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05 août 2019, 22:27
 PV   +  Là où vivent les pitiponk
Depuis peu de temps, Poudlard s'était scindé en trois groupes. Le premier groupe était constitué de personnes qui avait pour la plupart obtenus le statut de sang pur auprès du conseil des sorciers et qui se pavanaient fièrement en exhibant ce titre. C'était le groupe dans lequel on retrouvait Harrison, Konowa, et il présumait que certaines personnes qui avaient l'air suspectes comme Carter et Nerrah que Rufus avait vu passer du temps avec Harrison. Ce premier groupe avait tendance à être agressif envers les nés-moldus, les sang-mêlée et certain de qui on savait qu'ils avaient des cracmols dans la famille. 

Le second groupe en revanche était agressif envers toutes les personnes qui soutenaient publiquement le conseil des sorciers (Fort heureusement on compteasurit les doigts des mains le nombre de mini duels qui ont éclatés entre ces deux groupes). Et puis il y avait... les autres. Ces autres ne s'impliquaient pas vraiment dans une cause ou dans une autre ils restaient... neutres. Ils ne voulaient pas soutenir un groupe au risque de se mettre l'autre à dos. En général ils jouaient le rôle de médiateur entre les deux autre camps. Mais on ne pouvait pas rester éternellement neutre. 

Ce jour ci concernait un membre du groupe deux et quelques personnes du groupe un. Depuis quelques temps déjà, des badges "I hate Mudbloods" qui portaient le sceau du conseil des sorciers étaient accrochés à quelques poitrines. Ces badges verts ce changeaient en visages de certains nés-moldus pendus ou en train de fondre pour devenir une substance comparable à du chewing-gum. En lui même le terme Sang-de-bourbe n'affectait pas particulièrement Rufus mais voir le visages de personnes sympathiques (et le sien) prendre cette apparence le révoltait. Les personnes qui portaient ces badges étaient donc ses ennemis et ses ennemis il leur marchait dessus jusqu'à ce qu'ils ne soient plus un problème. Les cinq dernière personnes qu'il avait vu porter ce badge ont reçu une de ses inventions favorites, les baveboules remplies de pus de Bubobulbe et s'étaient retrouvées à l'infirmerie avec de grosses cloques douloureuses sur la peau. Mais ce n'était visiblement pas suffisant.

Un groupe de fille de cinquième année, des petites pestes de Serdaigle et de Serpentard portaient avec fierté ces badges et scandaient à tout va que leur sang était pur. Elle étaient entrée dans les toilettes des filles. Rufus lui arriva dans le couloir. Il portait un chapeau sans tête qu'il avait peiné à obtenir surtout que le sortilège de durait environ pas plus d'un mois et arborait les couleurs de Gryffondor. Il avait fait en sorte qu'on ne puisse le reconnaître. Et c'était la deuxième fois qu'il agissait ainsi. Ces pestes ne sortiraient pas des toilettes avant longtemps. Il plaça une grosse boîte au centre du couloir. Offre sur les marécages de poche, cinq pour le prix de trois. À peine dix galion. Il avait passé une très grosse commande chez Weasley, farces pour sorciers facétieux dé que le ministère est tombé. Il redoutait qu'il ferme et visiblement il a eut raison. Le magasin à fermé. Ces filles resteraient coincé dans les toilettes pendant longtemps. Il avait attendu quelque temps pour voir si quelqu'un sortait mais non. Apparemment seules ces filles étaient présentes dans les toilettes. Pour être sûr encore que personne n'aille dans les toilettes, il avait lâché deux lutin de Cornouailles (qui s'étaient échappées d'un cour de DCFM) à l'entré. Tout était près. 

Dissendium. Dit-il en pointant un grand tableau représentant un moine dans une salle à manger avec une grande porte en bois derrière lui. 

Le moine ouvrit la porte représentée dans le tableau  et le tableau bascula comme une porte. Un passage assez étroit se dévoila. En illuminant avec sa baguette le passage, Rufus vit qu'il menait à un escalier si étroit en largeur qu'une personne ne pourrait passer. L'escalier descendait. Rufus ne savait pas où mais si c'était loin d'ici ça l'arrangerait. Il referme le tableau, il attendait d'être vu avant de partir dans une fumée épaisse. Qu'on sache que le moldu sans tête avait encore frappé. La baguette en main, il dit:

Incendio.

