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26 mars 2020, 00:04
De Travers, je te Regarde à l'Endroit  LIBRE 
[ MI-DÉCEMBRE 2044 ]
Couloir du 3ème Étage, Poudlard

Charlie, 15 ans.
3ème Année Double


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Durant la journée, les couloirs grouillaient d’élèves, comme à l’accoutumée. Pourtant, depuis les récents évènements, les déplacements se faisaient strictement en amas. Les petits groupes ou les solitaires étaient des exceptions qui tendaient à disparaître.
Ainsi, les couloirs subissaient deux états extrêmes : d’un côté le calme plat, naturel, léger ; et de l’autre côté le chahut bruyant, irrégulier, lourd. Les élèves se déplaçaient en masses très denses, aussi compactes que possible, pour se rassurer. Ils s’agglutinaient pour un peu de chaleur durant ce froid du temps et des esprits. Une once de braise, au moins. Et même si ce n’était qu’une illusion, peu importait, tant que la chaleur pointait.

Pourtant, il existait des exceptions, comme en tout temps. Et cette exception-ci était en train de briser le calme placide d’un couloir principal, situé au Troisième Étage. Il n’y avait aucune masse en vue, aucun chahut strident, aucune chaleur pointante. Le seul bruit qui résonnait contre les murs était ces bottines noires qui frappaient le sol.
Charlie, qui traversait, seule, le château de part en part.

Au loin, des étages supérieurs, pouvaient s’entendre quelques éclats de voix ; sûrement une masse condensée, rassurée. Mais dans ce couloir-ci, seuls les pas de la gryffonne faisaient trembler le silence. Et la neige à travers les fenêtres accompagnait le rythme ralenti de ses jambes, s’alternant vers un objectif bien précis. Il n’y avait plus d’exception de flânerie dans les couloirs, les élèves avaient tous des destinations claires lorsqu’ils passaient à travers les larges couloirs. La période où ceux-ci offraient une enceinte protectrice était un tabou sur les lèvres. Une chose dont il ne fallait pas prononcer le nom, sous aucun prétexte inconscient. Et avec le temps, les cœurs se chargeaient, les liens s’effilaient, les regards changeaient.
La tension dans le château semblait sur le point d’exploser à tout instant.



Trois mesures de peau du Serpent-d'Arbre-du-Cap.

Suivre les courbures du plafond m’aidait à retrouver le fil de mes mots ; ils s’emboitaient tous parfaitement, dès que je trouvais le premier, tout le reste suivait en composition. C’était chiant, mais pratique.

Trois mesures de Sisymbre cueilli à la pleine Lu…

Les courbures se rentraient dedans à mesure que j’avançais, mais ça créait une belle boucle dans ma tête, c’était comme une ligne qui m’invitait à y écrire mes connaissances.
Sauf quand j’oubliais une unité de merde.

Trois ou deux ?

J’avais un vrai problème avec ça. Les unités devaient normalement être la seule chose que je devais retenir, bordel !
Toutes ces années de piano pour ne pas me rappeler de foutues petites quantités ! « ‘fais chier ! ». Ça me le faisait à chaque fois.

J’arrachais mon regard du plafond pour le jeter sur mon parchemin, pendouillant dans ma main droite. *Sisymbre… Sisymbre…*. Toute mon écriture tremblait à cause de mes pas, mais je ne pouvais pas m’arrêter ; je devais me grouiller. *Où est-c’que t’es ?*.
Dernière modification par Charlie Rengan le 06 mai 2020, 05:59, modifié 1 fois.

je suis Là ᚨ

26 mars 2020, 13:02
De Travers, je te Regarde à l'Endroit  LIBRE 
Le tumulte de son âme résonnait bine souvent en son cops comme si celui-ci se fichait bien de son cerveau. Cerveau qui essayait sans cesse de contrôler et de comprendre toutes ses émotions, ses sentiments. Elle s’efforçait à les accepter, à les canaliser afin qu’un jour, ils deviennent sa force. Mais c’est comme parler une nouvelle langue, elle essayait de comprendre mais c’était bien plus difficile que ce qu’elle aurait pu penser. Faire face. Tout particulièrement avec cette colère qui ne se taisait jamais en elle, qui irriguait sans cesse ses vaines et ne demandait qu’une chose, exploser. Les mots de Miss Field résonnaient en elle alors qu’elle c’était réfugiée dans un couloir. Vide ou pas, peu importe. Elle était surtout venue chercher le froid de la pierre dans son dos et la vue sur l’extérieur et ses flocons qui tombaient si paisiblement sur un monde qui ne méritait pas leur pureté.

