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03 mai 2020, 17:42
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
24 avril 2045
Couloirs du 3ème étage
Avec @Henry Shoftshire


Adossée au mur, un livre à la main et l'air bien plongé dedans, Katherine se sentait de bien bonne humeur. Trop, peut-être. C'était inquiétant. Vraiment inquiétant. Elle haussa un sourcil, tout en poursuivant sa lecture. Elle avait autre chose à faire que de s'inquiéter de son propre comportement. Ce livre d'Astronomie était trop passionnant pour qu'elle s'en désintéresse. Peut-être était-elle malade ? Certes, ces derniers temps elle était rarement de mauvaise humeur. N'empêche, elle n'avait pas été de bonne humeur non plus. Et j'étais quoi, alors ? Neutre. Elle était toujours neutre. Neutre était sa marque de fabrique. Heureuse, pas vraiment. On s'en fout. C'est pas important. Et elle se replongea dans son livre. Fronça les sourcils et claqua la langue, l'air agacé. C'était malin, tiens ! Ça faisait au moins une minute qu'elle lisait la même ligne, avec ces pensées idiotes !
Elle poussa un soupir et referma d'un coup sec le manuel. Il fallait qu'elle se dégourdisse les jambes. Elle était trop énervée pour continuer à lire. Elle devait bouger. Faire quelque chose. Tout de suite. Mais quoi ? Elle n'y mettait pas de la bonne volonté. Elle trouverait bien une truc, elle avait de l'imagination. Flemme. Grosse flemme.

Elle décolla son dos du mur, l'air affligé. Comme si c'était une véritable torture pour elle de bouger. Elle traina des pieds. Marcha sans but. Fit les cent pas. Elle s'ennuyait. D'habitude, lire arrivait à la divertir, mais il lui fallait une pause. Sinon, le cerveau, il explose. Faire des pauses l'aidait à réfléchir. Mais pour l'instant, l'effet n'était pas top top. Son esprit carburait... à rien faire. Il tournait dans le vide sans but précis. C'était épuisant. Elle se faisait l'effet d'une vrai gourde.

-Fais fonctionner tes méninges, Bailey. T'as un cerveau, c'est fait pour que tu t'en serves.

Elle regarda autour d'elle pour vérifier que personne ne l'avait entendue se parler à elle-même. Elle n'avait pas honte, mais ne voulait pas passer pour une folle non plus. Elle avait une réputation à tenir. Quelle réputation ? Personne me connait. Raison de plus pour ne pas avoir l'air d'une grosse débile, pour le cas où elle deviendrait connue. Faut pas se faire trop d'illusions quand même. Bien sûr que si ! Un jour, elle serait célèbre dans le monde entier pour sa merveilleuse réserve d'animaux magiques et par les plantes hyper rares qu'elle aurait. La jeune fille posséderait des dragons, un basilic, un saule cogneur et autres joyeusetés. Elle ferait même tout plein de croisements et obtiendrait des plantes magnifiquement dangereuses et vénéneuses. Ça serait vraiment cool. Elle formerait des tas d'apprentis, signerait des tas d'autographes et on lui demanderait tout plein d'interviews. Sa photo serait en première page de tous les journaux de plantes et d'animaux. Des enfants la prendraient comme modèle, des paparazzis viendraient l'espionner chez elle. Le rêve. Mais la célébrité, ça n'a pas que du bon. Bien sûr, elle ne prendrait pas la grosse tête, ce n'était pas son genre. Elle resterait très humble, modeste et tout et tout. On admirerait autant sa personne que ses travaux et ses recherches. Elle serait même décorée de l'Ordre de Merlin.

Toute à ses douces rêveries, elle avait continué sa marche, faisant le tour du couloir dans un sens, puis dans l'autre. Elle était à la limite de gambader en souriant comme une débile. Mais il ne fallait pas. Elle devait être sérieuse. Très sérieuse. Un mental d'acier, voilà ce qu'elle devait avoir. Inflexible. Elle ne devait pas sourire. Sourire créait des rides et elle ne devait pas en avoir sur les photos. Elle devait avoir l'air jeune et belle. Sourire un peu, pour avoir l'air accessible, mais pas trop quand même. Juste ce qu'il se faut.
Un grand sourire béat naquit sur ses lèvres et elle commença à sautiller joyeusement. Avant de buter contre une pierre inégale du sol. Elle s'écroula tête la première, avec la grâce d'un éléphant.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

03 mai 2020, 23:09
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
24 avril 2045, un peu avant midi
Poudlard
Couloirs du 3ème étage

Henry était épuisée, presque autant qu’il était affamé. Le cours de sortilège de cet après-midi lui avait creusé l’appétit. Dure de lancer le moindre sortilège quand on à l’estomac qui se tord et qui criait famine. L’heure lui avait paru longue, il avait regardé les aiguilles se déplacer lentement oscillation après oscillation. Battement après battement. Il l’avait fixé une bonne partie de l’heure durant, il n’avait pas fait très attention au cours du jour. Il lui semblait que c’était des petites révisions en vue de l’examen de fin d’année, mais il n’était pas sûr. Peut-être qu’il s’agissait d’une cour extrêmement importante et qu’il se mordrait les doigts pour le reste de l’année de ne pas avoir écouté ce jour-là. Mais l’appel du ventre est parfois plus important que celui de la raison. Surtout dans son cas. Il n’avait pris que quelques notes au début du cours, son parchemin était bien plus vide qu’à l’ordinaire. Il devrait rattraper cela à un autre moment de la journée, peut être demanderait il a un camarade. Il restait également la solution de la bibliothèque, son refuge habituel. Il aimait l’odeur du papier, des livres, du cuir des reliures. De l’encre sur du parchemin neuf. Cela faisait partie des choses qu’il aimait le plus à Poudlard. Avec les balades au bord de l’eau, et dans le parc. Il pourrait profiter de la douceur de cette fin avril pour se promener dans l’herbe légèrement humide due aux récentes pluies.

Il aurait tout le temps de songer à ses promenades de fin d’après-midi une fois qu’il se serait restauré et remplit l’estomac. Car après tout à estomac vaillant rien d’impossible. Enfin, il n’était pas sûr que le proverbe soit exactement celui-ci, mais peu importe. Alors quand l’enseignante les libéra de cette heure de cours qui lui avait paru anormalement longue. Peut-être que l’horloge, les secondes et les minutes s’étaient amusées à le faire languir, à se jouer de lui, de son impatience, de sa hâte. Il rassembla ses affaires les fourrant à la hâte dans son sac, qu’il mit sur ses épaules, ayant quand même pris la précaution de bien fermer son pot d’encre. Il n’avait aucunement envie que son pot se renverse et transforme son sac en marée noire. Affamé oui, irresponsable, non. C’est ainsi qu’il sortit de la salle de classe et emprunta les sinueux couloirs de Poudlard, évitant soigneusement de se faire rentrer dedans par des élèves plus âgées que lui. Il manqua de rentrer dans un groupe de 6e années de Serpentard qui sortait d’une salle de classe sur son chemin, et les esquiva de justesse. Il était un peu empoté, mais il n’aurait pas aimé se retrouver à s’excuser face à des élèves qui faisaient deux fois sa taille et ne manquerait pas de se moquer de lui.

