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09 sept. 2019, 18:26
Le prince charmant idéal
14 Février 2044

Aujourd’hui c’était la Saint-Valentin... la fête des amoureux ... sauf que je n’avais pas d’amoureux avec qui passer cette journée un peu spéciale. Habillée en noir, hors de question que je me mette au rose même pour cette journée, je marchais vers la bibliothèque, comptant me trouver un livre sans une once de romantisme. De mon point de vue trop d’amour tuais l’amour. Ou alors j’étais juste un peu jalouse de n’avoir personne pour me faire des câlins ou pour me chuchoter des mots doux. Mais d’un autre côté ... j’étais incapable de me projeter dans une vie hors de ces murs. Peut être dans ce cas fallait-il mieux attendre d’être grande ? Et puis de toute façon je ne voulais pas souffrir. Donc le mieux ce serait encore de prendre un chat plutôt qu’un copain. Encore que ... les chats ça vie moins longtemps que les humains. Mais c’est tellement minion !

Perdue dans mes pensées je m’adossais au rebord d’une fenêtre et regardais les nuages défiler la haut, libres de toutes ses considérations. Ils n’avaient pas de problèmes de cœurs eux au moins. Mais ils pleuraient des fois jusque à disparaître. Et pour la liberté, ils étaient obligés de suivre le vent ... Moui non la vie de nuage ne devait pas être si bien que ça tout compte fait.

Je baissais alors les yeux vers la cour intérieure en contre-bas et distinguai quelques couples. Certains se tenaient par la main, d’autres étaient enlacés et d’autres encore s’embrassaient passionnément. Tous ces couples avaient l’air très différents au premier regard. Dans ce cas comment savoir si l’autre avait la même attente que moi ?


Mais au fait ... c’est quoi mes attentes ?

Je m’aperçus que je n’avais jamais vraiment réfléchi à la question ... et que je venais de parler à haute voix. Ouuups... embarrassée, je n’osais pas me retourner espérant que si il y avait du monde dans le couloir, ils ne m’associeraient pas à la voix qui venait de parler.

Première année RP en 2043-2044
Un jour quelqu'un te serrera tellement fort dans ses bras qu'il recollera tous les morceaux

21 sept. 2019, 23:54
Le prince charmant idéal
Tendresse. Frivolité. Jalousie. Ce jour est celui de la Saint-Valentin, autrement dit la fête des amoureux. Et ça se voit, toutes les personnes en couple le revendique, s'offre des cadeaux, se câlinent dans un coins. C'est beau. Enfin, je crois, toutes ces couleurs -rose et rouge, notamment- et cet amour à chaque coins de couloirs. On sent la bonne humeur, ça transmet des émotions positives.
Bien sûr, je ne me sens pas vraiment concernée, n'étant pas amoureuse. A vrai dire, je ne l'avais jamais étais, à l'école Moldue on est trop jeune pour penser à l'amour et les quelques enfants se disant « en couple », n'étant certainement pas vraiment amoureux. L'amour est une chose bizarre avec pleins d'ouvertures, d'histoires et de problèmes. Suis-je trop jeune pour le comprendre ? Ou n'ai jamais trouvé la bonne personne ?
Je crois, malgré tout que je suis un peu jalouse malgré moi de ces amoureux qui se tiennent la main. Je ne pense pas que j'aimerais être amoureuse, c'est bien trop compliqué. Mais se dire que quelqu'un nous chérit et nous aime, me rendrait forcément débordante de joie. Je sais pas. L'amour est une chose étrange.
Dans un autre cas, je crois que je n'aimerais pas souffrir. Mais ça, je le dois à mes parents. Papa aime Maman. Maman aime Papa. Ils se disputent. Ils s'aiment. Ils ne se séparent pas. Ils ne le montrent pas, mais ils souffrent. Et ils nous font souffrir.
A part les amoureux plus présents que d'habitude, certaines choses sont différentes aujourd'hui. L'école a étais un peu décorée aujourd'hui à l'occasion, je contemple avec joie les roses qui parsèment les couloirs. Elles sont belles. Mais différentes de la mienne. Ma Rose. Cette belle fleur que mes parents m'ont offert ensemble. Elle aussi est synonyme d'amour mais pas de celui des tourtereaux qui expose leurs passions. Mais celui de Papa et de Maman, mieux encore de notre famille.
A ce moment, j’entends une voix. Forte mais pas très distincte. Je n'ai pas entendu clairement ce qu'elle a dit mais pourtant elle était aussi forte que si elle me parlait. A la fenêtre il y a une fille. De dos, je ne distingue que ses cheveux et ses habits. Noirs.
Nous sommes seules. M'aurait-elle parlé ? Si c'est le cas, autant lui demander, nous serons fixés. Mais si ça ne l'ait pas, elle risque de me prendre pour une folle. Après avoir bien vérifié qu'il n'y ai personne d'autres dans le couloir qui aurait pu être son interlocuteur, je demande un peu hésitante :

