« Viens, on vole. »
03 Novembre 2043
Amaryllis marchait sans but précis. Elle marchait, voilà tout. Elle souhaitait être seule. Fuir tous les habitants de Poudlard. Sa journée avait été éreintante. Rien ne s’était passé comme prévu. Le moral dans les chaussettes dès son réveil, la fillette savait que le reste de la journée n’allait pas être glorieux. Son intuition fut bonne. Les cours de la matinée furent catastrophiques, elle n’était pas concentrée et s’était fait réprimander par ses professeurs dus à ses nombreuses erreurs, puis, au midi, elle avait renversé son assiette, d’où la sauce débordée presque, sur sa tenue. Tenue qu’elle n’eut pas le temps de changer avant de reprendre ses cours. Elle remerciait sa cape qui lui permettait de cacher les grosses tâches marrons. Le reste de la journée ne fut pas moins catastrophique et c’est pour cela qu’elle s’était retrouvée à vagabonder dans les couloirs dans le but de se changer les idées.
Elle regrettait ses cours de danse. Ils étaient l’un de ses seules échappatoires. Malheureusement, ils se faisaient rares depuis son arrivée à Poudlard, il y a environ un an de ça. Désormais, elle n’avait que la lecture pour refuge.
Cela faisait bien vingt minutes que la petite fille marchait lorsqu’elle aperçue une porte entrouverte. Curieuse, elle regarda discrètement si quelqu’un s’y trouvait et fut soulagée de n’y trouver personne. Elle regarda autour d’elle, puis pénétra dans la pièce vide. Celle-ci était éclairée par la lune. Les rayons blancs lui donnaient un aspect irréel, féérique. Prise d’une soudaine envie, Amaryllis poussa les tables qui s’y trouvaient pour faire de la place. Elle s’installa sur le sol, jambes tendues, avant de se laisser tomber vers l’arrière. Elle savait que ce n’était pas très propre de s’allonger à même le sol, mais à ce moment, elle n’en avait rien à faire. Elle voulait juste se détendre. Elle relâcha tous ses muscles avant de laisser s’échapper un sourire de satisfaction. Les yeux fermés, elle s’imagina danser sous les rayons lunaires. Elle les rouvrit soudainement puis se leva avec hâte. Elle voulait danser. Elle en avait besoin. Ainsi, elle entreprit de bouger. La pièce était silencieuse, seuls les bruits de pas d’Amaryllis se faisaient entendre. Elle se laissa guider par ses pensées où se jouait une douce musique. Cela lui manquait également. La musique.
Petite Ama’ croisa ses bras sur son torse, les mains accrochant ses épaules, avant de cambrer son dos vers l’arrière et de le faire aller de la gauche vers la droite, la tête vers le bas. Elle se remit droite et fit quelques lents mouvements avec ses bras, avant de faire un tour sur elle-même. Elle continuait de faire plusieurs tours sur elle-même jusqu’à s’écrouler sur le sol dû au tournis qui montait. Elle se mit à rire d’un rire sincère et doux. Petite Ama’ aimait cette sensation. Celle d’être libre. De pouvoir faire ce qu’elle désirait sans être jugée par quiconque. Elle se laissa de nouveau tomber vers l’arrière, les bras écartés et le sourire aux lèvres.
« Viens, on vole. »
Lexie avait finit les cours de la journée et voulait se poser car elle commençait à en avoir marre, elle avait tellement hâte que les vacances arrivent ! La journée avait vraiment était longue et épuisante, elle a même faillit s'endormir à plusieurs reprises dans le dernier cours alors que il s'agissait d'une matière qui lui plaisait beaucoup : la Défense contre les forces du mal. Cette matière l'avait beaucoup intrigué depuis le début, d'habitude elle aurait pu passé des heures entières à écouter Miss Holloway mais aujourd'hui ce n'était pas le cas. Elle avait peut être besoin de lâcher prise sur ses études car elle ne faisait que ça du matin en se réveillant au soir et parfois même pendant a nuit ce qui la fatigué encore plus.
Elle marcha dans les couloirs jusqu'à arriver dans une salle que la jeune fille pensait vide elle s'arrêta devant et poussa la porte. Elle fut surprise de voir que la salle n'était pas vide, à l'intérieur, une jeune fille était en train de danser et elle avait l'air de s'amuser. Cela faisait sans doute longtemps qu'elle pratiquer car ses mouvements étaient fluide et gracieux. Lexie renversa une chaise en s'approchant de la jeune fille qui lui tourner dos.
"Excuse moi ! Je suis entrée et je t'ai vu danser, tu danse super bien d'ailleurs j'aimerais savoir faire comme toi !"