Assise en tailleurs à même le sol, les yeux portés sur cette fenêtre, elle travaillait. Elle se souvenait de ce coup porté à Eileen, sa camarade, sa coéquipière, sa colocataire. Elle se souvenait de cette rage qui l’avait habité envers cette fille de Serpentard, tout ce qu’elle aurait pu lui faire si elle avait été seule face à elle, ce carnage qu’elle aurait pu créer. Une furie comme elle s’appelait maintenant. Incontrôlable, sauvage, dangereuse. Elle se laissait envahir par cette colère, sa prestation plus que médiocre, les mots de la fillette, l’abandon de son ami, le retour de ses parents. Sa haine trouva une cible, sa mère. Tout ce qu’elle lui reprochait, ce qu’elle avait placé au fond d’elle pour rester la fillette gentille qu’elle avait été avant. Ce pardon qu’elle n’arrivait pas à prononcer. Ses doigts se serrèrent quand résonna une cadence monotone, comme un métronome. Des pas martelant le sol froid du château. Mais ses pas ne changèrent rien à l’état de la fillette, ses ongles flirtèrent avec la paume de sa main et des larmes de rage vinrent embuer ses yeux bicolores. Elle en voulait à sa mère, elle s’en voulait à elle-même. Pourquoi tout ne pouvait pas être simple. Mais elle devait retrouver le calme, s’y replonger. La respiration de la fillette s’accélérait mais malgré le voile flou devant ses yeux, elle apercevait les flocons. Toujours aussi calmes, toujours aussi purs.

Son rythme cardiaque descendit doucement alors qu’une voix, tel un murmure accompagnait les pas. Proche, c’était proche. Cette personne n’avait pas emprunté un autre couloir entre temps, elle était toujours là alors qu’Aliénor jouait au funambule avec ses émotions.

La petite Delphillia tourna la tête d’un geste vif en direction des bruits de pas. Les yeux encore humides de la fillette percutèrent l’éclat vert de plein fouet. Le cœur de la fillette rata un battement alors que ses sourcils perdaient peu à peu leur allure colérique. Une larme coula le long de la joue de la fillette, si lentement qu’on pourrait la confondre avec un de ses flocons dehors. Ses démons internes se turent alors qu’elle observait la fille. Ses poings toujours serrés, le dos droit contre le mur, elle restait fière et pourtant, ses yeux étaient captivants. Au combien la fillette haïssait son œil bleu pour laisser transparaitre trop d’émotions et préférait bien souvent s’abimer dans l’océan noir d’un regard brun, ce vert l’apaisait aujourd’hui.

Sa colère était encore palpable, son œil brun devait encore être bien sombre alors que les larmes révélaient la véritable couleur de son œil gauche. Elle avait déjà vu cette fille, mais elle n’avait jamais capté son regard à ce point. C’était assez rare d’ailleurs, elle était bien souvent tirée de sa contemplation par des yeux qui cherchaient lequel des deux regards d’Aliénor était le vrai. Sans rien dire, elle plongeait dans le vert de ses yeux, que cherchaient-ils ? Il semblaient chercher quelque chose, ou quelqu’un ?

