interrompent aussi brutalement que ma marche. Une nouvelle explosion de son retentit, et j’occulte tous mes autres sens pour laisser mon ouïe déterminer l’origine du bruit si impressionnant. Un couloir, maximum deux. Tumulte fascinant. Un métal qui se décroche, se tord, retentit et hurle son mécontentement. Des myriades de marteaux métalliques frappant sur une horreur tout aussi protégée de métal pour la tuer, la détruire. Emily sort de mes pensées en quelques fractions de secondes, ou plutôt je la déloge. Le boucan est bien plus impressionnant. Une vacarme sans nom. *Gueulez !*. Tous mes membres frémissent de bonheur tant c’est sublime. Mes oreilles sont transcendées, déchiquetées par ce hurlement bestial provenant d’une source inconnue. Si je trouve celui qui réalise cette merveille, je le tue : je suis certaine que cet Autre est bien trop petit par rapport à la magnificence de ce qu’il Créé. Car c’est une fichue Création, magnifique, qui explose et transcende.

Mon morceau de parchemin abandonné dans ma poche, dépassant un peu, je me mets en marche. D’un pas tranquille et souple, sur la pointe des pieds pour ne pas déranger le bruit. Légèrement empressée peut-être, tant l’origine de cette merveille m’attire. Les explosions de sons sont des horreurs superbes comme je les aime tant : elles me ressemblent parfaitement.

Stoppant mon avancée, je me plaque contre le mur de pierre en voyant un gamin. Non, pas un gamin. Vert et Argent, mon âge environ. *Moche* décrété-je. Seul son dos m’apparait, mais sa posture et sa baguette qui s’agite me déplait : il fait quelque chose par derrière. C’est stupide. Assumer est mon occupation préférée : détruire les choses puis les assumer. Si terrible que ça puisse être, c’est une obligation. Alors m’approcher est également une obligation, m’approcher pour voir ce qu’il fait exactement. Progressivement, je l’observe remuer son bout de bois en direction d’un autre gosse. Lui ! *LUI !*. Celui qui m’intéresse : l’Origine ! Celui qui produit tout. Celui qui Créé. Un gosse, furieux. Une rage bien moins sublime que celle de Tally Jenkins, mais belle à regarder tout de même. Observer les Autres en fureur est une occupation particulièrement satisfaisante. Leur brasier allumé est parfois beau, bien plus beau que leur tronche ou leurs mots blessants.
Mais le premier est si bizarre. Dans le dos de l’Origine, il exerce sa Magie de gamin, puis soudain, il s’avance. *’l’assume ?*. S’il agit réellement cette fois, s’il assume ses actes, ce pourrait être intrigant à observer. C’est un enfant bizarre, l’Étrange ; celui qui se cache puis qui se dévoile.

Quand l’Étrange parle, je me fixe sur ses paroles qui dérangent le vacarme pour en créer un autre. Un flux tumultueux, de paroles cette fois. De défi. *Ah !*. Le défi est toujours intéressant. Qu’il soit relevé ou non. À moi d’ajouter ma touche dans ce défi. Le premier, l’Origine, risque d’avoir peur devant le sort de l’Étrange. Il pourrait arrêter le boucan, et ce serait insupportable. Ma baguette trouve naturellement sa place dans ma paume, prête à l’emploi, sa surface chauffant légèrement sous la pression de ma Magie. Une harmonie. Entre ma baguette et le flux bruyant de mes pouvoirs. Puis l’autre, le Serdaigle, réplique. Mais arrête de frapper ? IL ARRÊTE DE FRAPPER ? Si le vacarme n’est plus là, le seul moyen possible de rassasier ma soif de colère est le défi.

« Flambios. »

Résonnant dans l’air, la formule tranche avec le léger silence qui suit le défi du Serpentard. Agitant ma baguette, sa pointe dirigée vers le sol devant l’Étrange. Lorsque le son finit de résonner dans l’air, des lettres enflammées se dessinent sur la pierre, inclinées de manière à ce que les deux Autres puissent lire.

Impressionnant mais peut faire mieux.


