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28 nov. 2019, 19:09
Montagne d'émotion
@Éléonore Noble
@Eileen Jones

Le couloir était calme. Calme, contrairement à Matthew. Calme, contrairement à son esprit. Anormal, contrairement à la lettre. Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Le retour du congé de Noël avait frappé Matthew. Métaphoriquement, contrairement à son frère. Le couloir devenait bruyant, trop bruyant, trop, trop, trop! Le papier froissé craquelait tel un feu d'artifice entre ses mains. Tachée et trempée, la lettre  contenait trop, c'était trop à ses regrets. 

Était-ce sa faute? 《Ta faute, c'est ta faute. La tienne pas la sienne, t'aurais pas dû survivre, être ici...》Des dizaines de voix l'accusaient, des centaines de doigts le désignaient. Le blondinet ferme les yeux, serre les poings. Une nouvelle salve de feux d'artifice détonne. Des larmes traîtresses s'échappent. Les mots glissent dans sa tête, un écho de ce qu'il vient d'ouvrir. 
Bonjour mon chéri,

Tu vas bien? Ton père et Samuel vont bien, Sierra aussi. Nous nous inquiètons tous pour toi. Ne te blâme pas s'il te plaît. 
《Oui, c'est ma faute. Tu as tort papa, c'est ma faute!》Qu'il ne peut s'empêcher de répliquer à sa tête. 
... Je sais qu'on ne peut rien te cacher mon grand. Alfred est toujours dans un coma. Il va bien ne sois pas inquiet, le coma ce n'est pas le pire tu sais. Mais..., promets-moi de m'écrire, je peux venir te chercher si tu veux. Dis-moi le si tu ne te sens pas bien. 
《Non, non. Non papa... Papa rien ne vas.》Le Serdaigle se rou le en boule contre une colone. Le couloir se referme, petit, bruyant, trop petit. Les larmes coulent, la digue est brisée. Serre, ferme, serre, ferme, respire. La boulette de papier frappe le sol. Matthew se resserre sur lui-même.  Petit, plus petit, prisonnier. 
Les docteurs sont assurés que ton frère se réveillera. Cependant,... c'est possi blé qu'il soit amnésique à son réveil...
Le mot, ce mot en écho dans sa tête. Amnésique, sans souvenirs, sans ce qui fait d'Alfie son grand frère. Les voix, les doigts, les mots l'étranglent. Le couloir rétrécit encore, encore, encore. Ses oreilles bourdonnent. Pourquoi n'était-ce pas lui à sa place. Pas Alfie, jamais Alfie. Il aurait du être à sa place. Être la vraie victime, pas son frère. Lui qui l'a sauvé. 《Pourquoi pas moi? Pourquoi,...》La voix d'Alfred perce à travers celles de ses accusateurs. Respire.

Il ne peut pas. Les larmes coulent, le couloir l'emprisonne, le souvenir l'emprisonne. Sa trachée est bloquée. 《Moi! Moi! Moi! Ma faute ! 》Ses pensées le narguent. Sa boule de corps se resserre, celle de sa gorge l'étouffe. Des demis inspirations, c'est tout ce qui rentre. Il s'étrangle.  Des sanglots le secouent. Il ne veut plus. Il ne veut plus. 《Quelqu'un aidez-moi! Papa, papa, aidez-moi!》
-Papa... Alfie, désolé,... aide-moi...
Sa douce voix parsemée de sanglots et de suffocation perce le couloirs de la niche où il est réfugié. 

Ce RP va aller après un solo sur lequel je travaille.
Dernière modification par Matthew Roy le 03 janv. 2020, 03:13, modifié 1 fois.

