Une matinée bien commencée ...
4 septembre 2044
Une nouvelle journée commençait à Poudlard et Lily avait encore une fois les yeux gonflés ...
La première nuit s'était bien passée mais l'angoisse l'avait prise depuis sa première journée de cours et depuis, plus rien à faire, elle n'arrivait pas à se détendre !
Cette nuit, comme la précédente, fut riche en questionnements ... et en larmes.
Cela faisait trois jours maintenant qu'elle était à Poudlard, et déjà la maison lui manquait. La voix douce de sa mère, ses fous rires avec Emma, les câlins de Zoé et même Missy lui manquait avec sa mine renfrognée ! Il faut dire qu'à part le soir de la répartition, Lily n'avait parlé avec presque personne...
Ce matin, Lily n'était pas en avance, elle n'avait pas réussi à trouver de place à la salle de bain et avait du attendre, pour finir par se préparer en vitesse. Elle n'était donc prête qu'à moitié, les cheveux en bataille et l'estomac qui gargouillait (et oui la faim était là mais rien ne passait !)
Mais tant pis, le cours de potion n'allait pas l'attendre...
Le château était un labyrinthe et ses escaliers qui décidaient de n'en faire qu'à leur tête n'allaient vraiment pas l'aider !
Elle était à fleur de peau, comme du verre qui aurait pu se briser au moindre choc, l'envie de pleurer revenait sans cesse ...
En plus, il fallait encore passer aux WC. Elle s'arrêta donc au premier étage, sur le chemin de la salle de cours. Ouf, il n'y avait personne !
Elle se passa un coup d'eau sur le visage et en voyant ses yeux rouges, elle se promit de se ressaisir et d'être plus forte. Elle sortit des WC, le nez dans ses livres et au bout de quelques mètres, à l'angle d'un couloir, Lily se rendit compte qu'elle n'était pas dans la bonne direction. Elle se retourna brusquement et bouscula quelque chose ou plutôt... quelqu'un...
Ses livres étaient par terre, et quand elle releva les yeux, elle trouva face à elle une fille, serpentard, vu ses couleurs, avec des jolis yeux bleus mais qui, pour l'instant la fusillaient du regard. Elle sentit le rouge lui monter aux joues et ses bonnes résolutions disparaître...
@Samuel Blake
@Anastasia Lange
@Alison Morrow
@Anastasia Lange
@Alison Morrow
Dernière modification par Lily Dempsey le 03 avr. 2020, 20:09, modifié 2 fois.
Préfète des Ventoulpes
Une matinée bien commencée ...
Anya fusilla la fille qui, se retournant, l'avait violemment percutée, lui faisant particulièrement mal aux côtes avec ses livres avant de tout lâcher. Ce n'était vraiment pas le jour où la chercher. La Serdaigle se trouvait, comme qui dirait au mauvais endroit au mauvais moment.
La journée n'avait pourtant pas si mal commencée, elle commençait à prendre ses marques à Serpentard, même si elle mettait toujours quelques secondes au réveil à se souvenir du pourquoi elle n'était pas dans sa chambre, chez ses parents. Le petit-déjeuner était délicieux comme d'habitude et elle avait hâte d'aller en cours pour découvrir de nouvelles matières pour la troisième journée consécutive. Mais tout était allé de travers quand elle avait reçu une lettre de babushka -grand-mère en russe. Elle adorait babushka, tout comme elle adorait ded -grand-père en russe- et sa mère, ses grands-parents sans parler de son père. Et tous lui manquaient terriblement. Cette solitude qui en découlait la rendait extrêmement sensible. Elle pouvait se réjouir de se sentir intégré un instant puis avoir les larmes qui montent l'instant suivant si elle se sentait mise à l'écart. La nourriture de ses grands-parents et les histoires qui lui racontaient lui manquait terriblement. Normalement, une lettre de sa famille aurait dû lui remonter le moral mais ça n'avait pas été le cas. Si Babushka s'était faite un devoir de rassurer sa petite-fille quant à son envoi à Serpentard, faisant chaud au coeur de la fillette, il était clair que ses sentiments n'était pas partagé par la branche maternelle de sa famille. Sa mère et les parents de cette dernière étaient tous passés par Gryffondor et manifestement, n'acceptaient pas qu'elle soit différente. Pourtant, elle était la même que la semaine dernière, mais elle était tout de même rejetée.