Troisième parchemin à propos des Chinois. Ma certitude est presque certaine : Emily m’a dit qu’un de ceux qui s’étaient présentés devant Chu-Jung avait inscrit ça ; le moyen m’importe peu, Flambios est un de ces sorts qui me font vibrer et que j’apprécie particulièrement. Ma trace, laissée par les flammes. Comme sur le bouquin que j’ai offert à Saul-le-Trop-Petit. Si un des gosses a réellement écrit ça pour le Chinois, il possède un minimum d’intelligence. Cette inscription correspond parfaitement au Chu-Jung découvert durant la dernière épreuve. Et à l’Étrange planté devant moi. Et au gosse qui frappe les armures. Alors, j’ai le droit de m’inspirer. Et si je n’ai pas le droit, je m’en fiche bien. *J’fais c’que j’veux*.

N’est-ce pas ?


Ma touche.
Ma marque.
Mon défi.
*R’lève le !*.
M’avançant pas par pas, je finis adossée au mur, entre les deux Autres. Sur mes lèvres flotte un sourire qui défie l’Étrange Serpentard et l’Aiglon. Impressionnant. *Aucun doute là d’ssus*, son idée était bonne, et la réplique du Bleu et Argent attise ma soif de défi. Mais peut faire mieux. Eux deux. Se battre ? Ou prouver une Magie plus belle qu’une simple lévitation. N’est-ce pas ? Et ceci était le seul moyen de les attirer vers une colère certaine, une rage puissante. Ou pas. Juste une démonstration de Magie, quelque chose pour rassasier mon envie de frapper quelque chose pour détruire le carcan du Château.

Si l’intervention de Thalia dérange, je supprimerai ce post sans problème. Mais il est marqué deux personnes ; alors, je tente.
Dernière modification par Thalia Gil'Sayan le 02 nov. 2019, 19:12, modifié 1 fois.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

11 mai 2019, 22:52
Feu et Braise  PV 
La provocation de mon camarade inconnu m'arracha un sourire plus moqueur encore, qui se transforma vite en rire franchement humiliant. Je balançai ma tête en arrière et fis tressauter mes épaules, désireux d'exprimer à travers ce rire à moitié factice tout le dédain que j'éprouvais pour ce gars-là. Malgré tout, je gardai une certaine distance entre lui et moi : avec mes poings, je n'aurais pas l'avantage. Je repris enfin mes esprits, et alors que j'allais répliquer quelque chose qui aurait dû être mémorable - quelque chose sur les Cracmols, probablement, du même goût que ce que j'avais dit à Jack, le garçon qui m'avait frappé durant mon premier trajet à bord du Poudlard Express -, une inscription apparut sur le sol. Impressionnant mais peut faire mieux. Alors que je me demandai de quel droit le sol pouvait m'adresser un tel message, car j'imaginai qu'il m'était exclusivement destiné comme tout devait l'être, je vis cette fille, une banale Poufsouffle, qui nous regardait en souriant bizarrement. C'était certainement elle, le message. Elle avait une attitude de commentatrice. Le genre que je déteste.

« T'as perdu ta langue, la figurante ? »

En la regardant plus attentivement, je m'aperçus que c'était une fille de mon année. Je ne lui avais jamais vraiment parlé, parce qu'elle ne m'intéressait aucunement, mais je n'avais pu m'empêcher d'entendre des choses sur elle, comme quoi elle n'était pas normale. Je soupirai. Forcément, qu'elle était normale, c'est simplement qu'elle se donnait un genre, qu'elle faisait style de ne pas l'être. Le genre que je déteste.

Je me concentrai à nouveau sur le Serdaigle. Je levai le menton et de ma main droite,  je sortis ma baguette, pour mieux la caresser de ma main gauche. J'arborai un sourire en coin. Bref, je décidai de sortir le grand jeu. Je ne crois pas qu'au début, j'avais l'intention de me battre avec lui. Mais plus la possibilité s'approchait de moi, plus c'était tentant. Moi aussi, je voulais taper dans un truc, faire du mal à un truc, même si le truc en question était un petit.

« J'me bats pas comme un Moldu, moi. Si tu veux vraiment qu'on se batte, mets-y du tien, j'ai pas qu'ça à faire. »

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12 mai 2019, 10:57
Feu et Braise  PV 
Qu’est-ce qu’il avait l’autre, à rire comme une baleine. Il lui manquait une case ou quoi ? Quelque part, son attitude lui rappellait Azaël Liderick. Lui aussi, il avait arboré cet air hautain si détestable alors que les deux garçons se disputaient. Liderick avait un sourire affreux. Et c’était le seul garçon de Poudlard qui avait battu Blaze à plate couture. Pfuh, ce n’était qu’un coup de chance. Blaze n’était pas dans son assiette ce jour-là.