21 déc. 2019, 11:14
Montagne d'émotion
Pour une fois depuis l'arrivée des autres élèves, le couloir était calme. Qu'est-ce que ça faisait du bien ! Il y avait du monde, certes, mais le brouhaha n'était pas insupportable. D'autant plus qu'elle sortait du calme appaisant de la bibliothèque, donc le bruit n'était pas la première chose qu'elle allait apprécier.
Quand elle traversait les couloirs d'habitude, c'était soit pour visiter Poudlard, soit pour aller en cour. Pour une fois ce n'était rien de tout cela. Elle voulait juste trouver quelqu'un avec ui parler, que ce soit une nouvelle personne ou quelqu'un qu'elle connaissait.
La rouquine repéra un garçon qui devait avoir son âge. Elle s'approcha de lui, doucement. Il parraissait tellement faible, tellement fragile qu'Eileen avait peur qu'il tombe en poussière si elle lui faisait peur. Elle s'accroupit en face de lui, un sourire presque compatissant aux lèvres. Elle allait se présenter mais voyant ses larmes, elle s'abstint. De plus, ilne semablait pas l'avoir vu.

-Papa... Alfie, désolé,... aide-moi...

Ah oui, il n'était clairement pas bien. Le garçon commença à suffoquer, Eileen à paniquer. Qu'est-ce qu'il fallait faire ! "Il fait une crise d'angoisse !" Eileen attrapa le garçon par les épaules et le forca à la regarder, en vain, il semblait y avoir un voile opaque entre eux. Eileen se leva, regarda autour d'elle. Personne ne semblait avoir remarqué ce qu'il se passait. 

- A l'aide ! Il fait une crise d'angoisse ! 

Elle ne le connaissait pas, mais ne pouvait pas se résoudre à le laisser paniquer comme ça.

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

21 déc. 2019, 15:31
Montagne d'émotion
Éléonore se sentait bien aujourd’hui. Elle s’était réveillé de bonne humeur, pleine d’énergie. Il était rare pour elle d’être aussi détendue et radieuse. Les seuls personnes qui avaient pu la voir ainsi était Lydia, sa meilleure amie et Blaze, un garçons avec qui elle avait plaisanté.

Elle traversait les couloirs, plongées dans sa bulle de bonheur. Elle comptait aller à la bibliothèque pour commencer de nouvelles histoires. Elle marchait donc tranquillement vers sa destination, impatiente de trouver de nouveaux livres. Elle s’était formée une petite bulle qui lui permettait d’ignorer les gens autour d’elle. Elle n’avait pas envie de s’occuper des ennuis des autres. Tout ce qu’elle voulait, c’était se faire plaisir.

Mais, elle n’obtint pas satisfaction car en s’avanturant dans un couloir, elle entendit une voix qui lui était familière. C’était Eileen qui appelait à l’aide pour quelqu’un qui faisait une crise d’angoisse.

Aussitôt, Éléonore tourna la tête dans leurs direction et se précipita vers eux. Elle s’accroupit à côté du garçon et l’obligea à se coucher sur le dos.

- Allonges ses jambes et ses bras, lui indiqua-t-elle.

Pendant ce temps, Éléonore se mit au niveau de la tête du garçon, et plaça ses doigts au niveau des tempes. Et comme sa mère lui avait appris, elle les lui massa tout en se penchant vers l’une de ses oreilles pour lui chuchoter d’une voix douce et rassurante.

- Écoutes ma voix et laisse-toi emporter. Tu vas faire ce que je te dis.

Elle fit une pause, le temps d’être sûr qu’il soit attentif et repris.

- Concentre-toi sur ton corps.
Maintenant prends une inspiration profonde en gonflant l’abdomen...
Dilate le thorax au maximum...
Retiens ton inspiration...
et expire lentement...
vide tout l’air de tes poumons...
voilà comme ça...
Recommence...
Inspire profondément...
gonfle ton abdomen...
le thorax...
et expire doucement...
vide tes poumons...
On recommence...
inspire à fond...
retiens ta respiration...
et expire à fond...


Éléonore espèrait qu’il serait réactif à cette technique car elle ne saurait pas quoi faire dans le cas contraire. Elle faisait l’exercice en même temps que le garçon, afin qu’il câle, si il le peut, sa respiration sur la sienne.
Dès qu’elle verrait un signe d’apaisement, elle passerait à la suite, mais pas avant.
Dernière modification par Éléonore Noble le 18 janv. 2020, 12:23, modifié 1 fois.

Vient elle de l'Est ? Où alors du Sud peut-être ? Pourtant on dit qu'elle vient du Nord !
En réalité, elle est à l'Ouest !!!