- Pardon ?

Je n'ose pas en dire plus, de peur qu'elle ne me parlait pas. J'espère que si c'est le cas, elle ne sera pas gênée me concernant, c'est trop tard. Je détourne mon regard vers deux filles se tenant la main et arrivant dans le couloirs, pour éviter le regard de la fille devant moi. Une phrase me vient sans vraiment que je sache d'où elle sort et si elle est ironique ou d'une beauté absolue. C'est beau l'Amour.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

10 oct. 2019, 15:01
Le prince charmant idéal
- Pardon ?

Ouuups ... il y avait donc quelqu'un d'autre dans le couloir. Embarrassée, je me retournais vers la voix et découvrais une autre première année avec qui il me semblais que j'avais quelques cours en commun.

Je vérifiais rapidement qu'elle ne s'adressait pas à quelqu’un d'autre, mais les seules autres personnes étant deux filles qui arrivaient au loin je du me rendre à l'évidence : c'était à moi qu'elle avait parlé.


- Désolée je réfléchissais à voix haute sur le couple ...

Je me frappais intérieurement me demandant pourquoi diable j'avais éprouvé le besoin d'expliquer à quoi je pensais ? Le font de mon esprit devait bien être la dernière préoccupation de ma camarade.

- Comme c'est la Saint-Valentin aujourd'hui ... voila quoi

Je baissais les yeux, rougissante en serrant fermement mes lèvres l'une contre l'autre dans l'espoir de m’empêcher d'empirer encore la situation en essayant de me justifier encore plus au près d'elle.

Je décidais, dans une tentative un peu désespérée pour faire oublier cet incident, d’interroger mon interlocutrice pour la détourner de ma récente humiliation.


- Tu .... Tu n'a pas d'amoureux toi non plus ?

Elle était seule en ce jour sacré pour les couples, rien dans sa tenue ne laissait penser à un futur rendez-vous et elle avait les mains vides de toute fleure, peluche rose ou autre boîte de chocolats que les magasins mettaient en avant pour prouver à sa moitié son amour. ... J'aurais bien aimé avoir une peluche moi pourtant. Un petit ours tout doux, ce serait parfait... Mais pas pour cette année malheureusement.

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Un jour quelqu'un te serrera tellement fort dans ses bras qu'il recollera tous les morceaux

20 oct. 2019, 20:53
Le prince charmant idéal
Gêne. Amusement. Sympathie. La jeune fille se retourne, visiblement aussi gênée que moi. Oops. Je crois que je la reconnais, si mes souvenirs sont bon c’est une Serpentard avec qui j’ai un ou deux cours en communs. Je ne connais pas son nom et c’est la première fois que je lui parles. Enfin, pas vraiment parler mais bref.
Elle me dit qu’elle se parlait à elle-même à propos de la Saint-Valentin ou plutôt des couples. A vrai dire, c’est aussi le sujet que j’avais en tête, je crois que c’est le cas d’à peu près tout le monde en ce 14 février.
La jeune vert et argent se sentit comme obligée d’expliquer la raison qui était pourtant évidente et me concernait aussi. Elle semble gênée, bon c’est vrai que c’est un peu embarrassant de parler seule et de se faire entendre mais sa confusion ne faisait que rendre la situation plus gênante. Et du coup, je ne suis pas du tout à l’aise.
Pour décontracter l’atmosphère, elle me pose une question. Je ne sais pas trop comment réagir, à moitié reconnaissante qu’elle commence une conversation et détende la situation mais un peu troublée par l’interrogation. Non, je n’ai pas d’amoureux en effet. C’est tout. Je pourrais lui répondre aussi simplement.
Pourquoi sa question me trouble ? Est-ce parce qu’elle est posée par une simple inconnue ? Ou c’est son contenu intime qui me gêne ? Cupidon ne s’est jamais intéressé à moi et je ne me suis jamais non plus intéressée à lui. Je crois que j’attends. La personne qui me rendra heureuse. Et donc pour l’instant, non je n’en ai pas.
Réponds lui simplement ça. Elle ne veux pas connaître ta vie. Elle s’en fiche de toi.

