Ethan haussa les épaules en répondant à Megan.

- Aucune idée pourquoi ils ne partent pas. Mais ça ne me dérange pas d'avoir Ligram près de moi, dit-il souriant. Et puis avec cette animation, au moins tout le monde est est réveillé comme ça. Même les ronchons! ajouta-t-il en rigolant parce qu'il avait entendu quelques élèves se plaindre de la présence des volatiles.

Il tendit une tranche de bacon à son hibou qui ne se fit pas prier. Il le rejoignit en quelques pas et commença à becter avec appétit. Lumah demanda si cette situation cocasse était déjà arrivée.

- Pas que je me souvienne en tout cas, répondit-il. Mais j'espère que ça arrivera encore souvent. Ca m'évite de devoir monter tout en haut de la tour pour voir mon hibou, s'amuse-t-il. Vous pensez qu'il s'est passé quelque chose à la volière pour qu'ils préfèrent rester ici avec nous? demanda-t-il aux filles. Son regard fut attiré par un garçon qui regardait avec insistance leur table, apparemment vers Lumah. Voilà de quoi alimenter les ragots, gloussa-t-il intérieurement.

@Megan Arrington @Lumah Greenleaf

[1][2]
@Maxine Hargrove

Beurk.
Je n'avais pas pensé qu'un oiseau ait pu s'approcher du bout de pain que j'ai mamgé sans que je puisse le voir.
Mais, lorsque je suis entré dans les Grande Salle, les hiboux étaient déjà présents.
J'espère qu'aucun d'eux ne s'est approché de mon petit déjeuner.

-Si j'suis obligé d'aller à l'infirmerie j'raterais les cours. Donc c'est cool. Mais ces p'tits hiboux ne font pas de mal à une mouche... Tu devrais manger le pain qu'ils ont piétiné, tu verras, il est trop bon.

Mes blagues sont de moins en moins amusantes, mais je m'en fiche.
J'approche ma main de l'un des oiseaux pour prouver qu'aucun d'eux n'est dangereux, mais il me mord les doigts.
Reculant, je me retiens de saisir cet hibou pour le jeter à l'autre bout de la salle, comme les gnome que Mère m'oblige à enlever du jardin.

-Oublie c'que j'ai dit. T'as raison, ils sont vraiment bêtes.

J'essuie mes doigts sanglants sur ma chemise.
Peut-être qu'un professeur ne m'acceptera pas dans sa classe si je me présente avec un uniforme tâché, et qu'il m'autorisera à sécher les cours.

La chouette qu'elle embêtait gentiment avait un regard ennuyé, presque blasé. Comme pour la défier à son tour, Lumah plissa les yeux ; une bataille de regard venait de commencer entre la petite sorcière et l'oiseau. Mais ce combat se termina bien vite. Les yeux de la fillette s'étaient changé en un visage surpris tendis que l'animal avait refermé son bec sur l'index de la blondinette.

« Ah », constata-t-elle.

Embêtée, elle caressa de son autre main le bec du volatile ; et heureusement, celui-ci consentit à relâcher son doigt meurtri.
La fillette se retourna vers Megan et Ethan, qui lui même semblait captivé par autre chose. La fillette, intriguée, tourna la tête et aperçu, à la table de Serpentards, Antonn. Il semblait la regarder ; mais depuis quand ? La petite lui sourit, mais il avait déjà détourné son regard. Elle avait néanmoins eu le temps d'apercevoir les joues du garçon devenir roses, et ne put s'empêcher de rougir à son tour. Comme pour chasser cela, elle recentra son attention sur Ethan, qui venait de lui répondre.
Elle était certaine d'avoir entendu le mot "Sang-de-bourbe" à cette même table, mais n'en fit rien.

« Ça nous fait une bonne compagnie, oui », confirma-t-elle en jetant un regard à la chouette blasée. « C'est possible... Un feu, tu penses ? »

La fille ne parlait pas non plus. Tant mieux, Anna aimait le calme, la douceur du silence.
Ce n'était pas vraiment Elle qui aimait ce vide, mais plutôt La Voix qui lui faisait croire le contraire de ses pensées habituelles.
*Silence*
Je n'ai pas le droit de parler.
Le léger sourire était toujours présent sur son visage. La jeune fille aimait bien la compagnie de Welmina, elles restaient dans le calme à contempler les oiseaux.
Mais Anna se demanda si le silence gênait sa camarade, peut-être qu'en voyant qu'aucun dialogue n'était créé, elle partirait pour trouver quelqu'un d'autre de moins ennuyant.
Je ne veux pas être seule.
Des pensées contradictoires se bousculaient dans sa tête. Pour une fois, elle ne voulait pas se retrouver seule. Même si ce n'était peut-être pas réciproque, Anna aimait la présence apaisante de Welmina.
Pour qu'elle reste, elle savait très bien ce qu'elle devait faire.
Parler.
Ce jour-là, elle avait réussi à reprendre discrètement le Contrôle sur La Voix. Pourquoi ne pas en profiter ? Et puis, elle avait déjà réussi à sourire, alors pourquoi pas parler ?
Elle inspira profondément, essaya de penser positivement, et se lança.

- C'est beau n'est-ce pas ? Les oiseaux, les plumes volantes...

Elle laissa sa phrase en suspens, de peur que ses paroles soient encore inutiles.

@Welmina MacMaulan

Une fois que le garçon eut accepté de surveiller sa chouette pendant qu'elle allait chercher de la nourriture pour hibou, la jeune fille se hâta de courir jusqu'à la Volière pour récupérer un stock de miam'hibou et pouvoir amadouer l'animal. Elle redescendit les escaliers le plus rapidement possible et se retrouva en huit minutes de nouveau dans la Grande Salle.

Quentin était alors à peu près au même endroit, mais debout, avec une chaise dans la main, à se débattre pour coincer Bubble sous la table. Elle eut un moment de non réaction, la bouche légèrement ouverte par l'étonnement. Geneva ne lui avait jamais demandé de donner corps et âme pour arrêter sa chouette ! Elle courut vers lui et dit à Quentin :

« Je suis là ! »

Elle tendit les boîtes de nourriture pour prouver qu'elle ne mentait pas, et s'apprêta à en ouvrir une pour Bubble.

@Quentin Delamare

Le silence perdure et ma concentration se détourne des oiseaux vers la Fille. Vaguement, je me demande si on se tient mutuellement compagnie ou si on est toutes les deux dans ce couloirs, en même temps. Peut-être que c'est la même chose, finalement.
Mes épaules se haussent légèrement et la crise allergique dans la Volière de l'année dernière me revient en tête. Ça me rend triste de ne pas pouvoir monter à la Volière pour rester autant de temps qu'il me plaît. Les médicaments ne soignent pas toutes les envies, hélas.
Une vague inspiration ou respiration, peu importe, se fait entendre. J'imagine que la Fille est décidée à partir, dommage j'aurais bien aimé prendre le temps de parler. Ou du moins d'essayer de profiter de sa compagnie. Silencieusement.
Mais Elle ne part, Elle parle. Des oiseaux. Ils sont beaux, qu'elle dit. Elle a raison. Mais je ne sais pas si ses paroles me sont réellement destinées. Oui, ils sont beaux.

« Oui... Ils m’impressionnent, je crois. »

Malgré moi, ma phrase est un murmure. Comme pour ne pas briser le silence qui l'est déjà.


Je pourrais parler longtemps de la beauté du monde, de ces. Oiseaux. Mais le calme est aussi la beauté du monde, alors je me tais.

@Anna Brown

123

@Geneva King

En voyant Geneva, la chouette avait l'air de s'être un peu calmée. Du moins, elle ne remuait plus dans tout les sens pour s'échapper!
Un peu fatigué par l'exercice, Quentin s'assit sur la chaise qu'il avait utilisé pour empêcher l'animal de s'en aller n'importe où. Son pouls était encore assez rapide.

Il regardais la jeune Serdaigle donner le miam'hibou à la petite chouette qui se dandinais de plaisir tout en mangeant la nourriture.
Quand l'oiseau eut finit d'avaler tout ce qui se trouvait dans la main de Geneva, il se dirigea vers le paquet de miam'hibou qu'elle tenait dans l'autre main . Quentin ne put retenir un petit rire amusé!