D’étranges lettres enflammées apparurent sur le sol.*Pouah, c’est mal écrit, j’arrive pas à lire* pensa-t-il en se penchant sur l’inscription. Impressionnant mais peut faire mieux. Trop bizarre. Le Serpentard n’ayant rien fait qui puisse être considéré comme « impressionnant » jusque-là ; à part si son horrible rire constituait une performance quelconque, le garçon prit le message pour lui. Il bomba encore un peu plus le torse et sourit avec satisfaction. C’était le genre d’appréciation qu’il aimerait bien voir un jour apparaître dans son bulletin de notes.

Ah, il y avait une fille bizarre adossée au mur. Une Poufsouffle. Ça venait d'elle, le message ? Pourquoi elle parlait par le biais du sol ? Elle était muette ? Blaze hocha vigoureusement la tête, approuvant la remarque très pertinente du Serpentard –ah, il n’était pas si bête qu’il n’en avait l’air ! Si elle était muette, était-elle aussi sourde ? *Imbécile, elle pourrait pas étudier à Poudlard si c’était le cas !* Dans le doute, mais aussi parce qu’il n’avait rien de spécial à lui rétorquer, il se contenta de lui adresser un pouce levé qui voulait dire « Lu et compris. », accompagné d’un petit sourire parce qu’elle avait quand même une bonne bouille.

L’autre garçon avait sorti sa baguette magique. C’était mauvais, ça. Heureusement, Blaze avait de meilleures notes en défense contre les forces du mal qu’en histoire de la magie mais il n’en restait pas moins plutôt nul pour lancer des sorts. Il n’aurait clairement pas l’avantage, surtout face à un type plus grand qui en connaissait probablement plus que lui.

« T’as un problème avec la façon d’se battre des moldus ? C’quand même plus classe que d’agiter un bout de bois. » Et pourtant, il n’était pas né-moldu. Né de deux parents sorciers, il avait baigné dans la magie dès sa plus tendre enfance. « Quand on s’bat, on fait avec les armes qu’on a. Moi ma meilleure arme, c’est mes poings. Tant pis pour toi. » lâcha-t-il en toisant son adversaire avec un air dédaigneux. Il ne le connaissait même pas, ce gars. Qu’est-ce qu’il lui reprochait, déjà ? Boh, rien. Blaze était juste énervé, et l’autre l’avait invité à la bagarre. Il lança un regard noir à la Poufsouffle. Elle n’avait pas intérêt à s’interposer.

Il prit appui sur ses jambes et s’élança vers son adversaire. Il jeta un bref regard vers son visage. Ce n’était pas là qu’il comptait frapper, mais c’était pour faire diversion. Une feinte. Puisqu’il l’attaquait de front, il devait faire attention à ne pas être trop prévisible. En espérant être assez rapide pour que l’autre n’ait pas le temps de lancer un sort. La distance à parcourir était très courte et Blaze avait de bons réflexes. Ça pouvait se faire. Une fois proche de sa cible, poings serrés, il esquisserait un premier mouvement en direction de son nez. Normalement, l’autre essaierait de bloquer son poing. Là, il en profiterait pour attraper son col de sa main gauche, passer son pied gauche derrière la cheville de son adversaire et dans un mouvement de bascule, le faire tomber en arrière. Une fois à terre, il lâcherait probablement sa baguette magique si ce n’était pas déjà fait, et il serait à sa merci.

Et voilà que ça commençait à mal tourner. Encore une fois, la bagarre n’était pourtant pas prévue au programme. Blaze est désespérant.  