Il déambulait ainsi dans les couloirs marchant d’un pas rapide vers les escaliers. Il arrivait désormais à se repérer sans grande difficulté, ayant mémorisé le chemin depuis la plupart des salles où il avait cours vers les escaliers capricieux. Il aimait autant ces escaliers farceurs que le heurtoir de la salle commune. Pas possible d’être tranquille tout semblait enchanter pour mener la vie dure aux élèves. Est-ce que les professeurs ou la directrice avaient ne serait-ce qu’un peu d’influence sur les escaliers, ou bien faisait-il comme il voulait. Voilà un sujet qu’il devrait approfondir après tout. Il longeait le mur, rasant les fenêtres desquels il pouvait apercevoir, le soleil à son zénith illuminer le parc, donnant l’impression que l’herbe était couverte de minuscule perle sur laquelle se réfléchissait les ardants rayons du soleil. La rosée de cette fin d’avril était magnifique. Il aimait bien après son déjeuner matinal, se promener une petite demi-heure dans l’herbe humide avant de remonter dans les hautes salles du château pour assister à divers cours. IL était sûr d’une chose, voyant la fin de cette dernière approchée relativement vite. L’examen de métamorphose allait s’avérer catastrophique, il allait de mal en pire. Il en était de même chez ses parents, ou d’après les lettres de son oncle le mot divorce, bien qu’encore tabou était présent dans tous les esprits. Henry avait du mal à se faire à cette situation, pourtant il devait l’accepter. Cela n’était plus qu’une question de temps, qu’allait-il faire quand cela arriverait. Il ne savait pas, mais cela allait être un moment difficile, il ne voulait pas que cela influence sur son état d’esprit et lui fasse loupé les examens. Il était incertain sur ce pan là de sa vie. Verrait-il ses deux parents cet été ? Il ne savait absolument pas, peut être qu oui ou bien non. Mais surtout qu’elle serait l’état de chez lui, une guerre des tranchées ou un monde de Bisounours. Il ne savait pas, et il n’aimait pas ça.

Il laissa de côté cette réflexion et alors qu’il empruntait un couloir moins fréquenté que celui où il se trouvait précédemment. Son regard fut attiré par une jeune fille, une griffonne. Décidément, Poudlard était surpeuplé par les griffons où ce n’était peut-être qu’une impression. Il ne savait pas. Elle sautillait dans sa direction, et s’avançait vers lui, ne l’ayant peut-être pas remarqué, surement même. Elle semblait dans sa bulle et plus Henry et elle se rapprochaient du fait de leurs mouvements respectifs, plus il lui semblait qu’elle était ailleurs, perdus dans ses pensées. Henry l’enviait, lui n’arrivait plus à s’enfermer dans sa bulle pour penser, trop d’événements arrivaient en même temps : le retour de ses migraines, ses malaises, le divorce de ses parents. Tous ses facteurs l’empêchaient de s’isoler. Alors qu’il arriva à sa hauteur, il la vit chuter en avant, avec la grâce d’un veracrasse. Son pied ayant surement dû buter sur une pierre. Son esprit réfléchissait à toute allure, enfin la vérité c’est que ce sont ses instincts qui ont pris le dessus et lui on permit de rattraper la jeune fille avant qu’elle ne tombe. Elle pesait un peu lourd, mais il avait réussir à retenir sa chute avec ses bras. Une fois qu’il était certain d’avoir une bonne prise sur elle et que la fille qu’il retenait entre ses bras ne risquait plus de rencontrer le sol, il lui dit :

– Faut faire attention où l’on marche. Rien de cassé ?

Le début de sa phrase était sur le ton de la boutade, le reste beaucoup plus sérieux, il avait peur au vu de l’absence de réaction de sa part, qu’elle se soit foulée la cheville en tombant. Si tel était le cas, il pouvait faire une croix sur son repas du midi. Foutu ventre !

@Katherine Bailey

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

04 mai 2020, 14:53
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Elle voit le sol arriver à toute allure. Vite, trop vite. Elle ferme les paupières. Quelqu'un la rattrape. Elle écarquille les yeux et ses pieds patinent un peu sur le sol. Elle se fige, telle une statue de pierre. Ne sais pas quoi faire ou quoi dire. Un remerciement serait sans doute approprié. Elle regarde son sauveur. Un blondinet de Serdaigle. Peut-être plus jeune qu'elle, mais elle n'est pas sûre. Elle ne le connait pas, elle ne l'a jamais vu. Ou peut-être qu'elle l'a déjà aperçu dans un couloir, mais qu'elle ne s'en souvient plus. Ou dans la Grande Salle. En parlant de Grande Salle, elle a un peu faim. Il serait peut-être temps qu'elle aille manger.
Il lui lance une remarque ironique et elle plisse les yeux. Lui tire la langue et se remet debout sans son aide. Teste ses bras, ces jambes, marche un peu. Nickel. Ça roule, ma poule.

-Ouais, j'm'en souviendrais. Ça à l'air d'aller. J'suis pas en sucre.

Elle a déjà eu plusieurs fois le nez en sang, c'est une dure à cuire. Elle pense à le lui dire, mais elle se tait. Il s'en fout surement et elle n'aime pas parler dans le vide. Elle ramasse le livre qu'elle a fait tomber. Le range dans sa besace avec les autres. C'est lourd, tout ça. Deux fois son poids, assurément. Elle pose tout par terre. Gambader avec toute cette charge ne lui a pas posé de problème, pourtant. C'est pas pareil. J'étais dans mes pensées. C'est peut-être à cause du poids qu'elle était tombée. D'habitude, elle n'est pas si maladroite. Empotée serait plus exact. Merci la conscience, ça remonte le moral. Elle se gratte la tête et passe ses doigts dans ses cheveux courts, avant de les glisser derrière ses oreilles. Depuis qu'elle les a coupés, ils sont devenus très indisciplinés. Elle les a en permanence dans les yeux, mais avec le peu de longueur, impossible de faire une coiffure correcte. À chaque fois, l'élastique glisse et finit par relâcher ses cheveux. On rase tout, et plus de problèmes. Quand même pas. C'était un poil extrême, comme solution. Elle est sûre de rester magnifique, même avec la boule à zéro, mais elle aime ses cheveux.
La jeune fille regarde son sauveur. Se mordille la lèvre parce qu'elle se rend compte qu'elle n'a pas dit merci. Elle ne veut pas passer pour une ingrate. Elle ne se serait pas fait grand mal si elle était tombée, mais c'était sympa de lui avoir évité l'humiliation de la chute. Quoique... elle se sent quand même un peu bête.

-Merci. Vraiment.

Elle est morte de honte, mais elle fait genre que non. Elle veut garder sa dignité. Mais elle l'a déjà perdue. Elle hausse les épaules. Elle n'est pas encore célèbre, elle peut se permettre quelques faux pas, au sens propre comme au figuré. Ce n'est pas la mer à boire. Elle aurait pu tomber sur une armure et s'empêtrer dedans. Ça, c'est beaucoup plus gênant. Ou elle aurait pu se casser le nez comme une idiote. Toute seule, comme une grande. Hormis quand elle était tombée dans les escaliers l'année dernière, tous ses nez en sang n'avaient pas étés de son fait. La première fois par un coup de poing, l'autre par un livre tombé d'un arbre. Elle aurait eu l'air maligne à se le casser enfin, juste par sa propre maladresse. Vraiment maligne. Elle en est fière, de ne pas l'avoir cassé, avec tous ces chocs. C'est une de ses plus grandes fiertés, en fait.
Malgré ses remerciements, elle se sent encore redevable, alors elle sort un sorbet citron de sa poche et le lui tend, avec révérence, quoique un peu à contrecœur. Elle n'a qu'une envie, remettre le bonbon dans sa poche pour le garder rien que pour elle.

-T'as intérêt à l'apprécier, je n'en offre qu'aux personnes que j'aime bien, d'habitude. Pas que j't'aime pas, mais j'te connais pas, donc... Enfin, c'est pour te remercier, alors voilà.