Après quelques instants, le garçon, l'air pensif, avait lâché:

-Elle a drôlement faim, dis donc!, puis il reprit, toujours dans ses pensées:
-Tu penses que c'est à cause de ça toute cette pagaille avec les hiboux? Peut être qu'ils n'ont pas été nourris à la volière, ces derniers temps, et qu'ils n'y sont pas retournés car il y avait beaucoup de nourriture ici...

Le garçon n'était pas sûr du tout de tout cela, mais c'était la seule explication de ce chahut qui lui venait en tête et qui lui semblait être plausible.
Il se tourna vers l'élève de deuxième année pour voir ce qu'elle en pensait.

La jeune fille se retourne et me sourit. Puis Elle roule des yeux en laissant s'échapper de sa bouche, quelques mots sarcastiques.

- En effet, cette matinée risque d'être... géniale!

Le ton de ma voix est gorgée d'ironie, bien assez pour qu'Elle puisse le comprendre. Elle semble surveiller un des ailés d'un oeil, mouvement qui attire mon regard vers l'avenir de sa vision.

Un hibou ?

- C'est... C'est ton hibou...?

J'aurais bien ajouter à la phrase son prénom, mais pourvu que je le connaisse, il ne m'est guère en mémoire. Je prends l'initiative de me présenter à Elle, ne semblant pas me connaître également. Pas facile de caser ne serait-ce que quelques mots au beau milieu des bruissement d'ailes, des cris de becs et des hou-hou à tout va ! Ma lettre encore en main, je me languis de l'ouvrir, mais je vais devoir attendre. Attendre. Patienter encore et encore, peu importe ce que je veux, il me faut attendre, jusqu'au retour du Calme Roi. Le silence est si pur. Mais on le voit souvent comme vide. Et pourtant, chacun l'attend, le Silence, mais quand il viendra, on le qualifiera de blanc, de vide, de rien.

Me présenter. Sous la vague de pensées submergeant mon esprit, je pose mon prénom sur le mouvement strident :

- Moi c'est Swann.

@Lilo Renzo

Julie Jing a écrit : ↑03 juin 2020, 14:45

J’avançais en courant vers la table de gryffondor pour essayer d’attraper Juane. Julie, me suivait toujours, il fallait absolument que je lui montre la mienne. Je Jeta un petit coup d’œil, pour la repérer exactement. Je couru pour essayer de l'attraper, mais elle allait trop vite, et elle avait l’air de bien s’amuser avec les autres chouettes. Je n’allais pas y arriver toute seul, alors, je me tournai vers Julie pour une proposition :

-Tu vois, ma chouette, c’est celle qui tient une assiette la bas.

Je l’a montra du doigt et continua :

-Il fait que tu passes par derrières, et moi, je vais la rapprocher de toi, et ensuite, tu la prends, tu veux bien?

J’espérais qu’elle allait accepter, pour que je puisse, l’écarter de toute cette pagaille.

Tu rigolais nerveusement à Maximilian. Bien qu’il avait raison, les cours c’est l’horreur, l’infirmerie l’était encore plus, les odeurs, les lits, l’ambiance... Rien n’allait sauf, le fait de sécher les cours. C’était tellement plaisant, ne pas entendre la voix du professeur souvent énervante,..

-Crois moi, l’infirmerie c’est pas le top. Bon j’avoue on sèche mais quand même. Bon tu as gagné.

Pour rigoler, t’avance ma mains vers les pigeons. On te décroche un gémissement de douleur quand un des hiboux de mord le doigt te retrouvant le doigt en sang. Max,lui, l’étala sur sa chemise. Tu fis de même, tu rigolais.

-N’espérons quand même pas qu’ils nous offrent la nouvelle chemise, représentant fièrement notre Cellule de cette prison. tu te stoppe, plaçant tes mains sur la tête en signe d’incompréhension. -Et bah putain, tu aurais pu me dire que je suis si chiante et pessimiste aujourd’hui. Dis tu en décrochant un rictus.


@Maximilian Volts