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

28 mars 2020, 02:15
De Travers, je te Regarde à l'Endroit  LIBRE 


Tac. Tac. Dans les couloirs, résonne la monotonie des pas. Chantant. Charlie est la cheffe d’orchestre d’une composition redondante. Tac. Tac. Bouclant comme les quatre uniques notes d’une berceuse. Tac. Tac. Une répétition pour laquelle l’attention est élevée durant les premières secondes, jusqu’à ce que celles-ci s’enlisent. Tac. Tac. Les unes collant les autres en des formes troublées, trop complexes pour l’esprit et ses qualificatifs simplistes. Tac. Tac. La conscience se fatigue, les formes sont trop collées. N’est-ce pas ?
Elles sont engluées en une grosse masse ; qui traverse les couloirs sous l’eau fatiguée des murs. Tac. Tac. Une fatigue paisible, de confiance ; de celle qui pousse à fermer les yeux, de bien-être. Coulant.
Ce n’est que la Rouge et Or, il n’y a pas de danger tant qu’elle garde sa monotonie. Tac. Tac. Tant qu’elle continue de marcher.
Aucun danger.

Là !

Une voix qui frappe le calme de la berceuse, mais qui ne l’arrête aucunement. Tac. Tac. Les notes poursuivent sur la même mesure, redondante, hypnotisante. « Sisy… ». Presque murmurante.
La tête plongée dans son parchemin, la cheffe d’orchestre relit ses notes brouillonnent, qui semblent avoir été rédigées dans la précipitation. Tac. Tac. Les paupières des murs s’alourdissent à un point critique, elles ne se demandent plus si la berceuse va s’arrêter, c’est une évidence que la boucle poursuit un infini, un peu plus loin ; vers les étages supérieurs. Tac. Tac. Une destination à atteindre. Très loin devant.
Jusqu’à l’apparition d’une note silencieuse, alors que les murs somnolent.
Une croche dans le silence, à l’orée du vert-émeraude. Charlie retire ses yeux de son parchemin. Tac. Tac. Et son regard bute contre la note. *Qu’est-c’que…*.

Une micro-mesure de latence, presque imperceptible. Mais suffisante pour que les murs ressentent une différence. Les paupières figées s’ouvrent lentement. Juste pour… Tac. Tac. La boucle reprend. La berceuse continue. Mais il y a eu cette micro-mesure ! La somnolence revient, mais personne ne fait attention à cette micro-mesure ! Elle est là ! Juste là !



*Qu’est-c’qu’elle fout là ?*. J’étais foutrement en retard. Mais qu’est-ce qu’il avait, son regard ?
Deux billes de couleurs différentes. *Tu…*. Ça s’appelait… *pleures ?*. Je ne m’en rappelais plus du tout. Et je ne savais même pas pourquoi je cherchais alors que je n’en avais rien à foutre. *Par terre*. Ça ne changeait rien à son regard d’eau.

J’arrivais à sa hauteur. Pourtant, j’avançais encore. Et mon cou se tordait de plus en plus.
*Pourquoi…*. C’était la première fois que je voyais deux billes différentes. *…tu m’regardes comme ça ?*. Différentes, mais à part leurs couleurs, elles n’avaient rien d’opposé. Ouais, elles exprimaient la même chose. Un seul regard, balloté par cette surface d’eau. Débordante. Débordée. *Attention*.
Elle devait se contrôler, ne pas aller plus loin. Sa surface était bombée. Quelque chose poussait, essayait d’éclater. C’était trop tard, elle ne pouvait plus rien y faire. Son eau dégueulasse allait éclabousser.

Une seule perle, comme une tumeur dans sa surface, calme. Sans explosion ni éclaboussure. Ce qui était pire. Elle reflétait la lumière, un peu. Dégoutante. Et la perle s’échappa. Glissant le long des dunes de sa gueule.
Je serrais ma mâchoire. *Tss…*.
Je n’en pensais rien, je ne voulais pas y réfléchir. Ma bottine droite claqua contre le sol, mes pas continuaient, j’étais attendue. Mon cou se tordait de plus en plus, le regard-débordé ne me lâchait pas. Le filin de sa perle s’enlisa quelque part entre sa joue et sa bouche, mais il y avait que ses yeux qui m’accrochaient. Mon cou me faisait mal. Silence. Des questions. Partout. Envahissantes.
Elles s’accumulaient.