Elle marcha dans les couloirs jusqu'à arriver dans une salle que la jeune fille pensait vide elle s'arrêta devant et poussa la porte. Elle fut surprise de voir que la salle n'était pas vide, à l'intérieur, une jeune fille était en train de danser et elle avait l'air de s'amuser. Cela faisait sans doute longtemps qu'elle pratiquer car ses mouvements étaient fluide et gracieux. Lexie renversa une chaise en s'approchant de la jeune fille qui lui tourner dos.
"Excuse moi ! Je suis entrée et je t'ai vu danser, tu danse super bien d'ailleurs j'aimerais savoir faire comme toi !"
Dernière modification par Lexie Grey le 29 juil. 2019, 15:05, modifié 1 fois.
Vive le Lextia ♥
« Viens, on vole. »
Amaryllis fut surprise par un soudain fracas. Elle se releva d’un bond et se tourna vers la source du bruit, un air hagard scotché au visage. Face à elle, se trouvait une jeune fille qui ne lui était pas inconnue. Elle l’avait déjà aperçue dans sa salle commune et le blason sur sa cape le lui confirma. Non loin d’elle se trouvait une chaise renversait, probable source du bruit. La jolie brune prit la parole la première.
« Excuse moi ! Je suis entrée et je t'ai vu danser, tu danse super bien d'ailleurs j'aimerais savoir faire comme toi ! »
Amaryllis ne savait que penser de cette intervention. Elle n’appréciait pas l’idée d’avoir été surprise lors de son moment de liberté. Elle avait besoin d’être seule. Elle se sentait seule. Mais la brunette lui avait volé son moment de répit. Cependant, son compliment l’avait touché. Elle n’en recevait que rarement. Sa professeure de danse, ainsi que sa famille, ne cessaient de relever ses erreurs, son manque de rigueur et de technique. Les compliments se faisaient rares dans ce monde. Tout du moins, les compliments sincères. Ceux empreints de faux-semblants étaient davantage prisés. Ainsi, la blondinette ne s’en trouvait que plus troublée. Deux sentiments opposés s’affrontaient.
Malgré tout, ce fut le premier sentiment qui prit le dessus. Petite Ama’ avait l’impression d’avoir été volé. On lui avait volé un précieux moment de liberté. Ainsi, elle répondit à sa camarade avec froideur.
« J’ai vu ça oui. Tu connais la vie privée ? »
Consciente de la dureté de sa phrase, petite Ama’ souffla puis reprit, plus calmement.
« Hum... Je me suis juste lâchée. Il n’y a rien d’exceptionnel.. »
Se montrer modeste était une des premières choses à apprendre lorsque l’on vivait dans un monde d’hypocrites. Même si, en réalité, petite Ama’ savait qu’elle dansait bien. Sa grand-mère n’avait de cesse de lui répéter que la modestie attirait le compliment. Et quoi de plus agréable que de se faire complimenter ? La réponse était évidente pour petite Ama’. Rien.
« Excuse moi ! Je suis entrée et je t'ai vu danser, tu danse super bien d'ailleurs j'aimerais savoir faire comme toi ! »
Amaryllis ne savait que penser de cette intervention. Elle n’appréciait pas l’idée d’avoir été surprise lors de son moment de liberté. Elle avait besoin d’être seule. Elle se sentait seule. Mais la brunette lui avait volé son moment de répit. Cependant, son compliment l’avait touché. Elle n’en recevait que rarement. Sa professeure de danse, ainsi que sa famille, ne cessaient de relever ses erreurs, son manque de rigueur et de technique. Les compliments se faisaient rares dans ce monde. Tout du moins, les compliments sincères. Ceux empreints de faux-semblants étaient davantage prisés. Ainsi, la blondinette ne s’en trouvait que plus troublée. Deux sentiments opposés s’affrontaient.
Malgré tout, ce fut le premier sentiment qui prit le dessus. Petite Ama’ avait l’impression d’avoir été volé. On lui avait volé un précieux moment de liberté. Ainsi, elle répondit à sa camarade avec froideur.
« J’ai vu ça oui. Tu connais la vie privée ? »
Consciente de la dureté de sa phrase, petite Ama’ souffla puis reprit, plus calmement.
« Hum... Je me suis juste lâchée. Il n’y a rien d’exceptionnel.. »
Se montrer modeste était une des premières choses à apprendre lorsque l’on vivait dans un monde d’hypocrites. Même si, en réalité, petite Ama’ savait qu’elle dansait bien. Sa grand-mère n’avait de cesse de lui répéter que la modestie attirait le compliment. Et quoi de plus agréable que de se faire complimenter ? La réponse était évidente pour petite Ama’. Rien.
