Longtemps que tu le cherchais, la peur faisait surface, la peur des autres. Ils sont horribles, avec toi, avec les autres. Ils peuvent surgirent d’un coup, comme Elle. Tu ne t’y attendais. Elle a surgit et voilà, la peur, la tristesse, le choque refont surface à cause d’elle. Elle. La folle. Lexa. La gentille et son ombre, la méchante. La méchante, la cruelle. Tu as peur. Tu déambules partout depuis ce matin pour le trouver, où est il bordel ? Tu devais le voir, lui parler. Se confier, tu as confiance, plus que les autres, tu ne sais pourquoi, il te fait confiance non ? Il t’a parlé de son ami. De son monde.

Tristesse. Elle refait surface. Et Peur aussi. Le mélange des deux te paralyse un peu. Tu arrives à avancer légèrement. Tu ne fais plus attention aux autres, tu cherches juste sa silhouette. Sa silhouette dans les couloirs. Tu allais laisser tomber, c’est trop long et trop dur pour toi. Non. Il est là regarde. Dans les couloirs. La bas. Tu t’avances doucement, tenant ton épaule avec ta main, signe de faiblesse. Tu as peur.

-Max.. ? Je.. Je peux te parler s’il.. s’il te plaît. Ce.. ce sera pas long.. je te le promet.. je..
besoin de parler.


@Maximilian Volts

Dans le parc, le plus loin possible du château

Je suis allongé dans l'herbe, les yeux fermés, sentant le vent caresser mon visage.
J'ai l'impression d'être chez moi.
Je passe le plus de temps possible ici, à l'écart du château, près de la nature.
Ça me rappelle Salcombe.

Avant de venir ici, avant de recevoir cette horrible lettre m'obligeant à aller en Écosse pour apprendre à faire des tours de magie, il m'arrivait de passer du temps sur la plage, parfois à y dormir, pour m'éloigner le plus possible de Père et de l'odeur d'alcool qu'il répend dans son sillage.
Alors, je me sentais libre.
Mère n'était pas là pour me donner une quelconque corvée ménagère.
Père ne pouvait pas me souffler son haleine empestant l'alcool fort sur le visage et disant qu'il aurait préféré voir mourir à la place de Sebastian.
Jacob ne pouvait plus s'amuser à me pousser dans les escaliers en me demandant de l'arrêter à l'aide de la magie.

Le parc me rappelle cet endroit.

Mais l'herbe mouillée qui y pousse n'est pas pareille au sable blanc de la plage de Salcombe.
Je n'entend pas la mer, mais seulement le Calmar géant qui flotte sur le lac.
Et, le grand inconvénient de Poudlard : les averses s'y déclenchent facilement.

D'un bond, je me lève et parcourt sous la pluie le long trajet qui me sépare du château, afin de m'y réfugier.

Dans les couloirs

J'ai froid.
Mon polo vert est imbibé d'eau, mon short cargo dégouline.
J'ai l'air d'un imbécile.
Il faut que je retourne dans la salle commune avant qu'un idiot se moque de mes habits trempés.
J'espère que personne ne me remarquera.

Raté.

Je me retourne.
Maxine.
Elle veut me parler.
Ne voit-elle pas que je ferais mieux d'aller me sécher ?
Mais elle semble avoir vraiment besoin de parler.

-Qu'est-ce qu'y'a ?