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12 mai 2019, 13:51
Feu et Braise  PV 
À l’instant où le regard des deux garçons capture les lettres enflammées inscrites sur le sol, leurs expressions changent. Puis leur attention pèse sur moi et une impression d’oppression me prend ; être au cœur des regards est la dernière chose que je souhaite, comme si une cage m’enserrait. Les paroles du Serpentard, celui de mon année, me frappent et mon sourire augmente. Il aurait tout autant pu disparaitre, mais ce serait admettre une faiblesse. *Jamais*. « T’as perdu ta langue. » Ô combien idiote, cette remarque de gosse. Prononcer un sort demande d’esquisser une formule, et ma maitrise des sorts informulés est pour le moment totalement inexistante. Mais ce n’est pas là le but de l’Étrange, j’en suis certaine. Que sa remarque se tienne ou non doit être la dernière chose dont il se préoccupe, c’est un Autre, et les Autres aiment simplement blesser. Le petit, celui qui créait ce vacarme si impressionnant et qui me semble désormais minuscule. Surpuissant en créant, inutile le reste du temps. Mais au moins, il avait créé un tumulte, même une seule fois dans sa petite vie, et c’est toujours mieux que rien. L’étiquette intéressant reste présente dans mon esprit quand mes pensées viennent à lui, et celle intéressant et définitivement Serpentard pour l’Étrange de mon année. Préjugés, comme toujours. La maison des Verts et Argents ; fourberie, ruse, moquerie, et tant d’autres. Une stupidité sans nom, mais la première impression que donne cet Autre est conforme avec les idioties sur sa maison. À vérifier s’il se donne un air ou s’il est réellement. Son idée du sortilège de lévitation reste dans un coin de mon esprit, et je n’oublie pas que c’était intelligent. Et que ça a réussi, vu la chute du plus jeune.
Plus jeune qui acquiesce ces paroles, tout en les accompagnant d’un sourire fier puis d’un geste que je ne comprend tout d’abord pas. *Merlin, i’ m’prend vraiment pour une muette ?*. Un pouce levé ; bien sûr, signe de compréhension. Et lui, ne peut-il donc pas parler ? Tout de même, ce Serdaigle était bien moins moqueur que son camarade ; est-ce que ça empirait en grandissant ?
Et le « la figurante » a attisé ma rage. Je ne suis pas une figurante, je suis la fille qui va les observer donner toute leur rage et toute leur force dans un duel. Parce que je n’ai pas l’intention de dépenser quoi que ce soit pour eux, mes mots ou mes sorts. Pourtant, un duel me ferait peut-être du bien. À voir. Oui, peut-être que j’interviendrai. Mais là, je brûle d’énervement à cause de son intervention stupide. Stupide !

« Peut-être que je n’ai pas qu’ça à faire de gaspiller ma salive pour te parler. » Je fixe le Serpentard. Mon sourire en coin vacille mais ne disparait pas. Cet Autre m’exaspère ; il m’intéressait, et en une phrase il réussit à m’exaspérer. Il bat des records. *T’es pas l’roi du monde, t’sais*. Dans une moue énervée, mon nez se retrousse légèrement.

J’ai lancé ma phrase à l’instant où mon interlocuteur commençait à bouger.

Mon regard suit le moindre mouvement de l’Étrange à cet instant ; sa baguette sortie, il lance des paroles pleines d’un défi explicite. Mes yeux s’animent. Brillants, ils cherchent le moment où un des deux Autres attaquera. En observant le plus jeune, je vois son expression brûler de rage et sa réplique fuse. *Moldus*. Se battre comme des Moldus ? *Moldus*. Papa. Mais je le chasse vite de mes pensées ; l’attaque est imminente. C’est certain. Que ce soit avec leurs poings ou leurs baguettes, ils vont se battre.

Le petit s’élance. Mes pensées fusent.
*Stupide*.
*Il n’a aucune chance*.
Poings contre sorts ? Ce gosse va se faire démonter, démonter par les formules du Serpentard qui sait visiblement maitriser un minimum ses sorts. Contrairement à moi. Non, c’est faux. L’époque où j’étais incapable de lancer des sorts est révolue, maintenant je peux parfaitement y arriver. Flambios en est la preuve, tout comme les nombreux autres sorts que j’ai lancés ces derniers mois. Mais ce gosse va tout de même se faire déglinguer par la Magie, et leur minuscule tentative de duel sera terminée. C’est stupide. Stupide ! Pourquoi cet imbécile de première année met-il en œuvre cette tentative de suicide ? Dans quelques instants, il sera à terre, et tout sera terminé. Trop rapidement. Bien trop rapidement. Observer leur rage et un véritable duel serait bien plus intéressant.
Mon poignet commence à tourner et ma baguette avec. Rassemblant ma Magie, je commence à murmurer un sort.