*Cassez-vous*. Pourquoi elle pleure ? *Bordel*. Pourquoi face à moi ? *Avance*. Pourquoi maintenant ? *Avance !*.
Trop de questions se tassaient dans mon crâne ! Je continuais à avancer, même si nos prunelles étaient mêlées.
Foutue chialeuse ! Et son regard plein d’eau !

je suis Là ᚨ

28 mars 2020, 16:05
De Travers, je te Regarde à l'Endroit  LIBRE 
Les yeux de la fillette suivaient ceux de l’autre fille. Pourtant elle continuait à avancer, pourquoi ne tournait-elle pas la tête ? Pourquoi son regard ne suivait pas le reste de son corps. Comme si ses yeux voulaient rester là et son corps ne le souhaitait pas. La colère s’apaisait peu à peu laissant place à la curiosité que suscitait cette fille chez Aliénor. La fillette arqua un sourcil interrogateur alors que seul sa tête accompagnait les pas de la brune. Les flocons n’étaient plus, le mur froid dans son dos non plus. Dans son regard elle lisait une sorte de mépris couplé à un questionnement interne. Mais Aliénor n’avait jamais été doué pour lire les autres, ils étaient souvent bien trop complexes pour elle. Elle qui aimait que les choses soient simples, des émotions franches, sans nuances, trop compliqué à gérer les nuances. C’est alors qu’Aliénor remarqua qu’elle venait de pleurer devant cette fille. Elle se redressa un peu, elle resterait fière, face à n’importe qui. Après tout elle restait la batteuse de Hel’s, même si sa réputation était bien entachée, elle ne voulait pas qu’on la prenne pour une fille faible. Ce n’était pas ce qu’elle était et certainement pas ce qu’elle allait devenir.

Mais alors qu’elle était toujours accrochée au regard de la brune, des bruits de couloirs s’élevèrent. Des élèves, d’autres élèves venaient vers elles. Elle avait l’impression que cet instant hors du temps allait se terminer avec l’arrivée d’un groupe de personnes et cette perceptive ne lui plaisait pas vraiment. Aliénor fronça les sourcils toujours en regardant les yeux de la fille. Puis à regret, elle détacha son regard de la fille pour se relever. Elle ne voulait pas rester par Terre alors que visiblement ce couloir allait se remplir, même de deux ou trois personnes, mais c’était déjà assez. De toute façon sa méditation avait été écourtée par cette fille.

Une fois sur ses deux pieds, la fillette chercha instinctivement l’autre. L’aurait-elle attendue, ce regard émeraude allait-il rester aussi éphémère que puissant ? Elle espérait que non, qu’en cherchant un peu elle allait retomber sur ses yeux et cette expression étrange. En soi ce n’était pas compliquer, les silhouettes apparaissaient à peine au loin. La brune était là, à quelques mètres même pas. Aliénor pourrait attraper son épaule, l’appeler, provoquer son retour. Mais elle ne voulait pas, si elle se retournait ce serait d’elle-même. Mais maintenant le temps était compté, comme un sablier dont chaque grain à son importance.

Aliénor pencha la tête sur le côté. C’était la première fois qu’elle croisait le regard de quelqu’un dans un endroit vide et qu’il ne détournait pas le regard. Qu’il soutenait le sien, d’égal à égal. Cette fâcheuse tendance à fixer les autres, ça n’avait jamais lâché la fillette et aujourd’hui, elle remerciait le ciel.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

06 mai 2020, 06:00
De Travers, je te Regarde à l'Endroit  LIBRE 
Un petit arbre tout frêle. Fragile. Chialeur.
*Juste avance*. Un saule pleureur, comme il en existe plein.
Dans la simplicité de son regard, je vois sa posture tordue et son dos courbé ; tout son corps est fléchi comme les branches du saule qui pendent vers le sol, à chialer toute la journée, sans jamais se fatiguer. Sa peau est d’écorce, et sur cette foutue écorce coule une perle, laissant un sillon sur son visage que je ne vois même pas. Petit filin qui cache tout le reste, dégoutant.
Mon cou ne supporte plus la douleur, et moi je ne veux pas regarder plus longtemps cet arbuste débordant de tout ce que je déteste. *’faible*. Impuissant. Il se redresse. *’tention*. C’est dangereux pour son tronc, il risque de se péter en deux, aussi sec qu’une claque. *Pire qu’ça*. Même une petite bourrasque peut le balayer d’un seul de ses souffles.