Blessée, Anya était partagé entre la peine et la colère que lui causait leur attitude et cela la laissait dans un état de nerf particulier où, à fleur de peau, chaque petit truc qui n'allait pas l'énervait au plus haut point. Comme, par exemple, être percutée par une Serdaigle incompétente.
- Te dépêche surtout pas de ramasser tes affaires, laisse tes livres sur mes pieds, tu as raison, ils vont s'écarter tous seuls et avec un peu de chance, t'apprendre à ne pas faire demi-tour pour le fun !
La voix d'Anya avait claquée, sèche et cinglante, alors qu'elle fusillait sa camarade du regard. A fleur de peau et sujette à des colères trop grandes, les mots s'étaient échappés de sa bouche naturellement, avec une colère à la hauteur de la peine et l'indignation qu'elle ressentait. Tant pis si cette fille n'y était pour rien.
La journée n'avait pourtant pas si mal commencée, elle commençait à prendre ses marques à Serpentard, même si elle mettait toujours quelques secondes au réveil à se souvenir du pourquoi elle n'était pas dans sa chambre, chez ses parents. Le petit-déjeuner était délicieux comme d'habitude et elle avait hâte d'aller en cours pour découvrir de nouvelles matières pour la troisième journée consécutive. Mais tout était allé de travers quand elle avait reçu une lettre de babushka -grand-mère en russe. Elle adorait babushka, tout comme elle adorait ded -grand-père en russe- et sa mère, ses grands-parents sans parler de son père. Et tous lui manquaient terriblement. Cette solitude qui en découlait la rendait extrêmement sensible. Elle pouvait se réjouir de se sentir intégré un instant puis avoir les larmes qui montent l'instant suivant si elle se sentait mise à l'écart. La nourriture de ses grands-parents et les histoires qui lui racontaient lui manquait terriblement. Normalement, une lettre de sa famille aurait dû lui remonter le moral mais ça n'avait pas été le cas. Si Babushka s'était faite un devoir de rassurer sa petite-fille quant à son envoi à Serpentard, faisant chaud au coeur de la fillette, il était clair que ses sentiments n'était pas partagé par la branche maternelle de sa famille. Sa mère et les parents de cette dernière étaient tous passés par Gryffondor et manifestement, n'acceptaient pas qu'elle soit différente. Pourtant, elle était la même que la semaine dernière, mais elle était tout de même rejetée.
Blessée, Anya était partagé entre la peine et la colère que lui causait leur attitude et cela la laissait dans un état de nerf particulier où, à fleur de peau, chaque petit truc qui n'allait pas l'énervait au plus haut point. Comme, par exemple, être percutée par une Serdaigle incompétente.
- Te dépêche surtout pas de ramasser tes affaires, laisse tes livres sur mes pieds, tu as raison, ils vont s'écarter tous seuls et avec un peu de chance, t'apprendre à ne pas faire demi-tour pour le fun !
La voix d'Anya avait claquée, sèche et cinglante, alors qu'elle fusillait sa camarade du regard. A fleur de peau et sujette à des colères trop grandes, les mots s'étaient échappés de sa bouche naturellement, avec une colère à la hauteur de la peine et l'indignation qu'elle ressentait. Tant pis si cette fille n'y était pour rien.
Il faut viser la lune, car même en cas d'échec, j’atterrirais dans les étoiles - Oscar Wilde
Une matinée bien commencée ...
Il ne manquait plus que ça !
Décidément, la journée commençait bien...
Et cette pauvre fille, elle avait l'air d'avoir mal, elle se tenait les côtes et grimaçait. Lily avait du la percuter avec ses livres.
Mais ce qui inquiétait le plus Lily n'était pas la grimace de la Serpentard mais bien son regard, d'un bleu profond, mais qui là, lui faisait plus l'effet d'une gifle...
Lily l'observait, la fille était légèrement plus petite qu'elle, blonde avec des joues pleines et rondes, elle avait un joli visage si on oubliait le regard noir ! Elle avait l'air à cran (ou alors elle n'était pas d'une nature souriante !)
La Serpentard devait commencer à s'impatienter car elle lâcha d'un ton cinglant :
Lily n'en revenait pas ! autant d'agressivité pour quelques livres... Bon certes, c'était de sa faute, mais ça pouvait arriver à tout le monde de se tromper !
Elle se baissa donc pour ramasser ses livres, et à genoux, elle balbutia des excuses :
La fille n'avait pas dû entendre... Lorsque Lily se redressa, elle la trouva avec un sourcil levé.
