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19 juil. 2019, 21:39
Tu es en sécurité, ici  Privé   feat~Geneva King 
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@Geneva King
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>9 Juin 2044<


J'avais bientôt finis mon repas, dans la grande salle -que j'avais avalé en deux temps trois mouvements pour pouvoir faire mon devoir de potions tranquillement à la bibliothèque- quand je fut interrompu par l'arrivée des hiboux et des chouettes.

Tout les yeux se levèrent vers les rapaces, évidemment. En effet, les lettres étaient de plus en plus rares ces temps ci, interceptées par les Manteaux Noirs, la police du Conseil des sorciers, dirigée par l'infâme Ursula Parkison (- fin', c'est c'qu'on dit).

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Moïra, la chouette familiale, une lettre à la patte. C'était étrange. Cela faisait 2 mois qu'avec mes sœurs on avait aucune nouvelles et là notre chouette se pointe, de plus sans son badge pour la retrouver "au cas où" -où était inscrit de base noms, adresse, etc-, avec une enveloppe vierge.

On se réunit avec toute la ptite troupe, au coin d'un couloir, et on ouvrit l'enveloppe. L'écriture était brouillonne, aucun doute que cette lettre avait té écrit dans la précipitation. Des larmes recouvraient le papier.

Les enfants.

Orthys dans une nouvelle maison, et Jean chez Mamimélolo. Eve, D., Charlie, Avril, R., restent à Poudularde. Moi > chez Céline et Josh. La belle au bois dormant est toujours dans son lit. La chouette connait toute les adresses.

P.

Très vite, on se mit d'accord et l'on compris le sens de tout cela. Ce fut Charline qui nous indiqua, de sa voie toute timide qu'Orthys se rapportait à Olympe et Jean à Jane, Eve, D., Avril (un mois français), R. et Charlie se rapportait à nous. C'est elle qui nous annonça aussi dans une voie qui se tordait que l'on ne rentrerait pas à la maison dans 10 jours. Eva a décidé de garder Moïra, en plus de son rat Glean. Egalement, nous avons compris que papa est parti en Amérique clandestinement et qu'il essaye de donner le moins d'info possible: d'où l'histoire du collier manquant. La belle au bois dormant, c'était maman, c'est son surnom, car elle dort beaucoup (encore plus depuis son coma...). Elle reste donc à l'hôpital Ste Mangouste.

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Maintenant, vous savez pourquoi je suis entrain de sangloter, assis sur une marche dans un escalier, si vous me croisez...
Dernière modification par Daemon Caldwell le 20 juil. 2019, 10:36, modifié 1 fois.

Première année RP
"Il faut viser la lune, car si vous échouez vous finissez dans les étoiles" -Oscar WILDE.
Daï-mwon Serpontord revendiqué

19 juil. 2019, 22:02
Tu es en sécurité, ici  Privé   feat~Geneva King 
Cette nuit, Geneva avait très mal dormi. Qu'elle ne rentre pas chez elle, elle l'acceptait (bien que cela la rende fortement triste), mais ne pas pouvoir serrer ses parents dans ses bras, ne pas pouvoir leur parler, ne pas pouvoir se renseigner sur la santé de sa future petite sœur, Charlotte, la rendait extrêmement triste. Cette nuit, donc, elle avait pleuré, elle avait réfléchi. Mais elle n'avait vu aucun moyen de rentrer chez elle, et elle se voyait mal passer tout le trajet du Poudlard Express accrochée au tout, comme dans les mauvais films Moldus. 

Quand les hiboux étaient arrivés, Geneva avait levé la tête, par réflexe. Évidemment, comme depuis un moment déjà, aucun courrier n'était pour elle. Son regard s'arrêta quelques instants sur une chouette, battant des ailes, qui cherchait sûrement le destinataire du message qu'elle portait. Ses plumes étaient retournées, et l'oiseau avait l'air effrayé. 

Ursula Parkinson. N'est-ce pas un horrible nom ? On ne peut pas s'appeler comme ça et distribuer des bouquets de fleurs gratuitement dans la rue, en vantant les causes de la lutte contre la pauvreté au Kenya. Cette personne rendait tant de gens triste, et, pensa égoïstement la Serdaigle, elle aussi. 

Ses pas, lasses, lui indiquèrent le chemin vers sa Salle Commune. Elle marchait doucement, décidément pas dans sa bonne journée, et entendit des sanglots. Elle n'aurait pas su dire où ils étaient, à l'oreille, mais elle trouva facilement le garçon qui faisait ce bruit. Il avait l'air seul, fragile... Geneva ne le jugeait pas, elle savait, tel un instinct, pourquoi il pleurait. En même temps, avec les circonstances, dans un lieu comme Poudlard, et à l'approche des grandes vacances, ça ne pouvait être que ça. 

