Inscription
Connexion

06 sept. 2019, 20:38
Problèmes familiaux
@Gaspard Smith
2 septembre 2044


Mélancolique. Stressée. Souriante. Hier, j'allais bien. Mais c'était hier. J'étais contente de retrouver mon beau collège qu'est Poudlard, ainsi que les cours. J'en suis toujours contente mais ma famille me manque trop pour que j'aille bien. En fait, c'est plus compliquée que ça et tout simple. Mes parents se disputent constamment et à moins d'un miracle, ils se sépareront, ce n'est qu'une question de temps. J'ai complètement perdue espoir alors que je l'avais encore il y a peu. A Poudlard, l'année dernière, tout était différent, j'étais trop préoccupée par la Magie pour y penser réellement. Et sous leurs lettres joyeuses, mes parents se disputaient encore plus. Toujours plus. Je me sens nulle de ne pas l'avoir vue. Je me sens nulle de ne rien pouvoir faire.
J'ai tellement envie de leur envoyer un hiboux mais je n'ose pas, je sais que leur réponse sera remplie de mensonges. Je décide donc de consacrer cette fin de journée à faire mes devoirs à la bibliothèque. Ça ne me réjouit pas vraiment, sachant que je ne suis pas du tout concentrée mais tant pis.
Mes pensées sont hantées par ma famille. Papa. Maman. Horty. Arthur. Leurs quatre noms trottent dans ma tête, mon ventre est serré, mon cœur nouée, mon corps tendu. Je ne veux ni voir ma famille se brisait, ni la voir souffrir. Et je ne peux rien y faire. Je me sens tellement inutile. Au milieu de la fratrie donc moins importante. Arthur brille par son intelligence, Horty est au centre du monde à cause de son caractère.
Horty pleure. On la console. Elle crie. On la calme. Elle est joyeuse. On fait tout pour que ça ne bascule. Elle s'énerve. On lui prie d'arrêter. Elle est calme. On s'étonne. Je fait partit de ce « on » et ça me tue. Je me sens tellement mal de penser ça d'elle mais elle m'épuise. Et pourtant c'est ma sœur et je l'aime.
Perdue dans mes pensées, je parcourt couloirs sur couloirs. Les gens passent et discutent mais je n'y fais pas vraiment attention. Je retrouve avec quelque peu de difficultés les chemins de Poudlard, je crois que l'école est tellement grande et mystérieuse que je ne m'y retrouverai jamais complètement.
Un bruit curieux me sort de mes pensées. Comme un reniflement qui ne veux pas vraiment être entendu. Je m'arrête et constate que je ne me suis pas trompée entendant ce bruit une seconde fois. Je suppose que quelqu'un pleure.
Tout d'abord, j'évite de m'y approcher, peut-être que cette personne veut être seule, mais en même temps, peut-être qu'elle est en danger ou je ne sais trop quoi. Tant pis, la curiosité est trop grande, je décide de m'approcher mais sans aller parler à cette personne. Le bruit se rapproche de plus en plus, je m'enfonce dans un couloir où je ne suis jamais encore allé. Un peu reclus et désert, bien que je sente une présence, je décide de partir. Et à ce moment je le vois.
Un jeune garçon blond, de première année certainement. Il pleure, légèrement recroquevillé sur lui-même. Je commence à effectuer un demi-tour. S'il s'est isolé ici, c'est sûrement pour ne pas être dérangé. Je me sens un peu intrusive de l'avoir vue ainsi, je n’aurais jamais du venir. Trop tard. Il m'a vu.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

06 sept. 2019, 21:31
Problèmes familiaux
Gaspard était recroquevillé sur lui même : fils unique, de Jason et Catrine Smith, il était très proche de ses parents. Ces journées passés moins deux finiraient forcément par déserrer des liens solidement créer. En plus de ça, un poids lourd posait sur les épaules de Gaspard : le père de Gaspard avait de grave problème médicaux. Il était victime d'une maladie presque insoignable. Gaspard avait forcément peur qu'il meurt. Son père était déjà a l'hôpital Sainte Mangouste à l'heure qu'il est, cela faut déjà une semaine. Gaspard rédoutait le pire. Si son père mourrait, le dernier souvenir qu'il aurait de lui, serait-ce son visage inanimé sur son lit d'hôpital. Victime d'une maladie encore inconnue de nom, il occupait une chambre dans un hôpital pour sorciers.