Lily ne comprenait pas la réaction de la Serpentard. Elle respira un bon coup et repris d'une voix plus claire :
Aussitôt les mots sortis, Lily les regretta. Elle s' était faite une ennemie avant même d'avoir une amie !
Préfète des Ventoulpes
Décidément, la journée commençait bien...
Et cette pauvre fille, elle avait l'air d'avoir mal, elle se tenait les côtes et grimaçait. Lily avait du la percuter avec ses livres.
Mais ce qui inquiétait le plus Lily n'était pas la grimace de la Serpentard mais bien son regard, d'un bleu profond, mais qui là, lui faisait plus l'effet d'une gifle...
Lily l'observait, la fille était légèrement plus petite qu'elle, blonde avec des joues pleines et rondes, elle avait un joli visage si on oubliait le regard noir ! Elle avait l'air à cran (ou alors elle n'était pas d'une nature souriante !)
La Serpentard devait commencer à s'impatienter car elle lâcha d'un ton cinglant :
" Te dépêche surtout pas de ramasser tes affaires, laisse tes livres sur mes pieds, tu as raison, ils vont s'écarter tous seuls et avec un peu de chance, t'apprendre à ne pas faire demi-tour pour le fun ! "
Lily n'en revenait pas ! autant d'agressivité pour quelques livres... Bon certes, c'était de sa faute, mais ça pouvait arriver à tout le monde de se tromper !
Elle se baissa donc pour ramasser ses livres, et à genoux, elle balbutia des excuses :
" J- je suis désolée, je me suis ... trompée de chemin. "
La fille n'avait pas dû entendre... Lorsque Lily se redressa, elle la trouva avec un sourcil levé.
Lily ne comprenait pas la réaction de la Serpentard. Elle respira un bon coup et repris d'une voix plus claire :
" Je suis désolée, je ne t'avais pas vu. Mais inutile d'être agressive... "
Aussitôt les mots sortis, Lily les regretta. Elle s' était faite une ennemie avant même d'avoir une amie !
Préfète des Ventoulpes
Une matinée bien commencée ...
Anya bouillonnait de l'intérieur. Elle était comme un volcan qui n'attendait que la goutte de trop pour exploser et cette goutte d'eau, la Serdaigle qui lui faisait face venait de la lui offrir. Elle n'était pour rien dans la peine et l'indignation qui étouffait Anya, elle ignorait combien elle était blessée intérieurement, mais elle lui avait fait mal, elle l'avait contrariée et sans qu'elle puisse ou veuille la retenir, sa colère s'échappait de ses lèvres et s'abattait sur sa malheureuse camarade. Cette dernière la regardait, mortifiée, mais cela ne calma nullement Anya qui retenait son frein, avant de se baisser pour ramasser ses affaires. Anya l'entendit parler mais dans le brouhaha des couloirs, ne l'entendit pas, elle parlait trop bas. Elle haussa un sourcil, méprisant sa camarade en croisant les bras.
Puisant dans des ressources qu'Anya ne soupçonnait pas, elle réussit à se redresser pour tenter de lui tenir tête. Levant un sourcil condescendant, la Lange cracha, du tac au tac :
- Tout comme il était inutile que tu fasses volte-face au milieu d'un couloir, mais ça t'a pas empêché d'être assez idiote pour le faire, alors sois gentille pour ouvrir grands tes yeux à l'avenir et passer ton chemin sans tenter de tuer quelqu'un d'autre. Dégage.
Anya ne mâchait pas plus ses mots que la première fois mais à l'agacement s'ajoutait la frustration. Plus elle déversait sa colère, plus elle avait envie d'en rajouter une couche sans que cela ne la soulage aucunement. Elle avait juste envie de l'étriper. Gratuitement. Pour déverser toute sa colère, son indignation et son dégoût. Serrant les poings et les dents, elle se retint pour ne pas rajouter une couche, espérant pour elle que sa camarade passerait sur son chemin avec sa mine contrite pour ne pas lui donner une autre occasion de lui aboyer dessus.
Puisant dans des ressources qu'Anya ne soupçonnait pas, elle réussit à se redresser pour tenter de lui tenir tête. Levant un sourcil condescendant, la Lange cracha, du tac au tac :
- Tout comme il était inutile que tu fasses volte-face au milieu d'un couloir, mais ça t'a pas empêché d'être assez idiote pour le faire, alors sois gentille pour ouvrir grands tes yeux à l'avenir et passer ton chemin sans tenter de tuer quelqu'un d'autre. Dégage.