- Non... Mais je ne m’en portes pas plus mal, tu sais.

Est-ce que j’étais vraiment obligée de rajouter ce « tu sais » aux accents condescendants et au ton supérieur ? Je souris pour masquer ce que j’espère qu’elle ne va pas prendre pour un dénigrement.
Et maintenant, cherches une excuse pour t’en aller, cette fille n’a pas de temps à perdre avec toi.
Sa question me donne envie d’en savoir un peu plus sur elle. Notamment, en raison du « non plus » en fin de phrase de mon interlocutrice. Je suppose que je peux lui en poser une aussi, puisqu’elle vient de le faire, au pire si ça la gêne rien ne l’oblige à répondre.

- Et toi, il y a t’il quelqu’un susceptible de faire battre ton cœur ?

Elle avait dit qu’elle non plus don logiquement ma question était aussi inutile que stupide. Mais peut-être que le « susceptible », permettra à la jeune fille de répondre moins intimement et plus ouvertement en même temps. Je pense que ce n'est pas très facile de parler de ses sentiments ou de ses goûts en matière d'amour. Mais est-ce plus dur de le faire quand on cet amour existe, lorsqu'il est caché ou quand il est inexistant ?

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

25 oct. 2019, 16:09
Le prince charmant idéal
Non... Mais je ne m’en portes pas plus mal, tu sais.

Non je ne savais pas mais d'accord c'était noté. Elle n'avais pas l'air de très bien prendre la question même si elle avait souris pour me rassuré. Il est vrai que je me mêlais de ce qui ne me regardais pas....

Et toi, il y a t’il quelqu’un susceptible de faire battre ton cœur ?

Oula ! Je rougissais violemment devant cette question à caractère .. intime. Je n'avais jamais eu de discutions de "filles" avant ça, trop timide pour aborder ce genre de sujets, je me contentais d'écouter quand des camarades abordaient ce genre de sujets devant moi.

Heu ... non ... pas .. pas vraiment.

Ces bafouillements avaient l’aire de me rendre coupable d'un crime. Alors que non ! Je n'avais vraiment pas de potentiel futur amoureux.

Je ... je n'ai jamais eu de discussion vraiment poussée avec un garçon jusque à maintenant. Donc non personne en vue.

Je réfléchissais un instant, les yeux dans le vague.

Après je n'aimerais pas avoir un amoureux trop immature. Il faudrait qu'il sache utiliser un minimum son cerveau ... et qu'il ne juge pas sur le physique.

Est ce que ma dernière remarque n'était pas un gros cliché ? très sûrement. Mais c'était mes deux grandes craintes en matière de garçon.

Et toi est ce que tu aurait un camarade en vue ?

Je n'aurais habituellement pas posé la question mais bon... étant donné qu'elle venait de me la poser ça ne la dérangerait pas d'y répondre n'est ce pas ? Enfin j’espérais...il est vrai que c'était moi qui avais commencé avec les questions un peu intimes.

