La journée s’annonçait plutôt ordinaire, un dimanche comme les autres. N’ayant pas cours, et ayant pris de l’avance dans mes devoirs, je tournais en rond dans la salle commune à la recherche d’une occupation. Il était déjà onze heures du matin, et j’étais toujours en pyjama. Visiblement, j’avais loupé le petit-déjeuner. C’est donc l’estomac commençant à crier famine que je me suis rendue dans le dortoir, décidée à faire une petite balade. Pas de tenue de sorcier pour aujourd’hui, mais une petite paire de baskets blanches, un jean noir et un petit t-shirt rose pale. Rien de bien exceptionnel, vous en conviendrez, mais malgré le confort de ma tenue de sorcier, mes tenues ordinaires me manquaient de temps à autre.

C’est donc vêtue, et non plus en pyjama, que je décidais d’arpenter les couloirs du château à la recherche d’une distraction quelconque. La fin d’année approchait, les examens aussi, ce qui marquerait le retour à ma vie monotone, chez ma mère. J’avais envie de profiter pleinement de mes derniers jours ici, de m’amuser, et pourquoi pas de rencontrer de nouvelles personnes. Le château était si grand que je ne devais même pas connaître un quart des élèves, ne serait-ce que de tête. Croisant quelques visages familiers sur mon chemin, saluant des élèves par-ci par-là, je poursuivis mon chemin en direction de la tour d’astronomie. Je n’y avais jamais mis les pieds, pour autre chose que les cours, qui remontaient à l’année dernière, mais j’étais certaine qu’il y avait des choses intéressantes à voir. Du moins, je l’espérais, je ne voulais pas faire tout ce chemin pour ne rien trouver. Une petite exploration s’imposait donc, cela me changerait les idées, en plus de m’occuper.

Arrivée au deuxième étage, je décidais de faire un saut dans les toilettes abandonnées, peut-être y aurait-il des fantômes ou je ne sais quoi. Des souvenirs du passé à explorer. Quoi qu’il en soit, je marchais tranquillement lorsque...

- Ahhhhhhhh, mais qu’est-ce que… ?

Je me retournais brusquement, scrutant les alentours. Je venais d’être éclaboussée, et ce, au beau milieu d’un couloir. Ne voyant rien, je fis demi-tour, dans l’espoir de trouver la source du problème. Je doutais fort qu’il y ait une fuite d’eau à Poudlard. Rien. Le couloir était vide, et mes cheveux, détachés, étaient mouillés. Peut-être était-ce un élève qui voulait me faire une blague ? Après tout, nous étions au mois de mai et les journées étaient chaude. Mais le parc me semblait être suffisamment grand pour les batailles d’eau. Enfin, il me semblait. Soudain, une vague d'excitation me parcourut. C'était probablement interdit, et j'avais envie de m'amuser. Mais seule...c'était moins drôle. Je l'étais pourtant. Avais-je rêvé ? Encore une fois ? La dernière fois que j'étais venue ici, j'avais déjà fini trempée, mais j'étais somnambule. Cette fois j'étais bien réveillée...n'est-ce pas ? Je décidais donc de me rassurer, de tenter, en tout cas.

- Hey, tu te caches où ? Moi aussi j'veux jouer !

Rufus était trempé, du moins son bas. Il avait croisé Peeves, l'esprit frappeur du château. Celui-ci, toujours à l'affût pour faire un mauvais coup, avait attaqué des élèves. À la sortie du dernier cours de sortilège de la journée, Rufus content d'avoir réussi à merveille son charme de réjouissance une nouvelle fois s'était cependant pris un de ceux ci. Peu puissant, le sortilège avait fait peu d'effet, juste assez pour qu'il soit souriant et, à son grand étonnement, téméraire. La personne en question avait du se tromper quelque part pour provoquer ce genre de sentiments en lui. 

Le résultat étant, quand Peeves a déchaîné ses bombes à eau sur les élèves de passage, Rufus a agit d'unenmaniere si stupide qu'il aurait pu être cru Gryffondor. Il avait dit à haute et intelligible voix: 

Alors Peeves, on sait pas viser ? T'as même pas touché trois personnes avec tes minuscules bombes à eau. T'es vraiment nul, et après ça se dit plus grand esprit frappeur de grande Bretagne.