« Immo... »

*Merlin !*. Alors même que j’allais terminer ma formule, tout bas, de manière à ce que les Autres n’entendent pas, je me rend compte que ça ne sert à rien. À rien. Le Temps passe trop vite, bien trop vite. D’ici une seconde, soit l’Étrange se sera pris un coup dans la face, soit un première année sera étendu à terre.
La seconde solution signifiera surement fin de leur faux duel. Et malheureusement, je suis quasiment certaine que c’est elle qui va se produire.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

12 mai 2019, 14:25
Feu et Braise  PV 
La fille me répondit un truc débile, et j'eus envie de répliquer qu'elle n'avait qu'à se barrer, si c'était comme ça. Mais je n'en eus pas le temps : le petit me sortit que sa meilleure arme, c'était ses poings, ce que je trouvais vraiment naze pour un sorcier. Je dirais même que c'était dégradant. On m'avait toujours dit que les sorciers étaient spéciaux, qu'il était question d'avoir quelque chose que les Moldus n'avaient pas. Quelque chose en plus. Mamie me l'avait dit, et j'étais presque sûr d'avoir entendu Maman le dire aussi, une fois. Quant à Papy et Papa, ils semblaient ne pas avoir d'avis sur la question, comme souvent.

Et puis, ça vint. Le petit s'élança vers moi, son poing dirigé vers mon nez. Je n'avais pas le temps de réagir. Un gros mot me traversa l'esprit et je serrai les dents. Je ne fis rien, et alors que je pensais qu'il allait me mettre un coup de poing en plein dans le visage, il m'attrapa le col. J'allais me faire tabasser par un première année. Il en était carrément hors de question. Je le laissai faire, puis je sentis son pied se glisser derrière ma jambe : il voulait me faire tomber. Mais je n'étais pas encore à terre, et j'avais toujours ma baguette dans ma main droite. Vas-y, pense que t'as le dessus. Je lui fis un grand sourire et de ma main gauche, lui donnai un grand coup de poing dans le ventre, tandis que de ma main droite, je collai ma baguette sur lui et hurlai :

« Lashlabask ! »

Je retombai en arrière et je n'eus pas le temps de voir si c'était aussi le cas de mon adversaire, car, reculant sur le sol, j'enchaînai :

« Fumos ! »

Je me relevai maladroitement et m'éloignai, baguette dressée vers ma cible de l'autre côté de cet écran de fumée, prêt à attaquer dès qu'il serait visible à nouveau. Dans quoi je m'étais lancé, moi, encore ? Je ne saurais dire si je m'amusais ou si j'étais en colère. Parfois, les deux allaient ensemble. En tout cas, si un adulte arrivait à ce moment-là, je me ferais certainement allumer comme pas possible. Moi qui voulais jouer les enfants sages... Chassez le naturel, il revient au galop.

Siehst, Vater, du den Erlkönig nicht?
Den Erlenkönig mit Kron’ und Schweif?

12 mai 2019, 15:51
Feu et Braise  PV 
Outch. Le coup de poing avait frappé Blaze de plein fouet, lui coupant le souffle. Tout comme le maléfice de répulsion. Difficile de faire autrement alors que la baguette de son adversaire était collée à lui ; il n’y avait pas d’échappatoire possible. Blaze fut projeté deux mètres plus loin et retomba brutalement sur ses fesses. Aïe. Que l’autre rétorque avec un sort, c’était assez prévisible, mais le garçon avait espéré avoir au moins le temps de lui coller son poing dans la figure avant que cela n’arrive.

Bon, et maintenant ? Un mur de fumée se dressait entre eux. Blaze ne connaissait pas la localisation exacte de son adversaire. Il pouvait foncer tête baissée vers lui, mais il l’attendait probablement, baguette magique en main. Et la Poufsouffle, comptait-elle rester passive ? Le garçon tâtonna dans ses poches, son sac, à la recherche de sa propre baguette. Dans l’état actuel des choses, avec ses poings seuls, il n’avait aucune chance. Mais il ne gagnerait pas non plus avec sa magie. Où avait-il encore mis sa baguette ? Il fouilla frénétiquement dans son sac et la retrouva finalement coincée dans son manuel d’histoire de la magie, au milieu de pages cornées et abîmées malgré son usage peu fréquent de l’ouvrage.

Vite, une diversion avant que le mur de fumée ne disparaisse ! S’il ne voyait pas son adversaire, il était à peu près certain que la réciproque était vraie. Il allait l’attaquer avec ce qu’il considérait comme étant sa meilleure arme, et il ferait manger la poussière à ce deuxième année, coûte que coûte. Blaze ne savait même pas pourquoi il se battait. Pourquoi il était énervé. Est-ce qu’il cherchait vraiment à le frapper à cause de ses mauvaises notes et de l’absence de confiture de mirabelle au petit-déjeuner ? Maman avait raison, il se mettait en colère pour rien. 

