
Ancien sorcier
Mission Un coeur d'elfe
Isobel rigolait à gorge déployée en sortant de son cours commun de Sortilèges en compagnie de Caroline et Kaeyann. Les trois jeunes filles se tordaient encore les cottes d’avoir vu la table d’un de leur camarade s’enflammer sous un sortilège quelque peu raté d’Incendio. L’avantage que Poudlard offrait c’était cette originalité que chaque jour vous apportait. Quoi de mieux que d’aller en cours en sachant que vous allez apprendre quelque chose qui vous sera utile et qui plus est en s’amusant. Le pauvre élève qui avait subit les rires de la classe était sortit rouge comme une tomate. Isobel le plaignait sincèrement, mais bon Dieu qu’est ce que c’était drôle. Ce cours de Sortilège avait rendu la petite bleue de bonne humeur pour la journée. Les trois jeunes élèves marchaient de bon cœur dans les couloirs, se rendant vers la bibliothèque pour étudier le fameux sortilège qui les avait occupés pendant le cours. Isobel aimait beaucoup cette convivialité qui régnait au sein de l’école. Chacun aimait pouvoir aider les autres en leur apprenant tel ou tel sortilège. Tous des sorciers, tous dans la même galère. Alors qu’elles se remémoraient une nouvelle fois la scène avant de pouffer de rire, elles entendirent un couinement qui provenait d’en bas. Enfin en bas, plus qu’Isobel tout du moins. La plus petite du groupe baissa les yeux et découvrit un drôle de personnage. Tous les élèves s’écartaient lorsqu’ils passaient devant lui, jetant soit un regard méprisant ou alors l’ignorant totalement. Ce petit personnage, vêtu d’une sorte de tablier, se tenait les yeux, de gros yeux globuleux et proéminent. Un son indescriptible sortait de sa gorge, mais à la vu des larmes qui sortait de ses orbites, Isobel jugea qu’il pleurait. Le petit bonhomme n’était autre qu’un elfe de maison. La brunette savait qu’ils peuplaient les cuisines de Poudlard, mais elle n’en avait jamais vu aucun sortir de son lieu de travail. Examinant l’elfe, elle tapa du coude ses deux camarades et leur chuchota :« Heps ! Regardez ça. Un p’tit bout de chou d’elfe qui pleure. Il lui arrive quoi ? »
Trop intriguée par cette nouvelle originalité, Isobel s’agenouilla auprès de la petite créature et lui tapota l’épaule. Celui-ci regarda les jeunes filles d’abord d’un œil ébahi puis il redoubla de sanglots avant de s’assoir mollement sur le sol, les yeux toujours autant baignés de larmes. Isobel le regarda avec pitié. Il lui faisait mal là tout seul, au milieu de ce couloir, pleurant à chaude larme sans personne pour l’aider. Elle s’assit à son tour et commença à lui parler doucement, tout en demandant à ses amies de l’aider.
« Hé petit bonhomme, que t’arrive-t-il ? » puis aux deux filles : « Aidez moi à le consoler, on bossera plus tard…. »