Éveil
UN MARDI APRÈS-MIDI MI-MAI 2045
Ennis O'Belt avait actuellement quatorze ans et demi. Bien entendu cela faisait bien longtemps qu'elle ne précisait plus le "et demi" en se présentant; une attitude bien trop enfantine à son goût. Quitte à apporter des précisions sur elle-même, l'irlandaise préférait évoquer ses goûts en terme d'activités plutôt que des détails comme son âge précis ou encore sa maison à Poudlard. Surtout quand l'information se trouvait sur ses vêtements...
En ce mercredi après-midi, l'adolescente avait trouvé un endroit saugrenu pour lire. Un traité trouvé à la bibliothèque qui parlait des influences des astres sur la préparation de potions. Un sujet qui labpassionnait et quelle trouvait fort peu étayé. Un sujet de recherche en puissance selon la jeune préfète. Cet endroit inhabituel se trouvait dans un couloir. Plus précisément dans le mur. Tout le monde savait que Poudlard regorgeait de passages secrets. Mais il était beaucoup moins souvent fait état des niches présents dans les murs de pierres. Ces sortes de fenêtres en bas-relief qui avaient certainement contenues un jour une décoration oubune statuette mais qui était présentement vides.
La châtain y était assise dans le sens de la largeur le dos sur un montant et les genoux pliés pour se faire un petit pupitre. Depuis le couloir, elle n'était visible que pour le personnes circulant de l'escalier vers les salles de cours. En effet si on venait dans l'autre sens, une armure en station bouchait la vue, la rendant invisible. Et c'est là que sa position prenait toute son importance.
Bien entendu, elle n'avait en rien calculé ce qui allait se passer dans les minutes à venir. Elle se plaçait as ce genre d'endroit tellement souvent... Comment auraot-elle pu se douter que dans quelques instants, deux Serdaigles allaient arriver et tenir juste à côté d'elle une discussion pareille? A moins d'être aller consulter un être doué de voyance, en aucune manière. Et vu comme elle portait la divination dans son cœur... autant dire qu'elle n'avait rien vu venir.
Non pour le moment elle s'attachait plutôt à comprendre l'influence de la lune sur la préparation de certains ingrédients. Pourquoi ceuillir les sysimbres à la pleine lune? Par exemple. Quel est le mécanisme en marche? Quelle est la symbolique cachée? Et comment découvrir tout cela? Pour le moment l'ouvrage que la préfète lisait ne lui apportait pas vraiment de réponse. Ce qui était d'ailleurs très frustrant pour la troisième année. Mais elle ne lâchait pas l'affaire. Si besoin elle trouverait le moyen de questionner les deux professeurs concernés par ses interrogations mais elle trouverait. Sauf qu'en cet instant elle bloquait plutôt sur un passage: Une potion n'est pas une simple recette de cuisine. C'est un art où les principes masculins et féminins des ingrédients s'entremêlent. Le moment de préparation est très important selon les effets que vous souhaitez obtenir. Il ne suffira pas de bien la réaliser. Il faudra la préparer au moment opportun.
@Emma Shelton, @Eldan Travis
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
Éveil
MI-MAI 2045. HEURE DE SORTIE DES COURS DE PREMIÈRE ANNÉE. VERS 18 HEURES.
COULOIRS. TROISIÈME ÉTAGE, POUDLARD.
COULOIRS. TROISIÈME ÉTAGE, POUDLARD.
La sonnerie retentit, faisant émerger Eldan de sa torpeur habituelle qui accompagnait le cours de Sortilèges. Il fallait dire que cette matière l'ennuyait à un tel point qu'il manquait de s'endormir à chaque fois qu'il s'y rendait, et redoutait le moment où la professeure le remarquerait. Jusque là, il parvenait à ce que les siestes en cours restent très très occasionnelles, mais parfois, il faillait et s'endormait. Quand c'était un cours complètement théorique, cela allait encore, mais dès qu'une partie pratique pointait le bout de son nez, cela devenait vite la catastrophe : Miss Perkins passait alors entre les rangs et, si le petit garçon ne réagissait pas à temps, le sermon arrivait bien vite. Ainsi, il avait donc pris l'habitude de se mettre à côté d'amis qui faisait alors plus ou moins le guet, afin de le réveiller si cela était nécessaire. Ce jour-là, le Première Année s'était à peine assoupi et le cours avait été vide d'entraînement. Il n'avait donc pas eu besoin qu'Emma, sa voisine du jour, le réveille.
