Tu cours rapidement dans le couloir.
Tu sais que c'est interdit.
Mais, tu le fais quand même.
Tu souhaites seulement arriver à l'heure.
Tu ne veux pas braver le réglement.
Ton cours va commencer dans une minute.
Et, tu n'es pas au bon étage.
Cela te stress.
Un peu ?
Non, beaucoup.
Ce n'est que le début de l'année.
Si tu arrives au retard dès le début, que vont penser tes professeurs ?
Que cela t'es égale certainement.
Tu sens ton coeur accélérer.
Un coup d'oeil sur ta montre t'indique que ça y est.
Ca y est, tu es en retard.
Cela ne t'es jamais arrivée.
Tu sens bien tes jambes faiblirent.
Tu sens bien qu'un point de côté arrive.
Tu le sens mais tu continues à courir.
C'est mieux pour toi.
Pour arriver que quelques minutes en retard.
Tu veux juste faire bonne impression.

Et alors que tu coures, tu rentres dans quelqu'un.
A moins que ce soit l'inverse.
De toute façon, cela t'es égale.
Cette personne, tu ne l'aimes déjà pas.
Tu tombes.
Le contact de ton corp contre le sol est froid.
Une douleur apparaît dans ton dos.
Toujours aussi pressée, tu te relèves.
Tu es énervée.
Toi qui gardes habituellement ton calme, tu ne peux t''empêcher de lancer un regard noir à la jeune fille qui t'es rentrée dedans.
Un regard noir, suivi d'une parole glaciale:

-Tu ne peux pas faire attention ?!

Désolé pour le retard, je me suis permis de le faire dans le couloir, j'espère que le titre te plaît.

Ambre n'était pas stressée, elle marchait à une vitesse normale dans un couloir. Il était désert à cette heure où tout le monde se presse pour arriver à temps. La jeune fille tenait fermement dans ses bras ses livres et essayait d'en sortir un d'en dessous afin de pouvoir réviser.
Malheureusement, elle était assez maladroite et fit tout tomber en un fracassement magistral !
Ambre soupira puis, résignée, s'accroupit pour les rassembler en un tas. Elle les réajusta ensuite en équilibre avec le bon livre ouvert au dessus et commença à relire sa leçon minutieusement.
"La cinquième étape de la métamorphose c'est.... c'est ? Arg, pourquoi je ne peux pas retenir ça !"
Elle vérifia la réponse et ce là répéta.
"C'est le ressenti ! Plus particulièrement celui des sentiments que l'on doit contrôler. Contrôler ses sentiments, les ressentir.... contrôler ses sentiments, les ressentir... contrôler ses sentiments, les ressentir..."
La Gryffondor redit plusieurs fois la réponse dans sa tête afin de ne pas l'oublier encore une fois.
Elle était tellement concentré qu'elle ne vit pas qu'une autre personne arrivait en sprint en face d'elle dans le couloir étroit.
Les deux se cognèrent violemment, faisant tomber une nouvelles fois tous les livres d'Ambre, alors que celle-ci percutait le sol froid, glacé même.
Une douleur monta d'un coin de son front. Ça faisait mal, très mal.
Par réflexe, elle posa sa main à l'endroit douloureux avant de rouvrir les yeux difficilement comme après une longue sieste.
La première chose qu'elle vit fut le visage crispé de colère d'une fille, Chloé Lewis supposait-elle, qui lui criait dessus.

-Tu ne peux pas faire attention ?!

Ambre était bouche-bée, elle ne réalisait pas encore qu'elle venait de tomber par terre. Elle ne réalisait pas encore que celle qui l'avait bousculée était celle qui se plaignait. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était énervée, très énervée et que la peste qui l'avait renversé comme un vulgaire sac à patate ne s'en tirerait pas sans un mot de la jeune rouge et or !
"Contrôler ses sentiments... les ressentir..." se disait-elle afin de ne pas faire quelques chose qu'elle regretterait.
Mais peine perdue, la jeune fille se releva, plaqua son regard froid dans celui de l'autre et il lui suffit d'ouvrir la bouche pour que tout sorte.

- Non mais ça va pas ! C'est pas moi qui avait prévu de te renverser comme même ! T'as qu'à voir où tu fonces comme une folle avant d'accuser les autres de n'importe quoi ?!

@Chloé Lewis dis-moi si quelque chose ne va pas !