Le couloir de ses yeux s’allonge. Ça grouille à l’intérieur, plein de petites bestioles courent partout, comme des fourmis tarées, sans repères. C’est un bordel. Elle n’arrive à rien contrôler.
Maintenant qu’elle est redressée, c’est encore pire ; les plis cachés de son ventre se découvrent, les bourrelets de son tronc se dilatent et — face à mon regard — les foutues bestioles deviennent folles. *Tss…*. J’entends leurs petites pattes frapper contre l’écorce, ils cavalent en panique. Ça grouille tellement que ça ressemble à une colonie.
Sale chialeuse. Je déteste son eau ; même si je n’en ai rien à foutre. Elle n’est personne pour moi.

Mon pied reste en suspens, une fraction de seconde trop longue. *Enfin*. Le regard s’est échappé. Loin dans sa forêt de chialeuses. Il s’est tourné vers les siens. Il n’existe plus, et le hurlement de mon cou fait vriller mon crâne.
Un craquement foudroie ma nuque.

Hha.

La violence du geste m’aveugle une seconde. Mon souffle se casse la gueule dans ma gorge.
*Bordel*. Je la sens arriver, mais je ne peux rien faire pour l’arrêter. Ma gorge se bloque. Ma respiration s’arrête. Elle est là. Et la toux éclate dans ma bouche. *’chier !*. Les rebonds de ma propre voix se plantent dans mes oreilles à cause des murs résonants.

Forçant sur ma gorge pour lui faire fermer sa gueule, je continue à avancer. J’accélère, même. Entre deux toux, j’entends la voix d’Autres. *’vraiment que j’me grouille*. Il ne faut pas que je traverse les escaliers à l’heure du changement des cours ; sinon je vais finir par ne jamais arriver chez les Serdaigles.

je suis Là ᚨ

07 mai 2020, 16:05
De Travers, je te Regarde à l'Endroit  LIBRE 
Debout plantée comme un poteau au milieu du couloir, elle observait son dos s’éloigner à pas rapides. Une cadence dictée par les aléas du château comme s’il se refermait un peu plus sur elle à chaque pas. Elle avait entendu sa voix, pendant une fraction de seconde, un râle qui indiquait une gêne comme une autre. Mais elle ne c’était pas retournée, dommage. Aliénor haussa nonchalamment les épaules avant de se diriger vers sa future salle de classe. Cette fille qu’elle avait légèrement reconnue, du moins elle l’avait vu de loin par le passé. Mais cet échange de regard avait eut un impact sur elle ? Elle ne pouvait le savoir et dans tous les cas, elle n’en avait pas grand-chose à faire. Dans quelques heures elle n’y pensera plus et ça deviendra un souvenir que son cerveau stockera où il le souhaite dans son cerveau. Après tout, la jeune fille vivait dans le présent et elle avait une fâcheuse tendance à tout stocker très vite. Dans tous les cas, l’analyse n’était pas vraiment le truc de la jeune Delphillia. Les évènements se passaient, point, elle s’en tenait aux faits.

Cependant ce regard était si perçant et rarement fixe sur elle, pourquoi avait-elle ce regard ? Elle semblait différente plus franche que la plupart des regards que la jeune Delphillia avait affronté jusque-là. Elle avait eu le courage de maintenir ses yeux dans ceux de la troisième année, ce n’était pas tous les jours que quelqu’un n’était pas perturbé par la paire ratée d’yeux d’Aliénor.

La jeune fille soupira. Certaines rencontres n’ont pas besoin de paroles, après tout on parle sans parole la plupart du temps et les yeux, c’était certainement ce qui était le plus expressif chez la jeune Delphillia. La seule chose qu’elle ne pouvait pas discipliner à sa guise, qui restait hors de contrôle comme un simple miroir d’émotions, une retranscription trop fidèle des rouages de son pauvre cerveau. Elle n’avait même pas remarqué le titre du livre qu’elle tenait. Rien, non rien ne pourrait lui dire qui elle était. L’inconnue aux yeux verts pourtant si familiers.


Et voilà qui clos le RP pour moi, merci pour cette expérience et ce partage!

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle