Huit heures… Pfff...

Comme d’habitude, en ce lundi matin, même réveil en sursaut, comme d’habitude, même ventre hurlant de faim, comme d’habitude, même pull à moitié mis… bref… un matin comme les autres.
Swann, les yeux plissés, marchait machinalement vers la Grande Salle, afin de prendre son petit-déjeuner. Ses cheveux en batailles, à demi coiffés en chignon, ses grosses chaussettes vertes dans ses chaussures même pas lassées : tout laissait penser qu’elle s’était levée du pied gauche. En même temps, c’était tout le temps pareil : elle ne s’était jamais levée du pied droit, sauf peut-être lorsqu’il s’agissait de son anniversaire, de Noël à la limite… enfin, quand ça la concernait ! S’il fallait retenir une chose, c’était de ne pas l’agacer pour des futilités, surtout à huit heures. La jeune Rym, bien qu’impulsive, n’était pas du matin. Gare à votre ton de voix ! La vengeance est un plat qui se mange froid !
Ses pas étaient lents, mais rythmés, son allure disgracieuse, le total inverse de ce qu’elle faisait en temps normal. Et… quel tumulte dans les couloirs !

C’est pas possible, on n’est pas à un festival, non ? Pfff, on dirait des fans courant dans tous les sens, à la recherche de leur idole… Nan ! Pire ! Des fourmis grouillant de partout, se marchant dessus, se bousculant en masse ! Pfff… Je suis pas d’humeur à me faire bousculer, alors, s’il vous plaît, veuillez-vous calmez, Mesdemoiselles et Messieurs… surtout… quand je passe.

Oui. Swann aimait donnez des ordres à tout le monde, uniquement par sa pensée, comme si on allait l’écouter, telle une personne importante, qu’il ne faut jamais offusquer. Dans ce vacarme incessant, elle longea le mur du couloir, évitant ainsi le milieu trop occupé, redressant son dos, se frottant les yeux et prenant une mine un peu hautaine, mais cette fois-ci sous sa volonté, se sentant un minimum plus mature et supérieure que la foule d’élèves courant vers leurs différentes salles communes, ou encore la Grande Salle.
Sa vision commençait à s’éclairer davantage, étant réveillée pour de bon, grâce ou à cause, selon le point de vue, de ses camarades du château.

Bon, j’ai faim, je suis de mauvaise humeur… C’est parti pour une autre journée assommante.

En cette période, la Gryffonne se sentait un peu lassée, souvent irritée pour un rien, passant des nuits insomniaques, ayant un état d’esprit un peu nostalgique… Le pire, c’est qu’elle commençait par Métamorphose… et… dans trente minutes. Aucune envie de se dépêcher, aucune envie de repartir au même étage d’où elle venait pour entrer dans une salle de classe bruyante, où un professeur lui expliquerait l’art de… de… transformer des objets quelconques en… objets quelconques ? Bref, une vraie passion !

La jeune anglaise, se décollant du mur de plus en plus, pour revenir au centre, se fit bousculer à gauche, à droite, puis, entraînée par un mouvement de groupe, se démena pour en sortir, mais mission impossible ! La vague d’élèves l’oppressa de plus en plus, elle marchait sur des pieds, se faisait bousculer par un et bousculait un autre, le genre de situation où l’on ne veut pas être mêlée. Swann essaya de garder son calme, fermant les yeux et respirant doucement afin d’éviter d’hausser le ton.

Pfff… J’avais raison ! C’est le début d’une journée assommante !