Depuis septembre, la relation entre les deux enfants avait bien évolué, en bien évidemment. Ils passaient de plus en plus de temps ensemble : se rejoignaient dans la Grande Salle pour déjeuner, se plaçaient à côté pendant les cours, se retrouvaient le soir pour leurs devoirs en Salle Commune, etc. Il arrivait rarement que tout cela arrive dans la même journée, mais chaque jour avait son petit moment avec Emma. C'était relativement agréable : il s'agissait d'un rituel sans vraiment être régulier. Il l'aimait bien, cette petite blonde : un peu stressée sur les bords, mais toujours adorablement gentille. Ainsi, il s'avérait que ce jour, les deux petits Serdaigle s'étaient mis à côté en cours et avait un petit peu discuté des actualités du château avant qu'Eldan ne parte dans les vapes. De toute façon, Emma n'aimait pas vraiment discuté pendant les cours, car cela nuisait au professeur.
Toutefois, la blondinette aimait tout de même beaucoup les potins : elle en avait d'ailleurs toujours à raconter. Lorsqu'elle sortit de cours avec le petit garçon, celui-ci lui lança donc :
- Ça t'intéresse la dernière rumeur ? J'ai un petit truc tout chaud, tout croustillant.
Voyant que la bleue et argent opinait du chef, il poursuivit, impatient de voir sa réaction quand il lui apprendrait la nouvelle :
- Paraîtrait que la préfète des Gryffondor plaît à un garçon !
Bon, d'accord, ce n'était pas le scoop de l'année : Eldan ne se souvenait même pas du nom ni du garçon, ni de la préfète en question. Cependant, il était fier de voir que, pour une fois, c'était lui qui annonçait une nouveauté à Emma, et non l'inverse ; sauf si elle le savait déjà. Peut-être aurait-elle d'ailleurs des choses à ajouter, comme l'identité des deux élèves concernés. Il avait hâte de connaître sa réponse et se posa donc contre le mur qui était pile en face de la porte de la salle de classe, attendant que cette dernière la rejoigne.
Les informations au sujet d'Emma sont écrites avec l'accord de sa joueuse.
J'ai considéré que c'était un mardi après-midi (où Ennis n'a pas cours et où Eldan et Emma, si) puisque le mercredi, les Premières Années n'ont pas cours. J'espère que ça vous convient
Couleur : #7F6000
Merci de ne pas me mentionner sur les RPs (hors premiers posts) : ils sont déjà tous en favoris !
Éveil
Elle avançait lentement dans sa lecture notant d'un morceau de parchemin - puisqu'elle n'aurait jamais assez de marque-page - chaque endroit où elle voulait revenir. S'il s'était agit de son livre elle aurait même été jusqu'à écrire directement dessus. Mais là cetait impossible. Surtout en étant assise dans une niche murale, un endroit exigu où sortir un encrier et une plume était tout sauf pratique. Il était peut-être temps que les sorciers fassent évoluer un peu leurs outils d'écriture pour que cela soit plus pratique. Ou qu'elle se fasse offrir un porte-plume. Voilà une idée qui avait le mérite d'être subtilement insinuée dans les esprits familiaux. Mais avec un livre emprunté c'était impossible. D'où l'utilisation d'un brouillon déchiré en petits morceaux. Elle n'en avait pas encore oublié sur et presque une page sur deux comportais une signalétique.
L'irlandaise butait sur un passage bien compliqué quand la voix d'un garçon assez jeune vint à ses oreilles. Le contenu de la première phrase ne l'interpela pas plus que cela. Une rumeur... elle leva les yeux aux ciel pour reprendre le cours de sa lecture. Elle n'avait que faire des rumeurs et racontards. Franchement! Certains n'avaient donc rien de plus intéressant à faire que de parler de faits qui n'étaient même pas vérifiés! Des vrais gamins!
Cependant la suite de ses dire lui fit lever les yeux de l'ouvrage et tendre l'oreille. De quel préfète de Gryffondor parlait-il? Plaire à un garçon? Elle ne voit pas en quoi cela pouvoir bien la concerner. Il devait donc s'agir de sa collègue. Mais... et si? Elle? Non? Comment? Elle ne s'intéressait pas vraiment au sujet et donc ne faisitbrien pour attirer l'attention. Et puis elle était petite et n'avait pas vraiment l'allure d'une femme. Non, ça ne pouvait pas être elle.