Elle a parlé vite et elle n'a pas eu l'air très reconnaissante, mais il faut dire que les sorbets citron, c'est toute sa vie. Il ne lui en reste pas beaucoup, parce qu'elle est une goinfre, alors maintenant elle essaie d'économiser au maximum. Il faut qu'ils durent jusqu'à son retour à Oxford, sinon elle ne sait pas comment elle va faire. Le garçon a eu un sacré privilège, de s'en voir offrir un. Il doit surement être honoré de son geste. Ça lui a demandé un grand courage. C'est pour ça que le Choixpeau m'a envoyé à Gryffondor. Pour mon immense courage. Et pour sa modestie légendaire, sans doute.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

05 mai 2020, 07:43
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Les réflexes d’Henry sont intacts, celui-ci a pu réceptionner Miss-Grâce-d’un-Éléphant sans grande difficulté, elle pèse son poids, mais cela reste supportable. Au vu de son faciès, elle s’attendait surement à toucher le sol. Son air est plus que surpris. À vrai dire, Henry l’était tout au temps, pensant qu’il allait réellement la rater et qu’elle allait s’écraser au sol. Mais finalement il avait bel et bien réussi à la réceptionner. Elle patine un peu avec les pieds, lui glissant des mains. Cependant, elle se relève bien vite, sans son aide et en tirant la langue… Super… Henry est blasé, pourquoi s’était-il retrouvé à ce moment précis dans ce couloir précisément ? Il n’en savait rien, la seule chose dont il était à peu près sûr, c’est que la jeune fille aurait salué le sol avec sa tête s’il ne l’avait pas rattrapé. Visiblement, elle ne semble pas décider à le remercier, tant mieux, comme ça il pourrait allez tranquillement manger dans la Grande Salle, il avait une envie folle de Shepherd’s pies, un plat typiquement irlandais dont il raffolait. Mais il allait surement devoir se contenter de ce que les elfes avaient préparé. Décidément, tout semblait en ce moment l’empêcher de manger. Il avait l’impression qu’on cherchait à le contrarier de n’importe quelle sorte aujourd’hui, d’abord le cours de sortilèges qui s’était éternisé, puis la Gryffondor qui avait failli finir contre le pavé du sol. Il se remémore quelques souvenirs de novembre, et de ses migraines un peu plus tôt dans l’année. Lui aussi avait le don d’aimer rencontrer le sol. Peut-être que le sol de Poudlard était enchanté pour que quoi qu’on fasse, on finisse toujours par tomber la tête la première dessus. Henry ne voyait que cette explication, pour expliquer la proportion que les gens dont lui manquait de, se cogner la tête contre le sol.

En parlant de sol, il cherche à déterminer la raison de sa chute. Un sol mal agencé peut-être ? Ou alors l’entrée d’un passage secret, il avait entendu des rumeurs sur l’existence d’un passage secret entre le 3e étage et la salle des Gryffondor… Mais ce n’était que des rumeurs franchement, comment est-il possible de faire un tel passage secret, il déboucherait tout au plus devant la Grosse Dame, cela lui semblait impensable qu’on puisse la contourner. Ceci dit, si tel était le cas, un passage similaire pour Serdaigle devait exister. Et pour le coup, cela s’avérerait bien pratique. Faut dire qu’Henry était plus que lassé de devoir se frotter à l’aigle de la porte quotidiennement. Il se demandait sérieusement où la porte trouvait elle toutes ses énigmes. Son âme d’enfant reprend cependant le dessus, la jeune fille est une Gryffondor, un peu plus âgé que lui alors elle doit surement être au courant de ces rumeurs :

– T’as entendu parler des histoires de passages secrets entre ici et la salle commune des Gryffondor

Il réfléchit quelques instants et ne peut s’empêcher d’ajouter en riant, vu qu’elle semblait être la seule rouge et or à porter :

– Si ça se trouve avec ta presque-chute digne de la grâce d’un hippogriffe, t’as p’t’être découvert l’entrée qui sait…


Il avait bien saisi la petite pique qu’elle lui avait adressée et lui avait répondu de la même façon, d’un ton volontiers taquin. Elle semblait avoir de l’humour alors autant se marrer un peu avant d’aller manger. En parlant de manger, le ventre d’Henry lui faisait de grands signes à coup de gargouillis et autres étrangetés sonores. Il ne fallait pas avoir inventé le Quidditch pour comprendre que c’était le signal dont il était affamé. Et de ce dont il se souvenait, il n’avait pas emmené de pommes. Donc il allait devoir tenir sans pomme. Il espérait que ce n’était que des rumeurs, ainsi il pourrait laisser la fille à ses batifolages pendant qu’Henry faisait une chose dans laquelle il excellait… Manger… La jeune fille la remercie enfin… Pas trop tôt, elle ramasse un livre qui a dû s’échapper de ses mains, ou de sa sacoche, Henry ne l’avait jusqu’alors pas remarqué. Peut-être que c’était le poids du livre qui l’avait fait presque chuter. C’était une possibilité comme une autre. Visiblement elle avait eu l’air gêné de le remercier, reconnaissable au petit pincement de sa lèvre, mais Henry n’y voyait aucun problème, c’était naturel. Il n’avait rien dit ni fait attendant la réponse à son interrogation… Visiblement elle ne semblait pas y avoir fait attention et lui proposa un sorbet citron… Elle le narguait ? Ça devait être ça ? Elle avait entendu son ventre gargouillé et pour se venger de la boutade sur les hippogriffes elle l’appâtait avec un bonbon au citron. Henry finit par l’accepter et l’engloutit prestement dans sa bouche, pour soulager son appétit. Bien qu’il était parfaitement conscient que cela n’allait pas réellement changer grand-chose. Mais c’était mieux que rien, en plus ce n’était pas si mauvais que ça, il sentait le bonbon lui coller un peu au palet et l’arôme du citron lui emplir la bouche, ce n’était pas mauvais… La phrase de la jeune fille le fit sourire, apparemment il devait se sentir privilégié, elle ne manquait pas du culot, il devait le reconnaître. La vitesse où elle lui avait débité ses recommandations l’amusa quelque peu, un sourire s’esquissant sur son visage. Il fourra ses deux mains dans les poches et regarda la jeune fille. Il répéta alors son interrogation, peut-être n’avait elle pas entendu:

– C’est pas mauvais les… sorbets au citron… Mais du coup, t’es au courant de rien sur le passage secret ? P’têtre que les tableaux savent quelque chose sinon…

La curiosité d’Henry était quand même grandement attisée, il ne lui semblait pas que les livres sur les passages secrets de Poudlard mentionnent un tel raccourci, cependant l’idée qu’il puisse exister était assez intéressante. Un passage secret qui va du troisième étage au 7e lui évitant ainsi les escaliers particulièrement capricieux ces temps-ci ne pouvait être que bénéfique. Enfin, le passage serait bien plus intéressant s’il menait directement à la salle commune des griffons, mais cela Henry en doutait. Mais bon, sa curiosité était piquée au vif après tout.

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

05 mai 2020, 15:54
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Le garçon lui parle d'un passage secret qui mènerait à la salle commune de Gryffondor. Dans sa salle commune. Elle en reste bouche bée. Ça lui dit quelque chose. Elle en a entendu parler, oui. Elle se doute que ça doit être vrai, car le château regorge de passages secrets -qu'elle n'a pas encore découverts, à son grand désespoir. Alors pourquoi pas ? Elle réfléchit intensément, se demandant bien à quel endroit précis de sa salle commune il déboucherait. La cheminée ? Un des murs ? Quelque part dans le sol ? À moins que ça ne soit caché derrière un meuble.
Elle sort de ses pensées pour hausser un sourcil à sa remarque sur sa grâce. Il ne la pas vue danser, c'est tout. Ou se battre. Si le Serdaigle avait vu tout ça, il penserait autrement. Et il éviterait de l'agacer sous peine de se voir avec un œil au beurre noir. Elle ne cède cependant pas à la violence et préfère continuer à réfléchir. Elle aimerait bien découvrir ce passage. Ce serait beaucoup plus pratique pour sortir en douce la nuit. Un sourire naquit sur ses lèvres.
Trop occupée à imaginer ce qu'elle pourrait faire si elle arrivait à s'échapper de l'antre des Gryffons, elle n'a pas entendu le gargouillement du ventre du garçon et c'est donc par pur hasard qu'elle lui donne une friandise qui ne peut qu'attiser sa faim, sans la combler. Si elle avait entendu, peut-être lui aurait-elle donné des patacitrouilles. La citrouille est un aliment très nourrissant, le bonbon doit l'être aussi. Malheureusement pour le garçon, elle n'a point entendu le bruit d'estomac.