28 déc. 2019, 18:40
Montagne d'émotion
《Inspire, inspire. Matthew, INSPIRE!》Sa pensée rationnelle lui hurlait, son grand frère lui hurlait. Une légère panique laçait déjà cette seule partie de sa tête qui n'étaite pas conplètement perdue. Des inspirations de plus en plus courte le convulsait et son corps le trahissait.  

Pourquoi, pourquoi ?  Alfie, pourquoi ? Les souvenirs s'ajoutent aux mots criards qui l'attaque de toute part. De retour chez lui, en Écosse, impuissant. Il court vers la rue, son nom résonne, il s'arrête, il fige. Son souvenir défile, rien ni fait. Il ne peut rien faire, rien pour éviter cette tragédie.  Pourquoi Alfie ?  Pourquoi? Il rejoue en boucle devant ses yeux. Encore et encore, faire face à son erreur, son erreur pas celle de son frère.  

De nouvelles images créées de toutes parts par son subconscient se  superposent aux souvenirs. Un lit d'hôpital vide, regard méprisants et vides se succédaient.

 Son coeur pulsait comme un rythme fulgurant, battant la mesure des quelques respirations qui passait sa trachée bouchée. Des mains le touchaient, le poussaient, le déplaçaient.  Les mains de son frère, forte et remplies de cals, puis celle de ses parents, une paire doune tu l'une gravée de cicatrices, et finalement, des paires inconnues massant doucement sa tête si confuse. 

Une douce voix brisa le cocon de panique, une voix inconnue qui semblait promettre le calme et selon lui l'oubli. Oublier finalement le regret qui le dévorait de l'intérieur, qui attisait les regard de mépris que ses proches lui lançaient dans son esprit. Ses regards qui disparaissaient peu à peu.

Il voulait écouter cette belle voix. Arrêter la course folle de son coeur et respirer comme son frère, une voix de plus en plus forte à travers son souvenir et les cris incessants de son esprit. Inspire, retient,  expire. 《 Vas-y mon grand》, lui murmure la voix cassante de son père. 《Pour moi, mon chéri, répond son papa, tu es capable mon amour》 . Inspire, retient, expire. Le souvenir de son erreur fond derrière les encouragements des gens qu'il aime, puis de la douce voix qui ouvre de plus en plus le trou dans sa capsule de panique. 

Il respire mieux, de grandes inspirations, par moment, secouent son corps. Les sanglots sont plus prononcés, moins essoufflés.  Les voix crient encore et toujours:《 C'est ta faute! Tu devrais être à sa place.》Tout reste si petit si serré, les quelques respirations ne tiennent pas. Inspire, retient, expire...

29 déc. 2019, 15:02
Montagne d'émotion
Eileen regardait avec attention ses deux camarades. Le petit blond semblait se calmer mais ses larmes coulaient toujours, ses sanglots étaient plus forts. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour qu'il panique autant ?
Elle ne le connaissait pas. Ne avait jamais vu. Mais elle avait peur pour lui. Peur qu'il fasse tout de travers. Il avait l'air tellement... paumé... 
Eileen cala sa respiration sur celle d'Eléonore, qui suivait celle du garçon. Elle ne savait pas trop quoi faire dans ce genre de moment, le seul geste de "premiers secours" qu'elle savait c'était en cas de malaises vagaux et de blessures dûes à l'effort, ce qui arrivait relativement souvent à la gym.

Elle regardait le garçon, puis Eléonore, le garçon, Eléonore... Elle essayait de retenir ce que sa camarade disait, ça pouvait toujours être utile. Il se calmait, elle attendait un signal d'Eléonore pour faire quelque chose, elle ne voulait pas faire de bétises. 

- Eléonore... On fait quoi, il va un peu mieux non ?

Elle ne savait pas si la fillette l'avait déjà remarqué ou non, mais au pire, Eileen venait de lui dire. Elle n'aimait pas être impuissante, mais dans ce cas là, elle n'avait pas été très utile... elle avait juste aidé à allonger le garçon. Elle enleva ses jambe de sous ses fesses pour se retrouver assise en tailleurs sur le sol dur et froid du couloir. 