Tu réalisa un peu trop tard que ta parole était déplacée.
Ta camarade n'avait rien fait de mal.
Tu devrais t'excuser.
Mais avant que tu puisses le faire, ta camarade se met à te reprocher de courir.
Elle te traite de folle ?
Elle te traite de folle !
Non, mais pour qui elle se prend ?!
Tu sens la haine montait en toi.
Tu ne l'aimes pas.
Tu le sais déjà.
Certaines personnes, on a pas besoin de les connaître.
On sait directement si on les aimera.
Et elle, tu sais déjà qu'on ne va pas s'entendre.
Tu n'en reviens toujours pas.
Tu ne la connais même pas.
Et elle ose de traiter de folle.
Ton visage devient crispé.
Comme chaque fois que tu tente de rester calme.
Tu finis par articuler:

-C'est moi que tu traites de folle ? Excuse-moi mais ce n'est pas moi qui me met à hurler comme une possédée en plein milieu du couloir.

Tu y es peut-être aller un petit peu fort.
La traiter de possédée n'est pas la meilleure façon de se faire une amie.
Mais tu ne veux pas devenir son amie.
La franchise est une de tes qualités.
Et être son amie ne serait pas être franche.
Parce que tu la déteste.
Parce que tu ne peux pas la supporter.
Alors, tu attend sa réponse, un sourire moqueur aux lèvres.

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@Ambre Petry

D'accord, elle y était peut-être aller un peu fort. Il aurait fallu être plus diplomate, ça aurait crée moins de tension ? Certainement.
Pour réaction à sa parole, la fille, Ambre ne voulait même pas savoir son nom, une perte de temps vu la sympathie entre les deux, la fusilla du regard.
Ok. Elle l'avait mal pris. Génial.

-C'est moi que tu traites de folle ? Excuse-moi mais ce n'est pas moi qui me met à hurler comme une possédée en plein milieu du couloir.

La Gryffondor reprit sa décision, elle n'était pas du tout aller trop fort, même pas assez ! D'où cette prétentieuse, qui était déjà en faute, se permettait de répondre !
Elle la hait, elle la hait, elle la hait. Sentiment non habituel. Elle a l'habitude d'être sociable mais là... c'est un cas.
Elle l'a traité de "possédée" ! De POSSÉDÉE !
S'en est trop. Ambre ravale sa colère, cette fille est une plaie.
Elle ne veut plus la revoir de sa vie, pourquoi ne peut-elle pas disparaitre et ne jamais revenir ?
Pour prime, cette garce lui sourit !
Mais pas pour compatir, pour se moquer.
C'est sur elle n'a pas l'intention d'arranger les choses. Ambre non plus.
La guerre est déclarée.

"On t'a pas appris la politesse ? Je ne comprends comment une personne humaine peut être aussi irritable ! Tu peux pas juste être intelligente deux secondes et t'excuser ? Ou bien c'est trop pour mâdaaaame ?

Et pour lui rendre la pareil, ce fut au tour de la brunette de sourire à sa façon.
Une envie lui prenait de partir et la laisser sur place mais une autre de se venger.

@Chloé Lewis

Tu attends sa réponse.
Ton sourire moqueur disparaît quand elle répond en te demandais si on t'as appris la politesse.
De quoi elle se mêle celle-là ?
Elle était la pendant tes onze premières année ?
Elle était là quand ton père est parti ?
Non, elle n'y étais pas.
Lors, que sait-elle sur ton éducation ?
De quel droit insinue-t-elle qu'on ne t'a pas apprit la politesse ?
Tu sens le sang bouillir dans tes veines.
Tu essayes de garder ton calme.
Tu essaies, mais tu ne réussis pas.
Tu es sur le point d'exploser.
Mais comme toujours, tu reste impassible.
La voix glaçante, tu riposte:

-Oh, bien sûr qu'on m'a appris la politesse. Seulement, certaines personnes dont les neurones n'ont pas l'air de bien marcher ne valent pas la peine de faire des efforts pour elles. Tu comprends donc que tu fais bien partie de ces personnes.

Tu lèves les yeux au ciel pour appuyer ta pensée.

Tu observes mieux ta camarade.
Elle brune.
Plutôt petite.
Elle a de beaux yeux en amandes.
Mi marrons, mi verts.
C'est une Gryffondor.
Tu le sais.
Tu l'as déjà vu dans la salle commune.
Tu ne sais pas en quelle année.
Vu sa taille, tu dirais plutôt première.
Mais cela ne veut rien dire.
Chacun a sa croissance personnelle.
Tu la regarde, les yeux défiants.
Et elle te répond...

@Ambre Petry

La fille garda son sang froid, Ambre aurait aimé la voir s'enerver plus, juste pour se satisfaire.
Celle-ci ne se laisse pas démonter et reste insupportable aux yeux d'Ambre.

-Oh, bien sûr qu'on m'a appris la politesse. Seulement, certaines personnes dont les neurones n'ont pas l'air de bien marcher ne valent pas la peine de faire des efforts pour elles. Tu comprends donc que tu fais bien partie de ces personnes.

....
Ambre n'a pas de mot pour décrire sa colère envers elle. Elle ne devrait même pas être décrite, ou bien seulement avec des défauts.
Son sang bouillonne en elle, elle voudrait se calmer, oublier, la faire taire, lui dire ses quatre vérités, lui crier dessus. Mais elle se tait un moment.
Elle voudrait reprendre du début pour pouvoir récupérer ses livres et passer son chemin. N'apportant aucune importance à celle qui l'avait bousculé, la laisser se dépêcher comme une folle, laisser quelqu'un d'autre lui dire de faire attention.
En fait non, elle ne veut pas que quelqu'un d'autre est à supporter son mauvais caractère. Elle préfère s'en charger.

"Alors je sens que beaucoup de personnes n'ont pas le droit à ta politesse, peut-être que c'est pour ça que tu m'énerves autant. Tu sais quoi ? Au fur et à mesure qu'on se parle, on s'irrite, ça te dit qu'on s'adresse plus jamais la parole ? Je suis pour.

Ambre avait un mal de tête qui montait de devoir argumenter avec l'autre. Elle en avait marre et voulait passer son chemin et ne plus voir cette horrible personne.
Avoir une "ennemi", oui elle pouvait la qualifier de ça, n'était pas dans ses habitudes mais là, il n'y avait pas d'autres choix. Elle se voyait mal rire ensemble sans d'hypocrisie entre les deux !

@Chloé Lewis

Tu écoute sa réponse.
Elle te propose de ne plus te parler.
Très bonne idée.
Comme ca, tu n'auras plus à entendre son insupportable voix.
Un sourire hypocrite apparaît sur ton visage.
Tu réponds:

-Quelle bonne idée ! Tu sauras qu'en temps normal, je suis plutôt gentille, mais là tu vois, c'est au dessus de mes forces de faire comme si tu ne me dérangeais pas. Alors, oui, passons nôtre chemin et ne nous reparlons plus jamais.

Tu lances un regard plein de mépris à ta camarade.
Non, mais pour qui se prend-elle ?
On dirait que c'est naturel chez elle.
Pourtant, un caractère aussi horrible, ça ne peut être naturel.
A moins que la personne soit horrible elle-même.
Ce qui ne t'étonne pas.
La personne en face de toi s'est énervée pour un rien.
Et voilà que vous vous détestez.
Elle ne te l'a pas dit en face.
Mais tu vois bien qu'elle te déteste autant que tu la déteste.
Et étrangement, tu t'en fiches.
Toi qui d'habitude te préoccupe de ce que tout le monde pense de toi.
Cela t'es égale.
Tu la regardes froidement avant de tourner le dos.
Puis tu te diriges vers ton cours de sortilège.
Avant de disparaître du champs de vision de ta camarade, elle ne peut t'empêcher de ricaner:

-C'était un plaisir !

Fin du RPG pour moi, c'était un plaisir. Tu peux poster si tu le souhaites puis je fermerais. On refait ça quand tu veux !

Les deux filles étaient bien d'accord, si elles ne pouvaient pas se supporter plus, autant ne pas faire durer le massacre.
Mais fidèle à elle-même, la fille ne peut s'empêcher de sourire encore ironiquement pour annoncer:

-Quelle bonne idée ! Tu sauras qu'en temps normal, je suis plutôt gentille, mais là tu vois, c'est au dessus de mes forces de faire comme si tu ne me dérangeais pas. Alors, oui, passons nôtre chemin et ne nous reparlons plus jamais.

Ambre a appris maintenant à laisser couler les propos de cette chipie. Elle ne répond pas par des mots et préfère envoyer un regard d'accord sanglant en réponse à celui de mépris qu'elle vient de recevoir.
Elle ne peut supporter un moment de plus en sa présence. D'où lui vient cette nécessité de se sentir supérieur, d'être cassante, agaçante ?
Elle ne veut même pas chercher.
La brunette aurait bien aimé lui faire un petit croche-pied en guise de remerciement mais ce serait poussé les choses trop loin même si... là... rien n'est de trop.
Et pour en rajouter, elle déclare en ricanant de façon espiègle:

-C'était un plaisir !

Espèce de princesse va ! Toujours le besoin de s'affirmer, comment peut-on vivre comme ça ?
Ambre décida d'être passive pour cette fois et de ne lui adresser aucun nouveau regard, comme si elle n'existait pas.
Les deux filles en avaient fini ! Chacune passa donc son chemin en silence mais on sentait dans l'air une tension qui n'était pas prête de partir.
Elles se détestaient et pas que pour maintenant.

@Chloé Lewis voilà pour moi ! On refait ça quand tu veux