Il admet que sa friandise préférée n'est pas mauvaise et ça lui fait plaisir. Satisfaite, elle lui sourit un peu. Elle est fière de ses bonbons comme une maman de ses petits. Ce genre de pensées est plutôt bizarre, mais elle s'en fiche bien. Puis, il lui demande de nouveau si elle a entendu quelque chose à propos du passage secret. Propose de demander aux tableaux.
Elle, elle continue à réfléchir. Ce passage... ce serait merveilleux. Mais où commence-t-il et où débouche-t-il ? Et si il menait à plein d'autres endroits ? Aux autres salles communes, par exemple ?
Elle se décide enfin à parler, parce que son camarade attend manifestement une réponse de sa part.

-J'en ai entendu parler, oui. Mais je n'sais rien de plus. Malheureusement.

Elle fronce les sourcils et fait la moue, essaie en vain de chercher dans ses souvenirs. Mais elle a une mémoire photographique, et non auditive. Et la deuxième année ne se rappelle pas avoir lu quelque chose à ce sujet à la bibliothèque. À vrai dire, elle ne s'est pas encore beaucoup consacrée aux livres sur les passages secrets. Seulement aux ouvrages concernant ses cours ou ses passions. Elle se maudit de ne pas s'être dirigée en priorité vers les bouquins sur les passages secrets. Ça lui aurait été très utile. Je chercherais plus tard. Mais plus tard, ça serait moins sympa. C'était le moment, là, tout de suite, maintenant. Si elle revenait des heures après ou même des jours, ce serait complètement différent. L'ambiance, l'atmosphère, tout aurait changé et ce serait moins sympa.

-Les tableaux n'sont pas toujours coopératifs. Enfin, avec moi. Et le passage date surement d'puis plus longtemps qu'eux. Quant à l'découvrir par nous-mêmes...

Elle énuméra les nombreuses possibilités d'entrées dans sa tête ou même les manières d'ouvrir le passage. Puis, elle les dicta à haute voix.

-Ça pourrait être n'importe quoi. Un mur, le sol, une statue. Il peut s'ouvrir en appuyant à un certain endroit ou a plusieurs en même temps, en récitant une formule ou un mot de passe ou alors il faut être un héritier de celui qui l'a créé et j'en passe. Et n'oublions pas que le troisième étage est vaste.

Sa voix exprime la déception, même si une petite étincelle d'espoir y est contenue. Elle commence à tâter les murs sans grande conviction. Abandonne au bout de quelques secondes avant de s'adosser à l'un d'eux et de se laisser glisser par terre. Elle étend ses jambes en soupirant. Croise les bras et contemple le couloir dans le lequel elle se trouve. La pierre un peu haute qui l'a faite tomber. Le garçon. Le plafond. Elle cherche, elle cherche, elle cherche. Mais ce n'est pas si facile à trouver. Elle cherche quand même, les lèvres pincées. Elle a faim. Vraiment. Ça commence à la tirailler et la jeune fille tente d'y faire abstraction.

-Mais ce s'rait génial, si on le trouvait... laisse-t-elle échapper en souriant.

Elle ne pense pas au fait que si il le trouvaient effectivement, le garçon aurait la possibilité de venir espionner les Gryffondor. Ça ne lui effleure même pas l'esprit. Elle est juste curieuse, en soif de découverte, de quelque chose de palpitant.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

07 mai 2020, 09:09
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Elle ne sait rien… Les voilà bien avancer… Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Comme elle dit, ce passage secret s’il existe peut se trouver n’importe où, s’ouvrir de n’importe quelle façon. Avec une formule, un mot de passe ? Une série de gestes… Les possibilités étaient vastes, un peu trop vastes. Tout comme l’était le troisième étage. Henry ne put s’empêcher une petite réflexion :

— Si ça se trouve, le passage se trouve dans une salle de cours. Déjà, il se situe par de ce côté-ci, dit il en désignant le côté du couloir avec les fenêtres.

Ces mêmes fenêtres qui laissaient percer la clarté de cette fin de matinée, le soleil illuminant les couloirs, mais surtout les espaces verts en contrebas. Ces espaces verts que le petit blond affectionnait tant. Surtout à cette période de l’année, où même la météo écossaise semblait se montrer clémente. Les averses s’espaçaient, laissant bien plus de temps aux beaux jours. Aux murmures des arbres de la Forêt interdite qui elle aussi s’étendait au loin. Henry passa une main dans ses cheveux, il semblait réfléchir… Il doutait qu’il finisse par trouver ledit passage, mais l’idée d’un passage secret qui mène droit vers les salles communes est assez tentante. Enfin bon, encore faudrait-il le trouver. L’idée des tableaux lui revint à l’esprit. Deux possibilités, soit le passage secret datait de l’époque des Fondateurs. Et il est tout à fait possible que Gryffondor enseignait à cet étage, et que pour se faciliter la vie, il est aménagé un passage secret pour se rendre dans la salle commune de sa maison. Ou alors, le passage était plus récent, et dans ce cas-là avec un peu de chance, un tableau ancien pourrait les aiguiller :

— En y réfléchissant bien, j’dirai que soit il date de l’époque de Godryc, dans ce cas, il est surement près d’une salle de classe. Soit il est plus récent et on est dans la bombabouse. Y’aura plus qu’a espéré qu’un vieux tableau si on sait s’y prendre nous en dise un peu plus.


Et s’il s’agit d’un mot de passe, ce sera surement sur le thème des Gryffondor : le courage, la bravoure et tout le tralala. Enfin bon, s’il fallait donner une formule il était définitivement cuit. La meilleure solution c’était de partie à la chasse aux informations. Il fait les 100 pas dans le couloir. La main qui se trouvait dans sa crinière blonde l’abandonna et vint courir le long des aspérités qui recouvraient les pierres, passant entre elles. Il dut reconnaître qu’il aimait cette sensation. Elle le grisait. Ces pierres ont vu défiler des générations de sorciers, on peut être été touché par un mage noir oublié, un grand Directeur de l’école, ou bien par un élève quelconque en 1592. C’était cela qui fascinait Henry avec Poudlard. Il ne s’en lassait décidément pas, et maintenant qu’il arpentait sereinement Poudlard, ayant pris ses marques dans le château. Il avait tout le temps désormais de pouvoir vagabonder sans risque de se perdre dans le dédale de sinueux couloirs que constituait Poudlard.

Il continuait de marcher sans but, faisant des allez-retour devant la jeune fille. Son ventre gargouillait, il avait faim. Il tuerait pour une tarte à la fraise, ou bien une pomme. Enfin, quelque chose à manger pour apaiser sa faim. Mais alors que son estomac agonisait de faim, sa réflexion prit le dessus. Il essayait d’envisager toutes les possibilités même farfelues. Peut-être un objet ? Il n’espérait pas que ce fût le cas. Dois bien y’avoir des traces de ce passage secret, dans un bouquin poussiéreux de la bibliothèque. Enfin, pas sur que l’Encyclopédie de comment filé en douce du château soit libre d’accès. Ou alors faudrait tendre l’oreille. Si ça se trouve, au lieu de cela il allait trouver un passage secret oublié vers un coffre remplit de diamant les autres élèves pourraient s’avérer une précieuse source d’information. Il en revint à l’idée du mot de passe et déclara :

— Si y’a un mot de passe, j’suis quasiment sûr que c’est un truc autour de Gryffondor. Mais après ça peut être tout autre chose.

Il continue de marcher rapidement toujours en profonde réflexion. Une petite mèche blonde tombait devant ses yeux, et son regard était scrutateur. Cherchant le moindre défaut dans l’agencement des pierres, la moindre faille qui lui permettrait de déceler un indice :

— J’pense pas qu’on trouvera un abécédaire des passages secrets de Poudlard à la bibliothèque. Vu les temps qui court si ça existe, doivent être dans la réserve.


Il poursuit son inspection… Rien, aucune incohérence sur ce mur. Il est normal… Affreusement normal. Terriblement normal… Visiblement si passage secret il y avait, ce n’était pas ici qu’il fallait chercher. Il réfléchit tout à coup, continuant d’arpenter le couloir de long en large, son regard se pose sur la pierre responsable de la presque chute de Miss-Grâce-d’un-Hippogriffe…

— Elle est cheloue cette pierre. J’trouve ça bizarre qu’on puisse buter dessus. Ou alors c’est que t’es pas très douée.

Et d’un geste enfantin il lui rend son tirage de langue, il rit légèrement de sa petite pique et se replonge dans sa réflexion. Enfin, si l’on peut parler de réflexion, vu que son estomac l’interrompt sans cesse. Il pousse des gargouillis de plus en plus audibles, la rouge et or doit bien se moquer de lui intérieurement, et son sorbet au citron fusse-il délicieux lui à davantage ouvert l’appétit encore. Il continue d’arpenter le couloir, mais rien, toujours rien. Henry espérait que ces allez retour allait provoquer l’ouverture du passage secret. P’têtre que ça marchait comme les rumeurs pour la Salle sur Demande. Faudrait demander très fort le passage secret et il apparaîtrait. Mais non, impossible, ça devait être surement être un raccourci. P’têtre construit pendant une guerre, la dernière contre il-ne-savait-pas-qui et dont il avait beaucoup entendue parlé. La guerre, quelque chose de bien étrange pour Henry, comment pouvait-on se détester au point de se taper dessus. Visiblement, les sorciers étaient semblables aux Moldus sur ce point-là. Il ne ratait aucune occasion pour s’étriper. Sauf qu’avec les sorciers, c’était toujours plus violent, incertain. Chez les Moldus, les tyrans tombaient toujours un jour ou l’autre. Chez les sorciers, les tyrans étaient d’un autre niveau et pas sûre que ces derniers tomberaient.

Il se laisse glisser le dos contre le mur s’asseyant à même le sol légèrement réchauffé par les ardents rayons du Soleil. Son estomac produit des bruits de plus en plus rapprochés signe que sa faim grandit, mais il n’en dit rien. Il veut essayer de trouver ce passage avant d’aller manger. Alors qu’une dizaine de minutes auparavant il n’avait qu’une hâte : que le cours de Sortilège se termine et qu’il puisse aller manger, le voilà embarquer dans une chasse au passage secret. Surement vaine, mais ça avait un côté plus qu’excitant après tout.

Vraiment désolé pour l'attente. Mot souligné pour un Impérium
Dernière modification par Henry Shoftshire le 06 févr. 2021, 16:43, modifié 1 fois.

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

07 mai 2020, 15:49
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Certes, on peut retirer les côtés fenêtres. Mais en attendant, il reste quand même beaucoup d'endroits. La piste des salles de classe n'est pas bête, mais il ne faut pas écarter les autres possibilités.
Elle fronce les sourcils en réfléchissant. Son esprit tourne à toute vitesse. Elle entoure ses genoux de ses bras et pose la tête dessus. Coince sa lèvre inférieure entre ses dents. Elle a les yeux dans le vague. Cherche, cherche, cherche. Elle ferait mieux de se lever et d'aller examiner les murs. Elle ne bouge pas. Elle essaie de lister toutes les possibilités d'endroits. Ça peut être évident, comme ça peut ne pas l'être. Le garçon pense que ça a un lien avec Godric Gryffondor. Elle est plutôt d'accord. Mais à quand même envie de le contredire.

-Ou alors, il aurait pu être inventé par un autre fondateur pour aller espionner Godric. Salazar Serpentard, par exemple.

Elle sait que si les deux ont été amis, ils ont également fini par se disputer, avant que le fondateur vert et argent ne quitte l'école. Peut-être ce dernier avait-il voulu surveiller son confrère. Mais Salazar avait aussi créé la Chambre des Secrets. Ça lui semblait suffisant, comme inventions, pour un seul homme. Mais Serpentard était fourbe. Il en serait bien capable. Elle garde donc cette hypothèse en tête. Même si il lui semble plus probable que ce soit Godric qui ait simplement souhaité se simplifier la vie pour sortir et entrer en cachette dans sa salle commune. Le vieux roublard.
Ses pensées d'espionnages l'ont quand même amenée à se méfier. Pourquoi le Serdaigle voulait-il découvrir ce passage ? Certes, il y avait la curiosité, mais... Bah si, justement ! Voilà, c'est de la curiosité ! Le garçon veut les épier, connaître les secrets des Gryffons. Et possiblement rentrer dans leur maison pour leur faire de mauvais tours. Elle plisse les yeux en l'observant et se promet de le garder à l’œil. Pour l’instant, elle a besoin de lui pour découvrir le passage. Il a l'air malin et un deuxième avis ne fait jamais de mal. Mais ensuite, elle doit se débarrasser de lui. L’assommer. Ou le menacer. Installer des pièges à loup dans le passage pour qu'il ne puisse pas arriver jusqu'au cinquième étage et de là, pénétrer dans l'antre des rouges et ors.
Le Serdaigle parle d'un mot de passe ayant un rapport avec Gryffondor. Ou pas. Elle rigole.

-Mais est-ce que ce s'rait en anglais, ou en latin ? Ou alors, ça n'a rien à voir avec ma maison. Ça pourrait être juste quelque chose de simple, un truc que Gryffondor aime. Gigot d'agneau, par exemple. Ou soupe de poisson.

Elle roule des yeux. C'est quasiment impossible de deviner le mot de passe d'une personne complètement différente de vous, vivant à une autre époque que vous, ne parlant pas pareil et ayant surement des coutumes différentes. Car les coutumes d'Angleterre avaient surement bien changé.
Son camarade cherche sur les murs, comme elle un peu plus tôt. Elle reste assise, à l'observer. Je devrais me lever pour l'aider. Elle n'en fait rien. Elle ne sait pas pourquoi. Elle lui en veut peut-être d'être un espion. Ou de vouloir le devenir.
Un abécédaire ? Ça rejoint l'idée qu'elle avait eu un peu plus tôt. Mais maintenant qu'il lui rappelle "les temps qui courent", elle doute.

-J'crois que si un ouvrage de ce genre existe, il n'est même pas dans la réserve. N'importe quel élève un peu doué peut y entrer, c'est trop dangereux. Non, il est surement dans le bureau de la directrice, j'pense.

Le garçon cherche toujours. Regarde la pierre qui l'a faite tomber. Elle fait la grimace. Elle aurait préféré qu'il oublie ça. Et ce qu'il lui dit ensuite la conforte dans cette pensée. Elle le foudroie du regard, l'air bougon. Se lève et croise les bras, avant de s'approcher de la pierre. Appuie dessus avec le pied. Rien. Tape trois fois. Rien non plus. Elle hausse les sourcils. Se tourne vers son compagnon.

-C'est seulement une pierre. Elle est peut-être cheloue, mais c'est juste un gros caillou mal taillé. Ou c'est un coup de Peeves.

Et elle s'éloigne à grands pas, un peu vexée. Explore de nouveau les murs, plus pour faire quelque chose que dans l'espoir de découvrir le passage. Elle a envie de faire l'enfant et de piquer une crise, mais elle arrive à se contenir. La jeune fille n'aime pas que l'on se moque d'elle, mais ce n'est pas une raison pour se ridiculiser en étant un gros bébé pleurnichard. Elle serre juste les dents et l'ignore. Elle entend de drôles de bruits, mais elle ne se retourne pas. Ses gestes ont vifs, énervés. Elle n'ose pas le regarder. Fixe d'un air buté la pierre face à elle. Pendant au moins une minute. Je boude. Comme une enfant. Elle claque la langue et se retourne vivement. Fusille de nouveau du regard le Serdaigle. Il a fini par s'asseoir. Et le ventre de celui-ci gargouille furieusement. Elle met du temps à s'en rendre compte. C'est donc ça, le drôle de bruit. Un sourire naquit sur ses lèvres. Elle va chercher son sac et le rejoint. S'assit à ses côtés. Sa colère s'est envolée. Elle sort un sachet rempli de plein de patacitrouilles. Le lui donne.