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

30 déc. 2019, 08:07
Montagne d'émotion
Cette technique semblait efficace avec le garçon. Il commençait à s’apaiser, c’est pourquoi Éléonore décida de passer à l’étape suivante. Prennant elle aussi une grande inspiration, elle lui demanda de rester concentrer sur sa respiration et son corps puis elle entama la suite.

- Ferme énergiquement tes poings et étire tout tes bras en contractant bien tout les muscles...
Maintient cette contraction mais tout en gardant les autres parties de ton corps bien détendues...
Détend tes jambes, ton ventre, tes épaules, ton cou, ta mâchoire et tout ton visage...
Respirez lentement et régulièrement...
Vérifie si tes jambes, ton ventre, et ton visage sont bien détendus...
Relâche maintenant la tension au niveau des mains, des bras et des épaules...
Détend bien le reste de ton corps...
Lorsque tes membres sont bien détendus, tu les sent devenir lourds, de plus en plus lourds...
Parfois tu peux même les sentir légèrement engourdis...
Laisse-toi pénétrer par ces sensations de lourdeur et d’engourdissement...


Éléonore était tellement concentrée sur ce qu’elle faisait qu’elle en oubliait ce qu’il se passait autour d’elle. Elle s’était enfermée dans une bulle avec ce garçon.

Après avoir utiliser cette technique avec les bras du garçon, Éléonore fit de même avec les jambes. Concernant toujours sa voix douces à l’oreille du blond.

Après les membres, venait les choses les plus importantes comme le dos.
Elle lui demanda de former un pont avec son dos pour qu’il le contracte, et repris le schéma qu’elle utiliserait tout le long de ce protocole.
Elle lui rappelait toujours de faire attention à sa respiration et de détendre le reste de son corps avant de relâcher la pression.

Ensuite, ce fut le tour des épaules et du thorax. Elle lui dit alors d’élever ses épaules en direction de sa tête, puis de croiser les bras sur son thorax pour enfin essayer de faire toucher ses deux coudes ensemble.

Entre chaque exercice, elle refaisait le point de sa respiration et de ce qu’elle avait déjà fait.

Après cela, venait le tour du cou, qu’elle lui demanda de fléchir vers l’arrière.
Répentant une fois de plus le même schéma avant d’enchainer avec le visage, où elle lui demanda de froncer les sourcils, serrer les paupières et les dents.

Une fois toutes ces étapes terminé, Éléonore pouvait passer à la dernière phase avant de lui faire ouvrir les yeux et s’évailler.

Laisse aller tes bras, tes jambes, ton ventre, ton dos, tes épaules, ton cou, ta nuque, ton front, tes sourcils, tes paupières et ta mâchoire...
Détend bien les muscles de ton visage...
Respire lentement et régulièrement...
Sent tout ton corps devenir lourd et détendu, de plus en plus lourd et de plus en plus détendu...


Lorsque tu te sentira prêt, tu pourras te lever...
Lorsque tu te lèvera, inspire d’abord profondément, contracte graduellement tous tes membres, ouvre tes yeux, puis expire...


- Eléonore... On fait quoi, il va un peu mieux non ?

En entendant la voix d’Eileen, Éléonore se tourna vers elle, se rendant compte qu’elle avait publié sa présence, trop concentré sur le garçon.

- Oui, je pense que c’est fini. Pourrais-tu venir par là, s’il te plaît. Il aura besoin d’aide pour se redresser étant donné qu’il sera sûrement étourdi.

Elle fit une courte pause, re plongeant son regard sur le garçon et demanda :

- Pourrais-tu me remplacer ? Je commence à avoir des crampes aux doigts à forces de masser ses tempes ! Il faudrait que tu le fasse jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux !
Dernière modification par Éléonore Noble le 18 janv. 2020, 12:23, modifié 1 fois.

Vient elle de l'Est ? Où alors du Sud peut-être ? Pourtant on dit qu'elle vient du Nord !
En réalité, elle est à l'Ouest !!!