Tout s'était passé en un éclaire. Il avait eu le bon sens (et les autres élèves présent à dans le couloir aussi) de fuir. Une bombe à eau avait explosé à ses pieds mais ne s'en été pas plains et courrait en se moquant de Peeves à haute voix, juste pour le plaisir de l'énerver, sa baguette pointée en arrière, servant de parapluie magique et invisible.

Arrivé non loin d'une Poufsouffle, il se mit derrière elle en lui lançant un regard provocant, pas question qu'il soit le seul à se faire mouiller, et puis il la classerait dans les dommages collatéraux. SPLASH ! Nouvelle bombe à eau. Dans un geste insolant, il lui tira la langue -à Peeves pas à la fille- puis continua sa marche en gambadant fièrement pour énerver l'esprit frappeur.

Il ne savait pas pourquoi il agissait ainsi. Juste que peeves était toujours là à embêter tout le monde et il avait commencé dans un comportement qui était du au charme de réjouissance mais, il s'était dit, quitte à être dans la erde, autant s'amuser un peu.

J'ai pris quelques libertés quand au début du passage avec Peeves, à toi de juger si elles restent convenables ou non @Christopher Martin 

Des cris et de l'eau, Peeves venait de sévir avec une de ses farces préférées à l'approche de l'été. Une bonne bombe à eau sur la tête d'élèves qui ne demandaient rien. Mais une de ses victimes ne semblait pas avoir eu son compte visiblement et préféra provoquer l'esprit frappeur l'encourageant alors à envoyer une deuxième bombe à eau encore plus grosse. Mais l'insolant s'échappait, lancé à sa poursuite Peeves lançait bombe à eau sur bombe à eau touchant ici et là d'autres élèves qui se mirent à crier intensifiant le plaisir du fantôme. L'insolant fuyard finit par se cacher comme un lâche derrière une jeune fille avant de partir à nouveau après que son bouclier humain soit aspergé d'eau à son tour.

"- Ha Ha! Deux d'un coup cette fois!
- Hey, tu te caches où ? Moi aussi j'veux jouer !"

Peeves regarda la jeune fille un peu déçu. C'était moins amusant si ses victimes y prenaient du plaisir, aussi il retourna en arrière donner une deuxième douche aux autres élèves qui réagissaient bien plus comme il le souhaitait.

N'ayant pas dit mon dernier mot, je ne cessais pas d'observer autour de moi, en quête de mon arroseur. Je finis par apercevoir un Serpentard, qui semblait au moins aussi trempé que moi, qui s'éloignait tranquillement. A ma grande surprise, non loin de lui flottait...Peeves. Il ne manquait plus que cela ! Le fameux esprit frappeur, les bras chargés de bombes à eau, visiblement décidé à jouer des tours aux élèves. Me lançant à la poursuite du Serpentard avec un peu trop d'entrain, je glissais sur le sol trempé, et m'étalais de tout mon long, juste derrière lui. Honteuse, je me tentais tant bien que mal de me relever, sous le regard visiblement amusé de Peeves. Le sol me paraissait soudain tellement glissant que je peinais à me remettre sur pieds. On aurait pu me confondre à Bambi, le faon d'un célèbre dessin animé moldu, lorsqu'il tente de marcher sur la glace. Les joues légèrement rouges, j'étais ridicule. Je hélais le garçon, dans l'espoir qu'il me vienne en aide.

- Hé toi ! Euh...tu peux m'aider ?

Fesses par terres, mouillées, main tendue vers lui, j'attendis dans l'espoir qu'il vienne à mon secours. Je ne savais même pas si le sol était réellement glissant au point de me maintenir à terre, ou si j'avais tellement honte que je ne voulais pas prendre le risque de tomber une nouvelle fois. Maudit esprit frappeur. Moi qui pensais tranquillement me balader dans le château, je me retrouvais par terre au beau milieu d'une flaque d'eau. Légèrement différent que ce que j'avais imaginé, donc.