Une flamme apparut au bout de sa baguette. Il amorça un mouvement comme pour balancer sa baguette magique mais seule la flamme se détacha et dé qu'elle fut en contact avec la boîte une boue verdâtre apparut et un ou deux petits arbres sortirent du sol avec beaucoup de mousse sur eux et, des lianes et une substance verdâtre puante sur eux. Le couloir des toilettes des filles était devenu un marécage. Il s'appuya contre le mur en attendant quelques réactions. Ce serait délectable d'entendre les première plaintes de ces victimes.
Dernière modification par Rufus Williams le 09 août 2019, 13:09, modifié 2 fois.

6ème année RP
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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
08 août 2019, 00:04
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Du silence. C'était ce qu'elle recherchait à tout prix ces derniers temps. Poudlard était bruyant, et l'était bien plus avec l'arrivée des vacances d'été. En temps normal, Alice aurait partagé leur allégresse, bien sûr sans le montrer aussi bruyamment, mais elle aurait au moins été apte à les comprendre.
Mais cette fois, ce n'était pas le cas. Alice haïssait chaque mot prononcé trop fort, chaque mot trop emprunt de joie. Ne pouvaient-ils pas respecter ce mal être qui la frappait. Bien sûr, il n'avait rien à voir avec celui qui s'était abattue sur elle il y a quelques semaines auparavant, Alice avait fort heureusement réussi à sortir la tête de l'eau... mais tout restait fragile.

Ses deux mains cramponnées à la faïence du lavabo, Alice observait son reflet dans le miroir. Quelques gouttes d'eau coulaient le long de ses joues d'albâtre et glissaient le long de sa mâchoire. Les toilettes des filles avaient le bon goût d'être calme. Parfois, quelques élèves venaient glousser et jacasser en groupe. Fort heureusement, cela ne durait jamais bien longtemps, et Alice parvenait à oublier leur présence assez rapidement.

Et puis, un autre groupe de fille franchit la porte des toilettes. Des grandes, toutes des grandes, aux couleurs de Serpentard et Serdaigle. Dans le reflet du miroir, Alice voyait un badge flanqué à leur poitrine. "I hate Mudbloods". Son visage s'était froissé, l'estomac soulevé par le dégout que cette vision lui inspirait. Comment pouvait-on porter une telle chose et en être aussi heureuses ? *Elles sont pour le nouveau régime* grondait intérieurement la fillette, *Elles cautionnent ce que fait Parkinson*.
Les ongles d'Alice lui devenaient douloureux tant elle serrait ses doigts sur le lavabo. Les entendre se dire Sang-Pur... c'était la goutte de trop.
Alice fit volte face, ses yeux plantés sur elles. Cependant, aucun mot ne quitta sa bouche. Aucun. Elle n'arrivait pas à parler, elle n'arrivait pas à cracher son venin sur ces grandes idiotes, et ce n'était pas l'envie qui manquait. Elle avait des choses à leur dire, des horreurs à leur jeter au visage... mais rien ne venait. Rien.
Finalement, Alice quitta les toilettes d'un pas furieux. Elle ouvrit la porte, posa un pied hors de la pièce, et dans son élan, le suivant... avant de se figer. Que se passait-il ? Ses yeux ronds, Alice constatait avec effroi qu'elle ne venait pas de rejoindre le couloir du quatrième étage : c'était un marécage puant et crasseux. Ses deux pieds dans la boue, la fillette demeurait immobile, sa respiration comme coupée. Qu'est-ce que c'était que cela ? Un cauchemar éveillé ? Un sortilège ?
Alice jeta un coup d’œil derrière elle, la porte s'était refermée. Alice ne comprenait plus.

Mais ce qu'elle comprenait, c'était qu'il fallait sortir de cet enfer de flore et de boue ! Alice se mit à avancer, ses pieds plein de boues. Un haut le cœur prit la fillette, consciente de la saleté qui couvrait ses chaussures et une partie de sa robe. C'était l'Enfer, le véritable, le grand, le cruel. Et contre un mur, en face d'elle, Alice aperçu son hôte. Il était posé nonchalamment, bien à l'aise dans sa robe rouge et or, sa tête invisible. Alice n'était pas idiote, et la fureur qui s'emparait d'elle aiguisait sa perspicacité : il portait un chapeau-sans-tête. Thomas lui avait fait plus d'une fois des farces avec ça. Mais lui, devant, elle, n'utilisait pas cela pour être amusant : c'était pour se cacher.
Les yeux d'Alice n'étaient plus que des fentes qui crachaient des flammes.