-C'est consistant. Ça devrait réussir à te nourrir.

De son côté, la deuxième année n'a pas grand chose. À par ses patacitrouilles et quelques sorbets citron, elle n'a que des livres. Et jusqu'à preuve du contraire, les livres ne se mangent pas. Elle réfléchit un instant. S'empare de sa baguette et lance un accio muffins. Elle a quelques muffins dans sa chambre. Elle les a pris la veille. Normalement, elle devait les manger ce matin en guise de petit-déjeuner dans la salle commune, mais elle a oublié. Heureusement, parce qu'à son tour, son estomac crie famine. Elle tente de s'excuser.

-J'ai pas mangé, c'matin.

Elle était trop plongée dans ses livres pour y penser, à vrai dire. Elle avait préparé son assiette, mais n'avait touché à rien et quand elle avait dû aller en cours, elle n'avait pas eu le temps de prendre quelque chose. Maintenant, elle le regrette un peu. Il lui arrive fréquemment d'oublier de manger, mais elle se rattrape toujours au repas suivant. Sauf que là, elle a un passage secret à découvrir.
Les muffins mettent plusieurs minutes à arriver. Deux étages à traverser, avec en plus le tableau de la Grosse Dame -sans doute que quelqu'un l'avait ouvert, ce qui avait permis aux gâteaux de passer sans problème- ça prend du temps. Enfin, cinq beaux muffins nature lui tombent dans les mains. Comme son camarade a déjà les patacitrouilles, elle ne lui en donne que deux et garde les trois autres pour elle.

-Cool, hein ?

Et elle commence à dévorer. Cependant, elle n'oublie pas la mission qu'elle s'est fixée. Découvrir coûte que coûte ce maudit passage. Son esprit reste focalisé là-dessus, tandis que sa bouche est occupée à manger.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

09 mai 2020, 16:13
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Adossé contre le mur, Henry réfléchissait. Plongée dans ses pensées. Elle est assise contre un mur à quelques mètres de lui. Elle aussi semble réfléchir. Elle semble d’accord avec son idée sur Gryffondor, un autre fondateur ? Hormis Serpentard peut-être ? Mais dans quel but ? Et pourquoi le troisième étage ?

– Ça peut être une ruse de Serpentard, mais alors pourquoi le troisième étage. Si tel était le cas, les cachots me sembleraient plus logiques. Pour les autres fondateurs, c’est pas du genre d’un Poufsouffle ni d’un Serdaigle d’espionner les autres.

Par rapport à la nature du mot de passe, il réfléchit, gryffondor, dans l’optique où ce soit lui, vivait au Moyen-âge, or de ce qu’il avait lu. Il lui semblait plus probable que le mot de passe soit en latin :

– À mon avis on peut déjà éliminer toutes les friandises de la liste, elle n’existait pas à l’époque. Et j’ai le pressentiment qu’elle est en latin. Ou alors dans une forme d’anglais bizarre. Il ne parlait pas pareil que nous au Moyen-âge, le latin me semble vraiment le plus probable.

Il soupirait, deviner le mot de passe impliquait de savoir qui l’avait créée, si c’était Gryffondor, ça lui semblait évident que c’était en rapport avec sa maison. Comment disait-on courage en latin ? Il n’en avait aucune idée, il ne parlait pas le latin. Cependant, il lui semblait être un mot de passe probable. Maintenant restait à découvrir l’entrée. Concernent une éventuelle encyclopédie des passages secrets, la réserve était possible, mais le bureau de la directrice aussi :

– On va tout de suite rayer l’idée d’un hold-up dans son bureau pour trouver cet hypothétique livre. J’ai pas envie de finir en nourriture pour créatures magiques. Et je me vois mal lui demander comme une fleur.


Quand il l’entendit bougonner après sa petite remarque sur sa chute, il sentit un petit sourire se dresser au coin de son visage. Elle est plutôt marrante cette Gryffondor, et vachement susceptible, ça en devient presque amusant. Peeves ? C’était possible après tout, surement même, mais Henry ne pouvait pas s’empêcher de pensée qu’elle n’était pas là par hasard. Et que si Miss gryffondor avait rencontré cette pierre, alors qu’il cherchait des informations sur le passage secret, c’était forcément autre chose que du hasard. Il ne dit rien à ce sujet, ne voulant pas qu’elle se moque de lui. Il croyait au destin, le hasard n’en était jamais selon lui. Si tel événement se produit, c’est pour une bonne raison.

Il la regarde s’éloigner, visiblement elle est partie boudée, il se retient de rire, pour ne pas davantage la vexer. Pas pour se moquer d’elle, juste car ses mimiques l’amusent. Son ventre fait un drôle de bruit et elle le fixe méchamment… Elle va pas quand même râler parceque'il a faim… Il avait retardé son repas pour partir à la recherche de cet hypothétique passage secret. Alors franchement, il ne comprendrait pas qu’elle se mette à râler. Elle lui sourit finalement et s’approche avec un sachet de patacitrouilles, ce n’était pas ce qu’il préférait, mais il n’allait pas faire la fine bouche après tout, elle aura pu les garder pour elle après tout. Il attrape le sachet qu’elle lui tend, il l’ouvre et en sort un bonbon qu’il engloutit presque aussi tôt. Il mâche longuement profitant du gout, ça avait meilleur gout que dans ses souvenirs. C’était clairement moins bon qu’une pomme bien juteuse, ou du bacon fumé. Mais c’était mieux que rien. Elle devait lui sembler meilleure à cause du fait qu’il était affamé et qu’il aurait pu dévorer n’importe quoi. Il la remercie du regard, et tout en mangeant quelques patacitrouilles qu’il mache longuement il réfléchit.

Le livre s’était foutu, les ragots ce n’était pas une source fiable. Il faudrait éplucher tous les livres sur Gryffondor, autant dire que c’était une aiguille dans une botte de foin. Le coup des tableaux lui semblait toujours un bon départ, même si les tableaux n’étaient pas réputés pour être bavards, peut être qu’avec un peu de chance… Ou sinon quelqu’un qui connait les Gryffondor parfaitement ? Le Choixpeau ? Il parle toujours par énigme ? Mais oui bien sûr ! Le fantôme de leur maison. Il releva la tête vers la jeune fille, elle fixe des muffins qui n’étaient pas là auparavant. Elle lui en tendit deux qu’il prit dans sa main. Tout en finissant sa patacitrouille, il s’exclama comme s’il avait découvert la roue :

– Si y’en a bien un qui connait tout les secrets de Gryffondor, c’est Nick-Quasi-Sant-Tête… Si un tel passage existe, je suis à peu près sûr qu’il doit être au courant… Faudra surement l’amadouer pour qu’il dise quelque chose, mais ça me semble le meilleur point de départ qu’on ait… On va pas trouver grand-chose, autant chercher un botruc dans la forêt interdite. Par contre, s’il dit quelque chose, il le dira qu’à toi, je ne pense pas qu’il dira quelque chose si je suis là. T’as une idée d’où l’on peut le trouver ?

Il se rendait compte que sa motivation à dénicher ce passage secret pouvait paraître ambiguë. Comment lui expliquer qu’il faisait ça par curiosité, et surtout parceque’il aimait l’inconnu. Si ça se trouve, ce passage menait à une chambre hyper secrète qui contenait la véritable épée de Gryffondor. Il n’y croyait pas, mais c’était beau de rêver après tout :

– Merci pour les muffins, et pour le passage secret rassure-toi. C’est juste de la curiosité, je n’ai pas envie de vous espionner, mais j’me dis que si y’a un passage secret pour les Gryffondor y’en a forcément un pour Serdaigle. L’idée d’éviter les énigmes de la porte est tentante.

Il resta adosser contre le mur, toujours en pleine réflexion sur la nature du passage secret, pour lui ce devait surtout être un raccourci emprunté pour éviter les capricieux escaliers tournants. Donc le plus probable lui semblait une salle de classe. Quelle salle de cours y’avait-il à cet étage ? Sortilèges uniquement… Justement, Gryffondor n’était il pas réputé pour ses compétences dans cette matière ? L’idée de la salle de sortilège lui semblait vraiment la plus vraisemblable, si ça se trouve il avait déjà effleuré l’entrée de ce passage sans s’en rendre compte. C’était frustrant, vraiment frustrant. Mais Nick était leur meilleure piste.

2e année RP/ Code coleur : #3d85c6

10 mai 2020, 17:13
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Le Serdaigle n'est pas convaincu par sa supposition sur Serpentard. Tant pis pour lui. Il est vrai qu'il serait logique que Salzazar ait créé un passage à partir de son antre. Elle le reconnait volontiers et n'explore pas cette piste plus avant. Mais elle laisse quand même échapper un petit trait d'humour, parce qu'il faut bien qu'elle dise quelque chose :

-P't'être qu'il l'a créé suite à un long séjour à l'infirmerie après que Godric l'ait envoyé au tapis lors d'un duel. Et le passage se trouv'rait juste à côté du lit qu'il a occupé pendant de longs mois de convalescence...

Elle prend un ton mystérieux, avant de lâcher un petit rire. En vrai, elle ne sait pas si Serpentard a déjà occupé l'infirmerie, mais elle se dit que le fondateur de sa maison était forcément plus doué que le vert et argent. Godric Gryffondor était l'un des plus grands sorciers de son temps, après tout. Même si un jour elle a souhaité être une Serpy, elle sait à présent quelle maison est la meilleure. Et c'est Gryffondor. On est super, c'est bien connu. Imbattables en tout. Bon, il est vrai que ça fait quelques temps qu'ils n'ont pas gagné la Coupe des Quatre Maisons. Mais c'est un détail.

-Mais quel mot en latin ? Ou phrase ? Ça peut très bien être une citation. De son cru ou d'un autre. En plus, j'parle pas latin, moi. Il nous faudrait un dico.

Peut-être que Godric avait choisi quelque chose de simple, ou peut-être pas. Pour ce qu'ils en savent, ça peut aussi être en arabe ou en chinois. Car Gryffondor avait surement fait des voyages. Du coup, ça pouvait aussi avoir un rapport avec ça. Genre couscous ou riz cantonnais. À force de penser à la bouffe, elle a de plus en plus faim. C'est malin. Elle se mordille la lèvre en espérant calmer sa faim. Ça ne marche pas top. Ça donne juste l'impression qu'elle a reçu un coup de poing dans la lèvre et que c'est pour ça qu'elle est fendue. Ça sert à rien. Elle arrête. Elle se met à rêver de sorbets citron. Faut pas. Elle ne peut pas en prendre aussi souvent qu'avant, elle ne doit donc pas être tentée. C'est déjà assez dur comme ça... Elle a hâte que l'année se termine pour qu'elle puisse refaire son stock. Car si elle a a possibilité de commander des livres ou du matériel de couture comme elle l'a fait il n'y a pas si longtemps, les sucreries lui sont interdites. Selon ses parents, elle en a déjà suffisamment et si ça continue, elle va avoir des caries. Ça l'a met à la diète et elle déteste ça, mais elle déteste encore plus les dentistes. Ils te disent : «mais non ça fait pas mal» alors qu'en fait si. Ils sont pas ma bouche, ils peuvent pas savoir si j'ai mal ou pas. Nan mais oh. Elle, elle souffrait le martyr et eux ils disaient qu'elle faisait sa chochotte. Enfin, ce n'était pas dit comme ça, mais tout comme. Du coup, ça lui donnait envie de leur mordre les doigts, pour qu'ils apprennent un peu la douleur. Parkinson ne devrait pas nous débarrasser des moldus. Juste des dentistes. Tout le monde serait content, je parie. Bien sûr, elle blague. Parce qu'elle ne veut pas être redevable pour quoi que ce soit à cette sale horrible femme.
Ça la met en rogne et quand le garçon lui dit qu'il vaut mieux ne pas aller fouiller dans le bureau de la directrice au risque de finir en pâtée pour dragon, son sarcasme sonne un peu sèchement :

-Nan, sérieux ?

Elle remarque qu'elle le fait sourire, avec ses réactions. Elle est susceptible, et alors ? C'est pas agréable, ce genre de réflexions. Surtout que d'habitude, elle n'est pas maladroite, au contraire. Bon, il est vrai qu'elle se casse fréquemment la figure. Mais ce n'est jamais de sa faute. Elle est agile comme un chat. Oui, comme un chat borgne, cul de jatte et qui boite aux pattes avant. Pas du tout. Elle n'a pas de chance, c'est tout. La jeune fille peut devenir une grande gymnaste. Ou danseuse. Ou aïkidoïste. Les trois, même. Et elle ferait des spectacles. Comme au cirque. Elle serait aussi trapéziste. Trapéziste clown, parce que tu passeras ton temps à tomber. N'importe quoi. Son esprit essaie juste de casser son rêve. La semaine dernière tu voulais être détective, il y a même pas vingt minutes, tu souhaitais être magizoologiste et botaniste, il y a des mois, c'était joueuse de Quidditch et maintenant, trapéziste. Et alors ? Elle a le droit d'avoir pleins d'idées, non ? Pourquoi est-ce qu'elle se cantonnerait à une seule chose ? Son avenir était prometteur.
Son camarade lui parle de Nick Quasi-Sans-Tête. Il pense qu'il pourrait savoir des trucs et qu'il le lui dirait à elle. Elle grimace. Il enchaine ensuite en la remerciant pour les muffins et en lui assurant qu'il ne souhaitait pas les espionner, elle et les Gryffons. Bien.

-Tant mieux pour toi. Ça m'aurait embêtée de d'voir te donner des coups de batte dans la tête pour q'tu t'souviennes de rien. Et ça t'aurait embêté aussi, j'suis sûre.

Elle réfléchit ensuite à la possibilité que le fantôme de sa maison lui dise des trucs. Elle n'a jamais été méchante avec et lui a toujours témoigné du respect, mais elle ne sait pas si son attitude en première année joue en sa faveur avec lui. Elle a souvent été méchante avec ses camarades.

-Je n'sais pas si il va accepter de m'dire quelque chose. C'est une bonne idée, mais le passage est censé être secret. Je n'sais pas si il a le droit de me dévoiler ce qu'il sait. Surtout que l'année dernière, j'doute que mon comportement envers les autres élèves lui ait fait grande impression. Pas plus que les bonbons explosifs que j'ai semés un peu partout dans l'château.

Elle ne sait pas si il est courant que c'était elle et Deamon qui avaient fait tout ça, mais tous n'avaient pas été hyper discrets et un fantôme peut facilement observer sans se faire voir. Nick semble un peu du genre à suivre le règlement -enfin autant qu'un fantôme le peut- et il ne doit pas aimer le désordre. Enfin, elle ne le connait pas trop, en vérité.
La deuxième année finit ses muffins à regret. Elle trouve que ce n'est pas assez et qu'il lui en faut plus, mais ce serait de la gourmandise. Dommage, c'était diablement bon. Avec du bon jus de citrouille à côté, ça aurait été le top, mais elle risque de faire des catastrophes si elle lance un accio pour en récupérer de la Grande Salle. Elle en mettrait partout.

-J'le croise de temps en temps dans le Hall. Et aussi dans ma maison. Mais il s'balade un peu partout, j'crois.

Même si elle a des doutes, le garçon a raison. Ils doivent le trouver. Nick reste leur meilleure -et peut-être seule- solution pour en connaître plus sur le passage. Elle se relève pour se dégourdir les jambes. Ce n'est pas bon de rester trop longtemps assis après avoir mangé. Bouger aide à la digestion. Elle ne sait plus où elle a lu ça, ni si c'est vrai, mais ça ne peut pas lui faire de mal. Et s'occuper à autre chose permet parfois de trouver des choses auxquelles on ne pense pas en se concentrant fixement dessus. Aussi, elle pense à autre chose. À son compagnon de recherche, entre autre. Elle en marre de ne pas lui donner de nom dans sa tête. Je pourrais l'appeler blondinet. C'est pas top. Elle a déjà trouvé meilleur. Mais même en essayant de lui choisir un nom rigolo elle s'avoue vaincue. Tu vois ? Il ne faut pas se concentrer sur les choses, sinon on ne trouve pas.

-C'est quoi ton nom, au fait ?

C'est un bon début. Maintenant, elle doit sourire pour avoir l'air sympa et non agressive, parce que sa question a été prononcée vite, de but en blanc. Il ne faut pas qu'il se sente acculé. C'est vachement compliqué, tout ça. Oui, pourquoi doit-elle toujours avoir l'air normale, comme les autres ? C'est pas simple et fatiguant, de devoir prévoir la moindre de ses actions pour ne pas froisser les gens. Elle préfère rester franche -quitte à sembler bizarre- plutôt que de se casser la tête à chaque minute pour savoir quoi faire ou quoi dire. Mais elle est bien obligée, parce que sinon elle ne se fera pas d'amis. De toute manière, je ne suis pas douée. Même en essayant d'avoir l'air normale, son caractère franc et sarcastique ressortait. Une petite touche différente, ça donne tout son charme à une personne, non ? Elle n'en sait rien. À vrai dire, elle a tellement changé qu'elle ne sait plus si elle devenue ou nom à peu près normale -tout en gardant une part de sa personnalité. Elle a accepté le contact physique, est devenue plus empathique, à réussi à ne pas céder à la dépression, à être plus abordable, moins sur la défensive. Elle est plus patiente, plus réfléchie et complètement intello. C'est beaucoup de changement et elle a parfois du mal à se reconnaître. Mais tous ces changements ont été nécessaires. Pour elle, pour sa Grand-Maman, pour Deamon et pour son petit-frère à naître. Ils seront fiers de moi.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

12 mai 2020, 01:20
 CdC  Ça passe ?  ft. Henry Shoftshire 
Henry avait cette désagréable sensation de tourner en rond. De ne pas progresser. Il n’avait que très peu de pistes. Godric était la plus sérieuse, mais bonne. Il n’avançait pas. Il soupira longuement.

- On tourne en rond, on joue à des devinettes sans avoir toutes les cartes en main… C’est frustrant… Je suis à peu près sûre qu’il existe. Toutes les rumeurs on un fond de vérité. Mais sans l’aide du fantôme, je ne vois pas comment on pourrait progresser. Cependant j’ai l’intuition que la Salle de Sortilèges est un bon début. Elle est au troisième étage et gryffondor était un pro en sortilèges. Donc il devait surement en être prof. Mais bon… Si c’est le cas, c’est foutu…


Il restait adosser contre le mur, fixant la jeune griffon d’un regard un peu las. Il mourrait d’envie de trouver ce passage secret, mais voilà, ça ne menait à rien. Il misait beaucoup sur le fantôme, peut-être à tort. Sinon, il allait falloir songer à abandonner leur quête de ce passage secret. Il avait un arrière-gout amer dans la bouche. Il n’aimait pas laisser tomber une énigme. Et celle-ci en était une belle, mais il n’avait aucun point de départ, que des hypothèses relativement bancales. Il n’arrivait pas à penser, il se faisait un récapitulatif mental des différentes hypothèses : une salle de cours, probablement celle de Sortilèges, un mot de passe ou une formule surement en latin emblématique de Gryffondor, peut être que Nick avait des informations là-dessus. Leurs infos étaient bien maigres. Alors franchement dans leur situation tout aide était la bienvenue.

En soi, on n’a pas vraiment d’autres pistes, faudrait trouver un moyen de l’amadouer. Mais bon, je ne le connais pas plus que ça, et si je me fie à ce que je sais par rapport à la Dame Grise, faut savoir les brosser dans le sens du poil. Nick est réputé pour être quand même assez bavard avec les élèves qu’il apprécie, et puis on n’a pas vraiment d’autres pistes. Mais bon, on le trouvera surement jamais, ce fichu passage secret. P’têtre que c’est qu’un mythe après tout

Il était franchement déçu, mais il devait se mettre devant le fait accompli, il était dans une impasse, un serpent qui se mord la queue. Il leur fallait des idées nouvelles. Il n’avait pas vraiment écouté ce qu’avait dit la griffonne dont il ignorait le nom, bien que Miss-Grâce-d’un-hippogriffe lui allait plutôt bien comme surnom. Il songea qu’il devrait lui demander comment elle s’appelait. Il finissait le dernier muffin et parla la bouche pleine :

- Des coups de battes. T’en as pas l’air, mais t’es dangereuse… Une lionne qui sort les griffes…

Il sourit légèrement à sa petite blague, sachant qu’elle est susceptible il ne voulait pas la vexer. Mais il ne pouvait pas s’empêcher des petites piques rien que pour observer sa réaction. Il espérait quand même qu’elle ne mettrait pas à exécution ses menaces de meurtre à coup de batte. Il avait la vie devant lui, et le fait de l’écourter à cause d’une malheureuse rencontre entre son visage et une batte de Quidditch ne l’enchantait absolument pas.

Ils étaient tous deux d’accord sur ce point-là, le fantôme des rouges et or était leur seule véritable option, il fallait qu’il les aide sans quoi il allait faire chou blanc. Des bonbons explosifs, ils en avaient vaguement entendu parler dans les dortoirs, mais il n’était pas là l’an dernier.

- Je n’étais pas là l’an dernier, mais j’en ai vaguement entendu parler. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis absolument pas surpris. J’imagine pas la tête du concierge. Le pauvre

Cette fois-ci il riait de bon cœur, elle pouvait bien râler, ça lui était égal, il avait l’image des couloirs remplis de bonbon explosif et l’image était extrêmement drôle. Au même moment elle se relève, et mince. Henry crut qu’elle allait lui frapper la tête contre le mur pour qu’il arrête de rire. Puis tout à coup, elle prononce quelque chose, Henry n’est pas sûre de bien avoir compris sa question, alors il laisse un blanc… Il réfléchit, se répète la phrase… Elle lui demande comment il s’appelle. Elle ne doit pas le connaître, mais ce n’est pas grave. Il va pour tendre la main et se ravise au dernier moment, il est encore assis. Il se contente de lui sourire tout en disant

- Moi c’est Henry, mais tu peux m’appeler Ryry, Roro ou même Rara, j’m’en fiche. Et toi c’est quoi ton p’tit nom, bien que Miss Cascadeuse t’aille plutôt bien, je trouve que t’appeler par ton prénom serait p’têtre un peu mieux nan ?


Il finit par se lever et observe les environs, passant un regard circulaire sur le couloir et ses environs, vue l’heure ils n’étaient plus que tous les deux tout le monde était dans la Grande Salle, occupé à déjeuner. En parlant de dejeuner, le petit blond avait également grandement envie de manger. Il avait finit les patacitrouilles et ça devrait suffir. Mais il allait devoir tôt ou tard abandonnée cette chasse au passage secret pour aller manger une ou plusieurs succulentes tranches de bacons. Il n'avait pas à dire, il n'avait jamais aussi bien manger de sa vie. Son père était bon cuisinier, sa mère un peu moins, mais son paterne n'égalait pas le talent des elfes de maisons en matière de cuisine.

- Et sinon, c’est dans tes habitudes de te trimballer avec une batte, j’ai pas envie de finir en tête à tête avec moi. Je préfère des muffins à un coup de batte. D’ailleurs merci, je crevai la dalle. Par contre, on n’est vraiment pas avancé pour le passage secret. Y’a pas un moyen d’appeler par magie Nick, histoire qu’on avance un peu.

Il soupire, il n’aimait pas tourner en rond, et il avait cette désagréable sensation qui lui taraudait l’esprit. Il fixait la jeune fille en s’adossant contre le mur et en croisant les bras, attendant qu'elle parle.
Dernière modification par Henry Shoftshire le 13 mai 2020, 21:21, modifié 1 fois.

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