La rouquine s'approcha du jeune garçon (un Gryffondor, de première année, avec qui Geneva avait eu quelques cours, sans s'attacher plus que ça à la personne), et s'assit à côté de lui. Sans mots, elle posa délicatement ses doigts sur son bras, puis dit, de manière à ce que Daemon soit le seul à entendre : 

« J'suis triste aussi, tu sais ? Mais faut pas pleurer, ma mère dit toujours que ça mène à rien. » 

À l'évocation de sa mère, son cœur se serra. En effet, Anisse utilisait souvent ses paroles. Mais, elle les prononçait quand Geneva n'était qu'une enfant, qu'elle pleurait. Elle voulait tellement la voir... Mais elle ne pouvait pas, et elle le savait. Elle prit une grande inspiration, se calma, et fit un petit sourire qu'elle voulut rassurant au jeune garçon. 
Dernière modification par Geneva King le 01 août 2019, 19:53, modifié 1 fois.

Deuxième année RP
“Je n'avouerai jamais que certaines de mes propres émotions m'effraient”, Lomepal

20 juil. 2019, 11:28
Tu es en sécurité, ici  Privé   feat~Geneva King 
La lettre dans ma main droite, toute chiffonnée, je sanglotais toujours plus, entendant des élèves au loin. Certains riaient. Ils riaient. Comment pouvait-on rire ? C'était égoïste de ma part, je ne voyais pas comment l'on pouvais rire en sachant que je ne pourrais pas serrer mon père dans mes bras, rendre visite à ma mère, caliner Jane. Mais ils ne pouvaient pas le savoir. Alors je me remit à sangloter, les yeux rouge.

J’entendis à peine une jeune fille qui s'avança vers moi. Elle m'avait remarqué, et désormais, elle essayait de me consoler. J'aurais bien aimer la renvoyer voir ailleurs. Lui dire de dégager, comme ça aurait était mon habitude, mais là, j'étais trop triste. Peut-être m'étais-je également assez fais d'ennemis comme ça ? La moitié de Poudlard ne m'appréciait pas, alors bon.

Elle m'indiqua quelle était triste également. Super. Et elle tait venu faire quoi ? Monter un club de pleureuses ? Soupirant, je la regardai sans dire un mot. Puis elle parla de sa mère, quelle aurait aimé voir. Rien qu'à la pensée d'un parent, mon cœur se serra si fort que je crut que j'allais étouffer. Papa, Maman... je voulais tellement les voir.

Me remettant à sangloter devant elle -ce qui n'était pas mon habitude de pleurer au lieu de montrer ma graaaande puissance ~~-

Elle se mit alors à sourire. Pourquoi sourait-elle ? Y'avait un truc de drôle ?. Ne disant toujours rien, mon visage se déforma en une grimace contrariée, en colère. Serrant les poings, on put entendre la lettre se déchirer un peu dans mes doigts, avant que je ne la jette en boule contre un mur.

Serrant toujours des poings, je fis mine de partir, et m’essayai sur une autre marche d'un autre escalier.

Mais je n'étais surement pas sorti d'affaires.

Première année RP
"Il faut viser la lune, car si vous échouez vous finissez dans les étoiles" -Oscar WILDE.
Daï-mwon Serpontord revendiqué

28 juil. 2019, 17:34
Tu es en sécurité, ici  Privé   feat~Geneva King 
Le jeune garçon paraissait toujours en colère et triste. Elle souriait, elle lui souriait, mais cela ne changeait rien. La raison de sa douleur se trouvait-elle dans le bout de parchemin qu'il avait rageusement lancé en face de l'escalier où ils étaient assis, ou la raison était plus profonde ? Un doute planait autour de cette question. 

Le garçon se leva, et alla s'asseoir sur un autre escalier, un peu plus haut. Il se remit dans la même position, la tête entre les genoux. Geneva resta quelques secondes là où ils étaient tous les deux assis un peu avant, puis elle se leva et alla s'installer à côté de lui. Pen sait-il être débarrassé d'elle ? Sûrement, oui. Et, en règle générale, elle aurait abandonner. Mais, cette fois-ci, elle voulait s'acharner. Elle voulait aider ce garçon, comprendre son problème. Peut-être faisait-elle cela égoïstement, pour qu'il la comprenne et la soutienne en retour, peut-être n'était-elle pas la seule dans son malheur. 

Une fois assise à côté de lui, elle prononça ses paroles : 

« Pleure pas. Je te l'ai dit, mais moi aussi j'ai envie de pleurer. J'ai un peu pleurer, au début. Puis, je me suis fait une raison. Si je rentre pas chez moi pendant ses vacances, c'est que mes parents veulent me protéger. Et je les comprends. S'ils font ça, c'est qu'ils nous aiment. »

Improviser des paroles, ça ne lui ressemblait pas. Elle n'aimait pas improviser, généralement. Mais quand les mots venaient tout seul à ses lèvres, ils étaient tellement plus naturels... Geneva ne s'approcha pas de lui, n'échangea pas de contact physique. Elle ne sourit pas. Elle avait le regard dans le vide, perdue dans ses pensées. Les mots qu'elle avait dit résonnait dans sa boîte crânienne. Elle avait raison. Si elle c'était faite à l'idée de passer ses vacances à Poudlard, c'est qu'elle avait assimilée, bien qu'inconsciemment, que ses parents faisait tout ça pour son bien. 

Deuxième année RP
“Je n'avouerai jamais que certaines de mes propres émotions m'effraient”, Lomepal