« - Espèce de sale cafard ! cria Alice. Espèce d’idiot ! Tu n’as pas autre chose de plus intelligent à faire que ça ? En plus d’être stupide à manger du grain, tu n’es pas fichu d’assumer tes imbécilités ! Tu caches ton visage comme un faible ! Crétin ! »

Alice se moquait de sa grande taille. Alice se fichait éperdument des conséquences. Elle était en colère, et malgré sa petite taille, malgré son jeune âge, Alice savait que la rage qui la submergeait serait plus forte que tout. Et de toutes façons, elle ne parvenait pas à la retenir.
Le dragon était en colère, et le crapaud allait en faire les frais.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN
10 août 2019, 13:00
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La porte s'ouvrit. Il se prépara à la satisfaction de voir ces filles marcher dans la gadoue mais, une autre personne était sortie et elle n'était pas aussi grande qu'elles. " Et merde.." pensa t'il. Il sortit la notice de l'objet en espérant y trouver les informations adéquats pour le faire disparaître mais se ravisa, estimant qu'il ne fallait pas gaspiller un aussi beau chef-d'œuvre de magie. 

Alors qu'il avait sorti sa baguette et s'apprêtait à geler une partie de la gadoue pour marcher dessus sans se salir, il reconnut les insultes. Ou plutôt la voix qui prodiguait les insultes. "Comment la grande et iminante souris avait t'elle pu se retrouver dans la gadoue ?" Se demanda t'il avec ironie. En réalité peu importe qui tombait là-dedans c'etait drôle à regarder. Avec un rictus amusé invisible, il gela une partie la boue d'un coup de baguette et glissa dessus avec grâce jusqu'à arriver au petit îlot de mousse ou trônait un arbre misérable. Il n'était à présent qu'à un mètre d'elle. Peut-être un mètre vingt... Ce n'est qu'a ce moment là qu'il daigna lui adresser la parole. 

Désolé. Dit-il sans être le moins désolé du monde. 

Personne n'aimait les fausses excuses et elle ne faisait sûrement pas exception à la règle. Il lui lança le sortilège de la marionnette. Il la secoua un peu pour que la plus grande partie de la gadoue retombe au sol puis la posa au sol non sans difficulté puisqu'elle essayait de se libérer. À ce moment là, il pointa sa baguette sur elle et lança un...

Tergeo.

Toute la boue de la robe se volatilisa comme si la robe venait d'être lavée dans la machine à laver à 30°. 

Il n'y a pas de quoi me remercier dit-il bien qu'il était persuadé qu'elle ne le remercirait pas. Va, tu peux t'en aller petite souris. Ce "truc" est pour les pestes qui sont dans les toilettes.

Il lança un incendie là où la boue était glacée qui redevint... bah boueuse. Il sortit un paquet de Fizwizbiz et se mit négligeament dans l'arbre noueux et misérable en attendant que les filles sortent pour se moquer en mangeant tranquillement et en se moquant de leur "sang-pur". Il fit disparaître une (un ?) Fizwizbiz dans la bouche invisible et attendit paisiblement la sortie. Si elles prenaient plus de dix minutes il s'en irait. Il ne comptait pas leur consacrer plus de quinze minutes de son temps. Il lança un Bref regard à la petite Sangblanc. Qu'elle soit cheffe ou pas de cette résistance, elle n'avait pas intérêt à entraver sa petite vengeance personnelle, à ce qu'il savait, elle n'avait pas son visage qui prenait des formes affreuses sur ces badges. Avec du recul il se demanda s'il n'aurait pas dû mettre des fangieux dans ce mini marécage.

6ème année RP
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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
11 août 2019, 00:09
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A l’avenir, évite de faire intervenir mon personnage s’il te plait ^^. Si tu veux faire quelque chose qui la concerne, consultes moi d’abord par MP.


Alice était furieuse. Elle était aussi à la limite de la nausée, mais se gardait bien de le montrer : vomir devant ce sale petit bonhomme n’était pas pour lui plaire.
D’un coup de baguette, il avait gelé une partie de la glace pour glisser jusqu’à elle. La fillette avait hausser gravement les sourcils, choquée par un comportement aussi nonchalant. Mais pour qui se prenait il, cet idiot ?
Il se décida enfin à parler pour s’excuser… non, il ne s’excusait pas. Il n’y avait aucune volonté de se faire pardonner, et cela enrageait encore plus la petite fille. Petit à petit, la colère montait en elle. Avant qu’elle ne puisse lui cracher à nouveau toute sa fureur, elle s’éleva dans les airs. Il avait sa baguette à la main ! C’était lui !