Anya ne mâchait pas plus ses mots que la première fois mais à l'agacement s'ajoutait la frustration. Plus elle déversait sa colère, plus elle avait envie d'en rajouter une couche sans que cela ne la soulage aucunement. Elle avait juste envie de l'étriper. Gratuitement. Pour déverser toute sa colère, son indignation et son dégoût. Serrant les poings et les dents, elle se retint pour ne pas rajouter une couche, espérant pour elle que sa camarade passerait sur son chemin avec sa mine contrite pour ne pas lui donner une autre occasion de lui aboyer dessus.
Il faut viser la lune, car même en cas d'échec, j’atterrirais dans les étoiles - Oscar Wilde
Une matinée bien commencée ...
En ce début de mâtinée du 4 septembre 2044, trois jours après la rentrée, Samuel marchait dans les couloirs de Poudlard. Il sortait de la grande salle, où il avait pris un solide petit déjeuner, et se dirigeait vers son premier cours de la matinée. Toutes ses pensées étaient dirigées vers le devoir de potion qu’il devait rendre dans la journée. La professeure avait l’air sévère et il avait passé beaucoup de temps sur ce devoir, aussi espérait-il que ses efforts n’avaient pas été vains.
Le jeune garçon fut tiré de ses pensées par des éclats de voix en provenance d’un couloir voisin à celui où il était. Il lui apparut rapidement comme évident que les voix étaient féminine et l’une d’elle n'était clairement pas de très bonne humeur, puisqu’en s’approchant, il put l’entendre dire :
-Te dépêche surtout pas de ramasser tes affaires, laisse tes livres sur mes pieds, tu as raison, ils vont s'écarter tous seuls et avec un peu de chance, t'apprendre à ne pas faire demi-tour pour le fun !
Il n’était pas très sûr de ce que voulaient dire ces mots mais cela lui donnait l’impression que cette fille s’en prenait à quelqu’un d’autre. Voulant en avoir le cœur net, il pris la direction d’où semblaient venir les voix et la scène qu’il vit en tournant au coin du couloir n’était pas tout à fait celle à laquelle il s’attendait mais n’en était pas très loin non plus :
Une fille de son âge, à Serpentard d’après son uniforme, hurlait sur une autre, Serdaigle d’après sa cravate, qui avait apparemment fait tomber ses livres sur les pieds de l’autre fille. Il allait faire demi tour lorsqu’il entendit la suite de leur altercation et les derniers mots de la Serpentard furent ce qui le décida à intervenir :
-Tout comme il était inutile que tu fasses volte-face au milieu d'un couloir, mais ça t'a pas empêché d'être assez idiote pour le faire, alors sois gentille pour ouvrir grands tes yeux à l'avenir et passer ton chemin sans tenter de tuer quelqu'un d'autre. Dégage.
Il s’avança et se mit entre elles puis pris la parole en s’adressant à la vert et argent :
- Laisse la tranquille ! Elle ne t’as rien fait, que je sache, qui justifie que tu lui hurles ainsi dessus ! D’accord, ses livres sont tombés à tes pieds, mais ce n’est pas une raison pour passer tes nerfs sur elle !
Je ne me suis jamais demandé si j’étais normal ou pas. Je suis comme je suis, et tant pis pour ceux à qui ça ne plait pas.
Le jeune garçon fut tiré de ses pensées par des éclats de voix en provenance d’un couloir voisin à celui où il était. Il lui apparut rapidement comme évident que les voix étaient féminine et l’une d’elle n'était clairement pas de très bonne humeur, puisqu’en s’approchant, il put l’entendre dire :
-Te dépêche surtout pas de ramasser tes affaires, laisse tes livres sur mes pieds, tu as raison, ils vont s'écarter tous seuls et avec un peu de chance, t'apprendre à ne pas faire demi-tour pour le fun !