Encore une fois, c’était avec ses poings qu’il comptait frapper. Mais pas sans faire diversion –il voulait surprendre son adversaire. Le faire regarder ailleurs, pour mieux le prendre par surprise. Tout en serrant sa baguette dans sa main, le petit sorcier lança un « Bombarda ! » approximativement là où devait se trouvait le Serpentard. Ainsi, il espérait parvenir à le déstabiliser –et mieux encore, peut-être n’entendrait-il pas Blaze, qui aussitôt son sortilège lancé, avait franchi le mur de fumée, poing levé et prêt à frapper à nouveau.

♦ Septième année RP - #b45f06
Appelez-moi Lest ! ♦ J'aime mon fan-club mais mon cœur appartient à Garrett Joyce

14 mai 2019, 11:58
Feu et Braise  PV 
*Oh Merlin !*. Les doigts du première année se referment sur le col de l’Étrange et mes yeux s’écarquillent. L’intervalle de temps n’a laissé aucune faille pour lancer un sort. Ni pour moi, ni pour le Serpentard. Pourtant, sa baguette est encore dans sa main ; d’expérience, je souris. Tant qu’un sorcier n’a pas lâché sa baguette, les poings d’un autre ne peuvent pas le vaincre. Scrutant leurs mouvements avec une attention redoublée, mon regard capture tous les évènements se déroulant en une poignée de secondes. Un pied se glisse derrière une jambe, un poing est balancé dans un ventre, une baguette collée sur un adversaire et une formule hurlée. Captivée, je tressaille de stupeur devant cet enchainement. C’est magnifique. Une danse maitrisée. Ou incontrôlée. Voyant les deux Autres être projetés en arrière, je comprends que le Vert et Argent est tout autant doué en stratégie que doué en Magie. Quant au petit, l’incertitude est présente : est-il profondément courageux ou totalement fou ? Peut-être un peu des deux.
Un mur de fumée se dresse désormais entre eux, pile à l’endroit où je me tiens. *Où j’me...*. Rapidement, mon corps se décale vers le côté où se tient l’Étrange ; c’est là que se dérouleront les combats et le plus intéressant, j’en suis presque certaine.

Le Serpentard est là, baguette levée. Prêt à l’attaque. Soudainement, une formule retentit, puis une explosion. Déstabilisés, mes sens sont brouillés. Je cligne des yeux, rapidement. *Diversion*. Je comprends enfin et je dirige mon attention vers la fumée, d’où surgit la silhouette du Serdaigle. Poings levés, encore prêt à l’attaque comme un Moldu. C’est presque ignoble. J’ai passé des années et des années à me battre avec mes poings dans les rues de Londres ou à Godric’s Hollow, mais la Magie m’était alors presque impossible à contrôler. Ici, c’est stupide. Moche. Pour utiliser parfaitement sa Magie, il faut apprendre à en user progressivement. Et ce gamin préfère ses poings.
*Logique* réplique pourtant une partie de mon esprit. La sensation d’ivresse et d’adrénaline est sublime, elle est si présente lorsque je frappe avec mon corps. Par l’intermédiaire d’un morceau de bois, cela peut-il vraiment être pareil ?

Mes pensées se sont suivies durant une fraction de seconde, paraissant pourtant étendue à l’infini. Baguette toujours en main, je rassemble ma Magie le plus rapidement possible. *Immobulus ? Non ! Je...*. Le sort parfait me saute soudain à l’esprit.

« Elasticus ! »

La pierre visée, devant le première année, se transforme soudain. C’est dégoutant, horrible à l’œil. Surface gélatineuse sur laquelle tout objet rebondit. *C’est moi qui est fait ça ?*. J’aurais cru le résultat plus classe. Plus stylé. Plus... tout sauf ça. Sans même observer réellement si le gosse s’est arrêté à temps où s’il s’est pris la pierre métamorphosée en plein dans le passage et qu’il a rebondi dessus, je leur lance ce que je pense :

« Poings cont’ sorts, ça vaut rien ! Mettez vous d’accord et essayez d’faire ça un peu plus impressionnant ! »

Qu’ils y mettent un peu de cœur, ça sera plus beau à regarder. Et s’ils m’attaquent, une occasion de me défouler me sera enfin donnée.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]