Jetant un œil à Peeves, je m'aperçus avec soulagement qu'il avait, pour le moment, détourné son attention vers d'autres élèves. J'avais au moins une chance de me relever sans prendre le risque d'être arrosée de nouveau. Si seulement je connaissais la formule du feu magique qu'avait utilisé Irisia, la dernière fois, je pourrais au moins sécher tranquillement. Mais ce n'était pas le cas, et j'étais toujours là, à penser à la nouvelle tournure que venait de prendre ma journée. Une chose était sûre : la réaction qu'aurait le garçon serait déterminante. Je n'étais pas d'humeur à être davantage humiliée, et si tel était son choix, je risquais d'être de plus mauvais poil encore qu'un manticore en cage.

Splash !  La bombe à eau explosa en plein sur la fille. Il ne put s'empêcher d'éclater de rire. La baguette entre les dents, il la souleva et la déposa sur les pieds. Les vêtements de la jeune fille dégoulinaient d'eau et Rufus sentait que sa chemise ainsi que son caleçon étaient humides. Rufus lança un sortilege de sécheresse sur le sol. Entre mimi geingniarde qui laissaient couler des  robinets pendant plusieurs heures d'affilée jusqu'à en inonder les couloirs, et Peeves avec ses bombes à eau, c'était à se demander comment les cachots n'étaient pas inondés ! Il se tourna vers le coin où le fantôme c'etait adonné à embêter des deuxième années. Il lui fit un "doigt d'honneur" et pestant d'une voix forte.

Fantôme de medeux ! 

Il utilisa sa baguette et en fit sortir de l'air chaud. Il n'avait pas envie de rester couvert de flotte jusqu'à sécher à la clarté du soleil. C'était le moi des examens, le mois où il passait des heures à étudier dans le seul but de finir major de son année. Il utilisa sa baguette comme un sèche cheveux dans la direction de son torse d'où s'eleva un nuage de vapeur. (il ne portait que le pantalon noir de l'école qu'il ne s'était pas gêné à personnaliser en amincissant certains endroits pour le mettre encore plus en valeur, la chemise blanche et la cravate verte et argentée) Sa chemise lui collait à la peau, à la cave thoracique, à ses bras dont les manches étaient retroussées, le collant de l'eau mettait en valeur sa carrure. Son pantalon lui collait d'un façon désagréable aux endroit les plus sensibles. Il ne se sentit pas gêné le moins du monde. 

Il envoya un petit jet dans les cheveux de la fille -ce qui les ébouriffa- avant de sourire d'un rictus amusé en croisant son regard. Il s'éloigna sans plus un mot tout en continuant de se faire sécher magiquement.

Ouf, le garçon était revenu sur ses pas, et avec une aisance qui me déconcerta, il me releva. Alors que j'ouvris la bouche pour le remercier, il s'éloigna de nouveau, après m'avoir ébouriffé les cheveux de sa baguette. Mais c'est qu'il ne tenait pas en place celui-là ! Il ne m'avait pas adressé la parole, et pourtant, nous nous étions fait attaquer par Peeves et je m'étais étalée par terre. Il y avait matière à nourrir une conversation, voire même plusieurs. Tandis qu'il s'éloignait, tout en se séchant, je remarquais que ses vêtements étaient étonnement proches de son corps, je n'avais jamais remarqué cela chez les autres garçons. Leurs tenues leur allaient-elles toutes ainsi ? Ou m'étais-je cogné la tête en tombant ? Je rougis devant le spectacle, mais secouais rapidement la tête, comme pour me ressaisir. Mais que m'arrivait-il ? Je pouvais être vraiment idiote quand je le voulais. Qu'il soit plutôt bien moulé dans son jean et sa chemise m'importait peu, tout ce que je voulais, c'était qu'il m'adresse la parole. Étais-je transparente ? Son attitude était vraiment bizarre, voire frustrante. J'estimais que la moindre des choses lorsque l'on croisait quelqu'un de cette manière était de lui adresser la parole.