Il n’était pas très sûr de ce que voulaient dire ces mots mais cela lui donnait l’impression que cette fille s’en prenait à quelqu’un d’autre. Voulant en avoir le cœur net, il pris la direction d’où semblaient venir les voix et la scène qu’il vit en tournant au coin du couloir n’était pas tout à fait celle à laquelle il s’attendait mais n’en était pas très loin non plus :
Une fille de son âge, à Serpentard d’après son uniforme, hurlait sur une autre, Serdaigle d’après sa cravate, qui avait apparemment fait tomber ses livres sur les pieds de l’autre fille. Il allait faire demi tour lorsqu’il entendit la suite de leur altercation et les derniers mots de la Serpentard furent ce qui le décida à intervenir :
-Tout comme il était inutile que tu fasses volte-face au milieu d'un couloir, mais ça t'a pas empêché d'être assez idiote pour le faire, alors sois gentille pour ouvrir grands tes yeux à l'avenir et passer ton chemin sans tenter de tuer quelqu'un d'autre. Dégage.
Il s’avança et se mit entre elles puis pris la parole en s’adressant à la vert et argent :
- Laisse la tranquille ! Elle ne t’as rien fait, que je sache, qui justifie que tu lui hurles ainsi dessus ! D’accord, ses livres sont tombés à tes pieds, mais ce n’est pas une raison pour passer tes nerfs sur elle !
Je ne me suis jamais demandé si j’étais normal ou pas. Je suis comme je suis, et tant pis pour ceux à qui ça ne plait pas.
Une matinée bien commencée ...
Et Lily avait de quoi regretter ses mots...
Il est clair qu'elle aurait mieux fait de se taire, ramasser ses livres et partir. La Serpentard semblait hors d'elle. Son visage bouillonnait de colère.
Elle aboya sur Lily :
"Tout comme il était inutile que tu fasses volte-face au milieu d'un couloir, mais ça t'a pas empêché d'être assez idiote pour le faire, alors sois gentille pour ouvrir grands tes yeux à l'avenir et passer ton chemin sans tenter de tuer quelqu'un d'autre. Dégage. "
Au lieu de partir en courant, Lily se figea et les larmes commencèrent à embuer ses yeux.
La fille regarda Lily fixement et sembla perdre patience. Comme Lily restait pétrifiée, la Serpentard leva les bras comme pour dire : bon tu te bouges, oui !
Alors qu'une larme coulait sur la joue de Lily, elle entendit se rapprocher des pas. Puis un garçon vint se placer entre elle et sa camarade. Lily ne voyait pas ce garçon qui lui tournait le dos mais, à sa voix, il semblait jeune. Il s'adressa directement à la fille, sur un ton déterminé :
"Laisse la tranquille ! Elle ne t’as rien fait, que je sache, qui justifie que tu lui hurles ainsi dessus ! D’accord, ses livres sont tombés à tes pieds, mais ce n’est pas une raison pour passer tes nerfs sur elle ! "
Lily ne savais pas si ces deux là se connaissaient mais peu importe, elle était soulagée que quelqu'un
vienne l'aider.
Mais vu le regard que la Serpentard lançait au garçon, il était clair que ça allait rapidement dégénérer.
Lily essaya donc de calmer le jeu :
" je suis vraiment désolée de t'avoir bousculée et de t'avoir fait mal. Je vais faire attention où je marche. "
Mais, ni le garçon, ni la Serpentard ne semblait l'entendre. Ils étaient déjà tous les deux pris dans la dispute à venir...
Préfète des Ventoulpes
Il est clair qu'elle aurait mieux fait de se taire, ramasser ses livres et partir. La Serpentard semblait hors d'elle. Son visage bouillonnait de colère.
Elle aboya sur Lily :
"Tout comme il était inutile que tu fasses volte-face au milieu d'un couloir, mais ça t'a pas empêché d'être assez idiote pour le faire, alors sois gentille pour ouvrir grands tes yeux à l'avenir et passer ton chemin sans tenter de tuer quelqu'un d'autre. Dégage. "
Au lieu de partir en courant, Lily se figea et les larmes commencèrent à embuer ses yeux.
La fille regarda Lily fixement et sembla perdre patience. Comme Lily restait pétrifiée, la Serpentard leva les bras comme pour dire : bon tu te bouges, oui !
Alors qu'une larme coulait sur la joue de Lily, elle entendit se rapprocher des pas. Puis un garçon vint se placer entre elle et sa camarade. Lily ne voyait pas ce garçon qui lui tournait le dos mais, à sa voix, il semblait jeune. Il s'adressa directement à la fille, sur un ton déterminé :
"Laisse la tranquille ! Elle ne t’as rien fait, que je sache, qui justifie que tu lui hurles ainsi dessus ! D’accord, ses livres sont tombés à tes pieds, mais ce n’est pas une raison pour passer tes nerfs sur elle ! "
Lily ne savais pas si ces deux là se connaissaient mais peu importe, elle était soulagée que quelqu'un
vienne l'aider.