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30 oct. 2019, 19:55
Le prince charmant idéal
Gênée. Curieuse. Réservée. Je suis un peu gênée par cette conversation puisque la fille - dont je ne connais toujours pas le prénom, d’ailleurs - est une parfaite inconnue. Mais après tout, c’est peut-être pas si mal, en fait je crois que c’est le contenu lui-même de la conversation qui me gêne.
Elle bafouille en répondant à mes questions, visiblement niveau gêne on est deux. Mais ça ne l’empêche pas de continuer, puisqu’elle continue la conversation en développant son avis. Ce qui est une très bonne chose. Et en me posant la question à mon tour. Puisqu’elle l’avait fait, pas question de me dégonfler et en plus ce n’estmême pas le cas, alors je n’avais aucune raison d’être... stressée. Mais allez dire ça à mon cœur qui battait un peu trop fort et à mes mains moites de confusion.

- Non, pas de camarade en vue.

Voit-elle ma gêne ? Il est vrai que j’essayes de tout faire pour la cacher mais je crois que parfois mes émotions sont parfois trop apparentes. En tout cas, je faisais tout pour garder la tête haute, le ton sur et avec des phrases assurés. Pourquoi cette fierté soudaine ? Et pourquoi étais-je stressée dès qu’on parlait d’Amour ? C’est normal, peut-être. C’est le cas pour tout le monde, peut-être.
Me rappelant qu’elle avait parlé de ses goûts en matière de... garçon, je décida de me raccrocher à ça et à ce qu’elle avait dit.
Pas immature. Intelligent. Et qui ne juge pas sur le physique. Je suis assez d’accord avec ses goûts, surtout le dernier point mais en même temps, je suppose que je n’aimerais pas sortir avec une personne moche... J’essaye d’éloigner cette phrase de ma tête, elle est cruelle mais vraie. Je m’en veux beaucoup de penser ainsi mais ce serait un mensonge de dire que c’est faux. Bien sûr, je ne le dirais pas à la Serpentard qui me fait face, je ne veux pas qu’elle me trouve méchante et injuste. Donc pour rebondir sur ce dernier commentaire, c’est mort.
Utiliser un minimum son cerveau. Oui, mais pas trop. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai ce sentiment de... dévalorisation quand je traîne avec quelqu’un trop intelligent. Arthur, par exemple, c’est cool parce qu’il sait plein de choses et qu’il est logique mais parfois je me sens un peu bête par rapport à lui. Alors sortir avec quelqu’un comme ça...
Pourquoi j’ai cette impression d’être difficile ? Et de juger un peu trop ? Bien sûr, je n’aimerais pas que la personne que j’aime me juge moi. Peut-être est-ce parce que cette personne n’existe pas. Peut-être que je suis juste trop exigeante.

- Je suis bien d’accord avec toi ! La maturité et la sagesse sont des qualités importantes. Enfin, pour moi il faut aussi que la personne que j’aime sache s’amuser.

Parfait. Révélatrice mais pas trop. Si cette discussion doit continuer je pense que dévoiler toutes mes pensées n’est pas une bonne chose, alors je resterai secrète tout en étant accessible. Enfin, j’espère. Bien sûr, ce n’est pas contre mon interlocutrice et en plus ça me plaît d’en savoir plus sur elle. Mais je préfère tout de même garder une part de contrôle et ne pas tout lui raconter.
J’ai hésité à lui parler de sa réflexion sur le fait de « juger au physique » mais ça risque de sonner faux ou trop méchant, si je dis vraiment ce que je penses. Laissons, on passera aux confidences plus tard.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

21 nov. 2019, 20:10
Le prince charmant idéal
Tiens mon interlocutrice aussi était célibataire. Comment s'appellait-elle déjà ? Je ne lui avais pas encore demandé son prénom mais... au vue de la conversation que nous avions je devais avouer que je n'avais pas spécialement envie de lui donner le mien. Et si elle allait crier partout : Rose à dit ci, Rose pense ça des garçons ? Ce serait tellement embarrassant. Bien qu'elle ai les mêmes idéaux que moi en matière de garçon apparemment. D'après sa dernière remarque en tout cas.

Oui qui sache s'amuser c'est important aussi c'est vrai. Avec de l'humour aussi mais pas tout le temps. Qu'il connaisse les limites et qu'il n'essaye pas toujours de plaisanter et jouer. Ça pourrait donner lieu à des situations tellement frustrantes quand toi tu essaye d'avoir une conversation sérieuse. Tu ne crois pas ?