« - Laisses moi ! Ha !

Secouée comme un prunier, elle lâcha un petit cri de stupeur. Ses pieds ne touchaient plus le sol. Immédiatement, la panique la prenait. Elle se démenait, se démenait et, finalement, retrouva la stabilité d’un sol de pierre. Tout allait trop vite pour elle, beaucoup trop vite.
Bien vite, un autre sortilège lui fut lancé, celui de Tergeo. La boue qui avait jadis tâché ses vêtements venaient de la quitter. Encore chamboulée par sa lévitation, Alice restait silencieuse. Son cœur battait fort, très fort. Elle regardait le garçon, les yeux ronds, ses joues d’albâtre tâchée de rouge.
Il se remit à parler, et peut-être aurait-il dû éviter. Venait-il vraiment de l’appeler petite souris ? Alice fronça les sourcils en observant le garçon sans tête, à présent perché dans son arbre. Il avait beau se cacher sous un déguisement stupide, sa voix l’avait trahit.
Alice passa sa main à sa ceinture pour en sortir sa baguette. Toujours un peu tremblotante mais guidée par sa colère, elle pointa le garçon et murmura :

- Calvorio.

Aussitôt, un chapeau pointu et une tête apparurent sur le cou du garçon. Un chapeau qui ne resta que peu de temps, car le sort le fit s’envoler aux pieds d’Alice. Un sourire narquois trahit sa satisfaction lorsqu’elle confirma ce qu’elle pensait.

- Rufus Williams, annonça t-elle à forte voix. Qui n’a même pas le courage de faire des bêtises avec le visage découvert. Eh oui, je t’ai reconnu. Ce n’est pas compliqué, tu parles tellement qu’il est facile de se souvenir de ta voix.

Alice reposa son attention sur la porte en bois. Il avait fait tout ça pour les horribles filles qui portaient ces badges contre les Nés-Moldus ? Ce n’était donc pas étonnant de le voir ici, à faire cela.
Pas étonnant, mais tout de même impardonnable.

- Ton petit marécage est grotesque, dit-elle en relevant ses yeux sur Rufus. Et ridicule. Qu’est-ce que tu vas faire quand elles sortiront, hm ? Tu y as pensé, au moins ? J’imagine que non, il ne faut pas trop t’en demander. »

Son ton était méprisant à souhait. Elle n’avait rien contre cet imbécile, et ne voulait pas contrecarrer ses plans. Mais il fallait avouer que son idée était idiote. Ce n’était pas ainsi qu’il fallait traiter ces filles. Il fallait être beaucoup plus virulent.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN
14 août 2019, 13:14
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Pendant qu'il la décrassait, Rufus pensait de plus en plus qu'il aurait dû la laisser à se plaindre. Comment en était il arrivé au point où il s'était inscrit dans une résistance tenue par une première année. Ce qui était sûr c'est qu'il ne se plairait pas à sa volonté. Une petite première année capricieuse et d'une petitesse d'esprit ne serait pas à même de lui donner des ordres, à lui ou à quelqu'un d'autre. 

Alors qu'il mangeait un Fizwizbiz, il tatona pour trouver le bout du chapeau en espérant l'enlever. De toute façon avec elle ça ne servait à rien de le garder. Mais apparemment, lui aussi se faisait aider par magie. Il regarda ou son chapeau sans tête avait atterrit. Heureusement pour lui, le couvre-chef gisait sur le sol propre à la limite du marécage. Si elle lui avait sali, elle aurait finie dans la boue, fondatrice du Merlin ou pas. Chaque personne qui barrait son chemin méritait d'être écrasée si l'occasion se présentait.

Il lui répondit avec sarcasme.

Ô oui bien sûr, je vais laisser mon visage découvert et je vais même dire à tout les profs que j'ai mis un marécage dans le couloir. On va peut-etre me donner des points de maison.  Finit-il avec une ironie délibérée. Penses tu vraiment que j'aurais ouvert ma bouche si je ne savais pas que c'était toi ?

Sur le bout de la branche de bois mort, il sauta et atterrit à côté d'elle avec l'agilité d'un chat (six ans de gymnastique mon pote  :meninblack: ) mais avec l'effet étrange des Fizwizbiz, flotter à une dizaine de centimètre du sol était un aterrisage bien particulier. Il ouvrit à nouveau le passage derrière le tableau, présentant un escalier dont on ne voyait pas le bout. Il avait une soudaine envie de partir, elle avait par sa présence gâché son envie de méchanceté par plaisir. Pouvait on dire qu'il était sadique sur les bords ? Peut-être... Mais ne pardonne t'on pas ce genre de comportement quand c'est sur des personnes qui l'ont mérite ? Certainement. Mais tout dépend de la personne qui porte sur nous son jugement. 

Il mit la main dans sa poche et en sortit une dizaine de feuilles de papiers pliés en origamis ce qui leur donnait une forme d'oiseau. Rufus souffla dessus comme pour les sécher et ils deploiyerent leurs ailes et s'envolèrent se percher sur l'arbre comme des corbeau en attente d'une proie à dévorer. Les deux derniers qu'il avait envoyé à l'infirmerie étaient couverts de pustules ou de cloques douloureuses sur le corps. Ce groupe était probablement le dernier. La plupart des autres s'étaient peu à peu résignés à la vue du sort adressé à d'autres personnes soutenant Parkinson, mais ces filles avaient une case en moins. Pas de chance Rufus en avait sept en moins. 

Il paraissait moins ridicule quand tu y étais jusqu'au genoux. Rétorqua t'il avec froideur. Tu as fini de tout critiquer en te plaignant ? Regarde simplement. 

Il pointa sa baguette sur les oiseaux qui passèrent  du papier au métal. 

Elles le sentiront passer. Maintenant si tu veux bien m'excuser, tu m'a gâché l'envie de les regarder se vautrer dans le marais. Bonne journée. Dit-il avec nonchalance. 

Il entama un marche paisible jusqu'à l'escalier du tableau. 

6ème année RP
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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
15 août 2019, 22:50
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Alice n’aimait que peu la nonchalance. C’était une attitude impolie, sans le moindre distinction. La petite fille n’était pas étonné que ce garçon, Rufus Williams, en use et en abuse.
Elle l’écoutait parler avec sarcasme, se gardant bien d’exprimer la moindre once de dégoût. Il n’était pas courageux, et en était fier. C’était à vomir. Il voulait faire les choses, mais ne voulait prendre aucun risque. Et Alice savait qu’il n’agissait pas au nom du MERLIN, car elle avait refusé ce genre d’action grotesque. Mais si tel avait été le cas, elle l’aurait pardonné, elle n’aurait pas retiré son chapeau et l’aurait laissé à ces activités.
Cependant, c’était différent. Il agissait seul, s’y prenait mal et, en plus, se comportait comme un vaurien. Ce n’était pas acceptable.
Ses bras croisés sur sa poitrine, son menton relevé, la fillette l’observait sans mot dire. Chacun de ses gestes lui faisait lever les yeux au ciel. Rufus en faisait beaucoup trop.

« - Tant d’effort pour si peu, marmonna t-elle.

Alice préférait l’efficacité d’un sort ou d’une potion à toute cette mise en scène. C’était trop, beaucoup trop. Le voyait-il ?
Alors que la fillette observait les oiseaux de papier devenir gris comme l’acier, Rufus annonça qu’il s’en allait. Interdite, Alice pivota vers lui.

- Pardon ? Lâcha t-elle avec mépris. Tu fais tout ça pour finalement aller te cacher ? Tu as vraiment du temps à perdre, c’est hallucinant.

* Ce qu’il peut être bête, ce garçon * pensa t-elle en levant les yeux au plafond pour la énième fois depuis sa venue dans ce couloir. De quelques petits pas, Alice s’approcha un peu, une main délicate tendue vers le marécage.

- Tu ne vas pas regarder ce que tu as fait ? Demanda t-elle, les sourcils haussés. C’est idiot. Ce n’est certes pas parfait, mais tu y as passé du temps, et tu as certainement mis beaucoup d’argent dans cette … chose.

Son regard dégoutté se porta un instant sur le marécage boueux et puant.

- Tu serais idiot de t’en aller pour ne pas assister à ça. Enfin, tu me l’as déjà prouvé, mais ne creuse pas plus. »

Sur ses mots, Alice s’écarta en jetant ses cheveux d’argent sur le côté, et rejoignit le mur qui lui offrait une vue de rêve sur la porte des toilettes. Sa baguette à la main, elle attendait sagement, le menton légèrement relevé, la mine calme. Bien qu’elle ne supportait pas ce genre de pratique idiote, Alice ne cracherait pas sur la délectation qu’elle pourrait éprouver en voyant un petit groupe de bécasses sans cervelle se rouler dans la boue en pleurnichant. De plus, Alice avait une réelle envie de se défouler sur quelqu’un. Autant attendre sagement que les ennuis viennent à elle.

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Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN
24 août 2019, 23:05
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Sur son chemin, Rufus l'entendait mariner quelque chose. Il détestait les personnes qui n'osaient pas dire en face ce qu'ils pensaient. Cela montrait un clair manque de courage et d'audace et, bien que se fussent des valeurs Gryffondor, Rufus meprisait les petites personnes sournoises et trop discrètes et si c'etait cela qu'il devait suivre, il ne resterait pas longtemps dans ce mouvement.

Il se retourna pour lui faire face et ferma le portrait d'un geste sec -au grand déplaisir de ses occupants. Oui il avait du temps à perdre. Les examens étaient terminés, les derniers cours de l'année ne lui laissaient pas de devoir et la seule chose dont il avait à se préoccuper était l'heure du prochain repas. Tout allait quasiment pour le mieux si on laissait de côté que le pays était passé dans une dictature qui le classait de race inférieure. 

Je ne vais pas me cacher dit-il avec un ton glacial. J'étais sensé profiter du spectacle en mangeant des Fizwizbiz pour combler ma soudaine envie de méchanceté par plaisir envers ces garces mais si c'est pour avoir quelqu'un sur le dos je préfère m'en abstenir, que tu sois Alice ou Souris. Dit-il tout aussi froidement.

Au lieu de partir de la ou se trouvait le tableau, il se dirigea à grands pas dans la direction du couloir pour jeter un coup d'œil aux lutin de Cornouaille.  Il parla en chemin.

Et j'ai fait ça parce que je comptais rire un peu. Dit-il avec désinvolture J'ai déjà rempli huit lits de l'infirmerie avec des personnes comme elles, je voulais que le dernier soit drôle. 

 Les deux créatures d'un bleu électrique jouaient -bien que cela ne semblait pas être un plaisir pour lui- un chat roux à la queue touffue. Au moins ils gardaient l'entrée. 

En réalité, Alice ou pas sur le dos, il avait particulièrement envie de regarder ça, il espérait qu'elle partirait avant la fin mais de toute façon, il devait lui parler. Il n'avait pas le choix. Il revint et dit d'une voix qui avait baissé, pour être plus discret:

Et je suis censé te parler. De Wilson, le mec qui est parti au début. Il veut revenir, et il m'a demandé mais je lui ai dit que le mieux c'était de te demander directement. 

Il donna deux coups de baguettes sur le sol et en sortirent deux sièges de pierre tapissé de chintz moelleux et s'y installa confortablement. Dans ce qu'il arrivait à faire, son talent en métamorphose arrivait à l'étonner lui même. C'était,  et de loin, une de ces matières préférées et lui aussi était l'un des meilleurs, si ce n'était pas le meilleur de sa classe. Il retenait que Violet Roman était assez douée bien qu'elle se limitait à ce qu'il apprenait en cour. 

Et tu devras parler à Fournier aussi. Bon tu me dis quand tu veux qu'on les fasse sortir, puisque je ne compte pas rester ici pendant mille ans.

Il faisait négligemment tourner sa baguette devant lui pour faire passer le temps, en attendant que la jeune Sangblanc réponde.

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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
25 août 2019, 23:47
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Alice demeurait silencieuse, écoutant le garçon lui répondre sans jamais le regarder. Elle ne voulait rien rater de ce qui s’apprêtait à se dérouler sous ses yeux. Voir ses horribles petites pestes crier lorsqu’elles seront assiégées par toutes ces horreurs… Alice n’osait pas imaginer ce qu’elles allaient subir… mais c’était excitant d’attendre de le savoir.

Cependant, la petite Serpentard compris bien vite qu’elle n’allait pas pouvoir s’amuser de suite. Rufus, s’étant approché d’Alice pour se faire plus discret, lui confia que Wilson Kingson voulait revenir dans MERLIN. Les sourcils haussés, Alice regardait le quatrième année. Un léger sourire se dessinait alors sur le visage de la fillette. Il n’avait rien de bienveillant. Wilson, qui s’était senti si supérieur, regrettait son départ et demandait à revenir ? C’était aussi surprenant que grisant, Alice mourrait d’envie de faire quelques remarques… mais s’abstint. Il serait malvenu de partager cela avec Rufus. Pourquoi est-ce que Wilson était venu le voir lui, et pas elle ?