Mais vu le regard que la Serpentard lançait au garçon, il était clair que ça allait rapidement dégénérer.
Lily essaya donc de calmer le jeu :
" je suis vraiment désolée de t'avoir bousculée et de t'avoir fait mal. Je vais faire attention où je marche. "
Mais, ni le garçon, ni la Serpentard ne semblait l'entendre. Ils étaient déjà tous les deux pris dans la dispute à venir...
Préfète des Ventoulpes
Une matinée bien commencée ...
Etait-elle idiote ou quoi ? Pourquoi restait-elle planté là à la regarder avec son petit air de chiot mal traitée ? Elle faisait vraiment pitié. Allait-elle bouger son cul un moment donné ou attendait-elle qu'il pleuve des cordes dans le château ? A moins qu'elle espérait qu'Anya s'écarte ? Mais à ce moment-là, il ne lui restait pas grand chose car son espoir était vain. "Dégage", ce n'était pas assez clair ? Est-ce que chez les Serdaigle cela voulait dire "fond en larme devant moi" ?
Comme si sa bêtise n'était pas suffisante, il fallut qu'un élève s'interpose entre elles. Anya redressa les deux sourcils cette fois-ci. De quoi se mêlait-il celui-ci ? Le mec avait pas vu le début du spectacle, il connaissait rien du contexte et il venait s'interposer dans une affaire qui ne le concernait pas. Et en l'accusant de hurler en plus, avec le ton qu'il prenait, c'était extrêment hilarant... Si Anastasia ne fulminait pas. Son intervention avait comme lancer de l'huile sur le feu de sa colère. En lui disant de se calmer, il ne pouvait pas être plus contre-productif. Peu importe la tentative de la Serdaigle de s'excuser une nouvelle fois, la Lange était repartie. Croisant les bras, Anya toisa le Gryffondor -un gryffondor en plus, alors que sa mère de Gryffondor venait de la rejeter, ça ne pouvait pas être plus beau- et rétorqua, fougueuse :
- Dis donc toi, de quoi je me mêle ? Je t'ai demandé l'heure ? On t'a demandé ton avis ? Va donc chercher un dico à la bibliothèque pour t'apprendre la définition du mot hurler au lieu de te prononcer sur une affaire dont tu ne sais strictement rien !
Si la virulence d'Anya était monté d'un ton, elle ne criait pas pour autant, mais elle n'était plus au niveau sonore, somme toute normal, qu'elle avait utilisé avec la Serdaigle. La colère et la hargne avait cependant remplacé la condescendance, mais laissé le mépris en arrière-fond.
Comme si sa bêtise n'était pas suffisante, il fallut qu'un élève s'interpose entre elles. Anya redressa les deux sourcils cette fois-ci. De quoi se mêlait-il celui-ci ? Le mec avait pas vu le début du spectacle, il connaissait rien du contexte et il venait s'interposer dans une affaire qui ne le concernait pas. Et en l'accusant de hurler en plus, avec le ton qu'il prenait, c'était extrêment hilarant... Si Anastasia ne fulminait pas. Son intervention avait comme lancer de l'huile sur le feu de sa colère. En lui disant de se calmer, il ne pouvait pas être plus contre-productif. Peu importe la tentative de la Serdaigle de s'excuser une nouvelle fois, la Lange était repartie. Croisant les bras, Anya toisa le Gryffondor -un gryffondor en plus, alors que sa mère de Gryffondor venait de la rejeter, ça ne pouvait pas être plus beau- et rétorqua, fougueuse :
- Dis donc toi, de quoi je me mêle ? Je t'ai demandé l'heure ? On t'a demandé ton avis ? Va donc chercher un dico à la bibliothèque pour t'apprendre la définition du mot hurler au lieu de te prononcer sur une affaire dont tu ne sais strictement rien !
Si la virulence d'Anya était monté d'un ton, elle ne criait pas pour autant, mais elle n'était plus au niveau sonore, somme toute normal, qu'elle avait utilisé avec la Serdaigle. La colère et la hargne avait cependant remplacé la condescendance, mais laissé le mépris en arrière-fond.