Gaspard s'accroupit sur le sol. Il entoura ses jambes de ses bras puis il enfouit sa tête dans ses genoux. Puis il pleura. Il pleura. Soudain, un bruit... L'avait on vu ? Il était pourtant bien caché. Il releva le tète discrètement et tomba nez à nez avec une jeune fille. Celle-ci s'apprêtait à faire demi tour lorsqur celui ci l'appela :
- Attend .... Comment tu t'appelles ?
Gaspard tendait sa main vers la jeune fille, le regard triste et lointain se perdant dans les si beaux yeux de la jeune fille.

Poufsouffle et fier de l'être • Lili Cooper et Emelyne O'Brien, je vous admire ! • Taylor Bagholmes : trop canon ton vava

14 sept. 2019, 23:27
Problèmes familiaux
Gêne. Empathie. Chagrin. Je ne le connais pas, c'est vrai. Mais j'ai comme l'impression de ressentir sa tristesse. Je pense que ça n'aurait pas étais le cas s'il n'avait pas levé la tête, s'il ne m'avait pas interpeller, s'il n'avait pas tendu la main. C'est une sensation bizarre, je me dois de lui parler. Je crois que j'ai un peu peur, mais j'ai l'impression qu'il a besoin de quelque chose. C'est bizarre mais... je le ressens vraiment.
Il m'arrive parfois d'avoir de l'empathie pour certaines personnes. Maman. Papa. Quand ils se disputent. Horty. Mais tout le monde en a pour elle, même si pas vraiment. Arthur. Même s'il ne laissent pas ses émotions paraître. En primaire, avec quelques amis parfois mais leurs tristesses étaient de banales choses de la vie d'enfant. Différentes. De la tristesse de ce garçon qui semblait plus désespérante que banale. Que je ressentais, je crois.
Je ne put lui répondre tout de suite. Gorge sèche. Mots inexistants. Trouble trop grand. Devant sa main tendue, je ne sut comment réagir. Étais-ce juste une invitation à parler ? A parler de quoi, seulement ? Je ne me sentais pas de la prendre, après tout on ne se connaissait pas mais en même temps, il avait besoin de soutien...

Mais pas de toi, Welmina. Qui es-tu pour juste tenir compagnie à une personne qui pleure ? Pour consoler cette personne ? Tu crois qu'il veut que tu sois là ? L'empathie que tu ressens n'est que mirage. Tu n'es rien qu'une fille qui s'est trouvé là au mauvais moment. Vas t'en. Il vaut mieux le laisser seul. Il n'as pas besoin de toi. Personne n'as besoin de toi.

Malgré cette voix intérieure, je ne peux bouger. Je reste plantée là et réponds à sa question. Je bredouille, un peu.

- Welmina...

Je n'ose pas lui demander le sien, je ne sais pas pourquoi. Pour ne pas tuer le début de discussion, je cherche un mouchoir dans les poches de ma robe de sorcière. Je n'y trouve qu'un crayon et une barrette. Je vais devoir faire sans.

- Est-ce que tu.. ?

Vas bien ? Mais oui. Bien sûr qu'il va bien, puisque tu l'as trouvé, là pleurant, la tête dans les bras. Bravo, tu as un don pour consoler les gens. Vas t'en avant qu'il ne soit trop tard.

La voix m'a fait perdre confiance. Cette empathie que je ressentais a disparue. Je suis ridicule. Il ne mérite certainement pas de parler à une personne ridicule en cette situation. Il est trop tard de toute manière. Je n'ai même pas eu le courage de finir ma phrase. J'essaye de rattraper ça, tant bien que mal.

- Et toi, comment-tu t'appelles ?

Et là, normalement je devrais sourire mais je ne trouve pas le courage. Et puis ce serait un peu ironique de le faire en cette situation. Non pas ironique. Stupide. Mais tant pis, je souris. Tristement, mais je souris. Avec espoir. Et j'aimerais de tout mon cœur qu'il ferra de même.

RP abandonné suite à la disparition de la Plume.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e