Regard rapide sur ma montre. Plus que 5 minutes. J'ai bientôt fini mon footing quotidien. Enfin. La fatigue des derniers jours due à la surcharge de travail se fait ressentir. Habituellement je n'ai aucun mal à finir ma course. Aujourd'hui c'est différent. Mon corps me brûle. Mes muscles sont fatigués. Mes poumons sont en feu. Est ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que je  fous avant huit heures du matin à courir dans le froid ? Mes muscles me font mal et je n'ai qu'une envie: C'est retourner me coucher.  Le soleil commence à peine à se lever. Il faut croire que ma volonté était plus forte il y  a une heure au moment de quitter la chaleur de ma couette. Nouveau coup d'oeil sur ma montre: 7h57 . Encore trois  minutes. J'ai envie d'abandonner mais il faut tenir. Je sais que si j'arrête maintenant, je m'en voudrais après et que cet arrière goût d'échec sera bien plus amer et douloureux que la douleur qui imprègne mon corps actuellement. Je force mes jambes à avancer l'une puis l'autre. Mes mains sont moites. Je sens l'eau dans ma gourde faire des aller retour au rythme de mes foulées. Le tissu de mon short caresse ma peau à chaque pas. Dernier regard sur ma montre, 8h00. Enfin. Fini. Je ralentis et reprend mon souffle doucement en marchant tranquillement vers l'arbre au bord du lac au dessous du quel sont posés toutes mes affaires. J'essuie les paumes de mes mains que mon short bien que se ne soit d'aucune utilité. 
J'ai pas beaucoup de temp pour retourner à la salle commune, me laver, manger et rejoindre le cours d'histoire de la magie. 30 minutes. C'est peu mais j'ai le temps. Je suis plutôt rapide pour me préparer et j'en ai pris l'habitude depuis le temps. Je jette ma jaquette par dessus mon bras et attrape ma barre de céréale. Je m'aide des dents pour l'ouvrir et la mange en quelques bouchées. Je me dirige vers l'entrée du château. En temps normal j'aurais trottiné pour ne pas être en retard mais aujourd'hui je n'en n'ai pas la force. J'atteins enfin la porte alors que ma montre indique 8h05, plus que 25 minutes. Tant pis pour le repas, je peux bien m'en passer. À peine rentrée je remarque l'effervescence qui agite les couloirs. Je ne suis plus essoufflée mais la soif se fais ressentir. Je coince ma jaquette sous mon bras et ouvre ma gourde. C'est certes pas la meilleure option d'essayer de boire au milieu de ces troupeaux d'élèves impatient d'aller manger mais je n'ai pas envie d'attendre. Enfin, je vais pouvoir boire, ça s'est fait attendre. Ca fait du bien. Qui sait? Ca me remplira peut être le ventre jusqu'au repas de midi. Je suis bousculée dans tout les sens et baladée aux gré des vagues de ces affamés. Je m'apprête à refermer ma gourde quand je suis poussée dans le dos. Je vois le contenu de la gourde s'envoler dans les aires, pendant que mon corps se rapproche rapidement du sol. Je lâche ma gourde pour me rattraper et éviter de finir aplatis comme une crêpe. 
Quand je me relève je remarque que j'ai accidentellement arrosé une première année. Super. J'ai pas le temps de faire de la diplomatie ce matin. Pas le temps et pas l'envie. Je suis collante, j'ai envie de me doucher. Je ramasse ma gourde et m'excuse rapidement pour faire simplement la politesse:
- Désolée, j'ai pas fait exprès, je dois aller me doucher, tu veux un linge ? 
Je dis ça en croisant les doigts pour qu'elle refuse l'offre et qu'elle me laisse aller me préparer. 

Emballée dans le tumulte de la foule, Swann zigzaguait, à gauche, à droite, bousculée dans tout les sens, tombant, se relevant, marchant sur des mains, des pieds… Certains élèves y allaient à coeur joie et criaient des :

- À gauche !

Puis des :

- À droite !

Et tout ceci avec le plus grand des plaisirs. Ils rigolaient, criaient, s’enflammaient au milieu de ce couloir où la jeune brune se retrouvait coincée.

Pfff… Plus immatures les uns que les autres !

Elle affichait une mine de dégoût, un peu hautaine et assez méprisante. En même temps, quel type de jeu c’était exactement, que de se pousser dans les couloirs, ayant un grand rictus aux lèvres ?

C’est ridicule !

Swann était lassée et savait qu’elle ne retiendrait pas beaucoup plus son caractère prompt et impulsif. Elle respira une nouvelle fois, et essaya de se dégager du tumulte. Se faufilant à travers ses camarades du mieux qu’elle pouvait, elle ne sentit point arriver le prochain évènement. Peut-être car “on” se serait vengée de son sentiment de supériorité ? En tout cas, la jeune Rym, mal réveillée, tomba par terre suite à un croche-pattes. Elle mit ses mains en avant, redoutant une chute brutale… puis… le noir.

Tu sais, le noir… Le froid qui te transperce tout le long de ton corps, les frissons glacés se propageant jusqu’en haut de ton échine, la dure saveur de la vengeance qui te reste longtemps dans la bouche… et c’est là que ton inconscient te dit : Bien fait ! Mais que toi, les yeux encore fermés, tu sens toutes tes émotions sortir de ta gorge.

