4 Septembre 2045
17 h
Deuxième année de Magdaleen

Magdaleen marchait, activitée principale des élèves de poudlard, pris en compte la grandeur du chateau. et Magdaleen fulminait intérieurement, ce qui n'était pas une activitée tres répandue.Elle fulminanit contre les gens assez stupides pour se laisser embobiner par le conseil; mais surtout, elle fulminait pour les moutons, qui suivaient le rythme de leur amis tous plus stupides les uns que les autres avec la puretée de leur sang. en plus, certain ne savaient sans doute même pas ce qu'ils faisaient. c'est là qu'elle vit Delphilia. Elle trainait tout le temps avec Harrison, cette fille qui avait mutilé Alice Sanblanc, et qui detestait les née moldus ..... Magdaleen avait étudié son pas, pour savoir se défendre. Delphilia ...... pourquoi faisaient t'elle cela ? elle les detestait aussi, ou elle faisait le mouton ? La était une bonne question. Elle était grande, avec des cheveux bruns, plus clair que les siens et moins longs, qui étaient détachés. Elle avait une certaine allure de chat, et un pas semblabe qui hérissèrent magdaleen. Elle ne pouvais supporter ni cette allure ni ce pas. Alors elle choisit la confrontation. Pourquoi ? parce que cette fille l'enervait au plus haut point. D'un pas énergique et décidée, elle se planta devant la Poussoufle. Elle faisait bien 15 cm de moins que celle ci, mais elle ne s'en souciait guère.

- Pourquoi tu traine avec Harrison, Delphilia ? Tu hais les moldus, comme elle ? Tu aime faire des cicatrices aux gens ? pourquoi tu est amie avec elle ? Tu partage son avis ?

Elle était calme, mais ses yeux lancaient des éclairs. Cependant, elle voulait vraiment savoir la réponse pourquoi donc était elle amie avec cette fille. Ce n'était pas une attaque tout simplement. C'était une attaque et une question

J'espère que cela te conviens Dis moi si tu veux que je change quelque chose

Cette première journée de cours était enfin finie. Aliénor venait de quitter son cours de Sortilège. Elle avait abandonné Eileen d’un geste de main, elle voulait rejoindre le terrain de Quidditch pour méditer un peu loin de tout le bruit que pouvaient faire des élèves dans une école, au combien cette école était Poudlard. Elle déambulait dans les couloirs du château observant ses pierres. Elle repensa à Colby et laissa ses doigts glisser sur la pierre froide et rugueuse. Et si soudainement une pierre frémissait sous ses doigts, si un passage vers une salle inconnue s’ouvrait ? Son imagination s’envolait alors que son pas ralentissait. Elle ferma les yeux un instant souhaitant ressentir tout ce qu’il était possible du bout de ses doigts. Le château avait bien des secrets et qu’on lui offre un moyen d’en savoir plus rallumait en elle une flamme infantile. Elle rouvrit les yeux, amusée d’elle-même, un léger sourire ourlant ses lèvres. Quelqu’un marchait en face d’elle, alors qu’Aliénor pensait simplement croiser la fille en uniforme, celle-ci se planta devant elle. La batteuse fronça très légèrement les sourcils, surprise par cette interruption. Son regard analysa le visage de la jeune fille face à elle quand ses mots parvenaient à ses oreilles. Ses sourcils se froncèrent de plus belle, une ride se creusa entre ses deux yeux et sa mâchoire se contracta sous l’effet de ses dents serrés entres elle. *Elle voulait quoi elle ?*

Mais les paroles de la fille déclenchèrent en Aliénor un cocktail bien étrange de sentiments, l’amusement, la colère, l’incompréhension… Elle ferma les yeux un instant avant de les rouvrir et de se prendre en pleine face le regard clair de cette fille. Elle voulait jouer avec le regard, Aliénor était la plus forte pour ça. Ses yeux, le bleu aussi glacial et incisif qu’un iceberg et l’autre brun, presque noir quand la colère montait en elle était comme les ténèbres dans lesquels on ne voulait pas s’aventurer. Elle passa une main dans ses cheveux sans détacher ses yeux de ceux de sa camarade.

-Qu’es tu veux vraiment ?

Cette fille, elle ne la connaissait pas, elle ne l’avait jamais vu, alors pourquoi venait-elle comme ça mettre des étiquettes sur la tronche d’Aliénor. Elle avait une tête de panneau publicitaire ? Ou d’armoire ? Non parce qu’on ne la mettait pas facilement dans des cases quand on la connaissait bien la Delphillia.

-Parce que si c’est juste pour me juger ou juger mes amis, ben va voir ailleurs je ne suis pas intéressée.

Elle insista tout particulièrement sur le mot amis. Elle ne considérait pas encore Carry comme une amie, c’était une personne proche à qui elle avait promis certaines choses. Cette fille avait été là quand Aliénor s’interdisait de voir les personnes auxquelles elle tenait. Elle avait été un phare dans la nuit, alors quoi qu’elle ai pu faire, on ne s’en prenait pas à elle gratuitement comme ça. Son dos se contracta, bien droite, Aliénor profitait de l’avantage de sa taille pour montrer à cette fille a qui elle venait de s’adresser. La jeune Delphillia était le feu et la glace, quand on réveillait le dragon il était aussi froid que les pôles et aussi brulant que le soleil. Gare à qui joue avec elle.

-Qu’es tu veux vraiment ?

Parle français je te prie. Un verbe, pas deux. Merci. Visiblement, la fille aussi était forte en regard noir. Mais Magdaleen aussi. Ses yeux étaient devenus un océan en plaine tempête, et l’es flots rageurs se reflétait dans ses pupille" on verrait bien qui était la plus forte. Elle était la plus forte. Tant pis pour la fille. Cette dernière se redressa, comme pour lui dire « Je suis plus grande, tu ne sais pas qui tu te mesure ». A l’heure actuelle, Magdaleen s’en fichait royalement.

-Parce que si c’est juste pour me juger ou juger mes amis, ben va voir ailleurs je ne suis pas intéressée.

*J’ai pas besoins de toi pour faire ça *. Au moins, la fille avait de la répartie. Mais elle ne connaissais pas encore Magdaleen. Elle répondit d’une voix très calme.

-Te juger ? C’est déjà fait, pas besoin de te parler pour ça . La, j’essaye de comprendre comment tu peux être amie avec Une fille aussi .... horrible que Carry Harrison. Et tu sais très bien de quoi je parle. Alors je réitère ma question : comment peut tu être amie avec elle ? Elle déteste les nés moldus ! tu les déteste, toi aussi ?

Magdaleen n’avait pas peur. Cette fille pouvait être préfète en chef elle n’aurais pas bougé. Elle était peut être tête de mule, mais elle était coriace. Elle soutint le regard de la fille, qui avaient d’étranges yeux non uniformes. elle était trop en colère pour que cela lui fasse peur. Elle avait un visage impassible, à la limite un air irrité. Elle ne se laisserait pas marcher sur les pied. Pas cette année. Ni après. Jamais. Plus jamais.

La bataille de regard continuait. mais elle était prête à la gagner. On ne lui marchait plus sur les pied aussi facilement que cela. Oh non. Ou il fallait bien mal connaitre la nouvelle Magdaleen Roseberg

En réfléchissant plus tard à la situation, elle ne savait toujours pas pour quoi elle était tombée à mots lègèrements violents sur cette fille, plutot qu'un autre mouton de Harrison.

@Alienor Delphillia , désolée pour ce retard

Visiblement elle ne se démontait pas et même si leur position actuelle était clairement de l’opposition, le fait que cette fille ne baisse pas les yeux, qu’elle affronte Aliénor qui a clairement l’avantage sur elle si elles en viennent aux mains, faisait monter cette fille dans son estime. Le fait qu’elle dise qu’elle l’avait déjà jugée fit remonter un coin de ses lèvres en un rictus moqueur. Aliénor avait cette fâcheuse habitude de juger les gens très rapidement et de les mettre dans des cases dont il était bien complexe de sortir. Mais contrairement à cette fille, elle les jugeait sur des actes qu’elle avait vu de ses yeux, pas sur le passé, pas sur les rumeurs mais sur ce qu’elle voyait de la personne à l’instant T. Et Carry ne lui avait rien fait bien au contraire. Quand tout le monde jugeait justement Aliénor à cause d’un cliché répandu dans l’école la mettant dans une position que personne n’aimerait avoir, elle avait été là et surtout, elle savait ce que ça faisait.

Mais la deuxième partie de la phrase de la fille qui se trouvait face à elle effaça immédiatement le petit sourire en coin qui avait pris place sur son visage. Alors ça, c’était un raccourci bien trop facile à faire et très réducteur. Elle ne savait rien d’Aliénor ni de Carry d’ailleurs. Oui la serpentard vouait aux né-moldus et aux moldus une aversion connue de tous. Mais il y avait derrière ça une éducation, un vécu, des confrontations que cette fille ne connaissait pas.

-Et parce que ta pote à un rhume tu vas prendre de la pimentine ? C’est crétin ce que tu dis.

Elle balaya l’air de sa main juste devant le visage de sa camarade. Elle ne connaissait pas cette fille, mais là, elle commençait sérieusement à lui courir sur le haricot avec ses allusions.

-Et quand bien même, tu me connais pas et qu’est-ce que tu sais des moldus hein ? T’as vu leurs affiches dans les rues ? T’as vu des regroupements des gens criant des slogans pour la mort des monstres que nous sommes ? T’as vu ton ami dire devant toi que s’il connaissait un sorcier il le tuerait de ses mains ? Non ! Tu sais rien alors maintenant fermes-là et arrête de juger les gens que tu connais pas.

Aliénor fit un pas en arrière, ébranlée elle-même par ce qu’elle venait de dire. Avouer ça sur sa vie, même si cette fille ne pouvait pas savoir qu’elle l’avait vécu… Quoi que, vu dans quel état ça met Aliénor c’était assez évident à voir, elle venait d’en dire beaucoup à cette fille et la batteuse n’aimait pas ça. Elle ne se livrait pas, encore moins à des inconnus et elle n’avait parlé de cet épisode de l’été à personne encore mis à part ses parents. L’avouer ici à Poudlard rendait la chose plus réelle. Un petit pincement au cœur accompagna ses paroles, elle avait décidé de couper les ponts avec le monde moldu et ça lui faisait mal. Ces amis, elle les connaissait depuis longtemps, aussi longtemps que sa mémoire lui permettait pour certains. Mais mentir droit dans les yeux à des gens que l’on appelle ses amis ? Non, ce n’était pas possible.

Aliénor expira lourdement avant de remonter ses yeux vers son adversaire. Son masque était retombé son visage était redevenu froid et neutre. Elle devait encore perfectionner sa technique et travailler sa gestion des sentiments, mais ce problème, qu’elle avait toujours eu commençait à se régler et elle avait fait des progrès assez incroyable. De quoi être fière, mais ce n’était pas suffisant.

-Et parce que ta pote à un rhume tu vas prendre de la pimentine ? C’est crétin ce que tu dis.

Ce n'était pas - du - tout un bon exemple, pour environs 3 raisons. Mais elle n’eut pas le temps de développer sa pensée.

Elle balaya l’air de sa main juste devant le visage de sa camarade. La Serdaigle résista à l’envie de fermer les yeux quand la main de la Poussoufle passa. Elle ne vacillerai pas, ne clignerait pas

-Et quand bien même, tu me connais pas et qu’est-ce que tu sais des moldus hein ? T’as vu leurs affiches dans les rues ? T’as vu des regroupements des gens criant des slogans pour la mort des monstres que nous sommes ? T’as vu ton ami dire devant toi que s’il connaissait un sorcier il le tuerait de ses mains ? Non ! Tu sais rien alors maintenant fermes-là et arrête de juger les gens que tu connais pas.

La Poussoufle recula d’un pas. Cette fille avait laissé une brèche se creuser, elle avait perdu son calme. Grave erreur. Que je ferais jamais plus Magdaleen. Visiblement, son interlocutrice avait vécu des choses particulière.

- Ces gens, comme tu dis, je les juge sur leurs actes, parce que, concrétement, c’est ce qu’ils vont faire qui vont décider leur pensée. Ensuite, la pimentine, ce n’est pas un bon exemple car une maladie ne dépend pas de la pensée ou des actes des gens- que cela arrive comme, et que cela j’affecte pas leur personnalité, et tu est sensée être amie avec quel’qu’un pour sa personnalité. Ensuite, prendre un remède alors que tu n’est pas malade est ridicule. Prendre un remède pour ton amie est ridicule, mais si toi aussi tu a un rhume non. Tu veux dire que tu ne pense pas comme elle ? Alors dis lui ! Assume tes opinions ! Ce que je sais des moldus, c’est que c’est des gens exactement comme nous, à part la magie. On est pareil ! Des affiches contre nous, on leur rend la pareil alors je ne vois pas qui est à blâmer. Des gens dans la rue ... ne faisons nous pas pareil ? C’est de l’intolérance des deux côté, pas que des moldus. Et Carry Harisson, elle a pas envie de guerres moldus peut être ? Je ne suis pas à l’interieur de sa tête, heureusement, la mienne me suffit, mais vu qu’elle fait, elle n’oeuvre pas encore pour la paix , la tolérance et l’ harmonie. Quant à ton ami ... tu ferai quoi, toi, si tu te réveillait, en apprenant qu’il existe des gens qui peuvent te tuer comme cela, sans laisser de trace, impunément, qui te méprisent, qui contrôlent la magie et qu’ils t’en veulent, que certain voudraient que tu sois esclave ? Tu baisse la nette, tu te laisse faire ? Oh que non, je suppose. Je ne veux pas dire que je cautionne ce qu’ils font aux notre, mais essayer de comprendre, j’essaie. Tu dis que ton ami est un moldu ... tu est née moldue ? Tu ne défend même pas ta famille ? Et tous les moldus ne sont pas du tout les meme ! Parkinson et Loewy sont des sorcières toutes les deux- mais sont elles pareilles ?


Une fois sa tirade terminée, continuant à tuer du regard, Magdaleen envisageait les différentes évolutions possibles de la situation :
Scénario un : elle se prenait une bonne claque de la part de la Poussoufle. Pas totalement improbable. Carrément possible. Elle n’était clairement pas de taille, physiquement. La fille chat aurait le dessus en un tour de main. Mais elle se défendrait quant même, elle était tenace. Hors de question de se replier sur elle même en criant si une main la giflait.
Scénario deux : la Poussoufle argumenterait. Et la, ce serait intéressant. Très.

Désolée de ce temps d’attente inexcusable, j’essaye de faire mieux la prochaine fois

Aliénor écouta la fille qui se tenait face à elle déblatérer des âneries, elle jugeait les gens sur leurs actes ? Alors pourquoi elle ne jugeait Carry que sur une erreur et pourquoi elle ne jugeait Aliénor que sur ses relations ? Cette fille n’était pas cohérente et elle osait lui parler de tolérance et de paix, c’étaient les valeurs mêmes de la maison Poufsouffle ! Alors certes, la jeune Delphillia n’était pas la copie conforme de l’idée qu’on pourrait se faire d’un Poufsouffle, mais elle avait des qualités liées à cette maison et l’une d’entre elle c’est qu’elle ne laisserait jamais tomber un ami ou quelqu’un qui lui était proche. Et Carry avait été là pour elle quand tout le monde se moquait d’elle pour une photo stupide. Elle commençait à avoir l’habitude qu’on la juge sans la connaitre finalement, que ce soit cette photo, l’image qu’elle renvoyait en tant que batteuse de son équipe de Quidditch…

L’autre lui parla de ses parents. Non elle n’était pas née moldu, sa mère Claire était moldue, ou cracmole, elle ne savait pas trop, comme le frère de Claire lui était sorcier. Mais justement, elle avait toujours vécu avec la proximité des sorciers donc ça ne comptait pas. Aucun de ses amis n’avaient vraiment pris la défense des sorciers et pourtant la petit bande compte 5 moldus issus de 5 familles différentes. C’était un bon échantillon et aucun d’entre eu ne s’est dit que les sorciers étaient des humains comme eux et qu’ils ne leur voulaient pas de mal.

Mais jamais Aliénor ne dira à cette fille de quel sang est sa famille, elle ne voulait pas qu’elle la juge sur ça, c’était trop simple, beaucoup trop simple.

-Qu’est-ce que tu connais de la personnalité de Carry Harrison ? Lui as-tu seulement parlé une fois sans rester bloquer sur un acte que tu n’as même pas vu de tes yeux ?

Elle ne disait pas que ça n’avait pas eu lieu, elle le savait, c’était visible. Mais si on ne jugeait les gens que sur leurs erreurs alors personne n’avancerait et Aliénor serait au moins autant un monstre que ce qu’on peut dire de la Serpentard. Aliénor prit une grande inspiration et passa sa langue sur sa lèvre inférieure. Cette fille ne comprenait rien et visiblement n’avait pas assez vécu, elle n’était pas sortie de son cocon et n’avait pas connu ce qu’était le jugement à tord de tout une école.

-Les sorciers n’ont pas tous les mêmes opinions, et les moldus non plus, je le sais bien. Mais tu dis qu’on peut les tuer comme ça ? Tu crois qu’eux ne peuvent pas ? Alors peut-être que toi ça ne te fais rien, mais moi, si tu t’attaque à quelqu’un que j’aime juste parce qu’il est différent et bien je te rendrait coup pour coup, que tu soit moldu…

Elle laissa quelques secondes de silence, approchant son visage de sa camarade histoire qu’elle comprenne bien qu’elle était dans le lot.

-… Ou sorcier.

Elle se redressa augmentant un peu la distance qu’elle avait réduite quelques secondes auparavant.

-Alors vas y juge les gens sur une erreur, sur leurs relations, sur une infime partie de ce qu’ils sont, mais sache qu’en faisant ça, tu ne connaitras jamais vraiment personne et tu te feras avoir.

Aliénor recula d’un pas, son sourire en coin ayant repris place sur ses lèvres. Cette fille était joueuse, mais elle ne jouait clairement pas à armes égales. Dans son esprit Aliénor avait clairement le dessus sur elle, elle était plus âgée, elle avait vu et vécu plus de choses, elle avait grandi et ce pas toujours de la manière la plus simple. Cette fille était une enfant qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez et ce qu’on lui racontait.

T'inquiète pas!