« Viens, on vole. »
Quand la fille commença a s'énerver contre elle, la petite Grey ne savait plus où se mettre, elle n'avait qu'une seule envie devenir une toute petite souris affin de pouvoir s'échapper et se cacher. Elle était entrée sans frapper ou sans même vérifier qu'il n'y ai personne avant de s'installer. Elle le regrettait amèrement à présent, elle avait tellement honte d'elle même.
Mais d'un autre côté, c'était une salle de Poudlard. Il ne s'agissait pas d'une salle où il était interdit de rentrer ou un endroit dont on devait respecté l'intimité de la personne s'y trouvant. La jeune fille aurait aussi pu mettre un petit mot sur ou devant la porte indiquant qu'elle ne pouvait pas être dérangé. Après avoir repris en considération tous les éléments, elle se dit qu'elle n'était pas en tord mais que c'était la blondinette.
"Il n'y a rien d'exceptionnel ?! Tu veux rire je serais jamais capable de faire un truc aussi beau ! C'était majestueux, tu as de la chance de savoir faire tous ça ! Je te l'assures !"
Mais une envie la démanger, celle de remettre la faute sur sa camarade en lui disant ce qu'elle pensait. Elle ne pu donc se retenir et lâcha avec un rictus au coin des lèvres :
"Eh c'est pas ma faute, je pouvais pas savoir que tu voulais pas qu'on te dérange, t'avais qu'à mettre un mot par exemple."
Mais d'un autre côté, c'était une salle de Poudlard. Il ne s'agissait pas d'une salle où il était interdit de rentrer ou un endroit dont on devait respecté l'intimité de la personne s'y trouvant. La jeune fille aurait aussi pu mettre un petit mot sur ou devant la porte indiquant qu'elle ne pouvait pas être dérangé. Après avoir repris en considération tous les éléments, elle se dit qu'elle n'était pas en tord mais que c'était la blondinette.
"Il n'y a rien d'exceptionnel ?! Tu veux rire je serais jamais capable de faire un truc aussi beau ! C'était majestueux, tu as de la chance de savoir faire tous ça ! Je te l'assures !"
Mais une envie la démanger, celle de remettre la faute sur sa camarade en lui disant ce qu'elle pensait. Elle ne pu donc se retenir et lâcha avec un rictus au coin des lèvres :
"Eh c'est pas ma faute, je pouvais pas savoir que tu voulais pas qu'on te dérange, t'avais qu'à mettre un mot par exemple."
Vive le Lextia ♥
« Viens, on vole. »
« Il n'y a rien d'exceptionnel ?! Tu veux rire je serais jamais capable de faire un truc aussi beau ! C'était majestueux, tu as de la chance de savoir faire tous ça ! Je te l'assures ! Eh c'est pas ma faute, je pouvais pas savoir que tu voulais pas qu'on te dérange, t'avais qu'à mettre un mot par exemple.»
Amaryllis était assez surprise de la réponse de la jeune fille face à elle. Elle se releva, trouvant la situation assez désagréable. Elle avait l’impression d’être dominée par la brune et la blonde n’aimait guère ce sentiment d’infériorité. Elle l’avait bien trop souvent senti aux côtés de sa grand-mère. Cette dernière se faisait un malin plaisir de rabaisser sa petite-fille quand l’occasion se présentait. Cependant, Amaryllis n’était pas obligée de subir cela pour une fois. Elle pouvait se redresser fièrement et faire peser la balance dans l’autre sens. Et la réaction de la brune fit légèrement mousser la petite blonde. *Beau*. *Majestueux*. Amaryllis ne put retenir un sourire à l’entente de ces adjectifs plus que flatteurs. Il est vrai qu’elle dansait bien, mais cela était dû à des entraînements acharnés, et entendre ces compliments pour une des premières rendit Amaryllis toute chose. Elle ressentait de la fierté. Ce sentiment lui était peu connu. Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait, à part une forte joie.
Cependant, la dernière phrase de la nouvelle venue fit rouler des yeux Amaryllis. Mais elle n’avait pas tort. Sa réaction était légèrement disproportionnée. La brune était tombée sur la danseuse par hasard. Amaryllis ne pouvait pas la blâmer pour cela.