« - Eh bien il viendra me parler, dans ce cas, répondit Alice sur le même ton. Nous verrons ce qui l’a fait changer d’avis …

Alice coula ses yeux sur Rufus qui venait de faire apparaître deux sièges. Après avoir lissé sa robe de sorcier, la petite fille s’y installa, sa baguette tenue sur ses genoux. Bientôt, elle aussi serait capable de faire apparaître n’importe quoi, et en bien mieux que lui.
Rufus se remit à parler, encore. Décidément, il ne s’arrêtait jamais. Cette fois, c’était pour parler de … Fournier. Fournier ? Celia-Awena ?

- Fehu ? Demanda Alice, plus bas. Pincez moi, je rêve… tu es messager, ou quoi ?

La Sangblanc ne savait comment elle devait considérer le fait que chaque information viennent de Rufus Williams. Pourquoi Wilson et Celia-Awena n’étaient pas venus la consulter directement ? Elle était pourtant disposé à discuter avec chacun, et pensait que les autres membres du MERLIN l’avaient deviné. C’était tout du moins ce qu’elle avait espéré laisser entendre. Alice avait-elle raté quelque chose ? S’était-elle montré trop froide, trop distante ? Il faudrait remédier à cela, lors du prochain rassemblement.
Reportant son attention sur le marécage, Alice lança :

- Vas y. »

Ses dents serrées, la fillette se tenait droite et se contentait de regarder la porte des toilettes en attendant qu’elle s’ouvre. Elle cogitait, se demandait ce qui pouvait clocher, pourquoi est-ce que personne n’était venu la voir, pourquoi est-ce que Wilson et Celia-Awena avait préféré se confier à Rufus plutôt qu’à elle. C’était Alice la fondatrice, pas Rufus. Etait-il une figure de confiance ? Est-ce que c’était en raison de son âge ? Comme si cela faisait tout ! Sa mâchoire se crispait un peu plus. S’en rendant compte, Alice agita un peu sa longue crinière blonde et se redressa un peu plus, s’obligeant à ne plus rien montrer de ses états d’âme.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN
31 août 2019, 19:58
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Pendant qu'il lui parlait de Wilson, Rufus essayait d'imaginer ce qui se passait dans le tête de la petite fille. Après avoir mentionné Fournier, il se dit qu'elle devait se poser des questions. Par exemple qu'est-ce qui s'était passé, pourquoi ils l'avaient vu lui et pas elle, est-ce qu'ils ont parlé du M.E.R.L.IN à quelqu'un, ou même bien autre chose. 

C'est simple, il regrette et il a admit qu'il ne pourrait rien faire de mieux. Il t'enverra un mot, après tout, c'est à toi de décider si il aura le droit de venir ou non à la prochaine fois.

Il lissa les pants de sa robe de sorcier, épousa la plume violette son chapeau-sans-tête et le posa sur ses genoux. Il fit jaïr de sa baguette une substance argentée qui s'étira jusqu'à en devenir plate et lisse en reflétant son visage. Pendant qu'il arrangeait ses cheveux, continua de parler sans la regarder.

Pour "Fehu", une Poufsouffle de deuxième année et une Serdaigle qui devait être en sixième année l'ont fait venir dans les toilettes abandonnés afin de parler du M.E.R.L.IN et, craignant de se faire attaquer ou autre chose dans ce genre là, elle m'a demandé de venir et elle était aussi accompagnée de quelqu'un qui semblait être de sa famille qu'elle avait mis au courant. Je l'ai mis en garde qu'on était sensé rien dire jusqu'à la prochaine réunion mais elle te racontera tout. Ce sont ses affaires, pas les miennes.

Content du résultat et puis se faisant à l'idée qu'il n'aurait pas mieux, il agita une fois sa baguette magique pour faire rentrer la substance. Rufus remarqua que, parmi les débats intérieures qui s'activaient dans le cerveau d'Alice, une frustration ou la flamme d'une colère naissait en elle -c' est en tout cas ce qu'il a cru comprendre en voyant sa mâchoire se crisper. Peut-être n'étais qu'une impression mais Rufus jugea préférable de garder le silence.