08 janv. 2020, 15:01
Montagne d'émotion
Ses inspirations sont de plus en plus longues, mais les voix sont toujours aussi forte, aussi desespérées de le retenir. Elles continuent de lui hurler leurs accusations.  Sa liberté, sa partie de sortie, est plus large grâce à ses inspirations, mais toujours aussi loin. 

La douce voix reprends de plus belle. Le guidant à travers sa respiration et la reprise de contrôle de son corps. Inspiré.  Poing. Expire. Détend. Encore, encore et encore. La petite partie de son cerveau qui lutte contre les voix instigue le mouvement. 

Faiblement, ses poings se ferment, ses bras se contractent. Puis, il renforce sa poigne, doucement mais sûrement, alors que les sensations s'enregistre entre ses débats contre les voix qui le tirent et noient.  Cellesi qui lui coupe toujours la gorge tel une corde. 

Malgré le mot d'ordre de détente que lui dicte la voix et lui murmure son esprit, Matthew ne peut se concentrer que sur l'énorme pression de son torse si serré. Inspire, expire.  Inspire, expire. Le pression est plus légère, le froid des dalles s'insinue en lui. Inspire, expire.  Certaines voix disparaissent comme  un murmure dans le vent, mais son débat mental fait toujours rage. Le désespoir le guide dans la contraction de ses poings. L'espoir de les ressentir, qu'il l'aide à se sortir ddes voix qui menace de l'engloutir.

Au fil des inspirations, il ressense sont corps envahit d'une lourdeur tel que la voix lui commandait. Loin d'être mal accueillie, celle-ci chasse quelques voix, les plus lointaines, de son esprit. La voix aux accents féminin est plus claire, plus proche, comme si il pouvait finalement l'attraper entre ses mains moites. 

Reproduire les contractions avec ses jambes est plus aisé. Sa tête est plus libre et l'éclaircie, sa liberté, gagne du terrain sur les quelques voix persistantes. Le mouvement de massage sur ses tempes tel que le faisait sa soeur aide à retirer quelques sanglots de ses inspirations. 

Lorsque la voix se concentre sur ses épaules, son dos, sa tête et son visage, Matthew reprends faiblement les exercices. Il repousse les dernières voix au plus profond de sa tête pour se concentrer uniquement sur les tâches qu'il a à exécuter. Il ressent tous son corps, ses bras, ses jambes, son thorax, tous légés suite à la pression insurmontable des derniers instants. 

Le froid des roches du plancher du château s'insinue à travers son corps et son esprit. Son corps est lourd et cette lourdeur le garde en place. Il veut dormir, se rouler en boule, oublier sa panique et sa fatigue suite à sa crise. Cependant, il se force tant bien que mal à se relever, le mouvement de ses tempes le berçant dans cet effort. Il ouvre ses yeux, ressentant presque instantanément un malaise qui le pousse à s'appuie sur se qui se trouve derrière lui.

16 janv. 2020, 20:45
Montagne d'émotion
Lorsque le garçon ouvrit les yeux, Eileen sourit. Il allait mieux, grâce à elles. Enfin... plus à Eléonore qu'à elle-même mais si elle n'avait pas crié, Eléonore ne l'aurait peut-être pas remarqué. Elle remarqua que le garçon s'était appuyé contre le mur. Elle pencha la tête sur le côté, un sourire sincère et compatissant sur le visage.

- Ca va ?

C'était une question idiote, évidemment que ça n'allait pas ! Il venait de faire une crise d'angoisse, il venait de se perdre pour tenter de contrôler sa respiration, ses pleurs ! C'était une question purement idiote que tout le monde posait en sachant la réponse ! Soit l'autre niait, soit il avouait, mais le deuxième cas était rare.
Elle regarda autour d'elle. Certains élèves s'étaient arrêtés mais ne bronchaient pas, voyant sûrement que le garçon allait mieux.
Eileen sourit de plus belle, mais elle ne voulait quand même pas effrayer le garçon. Elle n'osait plus ajouter quoi que soit, de peur de lui faire peur ou qu'il se braque encore plus. Elle voulait comprendre ce qu'il s'était passé, même si ce n'était pas pour tout de suite car il avait besoin de se reposer, d'évacuer tout ça mais elle ne pouvait se résoudre à rester dans l'ignorance. C'était une partie d'elle-même, il lui était impossible de rester là sans savoir.