N'ayant pas bougé d'un poil depuis qu'il m'avait remise sur pieds, je devais agir avant qu'il ne disparaisse. Tandis que j'observais Peeves du coin de l’œil, je m'adressais à l'inconnu, d'une voix qui se voulait assurée.

- Ca ne t'arrive donc jamais de parler ?

Soudain, une idée me vint à l'esprit. J'avais besoin d'un allié, et pour ça, je m'éloignais à mon tour, rejoignant l'esprit frappeur. Je lui fis signe de s'approcher, tout en mimant le temps mort de mes mains. Il était hors de question qu'il m'arrose de nouveau. J'étais encore trempée, j'avais assez donné. Je murmurais, espérant que seul lui m'entendrait.

- Pssst, Peeves ! Que dirais-tu de retourner vers ta cible de base, autrement dit, le garçon la bas ? On fait équipe ?

Cette potentielle alliance ne m'enchantait guère, mais au moins, peut-être que cela ferait revenir le garçon. Il ne s'en tirerait pas sans s'être au moins présenté. Et puis finalement, l'idée de faire une bataille d'eau dans les couloirs était plutôt alléchante. Je tendis les mains vers lui, dans l'espoir qu'il me donne une bombe à eau. J'en doutais, mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien. Je me demandais si nous pouvions être mis en retenue pour avoir inondé un couloir. Quelle que soit la réponse, cela n'en était que plus intéressant.

Peeves continuait ses manigances sans se préoccuper de ce qu'il se passait de l'autre côté du couloir jusqu'à ce que la jeune fille qui s'était retrouvée les quatre fers en l'air l'interpelle. Elle voulait faire équipe avec lui contre le Serpentard qu'il avait arrosé peu de temps auparavant, l'esprit frappeur se senti presque outré de sa proposition.

-Faire équipe? Je n'ai besoin de personne avec moi!

Il jeta un œil vers le garçon et constata que celui-ci était en train de se sécher, il n'avait presque plus un seul habit mouillé. Avec fureur il envoya une bombe à eau vers lui, il était hors de question qu'il ressorte tout sec de ce couloir!

-Hey le tricheur! C'est de la part de miss glissade! Dit-il en montrant la brune avant d'envoyer une bombe à eau sur celle-ci. Tu vas pas t'en sortir indemne toi non plus!

Voilà qui était bien mieux aux yeux de Peeves. Il restait là, dans les airs attendant de nouvelles victimes imprudentes qui s'aventureraient dans le couloir maudit.

Rufus s'en allait à bonne allure vers la salle de métamorphose. Il avait franchis la porte, un faux sentiment de sécurité l'envahissait et c'était une raison de plus pour stresser de son avis. Sa baguette en main, il se baissa pour refaire son lacet et c'est probablement ce qui le sauva. Il vit une forme bleue et sphérique s'approcher à vitesse folle. C'était un reflex qui anima son bras. En un éclair, il usa de sa baguette juste à temps. Un trait vers le bas et un bouclier bleuté le separa de la bombe à eau. Un bouclier qui, f1ute de puissance, disparut tout de suite ensuite.

Rufus lança un regard enragé à la Poufsouffle. C'était ça les gens ? Rufus ne lui avait rien fait et elle lui lançait une bombe à eau. Elle allait le regretter. Il leva la le ballon et l'envoyer de toutes ses forces vers elle.

Avec la vitesse d'une balle de fusil, la bombe à eau fusa. Elle allait vite, très vite. Dans un "SPLASH !!!" elle explosa en l'éclaboussant. Rufus serra les dents. Elle n'allait pas s'en tirer aussi facilement. Il s'avança à grand pas vers elle. Sa baguette siffla l'air. 

Furocreatum. Ça t'apprendra à passer d'autres aliences, idiote. 

Il lança un regard noir au dos de Peeves. 

Salaupart ! Dit-il en lui faisant un doigt d'honneur. 

Il lui lança des chauv-furies mais il douta de l'effet, n'étant pas sûr que les sortilège marchent sur les esprits frappeurs. Il courrut vers la porte et en faisant attention aux représailles par derrière referma la porte du couloir derrière lui.