Et ça n’est qu’ensuite que tu réalises que de l’eau glacée te coule le long de tes cheveux, de ton cou, de tes vêtements. Rajoutes au mélange l’heure de la journée : 08h00, et c’est enfin que tu obtiens, le goût amer de la vengeance.

Ce goût mêlant rancune, mépris, haine et ruse. Ce jeu, dont tu es maîtresse des pions, où tu vas prendre le plus fin des plaisirs à préparer le pire des stratagèmes. Et le pire dans tout ça, c’est que tu restes figée, autant par la surprise que par l’offense que l’on t’a faite. Rien ne sert de se contrôler, laisses agir ta pensée. Tu vois tout ça ? C’est la boule d’émotions, de sentiments et de ressentis qui va sortir de ta bouche, de ta gorge, de tes poumons.

- Raaaaaaaaahh !

Qui ? Qui m’a fait ça ? Que je le réduise en miettes !

La Gryffonne se transforma alors en lion agressif, sortant de son petit être sa rage. Sa rage entière. Elle leva les yeux, noirs de colères et de mépris, vers l’auteur de l’acte. Une fille, une gourde par terre, deux mots d’excuses… Elle, sa haine et ses habits trempés, ses cheveux gouttants, ses oreilles gelées… Le contraste était grand, la différence était telle.

Malheureuse fut la maladresse de la Poufsouffle, qui allait devoir faire face à un réel démon. Swann était très rancunière, vindicative, impulsive, déterminée, fière et têtue et en plus de cela, elle n’était pas du matin. Les deux jeunes filles avaient cours dans pas moins de quinze minutes, mais de toute façon Swann était certaine qu’elle n’irait pas en Métamorphose tant que ses comptes n’étaient pas réglés. La coupable de cet affront guère voulu, encaissera la rage de la jeune Rym, pas seulement celle de la douche matinale, mais celle de tous ces longs jours passés, tous ces longs jours où elle avait encaissé, toutes ces heures où elle remplaçait les pleurs par les rires, alors qu’elle était détruite au plus profond d’elle même. La sensation d’être blessée, d’être brisée, était là, restait là.

Je vais être méchante, je le sais. Gare à toi, tu ferais mieux de t’en aller.

- TU… Je… je te déteste, je te hais, je te méprise…

Au plus profond de mon être…

- Tu ne vas pas t’en sortir comme ça ! As-tu déjà goûter à la vengeance ? Pour te prévenir, c’est un plat froid et amer qui a tous tes regrets en guise de base.

Mes mots sont froids, mes mots sont forts, mes mots sont durs. Je le conçois mais je ne le contrôle pas, et je ne veux pas les contrôler.

Mon dieu ayez pitié, faites qu'elle accepte mes excuses sans rechigner qu'on en finisse et que je puisse passer à autre choses. J'ai vraiment besoin de me doucher. J'ai cours dans moins de vingt minutes, peut être quinze, j'ai pas le temps pour ce genre de bêtise- Si elle voulait un ligne je lui en donnerait un, si elle voulais des excuses je lui en ferais, cette à contre coeur mais je le ferais mais par pitié pas de dispute dès le matin. J'ai pas l'envie, pas la force et je sens que si elle essaye de m'embrouiller ça va mal se passer pour elle. Elle est vraiment tombée le pire jour celle la. Au lieu de la preuve de maturité et de diplomatie que j'espère la jeune lionne cria de rage. Je soupirai *Et merde, Je suis tombée sur une folle, ça va encore me bousiller ma matinée* J'attendais blasée qu'elle se décide à balancer ses méchanceté. Si elle pensait qu'elle me ferait peur et bien c'est raté.  Mais sérieusement elle pense que c'est une petite comme elle qui me fera me plier ? Elle à pas l'aire de comprendre comment ça marche. En plus je la dominait d'au moins une tête, une tête et demi. 

- TU… Je… je te déteste, je te hais, je te méprise…

Cette phrase me fis sourire. *Comme si j'en avais quelque chose à faire* Elle pensait vraiment que ça allais m'atteindre ? Quelle naïveté. C'est fou comme les premières années ont changé. Avant ils montraient un mare de respect pour les plus grand et aujourd'hui ils essayaient de prouver leur supériorité en faisant des scène dans les couloirs.  Ce qu'elle a pas encore compris c'est que si elle continue je vais la démolir, c'est elle qui va perdre à ce jeu. Elle a aucune chance face à moi.