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
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Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

14 févr. 2020, 12:52
Montagne d'émotion
Le garçon finit par se redresser, au plus grand soulagement de la blonde. Il était, à présent, entre les deux petites filles, se remettant doucement de ses émotions. Éléonore patienta un moment, le laissant gérer lui-même son retour parmi eux. Elle se laissa glisser au sol pour s’assoir en tailleur à côté du garçon.

À vrai dire, elle ne savait plus trop quoi faire à cet instant. Elle ne savait pas trop quoi lui dire non plus. Elle était complètement perdue face à cette situation. Elle se contentait de lui sourire, complètement gêner, attendant de voir ce qui allait se passer.

À vrai dire, elle avait juste envie de passer son chemin, et de laisser sa camarade gérer la suite. Mais d’un autre côté, elle trouvait ce comportement irrespectueux et irresponsable. Alors, elle resta simplement là.

Ce fut Eileen qui parla la première, posant la simple question « Ça va ? ». Une question peu utile pour le garçon mais ayant eu le mérite de briser le silence qui devenait quelque peu pesant. De plus, ces paroles réveillèrent un peu la petite fille, qui s’était jusqu’alors perdue dans ses pensées.

Elle se racla un peu la gorge, puis demanda gentiment :

- Est-ce la première fois que cela t’arrive ?

Elle voulait savoir pour mieux l’aider. Si besoin, elle lui indiquerais quelques méthodes à pratiquer lors des crises d’angoisses et aussi pour les éviter.

Vient elle de l'Est ? Où alors du Sud peut-être ? Pourtant on dit qu'elle vient du Nord !
En réalité, elle est à l'Ouest !!!

06 mars 2020, 20:41
Montagne d'émotion
Complètement écrasé contre la colonne qui lui avait servi de refuge il y a peu de temps, Matthew laissa passer le malaise qui l'avait poussé dans cette position. Ses jambes vinrent se recroquevillé contre son torse alors qu'il se concentrait sur son inspiration. Inspire, expire. Son regard se porte sur ses mains tremblantes sur ses genoux. Inspire, expire. Une grosse boule bloqué encore sa gorge. Une boule de larmes seulement, il ne pense pas et ne veut pas retomber dans cette abysse de panique, de voix, d'accusation et... Inspire, expire. 

Au fil de ses inspirations, un poids s'installe sur ses paupières, les invite à se fermer à se laisser emporter par la fatigue qui n'était plus familière. Ses doigts tremble, ses paupières sont lourdes mais il ne peut se laisser aller à dormir, par ici, pas dans les couloirs de Poudlard.

Son environnement vient le frapper tel une vague. Il n'est pas chez lui, loin de là, il est a Poudlard. La voix qui l'a tant aider n'est pas celle de son papa, ni celle de sa sœur. La boule dans sa gorge fait un saut vers la sortie lorsqu'il s'appercoit des deux présences à ces côtés. Les deux filles sûrement celles qui l'ont aidé semble le scruter sous toutes ses coutures. Celle au joli cheveux roux est la première à prendre la parole.

À sa question, la boule et son coeur ne souhaite que déballer toutes les émotions ensevelies dans son petit corps. Cependant, il ne répond que par un hochement de tête contraire à sa vraie réponse. Une mince part de lui priait qu'une des deux filles au moins ne le laisse pas tomber. 

Lorsque la voix qui l'avait sortit de sa panique retentit, il ressentit une partie du poids s'envoler de ses épaules. La question pour sa part ramena quelques souvenirs de mauvais moments dans sa propre maison. Un frisson le parcouru. Matthew déglutit et racla sa gorge sèche. Devrait-il communiquer une information aussi personnelle? Il ne les connaissait pas. Il toussa, puis il se lança :

-Je... eumh... Oui, mais... Mais ... Ça fait longtemps.  Ce ce n'est rien. Je vais...  mieux, merci...

Sa voix était faible et, à la dernière phrase, elle craqua. Une larme, puis une autre s'échappèrent. En un instant, il était dans les bras d'une des deux fillettes.