Mais la châtain ne put s'empêcher de continuer à écouter. C'était bien la première fois qu'elle allait prêter attention ainsi à des rumeurs. Mais sa curiosité était piquée et la probabilité non négligeable d'être concernée lui rendit difficile d'ignorer purement et simplement la conversation qui avait court à quelques pas d'elle. Alors, elle ferma doucement le livre pour ne pas attirer l'attention. La troisième année ne voulait pas qu'ils s'éloignent. Elle voulait vraiment savoir. Et en fiction de ce qu'elle allait apprendre, elle verrait ce qu'elle ferait. En parlerait-elle à quelqu'un? Elle aviserait.
Doucement, elle rangea le livre dans son sac et se réinstalla en plaquant son dos contre le mur comme pour se rapprocher au maximum des deux enfants qui discutaient, l'oreille tendue. Sans s'en apercevoir, elle prit aussi un air particulièrement concentré avec les sourcils légèrement froncés et les lèvres serrées. Pour une fois
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
L'irlandaise butait sur un passage bien compliqué quand la voix d'un garçon assez jeune vint à ses oreilles. Le contenu de la première phrase ne l'interpela pas plus que cela. Une rumeur... elle leva les yeux aux ciel pour reprendre le cours de sa lecture. Elle n'avait que faire des rumeurs et racontards. Franchement! Certains n'avaient donc rien de plus intéressant à faire que de parler de faits qui n'étaient même pas vérifiés! Des vrais gamins!
Cependant la suite de ses dire lui fit lever les yeux de l'ouvrage et tendre l'oreille. De quel préfète de Gryffondor parlait-il? Plaire à un garçon? Elle ne voit pas en quoi cela pouvoir bien la concerner. Il devait donc s'agir de sa collègue. Mais... et si? Elle? Non? Comment? Elle ne s'intéressait pas vraiment au sujet et donc ne faisitbrien pour attirer l'attention. Et puis elle était petite et n'avait pas vraiment l'allure d'une femme. Non, ça ne pouvait pas être elle.
Mais la châtain ne put s'empêcher de continuer à écouter. C'était bien la première fois qu'elle allait prêter attention ainsi à des rumeurs. Mais sa curiosité était piquée et la probabilité non négligeable d'être concernée lui rendit difficile d'ignorer purement et simplement la conversation qui avait court à quelques pas d'elle. Alors, elle ferma doucement le livre pour ne pas attirer l'attention. La troisième année ne voulait pas qu'ils s'éloignent. Elle voulait vraiment savoir. Et en fiction de ce qu'elle allait apprendre, elle verrait ce qu'elle ferait. En parlerait-elle à quelqu'un? Elle aviserait.
Doucement, elle rangea le livre dans son sac et se réinstalla en plaquant son dos contre le mur comme pour se rapprocher au maximum des deux enfants qui discutaient, l'oreille tendue. Sans s'en apercevoir, elle prit aussi un air particulièrement concentré avec les sourcils légèrement froncés et les lèvres serrées. Pour une fois
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Éveil
Navré de ce retard inqualifiable.
Emma sortit tranquillement de la salle de classe d'où s'extirpait encore quelques élèves. Comme souvent, elle se trouvait dans les derniers du groupe et tentait d'ordonner méticuleusement son sac en se dirigeant vers la sortie. Celle-ci préférait effectivement quitter la pièce sans avoir rangé ses affaires, afin de sortir rapidement et d'ainsi, éviter de gêner le professeur. Cela permettrait surement à l'adulte de souffler un peu après les heures qu'il venait d'enchaîner, tandis que l'endroit où elle rangeait son sac ne changeait pas grand chose pour l'élève. Ce geste était donc presque devenu une habitude, ne voulant pas déranger.
En arrivant dans le couloir, la blondinette releva la tête et aperçut son compatriote avachi dans une alcôve du couloir, l'attendant en la fixant. A cette vue, la Serdaigle se hâta légèrement et rejoignit son ami dans l'alcôve, déposant sa lourde besace sur le rebord. Elle entreprit ensuite de lui répondre :
- C'est Ennis, non ? Ça ne m'étonne pas que quelqu'un s'intéresse à elle, moi aussi je l'admire. En même temps, entre ses compétences scolaires, sportives et son statut, il y a de quoi !
Eldan réfléchit quelques secondes à l'intervention de la blondinette, la regardant toujours trier ses affaires. D'abord, il nota donc le prénom de cette fameuse préfète : Ennis. C'était assez spécial comme prénom, trouvait-il, pas très agréable à l'oreille, crissant. Il n'aurait pas aimé s'appeler comme ça, mais il revint vite aux informations qu'avait pu lui donner Emma. Apparemment, cette Ennis était donc particulièrement forte en cours, à tel point que cela était relevable, mais aussi en sport. Le petit garçon ne suivait pas spécialement le Quidditch et il ne sut donc déterminer si c'était de ce sport-là que parlait Emma, ou d'un autre, mais il ne s'y attarda pas. Peu importe à vrai dire qu'elle soit forte en vol, en Quidditch ou même en danse, ce n'était pas le fond de ce qui l'intéressait. Quant à son statut, il le connaissait donc par déduction : préfète.
Au vu de ce palmarès, le Serdaigle s'étonna de n'avoir jamais entendu parler de cette Ennis avant, aux détours de couloirs ou en Salle Commune. Si elle était si forte, le blondinet ne voyait pas pourquoi on ne parlait pas davantage d'elle. Haussant les épaules, il notifia donc à sa voisine :
- Surement, jamais entendu parler. Elle ressemble à quoi ?
Eldan pensait en effet qu'il pourrait surement l'avoir vue à la table des rouge et or, sans spécialement savoir qu'elle était préfète, ou dans le Parc ou même croisée dans un couloir. A la réflexion, il pensa qu'il avait déjà vu une fille aux cheveux blonds modérer les élèves de cette table, mais il ne savait si c'était elle, la fameuse Ennis. Son amie lui décrivit alors :
- Elle a des cheveux châtains pas très longs, et elle est assez grande. Enfin, plus que nous en tout cas !
La Première Année rigola d'un air complice avec son voisin, tandis qu'il pensait que ce n'était pas vraiment difficile, puis poursuivit :
- Après, elle a un insigne de préfète, ce n'est pas dur de la repérer.
Il fallait croire qu'Eldan avait réussi cet exploit : même avec la description de la fille en question, aucune image de visage ou de silhouette ne lui venait en tête. Un peu frustré de voir qu'il ne connaissait pas une des figures emblématiques du château -c'est tout du moins ce qu'il comprit de sa discussion avec Emma-, il lui proposa donc :
- Bon, on bouge ? On ne va pas éterniser ici, si ?
Le blondinet avait en effet envie de quitter les étages de Poudlard pour s'amuser un peu après cette journée trop longue à son goût. La jeune fille en face de lui lui indiquant qu'elle s'accordait avec lui, d'autant plus qu'elle avait fini de ranger ses affaires, les deux élèves commencèrent à partir ensemble en direction de la Salle Commune de leur maison. Les deux enfants savaient qu'il fallait y déposer leurs affaires de la journée avant de pouvoir s'adonner à quelque autre activité.
Informations au sujet d'Emma écrites en accord avec la joueuse.
Ennis, je te laisse voir si Eldan et Emma passent devant toi ou vont dans l'autre sens, si tu les suis, etc. C'est comme tu veux
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Emma sortit tranquillement de la salle de classe d'où s'extirpait encore quelques élèves. Comme souvent, elle se trouvait dans les derniers du groupe et tentait d'ordonner méticuleusement son sac en se dirigeant vers la sortie. Celle-ci préférait effectivement quitter la pièce sans avoir rangé ses affaires, afin de sortir rapidement et d'ainsi, éviter de gêner le professeur. Cela permettrait surement à l'adulte de souffler un peu après les heures qu'il venait d'enchaîner, tandis que l'endroit où elle rangeait son sac ne changeait pas grand chose pour l'élève. Ce geste était donc presque devenu une habitude, ne voulant pas déranger.
En arrivant dans le couloir, la blondinette releva la tête et aperçut son compatriote avachi dans une alcôve du couloir, l'attendant en la fixant. A cette vue, la Serdaigle se hâta légèrement et rejoignit son ami dans l'alcôve, déposant sa lourde besace sur le rebord. Elle entreprit ensuite de lui répondre :
- C'est Ennis, non ? Ça ne m'étonne pas que quelqu'un s'intéresse à elle, moi aussi je l'admire. En même temps, entre ses compétences scolaires, sportives et son statut, il y a de quoi !
Eldan réfléchit quelques secondes à l'intervention de la blondinette, la regardant toujours trier ses affaires. D'abord, il nota donc le prénom de cette fameuse préfète : Ennis. C'était assez spécial comme prénom, trouvait-il, pas très agréable à l'oreille, crissant. Il n'aurait pas aimé s'appeler comme ça, mais il revint vite aux informations qu'avait pu lui donner Emma. Apparemment, cette Ennis était donc particulièrement forte en cours, à tel point que cela était relevable, mais aussi en sport. Le petit garçon ne suivait pas spécialement le Quidditch et il ne sut donc déterminer si c'était de ce sport-là que parlait Emma, ou d'un autre, mais il ne s'y attarda pas. Peu importe à vrai dire qu'elle soit forte en vol, en Quidditch ou même en danse, ce n'était pas le fond de ce qui l'intéressait. Quant à son statut, il le connaissait donc par déduction : préfète.
Au vu de ce palmarès, le Serdaigle s'étonna de n'avoir jamais entendu parler de cette Ennis avant, aux détours de couloirs ou en Salle Commune. Si elle était si forte, le blondinet ne voyait pas pourquoi on ne parlait pas davantage d'elle. Haussant les épaules, il notifia donc à sa voisine :
- Surement, jamais entendu parler. Elle ressemble à quoi ?
Eldan pensait en effet qu'il pourrait surement l'avoir vue à la table des rouge et or, sans spécialement savoir qu'elle était préfète, ou dans le Parc ou même croisée dans un couloir. A la réflexion, il pensa qu'il avait déjà vu une fille aux cheveux blonds modérer les élèves de cette table, mais il ne savait si c'était elle, la fameuse Ennis. Son amie lui décrivit alors :
- Elle a des cheveux châtains pas très longs, et elle est assez grande. Enfin, plus que nous en tout cas !
La Première Année rigola d'un air complice avec son voisin, tandis qu'il pensait que ce n'était pas vraiment difficile, puis poursuivit :
- Après, elle a un insigne de préfète, ce n'est pas dur de la repérer.
Il fallait croire qu'Eldan avait réussi cet exploit : même avec la description de la fille en question, aucune image de visage ou de silhouette ne lui venait en tête. Un peu frustré de voir qu'il ne connaissait pas une des figures emblématiques du château -c'est tout du moins ce qu'il comprit de sa discussion avec Emma-, il lui proposa donc :
- Bon, on bouge ? On ne va pas éterniser ici, si ?
Le blondinet avait en effet envie de quitter les étages de Poudlard pour s'amuser un peu après cette journée trop longue à son goût. La jeune fille en face de lui lui indiquant qu'elle s'accordait avec lui, d'autant plus qu'elle avait fini de ranger ses affaires, les deux élèves commencèrent à partir ensemble en direction de la Salle Commune de leur maison. Les deux enfants savaient qu'il fallait y déposer leurs affaires de la journée avant de pouvoir s'adonner à quelque autre activité.
Informations au sujet d'Emma écrites en accord avec la joueuse.
Ennis, je te laisse voir si Eldan et Emma passent devant toi ou vont dans l'autre sens, si tu les suis, etc. C'est comme tu veux
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Éveil
La préfète, cachée dans la petite alcôve, n'avait rien manqué de cette phrase. Non seulement on parlait de quelqu'un qui... l'aimait? Comment disaient certains déjà? Avait flashé sur elle! Et que cet état de fait la dépassait. Mais en plus la fillette disait l'admirer. Voilà qu'elle ne comprenait plus grand chose. Elle ne faisait rien pour être appréciée ou admiré. Tant qu'on ne l'empêchait pas d'avancer selon ses ambitions, elle n'avait que faire des autres. Elle tombait des nues. Littéralement. Tellement littéralement que ses jambes se mirent en mouvement spontanément et que de sa position transverse elle passa assise, jambes dans le vide. Comme si elle se préparait à partir.
Les mains appuyées sur la pierre froide de part et d'autre de son bassin, elle prêta une oreille encore plus attentive à la discussion. Le garçon reprenait la parole. Contrairement à son amie il ne la connaissait pas. Quelque part c'était rassurant. Malgré tout ce qui avait été énuméré, il restait des élèves pour qui elle était anonyme. Et que dire de la suite... Si elle avait été une jeune fille éduquée dans une autre famille, une famille où on s'exprime volontiers, elle aurait certainement éclaté de rire. Elle, grande? Elle avait arrêté de chercher à comprendre pourquoi dans une famille de personnes de taille moyenne à grande, elle restait au format de gnome. La preuve? Certains élèves de première année qui avaient douze ans - grand maximum- la dépassait. Et pas quelques uns seulement. Non un bon tiers. Garçons et filles. Mais peut-être que ces deux là faisait parti des deux autres tiers. Car oui Singapour eux elle était grande, c'est quil ne pouvait s'agir que de premières année. Mais malgré les explications de la fillette, le garçon ne voyait pas qui elle était. Était-ce vexant? L'irlandaise hésitait un peu. Non sûrement. Elle se félicitait quelques instants auparavant qu'elle lui était anonyme. Être vexée serait bien trop contradictoire.
Bouger? Partir? Mince. Épier cette discussion était intéressant. Entre ce quelle suscitait d'admiration dun côté et l'indifférence de l'autre. Et puis surtout elle voulait en savoir plus sur ce garçon qui lavait remarqué. Pourquoi? Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir d'attirant chez elle. Petite au physique en début de transition et au caractère peu engageant... pour ne citer que ces quelques points. Pour elle ça n'avait aucun sens. Elle devait comprendre.
Alors qu'elle n'avait aucune certitude quand aux informations que ces deux là pourraient donner dans leur discussion. Elle prit la décision de les suivre. Compte tenu de sa position en retrait, les deux Serdaigles, elle l'apprenait maintenant qu'ils s'éloignaient un peu grâce à leurs capes, ne pouvaient pas la voir. Elle descendit prestement de son perchoir, son sac calé surblepaule et entreprit de les suivra a une distance suffisante pour que cela ne soit pas suspect tout en pouvant entendre ce qu'ils allaient se raconter.
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Les mains appuyées sur la pierre froide de part et d'autre de son bassin, elle prêta une oreille encore plus attentive à la discussion. Le garçon reprenait la parole. Contrairement à son amie il ne la connaissait pas. Quelque part c'était rassurant. Malgré tout ce qui avait été énuméré, il restait des élèves pour qui elle était anonyme. Et que dire de la suite... Si elle avait été une jeune fille éduquée dans une autre famille, une famille où on s'exprime volontiers, elle aurait certainement éclaté de rire. Elle, grande? Elle avait arrêté de chercher à comprendre pourquoi dans une famille de personnes de taille moyenne à grande, elle restait au format de gnome. La preuve? Certains élèves de première année qui avaient douze ans - grand maximum- la dépassait. Et pas quelques uns seulement. Non un bon tiers. Garçons et filles. Mais peut-être que ces deux là faisait parti des deux autres tiers. Car oui Singapour eux elle était grande, c'est quil ne pouvait s'agir que de premières année. Mais malgré les explications de la fillette, le garçon ne voyait pas qui elle était. Était-ce vexant? L'irlandaise hésitait un peu. Non sûrement. Elle se félicitait quelques instants auparavant qu'elle lui était anonyme. Être vexée serait bien trop contradictoire.
Bouger? Partir? Mince. Épier cette discussion était intéressant. Entre ce quelle suscitait d'admiration dun côté et l'indifférence de l'autre. Et puis surtout elle voulait en savoir plus sur ce garçon qui lavait remarqué. Pourquoi? Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir d'attirant chez elle. Petite au physique en début de transition et au caractère peu engageant... pour ne citer que ces quelques points. Pour elle ça n'avait aucun sens. Elle devait comprendre.
Alors qu'elle n'avait aucune certitude quand aux informations que ces deux là pourraient donner dans leur discussion. Elle prit la décision de les suivre. Compte tenu de sa position en retrait, les deux Serdaigles, elle l'apprenait maintenant qu'ils s'éloignaient un peu grâce à leurs capes, ne pouvaient pas la voir. Elle descendit prestement de son perchoir, son sac calé surblepaule et entreprit de les suivra a une distance suffisante pour que cela ne soit pas suspect tout en pouvant entendre ce qu'ils allaient se raconter.
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