- Tu ne vas pas t’en sortir comme ça ! As-tu déjà goûter à la vengeance ? Pour te prévenir, c’est un plat froid et amer qui a tous tes regrets en guise de base.

C'est phrase me fit rire. Comme si elle me faisait peur avec ses menaces et comme si elle allait pouvoir me faire quoi que se soit. Je lui lançait avec un regard et un rire plein de mépris :

- Tu penses vraiment que ça me fais peur moucheron ? Je te rappelle que t'es rien.  T'es pas capable de faire une phrase sans bégayer et tu pense vraiment que tes menaces ont un quelconque effet sur moi ? T'es bien prétentieuse dis donc.

Je lâchai un rire moqueur et fit une pause pour toiser la première année des pied à la tête, trempée et plus que ridicule à s'égosiller ainsi. Elle semblerais encore plus folle si je gardais mon calme et que je continuais à la provoquer .

- Tu crois que le fait qu'une petite poussière comme toi me méprise j'en ai quelque chose faire ? Eh bien tu te fourre le doigt dans l'oeil. Tu n'es rien au niveau de l'échelle sociale ici. 

Bien décider à prendre l'avantage je me rapproche pour la dominée de ma taille et je me baisse à  sa taille pour bien lui montrer qu'elle n'est pas  ma hauteur.

- Alors comme ça on veut se venger ? Essaye toujours que je rigole un coup.

Je lachais un grand rire de mépris avec un regard plein de dédains en me relevant pour reprendre mon avantage de taille. Vraiment les premières cette année aucun respect...

Désolée du retard   Hâte de voir comment la jeune Griffonne va réagir face à  tant de mépris .. J'espère que ce n'est pas trop   @Swann Rym

Swann ne répondit pas. Ne répondit que par ses yeux. Un regard de mépris et de haine !

Elle n’a aucun argument. Elle croit que sa supériorité va la faire gagner. Elle est peut-être plus grande, que ce soit en âge ou en taille, mais elle est bien plus immature. Je vais garder mon calme, pour lui faire regretter. Cette... idiote ne s’est même pas excusée. Elle cherche quoi ? Montrer au grand public qu’elle est “trop cool” parce qu’elle “rigole au nez” d’une “preemière année” ? Elle ricane bêtement et se croit drôle ! Qu’elle aille en enfer ! Remarque, elle ne peut pas y aller ! Elle ne démontre même pas l’once d’un caractère humain ! Je veux qu'elle aille pourrir, seule, seule, seule ! Sans personne ! Qu’il ne reste plus qu’elle, si je peux encore la nommer, et le désespoir !

Je ne vais pas me laisser démonter. Elle ne sait pas que si je bafouille, c’est pour éviter de l’insulter. Elle ne sait pas que je n’ai encore rien dit de méchant sur elle ! Elle croit que je suis à bout ? Qu’elle petite... petite... Qui peut être aussi ignoble ? Elle me dégoûte ! Elle me dégoûte ! J’éprouve pour elle que du dégoût ! Pur et simple ! Je ne vais pas m’abaisser à son jeu puéril ! Elle reste plus grande que moi, mais dans l’esprit, je suis mille fois supérieure à elle ! C’est digne d’une enfant ! Elle ne s’excuse même pas !

- Tu - n’es - rien, déclara Swann, en marquant une petite pause. Oh pardon ! Tu es immonde, infecte, innommable ! Tu as quel âge ? Laisse-moi deviner ? 13 ? 14 ? Ou, non, non, j’ai visé trop haut, pardonne-moi ! 3 ?

La jeune Rym savait ce qu’elle disait, savait ce qu’elle allait dire ! Car elle, avait des arguments !