Il faut viser la lune, car même en cas d'échec, j’atterrirais dans les étoiles - Oscar Wilde
Une matinée bien commencée ...
Sam se tourna vers la jeune fille qui venait de s’adresser à lui d’un ton où la colère prédominait largement, bien que teintée de mépris:
- Dis donc toi, de quoi je me mêle ? Je t'ai demandé l'heure ? On t'a demandé ton avis ? Va donc chercher un dico à la bibliothèque pour t'apprendre la définition du mot hurler au lieu de te prononcer sur une affaire dont tu ne sais strictement rien !
Il répliqua :
- Je m’en mêle si je veux ! Je passais par la par hasard et je t’ai entendu l’engueuler comme du poisson pourri ! Évidemment, que je n’allais pas passer mon chemin sans rien dire ! Tu croyais quoi ? Que j’allais te laisser faire en admirant le spectacle ? C’est mal me connaître que de penser cela !
Il sentait peu à peu la colère monter en lui. S’il y avait une chose qui avait tendance à le mettre hors de lui, c’était bien l’injustice. Et la scène à laquelle il venait d’assister entrait clairement dans cette catégorie.
Il repris, bien décidé à lui dire le fond de sa pensée :
- De quel droit tu passe tes nerfs sur cette fille ? Ok, ça peut arriver à tout le monde d’avoir une mauvaise journée mais c’est pas une raison pour réagir de cette façon face à quelqu’un qui ne t’as rien fait !
Je ne me suis jamais demandé si j’étais normal ou pas. Je suis comme je suis, et tant pis pour ceux à qui ça ne plait pas.
- Dis donc toi, de quoi je me mêle ? Je t'ai demandé l'heure ? On t'a demandé ton avis ? Va donc chercher un dico à la bibliothèque pour t'apprendre la définition du mot hurler au lieu de te prononcer sur une affaire dont tu ne sais strictement rien !
Il répliqua :
- Je m’en mêle si je veux ! Je passais par la par hasard et je t’ai entendu l’engueuler comme du poisson pourri ! Évidemment, que je n’allais pas passer mon chemin sans rien dire ! Tu croyais quoi ? Que j’allais te laisser faire en admirant le spectacle ? C’est mal me connaître que de penser cela !
Il sentait peu à peu la colère monter en lui. S’il y avait une chose qui avait tendance à le mettre hors de lui, c’était bien l’injustice. Et la scène à laquelle il venait d’assister entrait clairement dans cette catégorie.
Il repris, bien décidé à lui dire le fond de sa pensée :
- De quel droit tu passe tes nerfs sur cette fille ? Ok, ça peut arriver à tout le monde d’avoir une mauvaise journée mais c’est pas une raison pour réagir de cette façon face à quelqu’un qui ne t’as rien fait !
Je ne me suis jamais demandé si j’étais normal ou pas. Je suis comme je suis, et tant pis pour ceux à qui ça ne plait pas.
Une matinée bien commencée ...
Mais c'était qu'il insistait le filou ! Anya n'arrivait pas à comprendre comment il pouvait se permettre de lui parler sur ce ton. Le mec sortait de nul part, ne savait rien à rien et se permettait de donner son avis et même de l'imposer. Un gryffondor. Pas étonnant que sa mère la rejette. Manifestement les gryffondor avaient tous deux de QI.
- C'est toi qui vient me parler de droit ? Tu t'invites dans une conversation qui te concerne pas et c'est toi qui parle de droit ? Tu viens me gueuler dessus parce que je "crie" et c'est moi qui l'engueule ? Magnifiques leçons de morales, pense à les appliquer à toi-même un de ses quatre, ça te fera du bien et ça te mettra peut-être un peu de plomb dans la cervelle.
D'un geste brusque, Anya toqua sur la tête du garçon pour mettre en évidence le fait que sa cabosse était vide. Elle n'arrivait pas à croire que quelqu'un ait le culot de venir lui tenir tête. Pour être franc, ça ne lui était jamais arrivé de se faire engueuler ainsi, même par ses parents. Il fallait dire que la simple perspective de décevoir ses parents suffisaient à la faire redoubler d'efforts ou à être prudente, suivant les situations.