Contre toute attente, l'esprit frappeur se rangea à mes côtés, envoyant une bombe à eau droit sur le garçon. Je n'avais cependant pas anticipé le fait qu'il risquait d'enchaîner avec moi, et une fois de plus, j'étais trempée. Maudit fantôme. Grommelant dans la barbe que je n'avais pas, je dirigeais mon regard vers le garçon, vers qui le ballon se dirigeait. Celui-ci l'évita de justesse, avant de le me renvoyer. Splash ! Mais qu'est-ce qu'il lui arrivait, à la fin ? Était-il toujours comme ça ? Je voulais jouer, certes. Mais certainement pas de cette façon, il était évident qu'il était furieux, et voulait simplement se venger. Je ne croyais pas si bien dire. En un coup de baguette, avant même que je n'ai pu réagir, un nuage de chauve-souris se rua sur moi. Dégainant ma baguette dans leur direction, j'eus simplement le temps de jeter un sort avant qu'elles ne fassent trop de dégâts sur mon visage.

- Arghhh! Fini...Finite...Finite incantatem !!!! MAIS T'ES DINGUE ? C'EST COMME CA QUE TU VEUX TE LA JOUER ?

Débarrassée des souris volantes, le rouge me monta aux joues. Je ne connaissais même pas son nom, mais une chose était sûre, j'étais bien énervée contre lui. Et en plus il m'insultait. Je croyais rêver, pour qui il se prenait ? Son petit air supérieur ne me plaisait pas. Le pire était qu'il pensait s'en tirer comme ça, simplement en partant, et en prenant soin de refermer la porte derrière lui. Je m'élançais à sa poursuite, me concentrant pour ne pas tomber. Mon t-shirt trempé collait à ma peau, ce qui était fort désagréable, et mes chaussures avaient pris l'eau. Arrivée au bout du couloir par lequel il tentait de s'échapper, j'ouvris la porte en trombe. Il était là, juste là devant moi. Je ne voulais pas agir dans son dos. Reprenant mon souffle, je me concentrais.

- Toi là-bas ! Je crois que tu as bien besoin de te détendre un peu. Un bon fou rire ne fait de mal à personne. Le pointant de ma baguette, je prononçais distinctement la formule que j'avais choisie. Rien de trop agressif, mais suffisamment désagréable sans être méchant ni dangereux. Des chatouilles. Rictusempra !

Mon regard était aussi noir que le sien avait pu l'être précédemment. Je n'aimais pas la lâcheté, et il agissait comme tel. Il me lançait un sort alors que je voulais simplement le taquiner, et il fuyait. Il ne s'en tirerait pas comme ça. Ou du moins, je ne pouvais pas le laisser s'en tirer. J'avais eu ma revanche.

Alors qu'il venait de passer la porte, il la referma aussitôt en la claquant. S'éloigner le plus possible de cet esprit frappeur et de cette idiote petite Poufousffle, voilà un objectif simple. Il se trouvait dans une petite salle intermédiaire séparant le couloir des grands escaliers fou de Poudlard. Il refit le lacet de sa basket gauche avant de se redresser brusquement en entendant les pas de ce qu'il supposait être la Poufsouffle arriver vers lui. N'abandonnait-elle jamais celle là ? Si elle continuait comme cela elle finirait mal. Il s'avança à grand pas trotinants vers la porte menant aux escaliers qu'il ouvrit. Dé qu'elle entre dans la salle, elle parla et Rufus jugea que ces paroles en disaient beaucoup trop sur ce qu'elle comptait faire. Il claqua la porte contre laquelle s'écrasa le sortilège. 

Il ne ferma pas la porte, cela ne servirait à rien. Il s'assit sur la rampe de l'escalier et les descendit en étant assis à la manière de Mary Poppins, puis sauta quand elle finissait avec grâce. Il fit de même pour descendre un autre étage et, quand il retrouva du regard la Poufsouffle, il lui fit un geste de salutation insolente avec un grand sourire moqueur. Il se dirigea par la suite d'un pas joyeux vers les couloirs de l'étage de la salle de défense contre les forces du mal.