Amaryllis ne savait que dire, ni que faire. Elle ressentait des sentiments ambivalents. La gêne d’avoir été surprise et d’avoir répondu avec si peu de tact et de politesse et la fierté d’avoir été complimenté ainsi. De plus, d’un côté, son éducation l’obligerait à s’excuser par politesse, mais d’un autre côté, son éducation l’empêcherait de se rabaisser. Ainsi, la blondinette était prise de court. Elle regardait la Gryffondor dans le blanc des yeux, mais cette situation créait un malaise. Elle décida, donc, de prendre la parole. Sans trop réfléchir à ses dires. Elle avait l’habitude de réfléchir avant de parler, mais cette situation ne le lui permettait pas.
« Hum... Déjà, désolée de t’avoir parlé comme ça. Et merci...»
Elle fit une légère pause et se pinça les lèvres pour réfléchir à ce qu’elle pourrait dire par la suite et se décida à parler de la danse. Si cela pouvait permettre d’alléger la discussion, cela ne serait pas de refus.
« Pour moi, c'est pas si incroyable ce que j’ai fais. Je fais de la danse depuis... Euh... Peut-être 8 ou 9 ans. Je ne sais plus trop quand ma grand-mère m’a inscrite aux cours. Mais du coup voilà, c’est un peu normal, on va dire. Tu danses toi ? »
Amaryllis était assez surprise de la réponse de la jeune fille face à elle. Elle se releva, trouvant la situation assez désagréable. Elle avait l’impression d’être dominée par la brune et la blonde n’aimait guère ce sentiment d’infériorité. Elle l’avait bien trop souvent senti aux côtés de sa grand-mère. Cette dernière se faisait un malin plaisir de rabaisser sa petite-fille quand l’occasion se présentait. Cependant, Amaryllis n’était pas obligée de subir cela pour une fois. Elle pouvait se redresser fièrement et faire peser la balance dans l’autre sens. Et la réaction de la brune fit légèrement mousser la petite blonde. *Beau*. *Majestueux*. Amaryllis ne put retenir un sourire à l’entente de ces adjectifs plus que flatteurs. Il est vrai qu’elle dansait bien, mais cela était dû à des entraînements acharnés, et entendre ces compliments pour une des premières rendit Amaryllis toute chose. Elle ressentait de la fierté. Ce sentiment lui était peu connu. Elle ne savait pas ce qu’elle ressentait, à part une forte joie.
Cependant, la dernière phrase de la nouvelle venue fit rouler des yeux Amaryllis. Mais elle n’avait pas tort. Sa réaction était légèrement disproportionnée. La brune était tombée sur la danseuse par hasard. Amaryllis ne pouvait pas la blâmer pour cela.
Amaryllis ne savait que dire, ni que faire. Elle ressentait des sentiments ambivalents. La gêne d’avoir été surprise et d’avoir répondu avec si peu de tact et de politesse et la fierté d’avoir été complimenté ainsi. De plus, d’un côté, son éducation l’obligerait à s’excuser par politesse, mais d’un autre côté, son éducation l’empêcherait de se rabaisser. Ainsi, la blondinette était prise de court. Elle regardait la Gryffondor dans le blanc des yeux, mais cette situation créait un malaise. Elle décida, donc, de prendre la parole. Sans trop réfléchir à ses dires. Elle avait l’habitude de réfléchir avant de parler, mais cette situation ne le lui permettait pas.
« Hum... Déjà, désolée de t’avoir parlé comme ça. Et merci...»
Elle fit une légère pause et se pinça les lèvres pour réfléchir à ce qu’elle pourrait dire par la suite et se décida à parler de la danse. Si cela pouvait permettre d’alléger la discussion, cela ne serait pas de refus.
« Pour moi, c'est pas si incroyable ce que j’ai fais. Je fais de la danse depuis... Euh... Peut-être 8 ou 9 ans. Je ne sais plus trop quand ma grand-mère m’a inscrite aux cours. Mais du coup voilà, c’est un peu normal, on va dire. Tu danses toi ? »
« Viens, on vole. »
Elle semblait contente des compliment que je lui faisait mais par contre quand je lui reparla de cette histoire de porte et d'entrer sans frapper elle grimaça. C'est vrai que c'était pas ma faute, ça j'en était persuadé. Je reconnais que je suis quelqu'un de très têtu qui a tendance à ne jamais vouloir assumer quoi que ce soit mais la je trouvais que j'avais vraiment raison.
Alors que je m'apprêtais à rétorquer et me défendre encore une fois après voir qu'elle ne semblait pas d'accord elle s'excusa. Je fus assez surprise je l'admet, mais je fus aussi ravie de voir qu'elle reconnaissait ses torts. Elle me remercia aussi de mes compliments. Elle raconta ensuite que c'est sa grand-mère qui l'avait inscrite à la danse il y a de nombreuses années et que c'était une vraie passion chez elle.