- Et pour ta gouverne, monsieur le justicier, je ne l'ai pas touché, contrairement à elle qui m'a défoncé les côtes avec ses bouquins ! Mais évidemment, je comprends que la perspective de te faire admirer plutôt que d'admirer le spectacle, qui n'existait pas soit-dit en passant avant que tu n'interviennes, ai été tentant ! Mais navré pour ton égo, petit héros de pacotille, tu aurais mieux fait de passer ton chemin, t'es à côté de la plaque ! Alors lâche-moi les bask' et va chercher ton quart d'heure de gloire ailleurs !
- C'est toi qui vient me parler de droit ? Tu t'invites dans une conversation qui te concerne pas et c'est toi qui parle de droit ? Tu viens me gueuler dessus parce que je "crie" et c'est moi qui l'engueule ? Magnifiques leçons de morales, pense à les appliquer à toi-même un de ses quatre, ça te fera du bien et ça te mettra peut-être un peu de plomb dans la cervelle.
D'un geste brusque, Anya toqua sur la tête du garçon pour mettre en évidence le fait que sa cabosse était vide. Elle n'arrivait pas à croire que quelqu'un ait le culot de venir lui tenir tête. Pour être franc, ça ne lui était jamais arrivé de se faire engueuler ainsi, même par ses parents. Il fallait dire que la simple perspective de décevoir ses parents suffisaient à la faire redoubler d'efforts ou à être prudente, suivant les situations.
- Et pour ta gouverne, monsieur le justicier, je ne l'ai pas touché, contrairement à elle qui m'a défoncé les côtes avec ses bouquins ! Mais évidemment, je comprends que la perspective de te faire admirer plutôt que d'admirer le spectacle, qui n'existait pas soit-dit en passant avant que tu n'interviennes, ai été tentant ! Mais navré pour ton égo, petit héros de pacotille, tu aurais mieux fait de passer ton chemin, t'es à côté de la plaque ! Alors lâche-moi les bask' et va chercher ton quart d'heure de gloire ailleurs !
Il faut viser la lune, car même en cas d'échec, j’atterrirais dans les étoiles - Oscar Wilde
Une matinée bien commencée ...
Le jeune garçon commençais réellement à en avoir assez de se faire rembarrer par la Serpentard alors qu’au départ, il voulait juste venir en aide à la fille de Serdaigle. Il se frotta la tête en ralant quand elle lui tapa dessus avec son point. Il demanda, plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu :
-Depuis quand c’est mal de vouloir aider les gens ? Je t’ai entendu malmener cette fille, c’est normal que je sois intervenu ! Ose dire qu’à ma place, tu n’aurais pas eu la même réaction ! Et je n’ai jamais dit que tu l’avais touchée !
Il essayait de contrôler sa colère mais il avait de plus en plus de mal à résister à la tentation de lui mettre son poing dans la figure. La seule chose qui le retenait, c’était que ses parents lui avaient toujours dit que la violence apportait plus de problèmes qu’elle n’en réglait. Mais, pour être honnête, si la personne en face de lui n’avait pas été une fille, il aurait cédé depuis longtemps. Il ne frappait pas les filles, habituellement, mais il était sur le point de faire une exception à cette règle. Il essaya de se rappeler ce que ses parents lui avaient dit pour éviter de céder à la violence, mais n’y parvint pas. Il était bien trop en colère pour ça.
Je ne me suis jamais demandé si j’étais normal ou pas. Je suis comme je suis, et tant pis pour ceux à qui ça ne plait pas.
-Depuis quand c’est mal de vouloir aider les gens ? Je t’ai entendu malmener cette fille, c’est normal que je sois intervenu ! Ose dire qu’à ma place, tu n’aurais pas eu la même réaction ! Et je n’ai jamais dit que tu l’avais touchée !
Il essayait de contrôler sa colère mais il avait de plus en plus de mal à résister à la tentation de lui mettre son poing dans la figure. La seule chose qui le retenait, c’était que ses parents lui avaient toujours dit que la violence apportait plus de problèmes qu’elle n’en réglait. Mais, pour être honnête, si la personne en face de lui n’avait pas été une fille, il aurait cédé depuis longtemps. Il ne frappait pas les filles, habituellement, mais il était sur le point de faire une exception à cette règle. Il essaya de se rappeler ce que ses parents lui avaient dit pour éviter de céder à la violence, mais n’y parvint pas. Il était bien trop en colère pour ça.
Dernière modification par Samuel Blake le 04 avr. 2020, 11:54, modifié 1 fois.
Je ne me suis jamais demandé si j’étais normal ou pas. Je suis comme je suis, et tant pis pour ceux à qui ça ne plait pas.