Type : RP Simple (MINIMUM 220 MOTS et PLUS) 
Privé avec @Debra Brunn
En Cours.



Le souffle court, les pensées au vent ainsi qu'une course lourdement rapide, la jeune Taylor Bagholmes essayait de se faufiler dans les couloirs à sa recherche. La recherche de son ami, de son meilleur ami. Ce dernier semblait avoir disparut des radars, et ce, depuis leurs séparations pour les rituels du dimanche. Pour Taylor, cela signifiait rester à la bibliothèque, la tête plongée dans une multitude de bouquins pour améliorer ou comprendre les points de recherches du dernier journal d'aventure de son défunt grand-père, tandis que pour son meilleur ami, cela allait des promenades avec Deamon ou des lots de bêtises avec d'autres élèves aimant s'amuser, bien qu'ils se retrouvaient souvent avec Athéna vers midi pour le déjeuné. Malheureusement, cette fois, elle eut été seule avec sa meilleure amie, discutant encore de tout et n'importe quoi, ensembles, bien que l'absence d'Ulysse ait prit l'entièreté de leur conversation. Où était-il ? Et pourquoi ?
Il eut fallut attendre la fin du repas pour apprendre qu'il avait été victime d'un accident, un simple accident ; un cheville fracturée, mais pour Taylor, cela était déjà de trop.
Courant alors rapidement au travers des couloirs, elle s'en voulut de bousculer quelqu'un au sol.

—  Oh pardon, je suis désolée.

Elle aida la jeune fille à se redresser avant de voir qu'il s'agissait d'une élève de la maison Serpentard, de son année. Elle stressa donc immédiatement, et lui dépoussiéra sa tenue.

— Est-ce que ça va ? Je ne t'ai pas fait mal ?

Debra vagabondait dans les couloirs depuis plus d'une heure... et comme toujours lorsque rien n'occupait son esprit, celui ci était finalement occupé par le fantôme de sa mère morte trois années auparavant... La jeune fille avait l'air grave et c'était adossée à un mur en regardant la lumière du jour à travers les vitraux: elle était mélangeait entre la mélancolie et la nostalgie qui la faisait sourire et lui donnait envie de pleurer en même temps. Mais Debra ne pleurait jamais... non... ça lui avait été interdit depuis ce sombre jour par son père... Donc elle ne pleurait jamais... elle ne savait plus pleurer.

La jeune fille se redressa et continua de marcher quand soudain, une autre fille la bouscula violemment et la fit tomber au sol. Debra senti peu à peu la colère monter en elle, il n'était pas difficile de l'énerver en temps normal, mais ça l'était encore moins quand elle était perdu dans ses sentiments. Elle se releva et la mèche qui couvrait son œil gauche s'en alla en laissant apparaitre son œil rouge. Quand la jeune fille posa les mains sur ça tenu pour la dépoussiérer, Debra saisi son poignet violemment.

-OH mais pour qui tu te prends! Tu peux pas faire attention! Le couloir n'est pas assez grand pour que tu m'évites peut être? Et puis lâche moi là! De quel droit tu pose tes mains sur moi?

Une douleur vive traversa le corps de l’enfant lorsque cette fille s’en prit à elle. Elle n’avait pas fait exprès, tout ce à quoi elle pensait était de rejoindre son ami à l’infirmerie, pas à faire de mal à qui que ce soit. Pourtant, maintenant, elle était de ces personnes pour qui la souffrance existait pour une simple erreur de rapidité. Elle subissait, son poignet était particulièrement bien empoigné, mais ce n’était pas tout ; son esprit semblait lui aussi meurtri par le poids des mots qui appartenaient à cette élève verte et argent. Des termes durs, comme si cette sorcière se sentait supérieure à autrui, hors qu’elle ne l’était pas, et cela, Taylor le savait parfaitement. Mais, c’en était déjà assez pour blesser Taylor. L’égalité n’existait pas. Les excuses ne duraient plus. Rien, tout n’était que le néant.

La toucher, oui, mais elle eût réagi ainsi afin de la dépoussiérer de sa bêtise, magnifique erreur. Lui parler gentiment en lui présentant ses excuses n’avait donné qu’énervement ou autre. Il en coûtait pour Taylor de ne pas répondre dans l’intention d’éviter les acharnements verbaux de l’élève de Serpentard. Ce n’était qu’un incident qui tournait au drame, comme toujours, mais cela en gisait de trop pour elle, pour Taylor.

Toujours dans l’excès, dans la violence. Pourquoi ? Qu’ont-ils de plus que nous ?

— À moi de te retourner la question… Tu te crois supérieure alors que ce n’est qu’un accident auquel je t’ai dit que j’étais désolée… Je vais regretter de t’avoir relevée au vu de ta réaction, et ainsi me reprocher de m’être dit que les Serpentard se trouvaient à cent lieues de l’image qu’ils possédaient à l’époque des Mangemorts. Mais là, cela serait aussi renier des membres de ma propre famille.

Taylor retenait des gémissements de douleur dans sa voix avec cette force qui s’exerçait encore sur son poignet, serait-il bleu à la fin de l’échange ou même cassé ? Elle n’en savait rien, mais avait la certitude que cette élève de la maison Serpentard prendrait difficilement ses paroles ; jadis, elle aurait semblé davantage plus tendre, soumise ou lâche ; ici, elle préférait combattre le mal par le mal, comme le lui eut appris Ulysse, elle était donc contrainte de subir un autre tourment pour estomper sa première souffrance.

Tu vas le regretter, Taylor, mais tu es dans la légitimité de te défendre. Tout se passera bien... Tout se passera particulièrement bien.

Les mots de la jeune fille heurtèrent Debra comme si une bombe avait explosée dans son esprit. Tout fusait dans sa tête. L'étonnement qu'une fille comme ..... "elle", lui réponde sur ce ton, la compréhension -qui ne fit qu'une minuscule apparition- du faite que la fille avait pus être blesser ou vraiment désolé... Mais pour Debra... on était jamais vraiment désolé, si on l'avait vraiment était on aurait fait en sorte que "l'accident" n'arrive pas, il ne faut pas dire "je n'ai pas fais exprès" pour Debra, il faut justement faire exprès de faire attention pour ne pas avoir à s'excuser...

Mais, à la fin de ses millièmes de secondes qui parurent pourtant une éternité à la jeune fille, seule la rage envahi Debra. La fureur, la rage, la colère... on lui donnait bien des noms, mais en vérité, ça ne se resumait qu'a l'envie de détruire, d'imposer son point de vu...

La tête de Debra traitait les informations si vite qu'elle devait ressemblait à un volcan en éruption. Elle saisi le deuxième poignet de la fille et le poussa contre un mur en position de force.

- Je crois que t'as pas bien compris! T'es pas vraiment en position de force là!  Debra lui chuchota à l'oreille Et après tout, ce n'est pas parce que nous ne sommes plus " Mangemorts" que nous sommes inoffensif. N'est pas?

Inoffensif ? Non, tu ne l'es pas... Tu ne le seras sans doute jamais. C'est pour cette raison que je dois te survivre.

Survivre. L'unique mot fort qui ressortait dans l'esprit de l'enfant. Taylor devait survivre au retour de ce caractère longtemps endormi ; celui de l'arrogance, de la violence qui faisait autrefois la réputation de Serpentard de l'époque depuis l'époque de Serpentard lui-même à l'époque d'Harry Potter contre le légendaire Mage Noir que fusse Voldemort.
Elle en tombait légèrement de haut, se fracassant sans élégance sur le sol de sa pensée. Il en fallait beaucoup pour le faire, seulement, cette fille, qui la tenait d'une manière extrêmement violente, venait de le faire ; elle venait de lui redonner une place : celle de l'échec, de l'ignorance, et surtout, la place des bons à rien qui ne sont nullement capables de s'en sortir ; ce qu'elle désirait faire malgré tout.
Elle ne pouvait pas laisser une victoire facile à celle qui devenait, sans le vouloir, son adversaire, celle qu'elle devrait emporter dans sa propre chute. Taylor se sentait dans l'obligation de l'arracher de son état d'esprit qui semblait bien trop haut en ce simple instant.

― Inoffensif ? Non, tu ne l'es pas, bien évidemment. Mais crois-tu donc qu'un Gryffondor, celui en qui on voit le courage, l'ambition, et surtout la modestie va rester dans sa cage et ne pas agir face au Serpentard ? Je pense donc bien que tu te trompes, ma chère !

À ses propres mots, la jeune Gryffondor s'élança en avant, prête à tout pour le tout, quitte à perdre même sur son propre terrain : celui des perdants, des ratés et des conquis.

Sous le poids de la jeune fille je vacilla en arrière et elle tomba sur moi. Le choc dans mon dos heurta le bas de ma colonne vertébrale dans un *CRAC* étonnamment fort... Je me releva rapidement en la poussa au sol à côté de moi. Malgré la douleur qui assaillait mon dos je ris. Je me plia en deux en me tenant les cotes.

- Ah ah ah... Que je me trompe? À vraiment? Montre le moi alors?

Je plaça mes jambes de chaque côtés de ses hanches et m'accroupis vers elle.

- Alors mon petit chat? Que vas-tu faire après ce petit miaulement misérable? Tu n'as pas appris à rugir? Aller! Aller vas y énerves toi! Énerves toi petit chat! ÉNERVES TOI!

J'étais avide de colère! J'avais besoin de crier. J'avais besoin de me sentir libéré de l'énorme poids qui régnait en moi. De hurler mon désespoir. De le donner à quelqu'un et hélas c'était cette fille qui était là et qui aller me libérer de se poids. J'allais pouvoir extérioriser ma colère en lui hurlant dessus et elle allait surement me répondre... Mais je serais plus forte. Je m'en convainquais. Plus rien ne comptait autour de moi. Je me releva doucement en attendant ça réponse. Son énervement. Sa fin... mon arrêt de mort... ma folie... je devenais folle...

Miaulement misérable. Petit chat.

Le cœur de l’enfant battait la chamade ; l’énervement faisait son travail. Ses muscles se raidirent face à cette nouvelle pression que l’adversaire lui infligeait. Elle ne voulait plus apparaître comme la fillette timide, triste, faible. Elle était différente.

Misérable… Chat…

De ses mains, elle agrippa les bras de la Serpentard, les serrant comme elle le pouvait afin d’en bloquer les moindres mouvements. Taylor était ainsi que l’ombre de l’image qu’elle avait imposée à son entourage de Poudlard. Il était dès lors loin ce temps où son corps d’enfant demeurait comme un masque de vie à la Taylor endormie. Une Taylor dont la souffrance était la marque de fabrique ; ces années à saigner d’un deuil qu’avait pu guérir l’ami qu’elle voulait rejoindre lui donnaient enfin l’occasion de l’extérioriser sur des adversaires plus petits que la mort.

Miaulement… Petit…

Un mince gémissement d’effort sorti des lèvres de l’enfant ; et d’un simple mouvement, elle se dégagea de l’emprise hostile, inversa par conséquent les positions avant de se mettre à la menacer d’un regard bien froid. Elle devenait le monstre, celui qui désirait l’ensemble de la victoire. Son poing se fit plus tendu, surélevé et prêt à frapper le corps de la jeune vert et argent. Elle devait la faire taire, elle devait poindre de ses gonds, prendre le pouvoir, montrer laquelle des deux était la cheffe.

ÉNERVE-TOI !

La garde de Taylor s’abattit rapidement et fracassa le sol à quelques centimètres seulement du crâne de son adversaire. Elle tremblait et fixait sa pseudo-rivale. Elle ne savait plus quoi faire : ranger le démon en elle comme avant ou répondre une nouvelle fois et toucher le serpent ? Elle en semblait perdue.

— Non ! Je ne peux pas… Je ne peux pas. Tu ne mérites même pas ça ! Pourquoi la violence doit-elle gagner ? Pourquoi ?

Taylor…

— Pourquoi veut-on que la brutalité conquière ?

Rugis…

—  Pourquoi… ?

RUGIS !

— POURQUOI AGIS-TU DE LA SORTE ? QU’AI-JE DONC FAIT DE TROP POUR QUE La CRUAUTÉ DEVIENNE TON SEUL MOYEN DE ME FAIRE ENTENDRE UNE RAISON QUI N’EXISTE PAS ET QUI N’APPARAÎTRA JAMAIS ? QU’ATTENDS-TU RÉELLEMENT DE MOI, ALORS QUE TOUT N’EST QU’UN ACCIDENT ? Pourquoi es-tu simplement ainsi… ?

Sa colère, ses tremblements, tout s’estompait avec le ton de sa voix. Qu’avait-elle de plus à exprimer à cette élève qu’elle ne connaissait presque pas ? Mais elle voulait savoir ; ce n’était pas tous les jours qu’un être demandait à un autre de manifester sa colère, et cela avait été assez pour que Taylor se retire, se relève et aide cette jeune fille à se relever.

  J'arquais un sourcil en l'entendant hurler ainsi... Je ne bougeais pas mais un sourire se dessinait sur mes lèvres... Elle avait rugis, elle avait été poussée à bout, je l'avais poussé à bout... est-ce si atroce de dire qu'à ce moment, j'étais fière de moi, est-ce inhumain ? Peut-être que je n'ai plus une once d'empathie...

  À ce moment, mon humanité m'importait peu, je me considérais comme vide... presque comme morte... J'avançais d'un pas vers la fillette en penchant la tête sur le côté... puis je lui chuchotais :

- Enfin... enfin un rugissement digne de ce nom. Mais dis moi petit chat, pourquoi es-tu si étonnée de me voir "ainsi" comme tu dis si bien ? Penses-tu que je pourrais être autrement ? Penses-tu même que je saurer moi si je n'agissais pas ainsi ? Mais pour répondre à un de tes questions, je n'attend rien de toi, enfin je crois... Mais tu es arrivée au mauvaise endroit, au mauvais moment... et même comme ça, même avec tant d'excuses, ça ne justifie pas selon moi ton état... Ne sois pas violente petit chat, tu pourrais le regretter...

  Je terminais mon monologue par un sourire malsain, mais bon, un sourire tout de même, il fallait se contenter du minimum... Je regardais la jeune fille dans les yeux... Elle n'avait surement rien fait pour mériter ce qui lui arrivait mais, je ne pouvais contenir, ni ma rage, ni ma haine et hélas, c'était elle qui assumait les conséquences...

Désolé du retard @Taylor Bagholmes