- Tu me traites de poussière, hein ? Pour te récapituler la situation : je n’ai absolument rien demander à personne et je me retrouve trempée, de la tête au pied, par qui ? Une vulgaire enfant de 14 ans qui ne s’excuse même pas ? Non, ça serait trop facile ! Au lieu de ça, elle préfère garder la face en se sentant... supérieure ? Ah bon ? Parce que renverser de l’eau, puis en rire c’est être supérieure ? Quelqu’un de supérieur sait prendre du recul, ranger sa fierté et s’excuser au moins ! Car non, balancer un petit “désolée”, ça n’est rien ! J’en conclus donc que tu n’es absolument rien, absolument personne pour me regarder comme ça en ricanant, alors que TU es coupable ! Toi ! Uniquement toi ! Je sais ce que tu penses. En imitant une voix moqueuse, pour la provoquer, Swann continua : “Oh ! Mais qu’est-ce qu’elle me gonfle celle-là ! Même pas foutue de se taire !” Et non, je ne vais pas me taire ! Je vais rester là, jusqu’à ce que tu regrettes ! Et tu VAS regretter ! Sauf que tu ne le montreras jamais ! Tu voudras garder la face ! Et tu dis que ça ne t’atteint pas ? Si ! Bien sûr que si, ça t’atteint ! Car au fond de toi, tu sais très bien que tu en prends un coup ! Mais encore une fois, tu n’admettras jamais que j’ai raison et tu diras, en ricanant : “Pff, elle croit qu’elle me connaît et qu’elle lit dans mes pensées ? Waw ! Je suis impressionnée !”. Et encore une fois, tu te sentiras supérieure, sauf que là, tu viens de te prendre un coup par une... poussière ? Si je suis une poussière, tu n’existes même pas !

Fière d’elle, de la certaine diplomatie et maturité qu’elle avait su garder, la brune s’en alla, remonter à l’étage de sa maison, à jeun et trempée, pour son cours de Métamorphose. Elle était très fière. D’une part, pour elle, car elle avait réussi à ne pas se faire démonter, et d’autre part pour cette Poufsouffle qui allait pouvoir méditer sur ces paroles, sans avoir besoin de garder la face puisqu’elle était partie. D’une pierre, deux coups !

Définitivement, cette petite ne m'inspirait rien que de la haine et du mépris. Je ressens très bien les gens et une fois que mon avis est fait il est quasiment de me faire changer mon jugement. Je sais qu'il faut laisser plusieurs chances au gens et ne pas les juger trop vite mais j'ai une très bonne intuition et malgré moi mes opinions se font très rapidement. Et en l'occurrence j'était sur que je pouvais classer la première année dans la cas *Pétasse qui se crois meilleure que le monde entier mais qui est immature et folle*. Honnêtement je ne cherchais rien, ni gloire ni à faire peur et encoer mons à me faire connaître, je souhaite juste que le moucherons redescende sur terre et retourne à sa place.  Elle est définitivement ridicule avec ses soit disant regard noir  qui n'effraierait pas même une fourmi. C'est vraiment pitoyable et immature comme réaction. Elle exagère vraiment. C'est juste de l'eau faut arreter de'en faire tout une historie. En plus je me suis excuser... enfin j'ai tenter. Et puis zut quoi, c'est pas de ma faute quand même si elle est suceptible. Cette journée commençait définitivement mal.  Pourquoi ça tombe toujours sur moi ce genre d'histoire. Ca ne faisait que quelques heures que j'étais réveillée mais j'étais déjà exténuée. Elle me fatiguait la petite. Si elle pensait qu'avec ses menaces futile et ses promesse de vengeance elle  me faisait peur,elle se trompait lourdement. Elle devenait un peu plus pathétique et méprisable à mes yeux à chaque secondes. Chaque mot sortit de sa bouche tel du venin tombait par terre, un peu plus ennuyant et pitoyable à chaque fois. 
Elle me considérait comme rien pour elle? Encore heureuse, je ne veux rien être pour elle. Si elle avait réfléchis ne serait ce qu'une seconde à ses propos, elle se serait rendu compte de leur absurdités et du manque de maturité dans ceux ci.  Sa stupide phrase sur la poussière et le rien. Tellement cliché. Elle tire ses phrases de son film préféré. Quoique, pas sûr qu'elle ait la culture. Enfin, bon débarras . Elle peut être fière d'elle la petite, elle a réussi à me faire perdre 10 minutes en me débitant des bêtises, toutes plus grandes les unes que les autres. 
Enfin , je n'attendais plus cet instant. Je n'attendais que ça : Qu'elle débarrasse le plancher c'te mioche. 
Regard sur ma montre... 8h20. Ca y est c'est foutu. Obligée de séchée la première heure de cours. Ca elle va gouter à ma vengeance la pétasse. J'envia sérieusement marre, depuis combien de temps les première année n'ont plus de respect? De toute manière je n'ai plus envie d'y penser. J'ai besoin de ma douche tout de suite. Mission: Se décrasser en évitant de repenser à la petite pétasse de première.