Je réfléchissais encore quelques instants à ce que un prétendant devrait avoir comme qualités pour me plaire. Le sport ? Oui un sportif c'est toujours bien mais ... est ce qu'il ne miserait pas tout sur ses muscles ? Et puis parler de sport pendant des heures ne me paraissais pas vraiment intéressant. Par contre parler de livres j'étais sûre d'adorer. Sauf si c'était des livres sur les insectes, beurk. Donc pas non plus un passionné du monde minuscule.

Je décidais de faire part d'une partie de mes réflexions à ma camarade.


Je pense que ce serait bien qu'il soit un minimum sportif mais pas trop. Et qu'il aime les livres, comme moi.

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13 déc. 2019, 23:14
Le prince charmant idéal
Confidences. Préférence. Intérêt. Je me rends assez vite compte que la jeune sorcière en face de moi a à peu près les mêmes goûts que moi. Mais est-ce qu’on ne rêve pas un peu tous des mêmes choses ? D’aimer et d’être aimé par une personne jolie, mature, plutôt intelligent, sportif et marrant ? Mais quand on y réfléchit bien, si les gens réussissent à trouver « chaussure à leur pied », peut-être qu’on cache tous un petit côté qui plaît à quelqu’un ou à plusieurs personnes ?
J’ai l’impression de me triturer le cerveau pour une simple discussion, je n’ai pas l’habitude d’avoir ce genre de conversation et à mon grand soulagement ce n’est pas non plus le cas de mon interlocutrice. Je n’ai pas l’habitude de penser à l’Amour en fait, à part à celui de mes parents peut-être mais il est trop fort et trop compliqué pour que je me fasse une petite idée de ce qu’il représente vraiment.
La Serpentard me fait remarquer que quelqu’un qui rigole trop devrait aussi savoir être sérieux. Elle n’a pas tort mais moi, j’aime rire. J’ai besoin de quelqu’un qui sait me faire rire. Ou avec qui je peux rire. Qui peut détendre une atmosphère un peu trop sérieuse.

- Oui, c’est vrai mais je pense que quelqu’un qui sait rire et faire de bonnes blagues peut apporter un côté réconfortant à toutes les situations.

Elle avait aussi dit qu’elle aimerait que son amoureux soit sportif et qu’il aime les livres. Le côtés sportif ne m’intéresse pas trop, immédiatement je relie ça à un frimeur narcissique. C’est totalement stéréotypé, c’est vrai mais cette idée ne veux pas sortir de ma tête. Et pour celui d’aimer les livres, ça me plaît pour partager mes lectures, mais pas trop non plus parce que l’idée de sortir avec un intellectuel ne me plaît pas vraiment. Encore une fois, c’est un peu stéréotypé mais je ne sais pas vraiment comment m’y prendre, n’ayant jamais fait la connaissance de l’Amour.

- Moui... Je suis d’accord pour les livres mais moins pour le côté sportif. Je ne suis pas fane de sport...

Après avoir prononcé cette phrase, je me mis à mon tour à réfléchir à une qualité que devrait avoir la personne que j’aime. Je crois que... pour moi un couple est basé principalement sur ce fort sentiment qu’est l’Amour. C’est normal, bien sûr. Mais il doit y avoir comme une étincelle lorsqu’on est ensemble. Que ce soit une évidence. Un coup de foudre éternel.
Je ne vais pas dire ça, au risque de passer pour une fille trop fleur bleue alors que moi-même je ne pensais pas l’être... Des mots sortent quand même de ma bouche, sans que je les contrôle.

- Il faut que la personne que j’aime soit romantique et passionné. Et j’aimerais être aimé comme j’aime.

Ça me plaît de me confier à cette inconnue. Je crois que j’ai un peu honte de ce que je dis et je pense que si je lui parle à elle, il n’y aura pas de répercussions.

Pardon pour le retard...

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

16 févr. 2020, 15:57
Le prince charmant idéal
- Moui... Je suis d’accord pour les livres mais moins pour le côté sportif. Je ne suis pas fane de sport...


Je préférais qu'elle me dise ça que l'inverse. C'est vrai que passer des heures à parler de livres et à lire ensemble au coin du feu ... ça devait être tellement bien. Déjà en solitaire cette activité était une de mes préférées en hiver alors avoir en plus des câlins et pouvoir voir l'être aimé à chaque fois qu'on levais les yeux ... le paradis devait ressembler à ça.

- Il faut que la personne que j’aime soit romantique et passionné. Et j’aimerais être aimé comme j’aime.

Oui c'est vrai. Je restais souvent prudente en premier lieu face aux autres mais lorsque quelqu'un réussissait à m'atteindre, à me faire sortir de ma bulle de timidité, je m'attachais. Je m'attachais vite et fort, très fort. Parfois même trop fort si c'est possible.

Avoir un amoureux insensible et qui peut changer de copine comme de chaussette ? Très peu pour moi. J'avais besoin de quelqu'un de fidèle, sur qui je puisse m’appuyer et à qui je puisse tout dire. Je ne savais pas si un tel garçon existait mais ... et bien j'espérais le trouver un jour.


- C'est vrai. Ça doit être très douloureux que son partenaire soit moins passionné que soit.

En parlant de douleur, et s'il partait ... jusque là mon visage plutôt rêveur s’assombrit brusquement. Une relation n'engendrerait-elle pas plus de douleur que de bonheur ? Ma mère avait l'air de tellement souffrir lorsque je lui posait des questions sur mon père, même des années après qu'il l'ai abandonnée. J’hésitai à faire part à ma camarade de mes pensées maussades. Mais elle avait tellement l'air dans le rêve de l'amour sans défaut que je ne voulais pas briser ses rêves. Je me forçais à sourire pour que ma peur ne dégouline pas sur elle.

Oups gros retard navrée

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23 févr. 2020, 23:35
Le prince charmant idéal
Amour. Souffrance. Passion. A l’instant où elle prononce le mot « douloureux », mon cœur se contracte. Je pense à mes parents, bien sûr. Ils souffrent tout les deux, chacun de leurs côtés. Ils s’aiment et c’est pour ça que ça ne marche plus, qu’ils sont au bord du divorce. Je n’ai jamais réussi à comprendre toute l’étendue de leur relation mais ils ont mal. Chacun de leur côté.
Cette discussion me fait réfléchir sur quelque chose que je ne m’étais pas vraiment demandé avant. Est-ce qu’ils s’aiment autant l’un que l’autre ? Je n’arrives pas à trouver un événement, une phrase que l’un ai dit qui pourrait répondre à cette question. Même pendant les périodes de "paix", chacun montrait autant d’Amour à l’autre. Enfin, je crois.
Me rappelant que je dois répondre à cette fille dont le prénom m’est toujours inconnue, j'aimerais bien lui parler de mes parents, parce que depuis un bout de temps j'ai envie de me libérer de ce que je penses. Mais plusieurs raisons m'en empêche, je ne veux principalement pas l'embêter avec mes problèmes, ensuite je ne sais pas trop s'il vaut mieux justement mieux en parler avec un inconnu ou non. Ne trouvant pas de réponse pertinente, je répondis simplement.

- Mmmh. Oui...

Je n’ai pas envie de rebondir sur le sujet de la douleur, en parler avec moi-même me fait déjà assez de mal. Je décides donc de trouver une autre qualité pour l’alter ego de mes rêves. Soudainement, mes pensées se dirigent ver Arthur, mon frère, et sa petite amie, Lou Jones. Je me souviens du mois dernier où il me la présenter. Je les ai trouvé tellement mignons ensemble et j’ai vu la façon qu’avait mon frère de la regarder, comme si elle était le plus précieux des trésors. Il est très protecteur et j’avoue que j’aimerais bien être regardé comme ça.

- J’aimerais aussi que la personne avec qui je suis me protège et sache me consoler quand ça va pas.

Comme Arthur le fait. Exactement comme il le fait, mais si on peut y ajouter un côté romantique, je ne dis pas non.

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