"Oh moi on m'a juste appris à faire une valse et un tango, le genre de danse que l'on ne danse que dans des galas de haute société mais qui ne nous sont pas très utile le reste du temps. J'avais pas vraiment le choix en plus..."
La seule chose qu'elle aimait vraiment que ses parents lui laissaient faire était l'équitation. Elle en faisait depuis petite avec son père et c'était une chose qu'elle adorait. Elle se rappelait des promenades le week-end près du manoir de ses grand-parents à Gloucestershire.
Alors que je m'apprêtais à rétorquer et me défendre encore une fois après voir qu'elle ne semblait pas d'accord elle s'excusa. Je fus assez surprise je l'admet, mais je fus aussi ravie de voir qu'elle reconnaissait ses torts. Elle me remercia aussi de mes compliments. Elle raconta ensuite que c'est sa grand-mère qui l'avait inscrite à la danse il y a de nombreuses années et que c'était une vraie passion chez elle.
"Oh moi on m'a juste appris à faire une valse et un tango, le genre de danse que l'on ne danse que dans des galas de haute société mais qui ne nous sont pas très utile le reste du temps. J'avais pas vraiment le choix en plus..."
La seule chose qu'elle aimait vraiment que ses parents lui laissaient faire était l'équitation. Elle en faisait depuis petite avec son père et c'était une chose qu'elle adorait. Elle se rappelait des promenades le week-end près du manoir de ses grand-parents à Gloucestershire.
Vive le Lextia ♥
« Viens, on vole. »
Amaryllis écoutait la brune d’une oreille. Sa question était plus par politesse que par réel intérêt. Même si la danse la passionnait, elle ne devenait pas plus loquace pour autant. Ainsi, elle apprit que la brune, face à elle, n’avait appris qu’une valse et un tango. Amaryllis comprenait mieux sa surprise face à sa prestation. Cela était tout à fait différent de ce qu’elle avait déjà pu rencontrer. Tout du moins, c'était ce que la blonde s’imagina. Cette dernière tiqua lorsque la nouvelle venue fit une réflexion sur les galas. Elle aimerait lui rétorquer qu’ils étaient courants dans son monde, et qu'elle ne pouvait pas se permettre de seulement connaître une valse et un tango. Elle devait pouvoir réaliser chaque pas à la perfection, peu importait l’air qui provenait de l'orchestre. Cela était une obligation, à la limite du devoir. Devoir envers sa famille. Devoir envers ses grands-parents. Devoir envers elle-même. Si elle avait le malheur de se ridiculiser, elle ne payait pas cher de sa peau. Un pas de travers, un pied sur celui de son partenaire, un manque de rythme... Peu importait l’erreur, le fait même de fauter était condamnable chez les Lidwine. Peu importait le contexte ou le sujet. Que cela soit sur la danse, sur ses connaissances, sur sa tenue,... Un bouton mal fermé, un volant de sa robe relevé, une mèche détachée d'un chignon... La vieille Judith était à l’affût de tout. Elle avait des yeux partout, et Amaryllis se demandait souvent si elle ne voyait pas ses moindres faits et gestes à Poudlard également. C’était pour cela qu’elle s’était enfermée dans cette salle. Elle souhaitait être seule. Elle ne voulait pas être jugée. Elle ne voulait pas courir le risque d’être réprimandée par sa grand-mère. Si l’on pouvait lire dans ses pensées, on lui remarquerait probablement des symptômes de paranoïa. Mais en réalité, elle avait juste peur de cette bonne femme.
Un faux sourire placardé sur le visage, Amaryllis n’avait pas quitté la petite brune des yeux. Elle se remémora ses premières paroles. Elle avait précisé qu’elle aimerait danser ainsi. Amaryllis se sentit soudain mal à l’aise. Devait-elle lui proposer de lui apprendre quelques pas ? Devait-elle la laisser pénétrer dans son cocon ? Ou bien, devait-elle partir de la salle pour retrouver sa solitude si appréciée ?
Désolée de cet affreux retard.
Un faux sourire placardé sur le visage, Amaryllis n’avait pas quitté la petite brune des yeux. Elle se remémora ses premières paroles. Elle avait précisé qu’elle aimerait danser ainsi. Amaryllis se sentit soudain mal à l’aise. Devait-elle lui proposer de lui apprendre quelques pas ? Devait-elle la laisser pénétrer dans son cocon ? Ou bien, devait-elle partir de la salle pour retrouver sa solitude si appréciée ?
Désolée de cet affreux retard.
« Viens, on vole. »
[FIN DU RPG]