Il mit son chapeau-sans-tête en faisant bien attention à sa position et en tendit un à Alice.

Ce serait dommage qu'elles se souviennent de ton visage tu ne crois pas ?

Il agita une nouvelle fois sa baguette en prononçant "Alohomora" et la porte s'ouvrit. Une exclamation s'en suivit. Pour accélérer les chose, Rufus fouilla dans sa robe -ou plutôt la robe qu'il avait volé à un Gryffondor- et en sortit un boomerang à mouvement perpétuel, pour le dernière secour. Il le lança avec force. Il fit quelques tours au dessus du marécage avant d'entrer dans les toilettes en entraînant des exclamation de surprise et des cris. Les six filles se précipitèrent à la sortie et tombèrent les unes sur les autres dans la boue malodorante en éclaboussant légèrement le mur.

Expelliarmus

Leurs baguettes volèrent - la boue leur avait recouvert les yeux et apparemment elles n'avaient pas remarqués qu'ils étaient là- et retombèrent à deux ou trois mètres dans la boue. 

Je te laisse l'honneur du premier maléfice.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
14 sept. 2019, 00:03
 PV   +  Là où vivent les pitiponk
Sa baguette ne tremblait pas entre ses doigts. Sa poigne était ferme, décidé. Alice savait ce qu’elle devait faire, c’était pour le bien commun. Humilier des filles prônant la supériorité du sang ne pouvait que servir sa cause et celle du MERLIN. Les autres sauraient qu’afficher ses idéaux tordus étaient punis par des justiciers invisibles. Cela soulèveraient des questionnements, des rugissements de justice, des murmures colériques, et c’était exactement ce que désirait Alice : il fallait en parler.

Cependant, même si la Serpentard ne craignait nullement les représailles, elle accepta tout de même le chapeau-sans-tête que lui tendit Rufus. « Merci » dit-elle en reposant le chapeau sur sa tête. Elle arrangea les boucles qui s’en échappaient, et se concentra sur la porte qui venait de s’ouvrir. Alice sentit son visage se barrer d’un sourire qu’elle ne parvenait pas à retenir. Ce qui allait arriver lui faisait un bien fou.

Tout se passa très vite. Voir les filles dans un tel état de panique ravissait Alice qui peinait à rester en place. Tel un jeune chien, elle avait envie de se jeter en avant pour aller observer les filles de plus près, s’assurer que la fierté avait quitté leur visage. Elle voulait leur rire au nez, les pointer du doigt en criant à tout le château de venir voir ces petites idiotes se vautrer dans la boue.

Rufus jeta un premier sort sur les filles, et aussitôt leurs baguettes s’envolèrent dans les airs pour retomber se fondre dans la boue, elles aussi. Et enfin, se fut à son tour de s’amuser. Que pouvait-elle jeter ? Il fallait faire vite, et ne pas trop réfléchir. Choisir une cible, et agir. Et sa cible serait cette grande blonde qui chouinait, le visage maculée de boue. Alice pointa sa longue baguette blanche sur la crinière dorée de la fille et dessina rapidement un semblant de vague avant de lancer d’une voix forte :

« - Diffindo !

Aussitôt, un jet de lumière argenté s’échappa de l’extrémité de la baguette de la fillette et vint sectionner la crinière de la blonde. Sa longueur fut sectionnée net et tomba le long de ses épaules, s'accrochant à ses bras couverts de boue. Ce n’était certes pas un maléfice comme lui avait suggéré Rufus, mais elle préférait. S’attaquer aux cheveux si longs, si beaux, si blonds de cette horrible fille était une punition qui valait tous les Chauve-Furie et les Mucus ad Nauseam. C’était plus élégant.
La fille ne se rendit pas compte de suite de la perte de ses cheveux, trop occupée à se lamenter sur sa robe sale et malodorante.

- Votre badge est tout à fait à sa place dans la boue ! lança Alice en observant les six filles se tortiller pour se défaire de l’emprise du marécage. Profitez de ce bain pour méditer sur votre imbécilité ! »

Alice se sentait forte, puissante. Elle avait envie de faire cela toute la journée : punir les ceux qui se pensent supérieur. Cela montrera peut-être aux autres que chaque mauvaise action est punie. Alice ne se sentait pas l’âme d’une justicière masquée, mais prenait cependant beaucoup de plaisir à humilier les mauvaises personnes.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN